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La part des ténèbres par S. King

Fiche de La part des ténèbres

Titre : La part des ténèbres
Auteur : Stephen King
Date de parution : 1989
Traduction : W. O. Desmond
Editeur : Pocket

Première page de La part des ténèbres

« La vie des gens-leur vie réelle, par contraste avec leur simple existence physique-commence à des moments différents. La vie réelle de Thad Beaumont, un jeune garçon né et élevé dans le quartier de Ridgeway à Bergenfield (New Jersey), débuta en 1960. Deux choses lui arrivèrent cette année-là. La première donna forme à sa vie; la seconde faillit bien y mettre un terme. En cette année 1960, Thad Beaumont avait onze ans.
En janvier, il envoya une nouvelle de sa main au concours de jeunes écrivains organisé par le magazine American Teen. En juin, il reçut une lettre du comité de rédaction lui disant qu’on lui avait décerné une Mention Honorable dans la catégorie fiction du concours. »

Extrait de : S. King. « La part des ténèbres. »

Juste avant le crépuscule par S. King

Fiche de Juste avant le crépuscule

Titre : Juste avant le crépuscule
Auteur : Stephen King
Date de parution : 2008
Traduction : W. O. Desmond
Editeur : Albin Michel

Sommaire de Juste avant le crépuscule

  • Willa
  • La fille pain d’épice
  • Le rêve d’Harvey
  • Aire de repos
  • Vélo d’appart
  • Laissés pour compte
  • Fête de diplôme
  • N.
  • Un chat d’enfer
  • Le New York Times à un prix spécial
  • Muet
  • Ayana
  • Un très petit coin

Première page de Willa

« Un beau jour de 1972, rentrant à la maison après le travail, je trouvai ma femme assise à la table de la cuisine devant un sécateur. Elle souriait, ce qui me laissa supposer que les ennuis qui m’attendaient n’étaient pas trop graves ; par ailleurs, elle me demanda mon portefeuille. Ce qui me plaisait moins.

Je le lui tendis tout de même. Elle en sortit ma carte de crédit Texaco – à l’époque, les jeunes mariés en recevaient une sans même l’avoir demandée – et entreprit de la couper en trois morceaux. Comme je protestais, lui faisant remarquer que la carte était bien pratique, et que nous arrivions même à boucler nos fins de mois (avec des fois quelques sous en plus), elle secoua la tête et me déclara que les intérêts représentaient plus que ce que pouvait supporter notre budget dont l’équilibre était précaire. »

Extrait de : S. King. « Juste avant le crépuscule. »

Insomnie par S. King

Fiche de Insomnie

Titre : Insomnie (Intégrale)
Auteur : Stephen King
Date de parution : 1994
Traduction : W. O. Desmond
Editeur : Le livre de poche

Première page de Insomnie

« Personne – et surtout pas le Dr Litchfield – ne vint déclarer tout de go à Ralph Roberts que sa femme allait mourir ; mais vint un moment où il le comprit sans qu’il fût nécessaire de le lui dire. La période entre mars et juin resta comme un épisode plein de tapage et de cris dans sa tête – entretiens avec les médecins, départs brusqués pour l’hôpital, tard le soir, avec Carolyn, ou pour d’autres établissements, dans les États voisins, afin qu’elle y subisse des examens spéciaux (Ralph passant une bonne partie de ces voyages à remercier le ciel d’avoir souscrit une couverture médicale complète (Blue Cross), recherches personnelles dans la bibliothèque publique de Derry, tout d’abord à l’affût d’explications que les spécialistes auraient pu négliger, puis finalement par simple besoin de ne pas renoncer et de se raccrocher à la moindre lueur d’espoir. »

Extrait de : S. King. « Insomnies. »

Ecriture par S. King

Fiche de Ecriture

Titre : Ecriture
Auteur : Stephen King
Date de parution : 2000
Traduction : W. O. Desmond
Editeur : Le livre de poche

Première page de Ecriture

« Au début des années quatre-vingt-dix (en 1992, peut-être, mais on a du mal à se souvenir des dates, quand on passe du bon temps), je me suis joint à un groupe de rock and roll essentiellement composé d’écrivains. Les Rock Bottom Remainders étaient une création de Kathi Kamen Goldmark, agent publicitaire et musicienne de San Francisco. Le groupe comprenait Dave Barry (première guitare), Ridley Pearson (guitare basse), Barbara Kingsolver (claviers) et Robert Fulghum (mandoline), moi-même tenant la deuxième guitare. À quoi s’ajoutait un trio de « choristes filles » dans le style Dixie Cup, en général constitué de Kathi, Tad Bartimus et Amy Tan. »

Extrait de : S. King. « Écriture. Mémoires d’un métier. »

Duma Key par S. King

Fiche de Duma Key

Titre : Duma Key
Auteur : Stephen King
Date de parution : 2008
Traduction : W. O. Desmond
Editeur : Albin Michel

Première page de Duma Key

« Je m’appelle Edgar Freemantle. Mon entreprise comptait parmi les plus importantes dans le domaine des travaux publics. Au Minnesota, dans mon autre vie. C’est Wireman qui m’a appris ce truc de mon autre vie. Je vous parlerai de Wireman mais, pour l’instant, réglons la question du Minnesota.

N’ergotons pas : par ma réussite, j’étais l’incarnation du rêve américain. Après avoir grimpé tous les échelons de la boîte dans laquelle j’avais fait mes débuts, faute d’un barreau plus élevé, j’avais créé ma propre entreprise. Le patron que j’avais quitté s’était moqué de moi, me prédisant la faillite en moins d’un an. Je crois que c’est ce que disent tous les patrons quand un de leurs jeunes cadres dynamiques prend son indépendance et part comme une fusée. »

Extrait de : S. King. « Duma Key. »

Dreamcatcher par S. King

Fiche de Dreamcatcher

Titre : Dreamcatcher
Auteur : Stephen King
Date de parution : 2001
Traduction : W. O. Desmond
Editeur : Le livre de poche

Première page de Dreamcatcher

« C’était devenu leur devise, mais Jonesy n’aurait pu dire qui l’avait lancée le premier, sa vie en eût-elle dépendu. Crédit est mort, ça, c’était de lui. Baise-moi l’oignon et une demi-douzaine d’autres obscénités encore plus pittoresques étaient l’œuvre de Beaver. Henry était celui qui leur avait appris à dire Ce qui s’en va finit toujours par revenir, le genre de conneries zen qu’il adorait, même gosse. Mais AJMM ? d’où était sorti AJMM ? De quelle cervelle surchauffée l’expression avait-elle jailli ?

Peu importait. Ce qui comptait, c’est qu’ils en avaient cru la première moitié quand ils n’étaient qu’un quatuor, l’intégralité quand ils étaient en quintette, et la seconde moitié quand ils s’étaient à nouveau retrouvés en quatuor. »

Extrait de : S. King. « Dreamcatcher. »

Dome 2 par S. King

Fiche de Dome 2

Titre : Dome 2
Auteur : Stephen King
Date de parution : 2009
Traduction : W. O. Desmond
Editeur : Albin Michel

Première page de Dome 2

« Les deux femmes flics qui se tenaient à côté du Hummer de Big Jim parlaient toujours – Jackie tirant nerveusement sur une cigarette –, mais elles se turent lorsque Julia Shumway passa devant elles.

« Julia ? fit Linda d’une voix hésitante. Qu’est-ce que…»

Julia continua de marcher. La dernière chose dont elle avait envie, alors qu’elle bouillait encore de rage, était de parler avec deux représentants de la loi et de l’ordre, de la loi et de l’ordre tels qu’ils semblaient désormais exister à Chester’s Mill. Elle était à mi-chemin du local du Democrat lorsqu’elle se rendit compte que la colère n’était pas la seule chose qu’elle éprouvait. Qu’elle n’en était même pas l’essentiel. Elle s’arrêta sous la marquise de la librairie – Mill New & Used Books, FERMÉ JUSQU’À NOUVEL ORDRE, lisait-on dans la vitrine, sur une affichette rédigée à la main – en partie pour que les battements de son cœur puissent ralentir, en partie pour un petit examen intérieur. Il ne lui prit pas longtemps. »

Extrait de : S. King. « Dôme 2. »

Dome 1 par S. King

Fiche de Dome 1

Titre : Dome 1
Auteur : Stephen King
Date de parution : 2009
Traduction : W. O. Desmond
Editeur : Albin Michel

Première page de Dome 1

« À deux mille pieds d’altitude, Claudette Sanders prenait une leçon de pilotage. La petite ville de Chester’s Mill étincelait dans la lumière du matin, pimpante comme si elle venait juste d’être créée. Des voitures roulaient au pas dans Main Street, renvoyant les clins d’œil du soleil. Le clocher de la première église congrégationaliste paraissait assez effilé pour transpercer le ciel sans nuages. Le soleil courait à la surface de la Prestile, suivant la progression du Seneca V ; avion et cours d’eau coupaient la ville selon la même diagonale.

« Hé, Chuck, il y a deux garçons à côté du pont, on dirait ! En train de pêcher ! » Claudette en riait de ravissement. Les leçons de pilotage étaient un cadeau de son mari, premier conseiller de la ville.
Si Dieu avait voulu que l’homme volât, il lui aurait donné des ailes, estimait Andy, mais comme c’était un type facile à convaincre, Claudette avait fini par obtenir ce qu’elle voulait. Elle y avait pris plaisir dès le début. Aujourd’hui, cependant, ce n’était plus simplement du plaisir, mais de la jubilation. Pour la première fois, elle comprenait vraiment ce qu’il y avait de sensationnel à voler. Ce qui rendait l’expérience géniale. »

Extrait de : S. King. « Dôme 1. »

Coeurs perdus en Atlantide par S. King

Fiche de Coeurs perdus en Atlantide

Titre : Coeurs perdus en Atlantide
Auteur : Stephen King
Date de parution : 1999
Traduction : W. O. Desmond
Editeur : Albin Michel

Première page de Coeurs perdus en Atlantide

« Le père de Bobby Garfield était de ces types qui commencent à perdre leurs cheveux à vingt ans et sont complètement chauves autour de quarante-cinq. Randall Garfield se vit épargner cette calamité en mourant d’une crise cardiaque à trente-six. L’agent immobilier rendit son dernier souffle sur le sol d’une cuisine qui n’était pas la sienne. L’acheteur potentiel était dans le séjour, essayant vainement d’appeler une ambulance – le téléphone était coupé – lorsque le papa de Bobby trépassa. Bobby avait alors trois ans. Il gardait le vague souvenir d’un homme le chatouillant et l’embrassant sur les joues et le front. Son papa, il en était à peu près sûr. REGRETS ÉTERNELS, lisait-on sur la pierre tombale de Randall Garfield, mais sa veuve paraissait ignorer que l’éternité dure plus d’un mois et quant à Bobby lui-même… comment peut-on regretter quelqu’un dont on ne garde que le plus vague souvenir ? »

Extrait de : S. King. « Coeur perdu en Atlantide. »

Cellulaire par S. King

Fiche de Cellulaire

Titre : Cellulaire
Auteur : Stephen King
Date de parution : 2006
Traduction : W. O. Desmond
Editeur : Le livre de poche

Première page de Cellulaire

« L’événement qui finit par prendre le nom d’« Impulsion » débuta l’après-midi du 1er octobre à 15 h 03, heure de l’est des États-Unis. Appellation erronée, bien entendu, mais dix heures après son déclenchement, la plupart des scientifiques qui auraient pu le faire remarquer étaient soit morts, soit fous. Peu importait le nom de toute façon, l’effet seul comptait.

Ce jour-là à Boston, à cette heure précise, un homme jeune, sans destin historique particulier, descendait Boylston Street à pied d’un pas alerte, presque dansant. Il s’appelait Clayton Riddell et affichait une indubitable expression de satisfaction correspondant à sa démarche. Il tenait à la main gauche la version moderne d’un carton à dessins, un portfolio d’artiste d’un modèle disposant de fermoirs qui en faisaient un bagage à main. »

Extrait de : S. King. « Cellulaire. »