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Le barde du futur par P. Anderson

Fiche de Le barde du futur

Titre : Le barde du futur
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1988
Traduction : A. Rosenblum, R. Lathière, M. Deutsch, D. Hersant
Editeur : Presses Pocket

Sommaire de Le barde du futur

  • Les enfants de demain
  • La critique de la raison impure
  • Le barbare
  • La vaillance de Cappen Varra
  • Terrien, prends garde !
  • Le martyr
  • Duel sur la Syrte
  • Interdiction de séjour
  • Sam Hall

Première page de Les enfants de demain

« À seize mille mètres de haut, cela ne se voyait guère. La Terre était une tache verte et brune voilée par des nuages, la vaste voûte de la stratosphère s’étendant sans limites apparentes dans l’espace infini, et, mis à part les vibrations du moteur, il régnait autour du vaisseau un silence et une sérénité que nul homme ne pourrait jamais entamer. En regardant vers le bas, Hugh Drummond distinguait le Mississippi brillant tel un sabre au clair, et ses méandres paresseux avaient le même tracé que ceux montrés par sa carte. Les montagnes, la mer, le soleil, aussi bien que le vent et la pluie, n’avaient pas changé. Point n’y avait suffi le lent cheminement de moins d’un million d’années, ni les initiatives humaines qui n’avaient jeté dans la nuit sans fin qu’un éclat trop bref pour avoir une influence quelconque. »

Extrait de : P. Anderson. « Le barde du futur. »

La patrouille du temps – l’intégrale par P. Anderson

Fiche de La patrouille du temps – L’intégrale

Titre : La patrouille du temps – l’intégrale
Auteur : P. Anderson
Date de publication : 2016
Traduction : B. Martin, P.-P. Durastanti, M. Deutsch, C. Arcilla-Borraz, R. Durand, J.-D. Brèque,
Editeur : Bélial

Sommaire de La patrouille du temps – l’intégrale

  • La patrouille du temps
  • Le grand roi
  • Les chutes de Gibraltar
  • Echec aux Mongols
  • L’autre univers
  • D’ivoire, de singes et de paons
  • Le chagrin d’Odin le Goth
  • Stella Maris
  • L’année de la rançon
  • Le bouclier du temps
  • La mort et le chevalier

Première page de La patrouille du temps

« On demande hommes, 21-40, de préf. célib., exp. mil. ou tech., bonne cond. phys., pour travail bien rémunéré av. voyages à l’étranger. Bureau d’Ingénierie sa, 305 E. 45, 9-12 & 2-6.
« Vous comprenez qu’il s’agit d’un travail assez inhabituel, dit Mr. Gordon. Et confidentiel. J’imagine que vous savez garder un secret ?
– En temps normal, répondit Manse Everard. Et tout dépend du secret. »
Mr. Gordon sourit – d’un sourire bizarre, une courbe des lèvres serrées telle qu’Everard n’en avait jamais vue. Il parlait un américain courant et portait un complet banal, mais il dégageait une étrangeté qui ne venait pas seulement de son teint bistre, de ses joues imberbes ou de l’incongruité de ses yeux mongols, effilés de part et d’autre de son nez mince et caucasien. C’était difficile à définir. »

Extrait de : P. Anderson. « La Patrouille du temps – l’intégrale. »

Après l’apocalypse – Trois mondes à conquérir par P. Anderson

Fiche d’Après l’apocalypse – Trois mondes à conquérir

Titre : Après l’apocalypse – Trois mondes à conquérir
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1966
Traduction : M. Deutsch, P. Billon
Editeur : Opta

Sommaire d’Après l’apocalypse – Trois mondes à conquérir

  • Après l’apocalypse
  • Trois mondes à conquérir

Première page d’Après l’apocalypse

«  LA Terre est morte. On a assassiné notre Terre ! »
— Carl Donnan ne répondit pas tout de suite. Immobile devant le sabord, il tournait le dos aux autres. Il avait vaguement conscience d’entendre la voix de Goldspring se muer en un hurlement, puis se briser en sanglots rauques et déchirants, les sanglots d’un homme qui n’avait pas l’habitude des larmes. Puis Goldspring s’éloigna en titubant et laissa tomber sur un ton monocorde et creux :
— « Mais qui l’a assassinée ? »
Déjà, le bruit de ses pas s’éloignait de l’autre côté de la porte.
Personne d’autre ne proféra un son. Le vaisseau était rempli de rumeurs et de trépidations : vrombissements des régénérateurs d’air, des ventilateurs, des thermostats, des groupes électrogènes, des simulateurs de gravité, de tous les instruments qui étaient ses sens, du convertisseur nucléaire qui était son cœur. Mais ce vacarme n’était pas plus bruyant aux oreilles de Donnan que le battement du sang dans ses artères. Et, maintenant, il n’avait pas plus d’importance. »

Extrait de : P. Anderson. « Après l’apocalypse – Trois mondes à conquérir. »

Le livre d’or par A. Bester

Fiche de Le livre d’or

Titre : Le livre d’or de la science fiction
Auteur : A. Bester
Date de parution : 1986
Traduction : J. Chambon, F. Kowacs, M. Deutsch, D. Haas,
Editeur : Pocket

Sommaire de Le livre d’or

  • Les traitrises du temps
  • Oddy et l’id
  • Journal de voyage
  • Ne quittez pas
  • Le compensateur
  • Les Etats-Unis d’Hollywood
  • Un drôle de numéro
  • Le grand huit
  • Un tiens vaut mieux…
  • Galatée galante
  • En guide postface

Première page de Les traitrises du temps

« Impossible de remonter le temps, impossible de le rattraper. Les fins heureuses sont toujours douces-amères.
Il était une fois un homme du nom de John Strapp ; l’homme le plus précieux, le plus puissant, le plus légendaire d’un monde qui comptait sept cents planètes et dix-sept cents milliards d’habitants. Il n’était prisé que pour une qualité et une seule. Il savait prendre des Décisions. Notez le D majuscule. Dans un monde d’une incroyable complexité, il était une des rares personnes à savoir prendre les Grandes Décisions, et dans 87 pour cent des cas ses Décisions étaient les bonnes. Aussi les vendait-il au prix fort.
Prenons une compagnie industrielle du nom de, disons, Bruxton Biotics, avec des usines sur Deneb Alpha, Mizar III, Terra, et son siège social sur Alcor IV. Les bénéfices bruts de la Bruxton sont de 270 millions de crédits par an. La complexité des relations commerciales de la Bruxton avec la clientèle et la concurrence exige les services spécialisés de deux économistes, chacun d’eux se trouvant être un expert d’une minuscule facette de ce vaste ensemble. Car personne n’est de taille à coordonner le tout.
Mettons que la Bruxton ait besoin de prendre une[…] »

Extrait de : A. Bester. « Le livre d’or. »

La cité du grand juge par A. E. van Vogt

Fiche de La cité du grand juge

Titre : La cité du grand juge
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1958
Traduction : M. Deutsch
Editeur : Denoël

La première page de La cité du grand juge

« David Marin se mordit les lèvres en entendant le président des Maîtres de Groupe annoncer : « Le rôle appelle maintenant l’affaire Wade Trask, coupable de sédition. »
Il avait jusque-là avec impatience prêté l’oreille aux propos du Maître de Groupe John Peeler qui, après une année d’efforts, essayait encore de persuader les Conseillers de la nécessité d’amender la loi du Groupe relative aux femmes. Peeler – c’était un secret de polichinelle – nourrissait un attachement particulier à l’endroit de certaine jeune personne et jouait des pieds et des mains afin que soit créée une catégorie spéciale en vertu de quoi la jeune fille serait dispensée des jeux amoureux du Groupe.
Wade Trask, coupable de sédition… Marin se désintéressa aussitôt de la discussion qui se poursuivait à voix basse. C’était l’affaire qu’il attendait. Son regard erra tout autour de la salle du Conseil. Devant la grande table, douze hommes et deux greffiers étaient assis. Oscar Podrage, Maître de Groupe du Centre Américain, un jeune homme lourdement  »

Extrait de : A. E. Van Vogt. « La cité du grand juge. »

L’homme multiplié par A. E. van Vogt

Fiche de L’homme multiplié

Titre : L’homme multiplié
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1974
Traduction : M. Deutsch
Editeur : J’ai lu

Première page de L’homme multiplié

« En descendant l’échelle pour prendre pied sur le sol de la planète, Steven Masters s’interrogeait sur ses sentiments. Devoir d’abord s’extraire du sas à reculons, puis tâter précautionneusement tes barreaux l’un après l’autre comme un vulgaire membre d’équipage, lui paraissait porter atteinte à sa dignité.
Est-ce qu’on le filmait ? Quel air avait-il vu de dos ? Il avait l’impression de se mouvoir gauchement et la conscience aiguë qu’il avait de ses propres gestes le fit se raidir. Et pourtant, sa réaction était plus compliquée. Si l’on assistait vraiment à ce spectacle sur la Terre, il y aurait bien quelqu’un pour dire que c’était lui, Steven Masters, qui était en train de descendre l’échelle.
Cette possibilité avait quelque chose de roboratif. On me regarde. On me voit !
Pensée : « Je vais grimper sur cette colline, là-bas, histoire de me faire une idée des lieux. »
A l’instant où ses pieds touchèrent la surface, »

Extrait de : A. E. Van Vogt. « L’homme multiplié. »

Destination univers par A. E. van Vogt

Fiche de Destination univers

Titre : Destination univers
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1969
Traduction : M. Deutsch
Editeur : J’ai lu

Premières page de Destination univers

« DESTINATION CENTAURE

Je m’éveillai en sursaut et me demandai : « Comment Renfrew supporte-t-il les choses ? »
Je dus faire un mouvement car les ténèbres se refermèrent douloureusement sur moi. Je n’ai aucun moyen de savoir combien de temps dura cette déchirante inconscience. Quand je revins à moi, je ressentis d’abord la poussée des moteurs de l’astronef.
Cette fois, je repris lentement mes esprits. Je conservai une immobilité parfaite. Le poids des années de sommeil pesait sur moi et j’étais résolu à suivre à la lettre la routine ancienne fixée par Pelham.
Je ne voulais pas perdre à nouveau connaissance.
Allongé sur ma couchette, je réfléchissais. J’avais été idiot de m’inquiéter de Jim Renfrew. Il ne devait pas sortir de l’état d’animation suspendue avant cinquante ans !
Je commençai à surveiller le cadran lumineux de l’horloge fixée au plafond. Tout à l’heure, elle indiquait 23 h 12. Maintenant, il était 23 h 22. Le délai  »

Extrait de : A. E. van Vogt. « Destination univers. »

Des lendemains qui scintillent par A. E. van Vogt

Fiche Des lendemains qui scintillent

Titre : Des lendemains qui scintillent
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1973
Traduction : M. Deutsch
Editeur : J’ai lu

Première page Des lendemains qui scintillent

« Le Pr Dun Higenroth lisait la lettre officielle en pinçant les lèvres.
«… la bonne fortune d’avoir mérité l’Accolade en récompense de vos travaux… En conséquence, votre décapitation dans l’intérêt de vos étudiants suivant le programme d’éducation avancée… aura lieu le jour de la Patrie. Toutes nos félicitations…» Il y en avait davantage mais c’était la substance de la missive.
Sans mot dire, Higenroth tendit le document à sa femme de l’autre côté de la table du petit déjeuner. Pour des raisons qui n’étaient pas très claires à son esprit, il observa attentivement Eidy tandis qu’elle prenait connaissance de la nouvelle de la décollation imminente de son vieil époux. Mais elle ne manifesta aucune émotion visible.
— L’important, dit-elle en lui rendant le papier, est de se rappeler que la décapitation est indolore. C’est prouvé.
Higenroth, qui déchiffrait maintenant les lignes écrites en petits caractères, s’aperçut qu’il y avait une note en bas de page relative au décret d’exécu- »

Extrait de : A. E. van Vogt. « Des lendemains qui scintillent. »

Créateur d’univers par A. E. van Vogt

Fiche de Créateur d’univers

Titre : Créateur d’univers
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1945
Traduction : M. Deutsch
Editeur : J’ai lu

Première page de Créateur d’univers

« Le lieutenant Morton Cargill sortit du bar en titubant. Il fit quelques pas, puis s’immobilisa, cherchant instinctivement un point d’appui. Alors la fille émergea à son tour du bistrot. Elle faillit s’écrouler sur lui. Tous deux, se cramponnant l’un à l’autre, parvinrent à conserver un équilibre précaire.
Ce fut elle qui, la première, rassembla ses esprits :
— V’m’avez promis d’me reconduire… V’vous rappelez ?
— Hein ?
Cargill allait ajouter qu’il ne l’avait jamais autant vue mais il ravala sa réplique. Il tenait la cuite la plus carabinée de son existence et ne conservait qu’un souvenir extrêmement vague de ce qu’il avait pu dire ou faire au cours de l’heure précédente. L’affirmation de la femme n’avait rien d’invraisemblable. Il avait eu, en tout cas, l’intention de draguer une môme avant la fin de la soirée.
Et puis, quelle importance ? On était en 1953. Dans trois jours, sa permission terminée, il s’embarquerait. Ce n’était pas le moment de se montrer  »

Extrait de : A. E. van Vogt. « Créateur d’univers. »

Les armureries d’Isher par A. E. van Vogt

Fiche de Les armureries d’Isher

Titre : Les armureries d’Isher (Tome 1 sur 2 – Cycle des marchands d’armes)
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1951
Traduction : M. Deutsch
Editeur : J’ai lu

Première page de Les armureries d’Isher

« UN CAS D’HYPNOSE COLLECTIVE

11 juin 1963. – La police et la presse de Middle City s’attendent à l’arrivée imminente d’un illusionniste auquel elles s’apprêtent à réserver un accueil enthousiaste s’il consent à leur révéler comment il est parvenu à faire surgir aux yeux de toute la population l’image convaincante d’un véritable magasins d’armes.
L’édifice s’est matérialisé dans le périmètre formé par le restaurant Chez Tante Sally et la boutique de M. Patterson, tailleur. Ni les employés du restaurant ni ceux du tailleur ne se sont aperçus de quoi que ce soit. Une immense enseigne scintillait »

Extrait de : A. E. Van Vogt. « Cycle des marchands d’armes – Les armureries d’Isher. »