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Autour de la Lune par J. Verne

Fiche de Autour de la Lune

Titre : Autour de la Lune
Auteur : J. Verne
Date de parution : 1869
Editeur : Feedbooks

Première page de Autour de la Lune

« De dix heures vingt a dix heures quarante-sept minutes du soir

Quand dix heures sonnèrent, Michel Ardan, Barbicane et Nicholl firent leurs adieux aux nombreux amis qu’ils laissaient sur terre. Les deux chiens, destinés à acclimater la race canine sur les continents lunaires, étaient déjà emprisonnés dans le projectile. Les trois voyageurs s’approchèrent de l’orifice de l’énorme tube de fonte, et une grue volante les descendit jusqu’au chapeau conique du boulet.

Là, une ouverture, ménagée à cet effet, leur donna accès dans le wagon d’aluminium. Les palans de la grue étant halés à l’extérieur, la gueule de la Columbiad fut instantanément dégagée de ses derniers échafaudages. »

Extrait de : J. Verne. « Autour de la Lune. »

Vingt milles lieues sous les mers par J. Verne

Fiche de Vingt milles lieues sous les mers

Titre : Vingt milles lieues sous les mers
Auteur : J. Verne
Date de parution : 1871
Editeur : Feedbooks

Première page de Vingt milles lieues sous les mers

« Un écueil fuyant

L’année 1866 fut marquée par un événement bizarre, un phénomène inexpliqué et inexplicable que personne n’a sans doute oublié. Sans parler des rumeurs qui agitaient les populations des ports et surexcitaient l’esprit public à l’intérieur des continents les gens de mer furent particulièrement émus. Les négociants, armateurs, capitaines de navires, skippers et masters de l’Europe et de l’Amérique, officiers des marines militaires de tous pays, et, après eux, les gouvernements des divers États des deux continents, se préoccupèrent de ce fait au plus haut point.

En effet, depuis quelque temps, plusieurs navires s’étaient rencontrés sur mer avec « une chose énorme » un objet long, fusiforme, parfois phosphorescent, infiniment plus vaste et plus rapide qu’une baleine. »

Extrait de : J. Verne. « 20000 lieues sous les mers. »

Les enfants du capitaine Grant par J. Verne

Fiche de Les enfants du capitaine Grant

Titre : Les enfants du capitaine Grant
Auteur : J. Verne
Date de parution : 1868
Editeur : Feedbooks

Première page de Les enfants du capitaine Grant

« Balance-fish

Le 26 juillet 1864, par une forte brise du nord-est, un magnifique yacht évoluait à toute vapeur sur les flots du canal du nord. Le pavillon d’Angleterre battait à sa corne d’artimon ; à l’extrémité du grand mât, un guidon bleu portait les initiales E G, brodées en or et surmontées d’une couronne ducale. Ce yacht se
nommait le Duncan ; il appartenait à lord Glenarvan, l’un des seize pairs écossais qui siègent à la chambre haute, et le membre le plus distingué du « royal-thames-yacht-club », si célèbre dans tout le Royaume-uni.
Lord Edward Glenarvan se trouvait à bord avec sa jeune femme, lady Helena, et l’un de ses cousins, le major Mac Nabbs.
Le Duncan, nouvellement construit, était venu faire ses essais à quelques milles au dehors du golfe de la Clyde, et cherchait à rentrer à Glasgow ; déjà l’île d’Arran se relevait à l’horizon, quand le matelot de vigie signala un énorme poisson qui s’ébattait dans le sillage du yacht. »

Extrait de : J. Verne. « Les Enfants du capitaine Grant. »

De la Terre à la Lune par J. Verne

Fiche de De la Terre à la Lune

Titre : De la Terre à la Lune
Auteur : J. Verne
Date de parution : 1865
Editeur : Feedbooks

Première page de De la Terre à la Lune

« Le Gun-Club

Pendant la guerre fédérale des États-Unis, un nouveau club très influent s’établit dans la ville de Baltimore, en plein Maryland. On sait avec quelle énergie l’instinct militaire se développa chez ce peuple d’armateurs, de marchands et de mécaniciens. De simples négociants enjambèrent leur comptoir pour s’improviser capitaines, colonels, généraux, sans avoir passé par les écoles d’application de West-Point ; ils égalèrent bientôt dans « L’art de la guerre » leurs collègues du vieux continent, et comme eux ils remportèrent des victoires à force de prodiguer les boulets, les millions et les hommes.

Mais en quoi les Américains surpassèrent singulièrement les Européens, ce fut dans la science de la balistique. Non que leurs armes atteignissent un plus haut degré de perfection, mais elles offrirent des dimensions inusitées, et eurent par conséquent des portées inconnues jusqu’alors. »

Extrait de : J. Verne. « De la Terre à la Lune. »

Voyage au centre de la Terre par J. Verne

Fiche de Voyage au centre de la Terre

Titre : Voyage au centre de la Terre
Auteur : J. Verne
Date de parution : 1864
Editeur : Feedbooks

Première page de Voyage au centre de la Terre

« Le 24 mai 1863, un dimanche, mon oncle, le professeur Lidenbrock, revint précipitamment vers sa petite maison située au numéro 19 de Königstrasse, l’une des plus anciennes rues du vieux quartier de Hambourg.
La bonne Marthe dut se croire fort en retard, car le dîner commençait à peine à chanter sur le fourneau de la cuisine.
« Bon, me dis-je, s’il a faim, mon oncle, qui est le plus impatient des hommes, va pousser des cris de détresse.
– Déjà M. Lidenbrock ! s’écria la bonne Marthe stupéfaite, en entrebâillant la porte de la salle à manger.
– Oui, Marthe ; mais le dîner a le droit de ne point être cuit, car il n’est pas deux heures. La demie vient à peine de sonner à Saint-Michel.
– Alors pourquoi M. Lidenbrock rentre-t-il ?
– Il nous le dira vraisemblablement. »

Extrait de : J. Verne. « Voyage au centre de la Terre. »

Les aventures du capitaine Hatteras par J. Verne

Fiche de Les aventures du capitaine Hatteras

Titre : Les aventures du capitaine Hatteras
Auteur : J. Verne
Date de parution : 1866
Editeur : Feedbooks

Première page de Les aventures du capitaine Hatteras

« Demain, à la marée descendante, le brick le Forward, capitaine, K.Z., second, Richard Shandon, partira de New Princes Docks pour une destination inconnue. »
Voilà ce que l’on avait pu lire dans le Liverpool Herald du 5 avril 1860.
Le départ d’un brick est un événement de peu d’importance pour le port le plus commerçant de l’Angleterre. Qui s’en apercevrait au milieu des navires de tout tonnage et de toute nationalité, que deux lieues de bassins à flot ont de la peine à contenir ?
Cependant, le 6 avril, dès le matin, une foule considérable couvrait les quais de New Princes Docks ; l’innombrable corporation des marins de la ville semblait s’y être donné rendez-vous. Les ouvriers des warfs environnants avaient abandonné leurs travaux, les négociants leurs sombres comptoirs, les marchands leurs magasins déserts. »

Extrait de : J. Verne. « Les aventures du capitaine Hatteras. »

Cinq semaines en ballon par J. Verne

Fiche de Cinq semaines en ballon

Titre : Cinq semaines en ballon
Auteur : J. Verne
Date de parution : 1862
Editeur : Feedbooks

Première page de Cinq semaines en ballon

« Il y avait une grande affluence d’auditeurs, le 14 janvier 1862, à la séance de la Société royale géographique de Londres, Waterloo place, 3. Le président, Sir Francis M…, faisait à ses honorables collègues une importante communication dans un discours fréquemment interrompu par les applaudissements.
Ce rare morceau d’éloquence se terminait enfin par quelques phrases ronflantes dans lesquelles le patriotisme se déversait à pleines périodes :
« L’Angleterre a toujours marché à la tête des nations (car, on l’a remarqué, les nations marchent universellement à la tête les unes des autres), par l’intrépidité de ses voyageurs dans la voie des découvertes géographiques. (Assentiments découvertes géographiques. (Assentiments nombreux.) Le docteur Samuel Fergusson, l’un de ses glorieux enfants, ne faillira pas à son origine. (De toutes parts : Non ! non !) Cette tentative, si elle réussit (elle réussira !) reliera, en les complétant, les notions éparses de la cartologie africaine (véhémente approbation), et si elle échoue (jamais ! jamais !), elle restera du moins comme l’une des plus audacieuses conceptions du génie humain ! (Trépignements frénétiques.) »

Extrait de : J. Verne. « Cinq semaines en ballon. »

Dracula par B. Stoker

Fiche de Dracula

Titre : Dracula
Auteur : B. Stoker
Date de parution : 1897
Traduction : E. et L. Paul-Margueritte
Editeur : Feedbooks

Première page de Dracula

« Lorsque je partis en excursion, un beau soleil illuminait Munich, et l’air était rempli de cette joie particulière au début de l’été. La voiture s’ébranlait déjà lorsque Herr Delbrück (le patron de l’hôtel des Quatre Saisons où j’étais descendu) accourut pour me souhaiter une promenade agréable ; puis, la main toujours sur la portière, il s’adressa au cocher :
– Et, surtout, soyez de retour avant le soir, n’est-ce pas ? Pour le moment, il fait beau, mais ce vent du nord pourrait bien finir, malgré tout, par nous amener un orage. Il est vrai qu’il est inutile de vous recommander la prudence : vous savez aussi bien que moi qu’il ne faut pas s’attarder en chemin cette nuit !
Il avait souri en disant ces derniers mots. »

Extrait de : B. Stoker. « Dracula. »

Château hanté par M. Renard

Fiche de Château hanté

Titre : Château hanté
Auteur : M. Renard
Date de parution : 1920
Editeur : Feedbooks

Première page de Château hanté

« Un jour – c’était avant la guerre-, on m’apprit que le duc de Castièvre venait d’acheter le fameux château de Sirvoise. Et, quelques semaines après, par une lettre scellée à ses armoiries, M. de Castièvre me conviait à le rejoindre dans sa nouvelle résidence.
« Ma femme s’est mis en tête que je me porte mal, écrivait le duc, et que vos soins me sont nécessaires. Il me semble pourtant que ma santé ne laisse rien à désirer. Mais vous me voyez trop heureux de pouvoir satisfaire, avec le désir de la duchesse, la grande envie que j’ai de vous recevoir ici. Venez. »
Mon amitié pour lui et la connaissance que j’avais acquise de son tempérament nerveux – pour ne pas dire plus – me firent un devoir de répondre à son appel. Je décidai de lui consacrer mes vacances.
Le château m’apparut au soleil, historique et grandiose, comme l’une des plus merveilleuses créatures de pierre que la Renaissance ait enfantées. »

Extrait de : M. Renard. « Château hanté. »

Les montagnes hallucinées par H. P. Lovecraft

Fiche de Les montagnes hallucinées

Titre : Les montagnes hallucinées
Auteur : H. P. Lovecraft
Date de publication : 1936
Traduction :
Editeur : Feedbooks

Première page de Les montagnes hallucinées

« Je suis obligé d’intervenir parce que les hommes de science ont refusé de suivre mes avis sans en connaître les motifs. C’est tout à fait contre mon gré que j’expose mes raisons de combattre le projet d’invasion de l’Antarctique – vaste chasse aux fossiles avec forages sur une grande échelle et fusion de l’ancienne calotte glaciaire – et je suis d’autant plus réticent que ma mise en garde risque d’être vaine. Devant des faits réels tels que je dois les révéler, l’incrédulité est inévitable ; pourtant, si je supprimais ce qui me semblera inconcevable et extravagant, il ne resterait plus rien. Les photographies que j’ai conservées jusqu’ici, à la fois banales et irréelles, témoigneront en ma faveur, car elles sont diablement précises et frappantes. On doutera néanmoins, à cause des dimensions anormales qu’on peut attribuer à un truquage habile. Quant aux dessins à la  »

Extrait de : H. P. Lovecraft. « Les montagnes hallucinées. »