Étiquette : Ferry
3001 l’odyssée finale par A. C. Clarke
Fiche de 3001 l’odyssée finale
Titre : 3001 l’odyssée finale (Tome 4 sur 4 – L’odyssée de l’espace)
Auteur : A. C. Clarke
Date de parution : 1997
Traduction : B. Ferry
Editeur : J’ai lu
Première page de 3001 l’odyssée finale
« Les Premiers-nés
Appelons-les les Premiers-nés. Ils n’étaient en rien humains, mais faits pourtant de chair et de sang, et lorsqu’ils contemplaient les immensités de l’espace, ils éprouvaient émerveillement, crainte, et… solitude. Dès qu’ils en eurent le pouvoir, ils s’élancèrent vers les étoiles.
Dans leur quête, ils rencontrèrent la vie sous bien des formes, et ils observèrent son évolution sur un millier de mondes. Ils constatèrent que, souvent, les premières lueurs de l’intelligence jetaient de brefs éclats avant de mourir et de retourner à la nuit du cosmos.
Et comme dans toute la Galaxie ils n’avaient rien découvert de plus précieux que l’esprit, ils favorisèrent en tous lieux son apparition. Ils devinrent les fermiers des prairies étoilées. Ils semèrent, et parfois ils récoltèrent. »
Extrait de : A. C. Clarke. « L’odyssée de l’espace – 3001 : l’odyssée finale. »
Un peu de ton sang par T. Sturgeon
Fiche d’Un peu de ton sang
Titre : Un peu de ton sang
Auteur : T. Sturgeon
Date de parution : 2008
Traduction : O. Ferry, V. Dumont
Editeur : Gallimard
Sommaire d’Un peu de ton sang :
- Un peu de ton sang
- Je répare tout
Première page d’Un peu de ton sang
« … Mais tout d’abord, laissez-moi vous dire un mot.
Vous connaissez le chemin. Vous avez la clé et cela fait partie de vos prérogatives.
Allez jusqu’à la maison du Dr Philip Outerbridge. Allez-y et entrez : vous avez la clé. Montez les escaliers. Marchez jusqu’au bout du couloir et tournez à gauche. C’est le bureau du Dr Philip : un bureau très confortable et fort bien aménagé. Des livres, un divan, des livres, un bureau, une lampe, des livres. Avancez jusqu’au bureau : asseyez-vous. Voilà, c’est très bien. Ouvrez le dernier tiroir de droite. C’est l’un de ces tiroirs profonds à double fond. C’est fermé à clé ? Mais vous avez la clé, voyons, n’hésitez pas.
Tirez-le… Davantage. Jusqu’au bout. Ça y est. Vous voyez tous ces dossiers ? Vous voyez comme ils sont retenus dans une sorte de cadre ? Eh bien, soulevez-le (il vaut mieux que vous vous leviez parce qu’il est lourd). Nous y voilà. »
Extrait de : T. Sturgeon. « Un peu de ton sang. »
Amour, impair et manque par T. Sturgeon
Fiche d’Amour, impair et manque
Titre : Amour, impair et manque
Auteur : T. Sturgeon
Date de parution : 1981
Traduction : B. Ferry, P. J. Izabelle, B. Martin, M.-O. Vermeille
Editeur : J.-C. Lattès
Sommaire d’Amour, impair et manque :
- Amour, impair et manque
- Les enfants du comédien
- Un rien d’étrange
- Synapse seize sur bêta
- Les étoiles sont vraiment le styx
Première page d’Amour, impair et manque
« Certaines villes semblent ne pas défier seulement le temps, mais également l’évolution. De telles villes existent dans l’arrière-pays, souvent près des grandes cités, et ce n’est pas sans une certaine stupéfaction que le voyageur les découvre. Parfois, un promoteur les découvre également et projette aussitôt d’y adjoindre une multitude de clapiers et de poulaillers baptisés suivant les cas, villas ou fermettes, sans omettre bien entendu le monumental centre commercial en préfabriqué qui donne tout son sens à l’opération. Puis les années passent, le projet moisit dans un tiroir, mais la ville en acquiert une nouvelle solidité, et semble même se cristalliser, au sens chimique du terme. La vie moderne n’a pas de prise sur de telles villes ; change-t-on profondément une armure en coiffant le heaume d’un canotier ?
Là, les magasins sont à l’image de la ville : inattaquables. Têtus, les commerçants continuent à pro- »
Extrait de : T. Sturgeon. « Amour, impair et manque. »
Le secret des runes par M. J. Moorcock
Fiche de Le secret des runes
Titre : Le secret des runes (Tome 4 sur 7 – Légende de Hawkmoon)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1969
Traduction : B. Ferry
Editeur : Pocket
Première page de Le secret des runes
« Habiles stratèges, guerriers au courage féroce, peu soucieux de leurs vies, corrompus et pervers, acharnés à semer la mort et la destruction, les barons de Granbretanne détenaient le pouvoir et la force mais ignoraient la moralité et la justice. L’étendard du roi-empereur Huon, leur souverain, flottait aux vents de toutes les régions d’Europe et le continent tout entier leur était soumis ; d’ouest en est, ils avaient porté leur sinistre bannière jusqu’aux lointaines contrées qu’ils prétendaient dominer également. Aucune force au monde ne semblait exister qui pût endiguer la démence de ce flot meurtrier. À vrai dire, nul ne songeait même à leur résister. D’un orgueil insolent, glacé et implacable, ils exigeaient des nations entières pour tribut et l’obtenaient si bien que des populations entières gémissaient sous le joug sanglant de ces hordes impitoyables. »
Extrait de : M. J. Moorcock. « Hawkmoon – Le Secret des runes. »
L’épée de l’aurore par M. J. Moorcock
Fiche de L’épée de l’aurore
Titre : L’épée de l’aurore (Tome 3 sur 7 – Légende de Hawkmoon)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1968
Traduction : B. Ferry
Editeur : Pocket
Première page de L’épée de l’aurore
« Quand Dorian Hawkmoon, dernier duc de Köln, eut arraché l’Amulette Rouge à la gorge du Dieu Fou pour s’approprier ce puissant talisman, il retourna en compagnie de Huillam d’Averc et d’Oladahn des Montagnes vers la Kamarg où le comte Airain, sa fille Yisselda, son compagnon Noblegent le philosophe et tout leur peuple étaient assiégés par les hordes du Ténébreux Empire conduites par le vieil ennemi d’Hawkmoon, le baron Meliadus de Kroiden.
La puissance du Ténébreux Empire était devenue telle qu’il menaçait désormais de détruire jusqu’à cette province de Kamarg pourtant bien défendue. La victoire semblait à la portée de Meliadus qui l’eût mise à profit pour s’emparer de Yisselda et faire périr à petit feu tous les autres, transformant la province en un champ de ruines et de cendres. »
Extrait de : M. J. Moorcock. « Hawkmoon – L’Épée de l’Aurore. »
La légende d’Hawkmoon – l’intégrale par M. J. Moorcock
Fiche de La légende d’Hawkmoon – l’intégrale
Titre : La légende d’Hawkmoon – l’intégrale
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 2016
Traduction : J.-L. Fromental, F. Landon, J. Guiod, B. Ferry, G. Lebec
Editeur : Pocket
Sommaire de La légende d’Hawkmoon – l’intégrale
- Le joyau noir
- Le dieu fou
- L’épée de l’aurore
- Le secret des runes
- Le comte Airain
- Le champion de Garathorm
- La quête de Tanelorn
Première page de Le joyau noir
« LE COMTE AIRAIN
Et la Terre devint vieille, ses paysages se patinèrent, montrant les signes de l’âge, et ses voies se firent étranges et capricieuses, comme celles d’un vieillard à l’approche de la mort.
(Haute Histoire du Bâton Runique.)
Le comte Airain, seigneur gardian de Kamarg, enfourcha son cheval cornu et s’en alla inspecter ses terres. Il mena sa monture jusqu’à une petite colline, au sommet de laquelle se dressaient des ruines d’une extrême antiquité. C’étaient les vestiges d’une église gothique, et les vents et les pluies en avaient poli les murs. La pierre était recouverte de lierre. Les fleurs, qui avaient envahi les fenêtres, mettaient des taches d’ambre et de pourpre là où naguère s’étaient trouvés des vitraux colorés.
A chacune de ses sorties, le comte Airain venait faire halte au pied de ces ruines. Il éprouvait à leur égard un sentiment d’affinité, car, comme lui, elles étaient vieilles ; comme lui, elles avaient survécu à de nombreuses tourmentes et, comme lui encore, elles avaient été endurcies, et non pas affaiblies, par les atteintes du temps. La colline elle-même était un océan de hautes herbes, que le vent agitait. Elle était entourée par les marais luxuriants de Kamarg, qui s’étendaient à perte de vue, peuplés de taureaux blancs sauvages, de bandes de chevaux cornus et de flamants écarlates géants, assez forts pour emporter un homme adulte. »
Extrait de : M. J. Moorcock. « La légende de Hawkmoon – l’intégrale. »
Psychose par R. Bloch
Fiche de Psychose
Titre : Psychose (Tome 1 sur 3 – Psychose)
Auteur : R. Bloch
Date de parution : 1960
Traduction : O. Ferry
Editeur : Pocket
Première page de Psychose
« Norman Bates entendit un bruit et un sentiment d’effroi le parcourut.
On aurait dit que quelqu’un avait frappé au carreau.
Il leva les yeux rapidement, sur le point de se redresser. Le livre lui glissa des mains et tomba sur ses larges cuisses. Alors, il se rendit compte que c’était simplement la pluie. Une pluie de fin d’après-midi, qui martelait la fenêtre du salon.
Norman n’avait pas remarqué qu’il s’était mis à pleuvoir, ni que le crépuscule était tombé. Maintenant, il faisait sombre dans le salon et il avança la main pour allumer la lampe avant de reprendre sa lecture.
C’était une de ces lampes démodées, avec un abat-jour en verre décoré et des pendeloques de cristal. Aussi loin qu’il pouvait s’en souvenir, sa mère avait eu cette lampe et n’avait jamais voulu s’en séparer. Au fond, Norman n’y voyait pas d’ob- »
Extrait de : R. Bloch. « Psychose – Psychose. »
L’ombre venue de l’espace par H. P. Lovecraft
Fiche de L’ombre venue de l’espace
Titre : L’ombre venue de l’espace
Auteur : H. P. Lovecraft et A. Derleth
Date de parution : 1957
Traduction : J. Ferry
Editeur : J’ai lu
Sommaire de L’ombre venue de l’espace
- Le survivant
- Le jour à Wentworth
- L’héritage Peabody
- La lampe d’Alhazred
- La fenêtre à pignon
- L’ancêtre
- L’ombre venue de l’espace
Première page de Le survivant
« Il était bien dans mes intentions de ne plus jamais parler de la maison Charrière, de n’en plus rien écrire – cela depuis que j’ai fui Providence, par cette nuit affreuse où j’eus la révélation. Chacun de nous détient des souvenirs qu’il préférerait effacer, nier, rayer de sa mémoire.
Il faut cependant que je confie aujourd’hui au papier le récit de mes brefs rapports avec la maison de Benefit Street, et dans quelle panique je l’ai quittée. Sinon, j’ai tout lieu de craindre que quelque innocent ait un jour de graves ennuis avec la police. Celle-ci, fatalement, lorsque la maison sera devenue bien communal, ne pourra manquer de faire l’abominable découverte – moins épouvantable peut-être que ce qu’il m’a été donné de voir –, mais quelles explications fournir, alors ?
Il est bien évident qu’un archéologue devrait en savoir moins sur les voies étranges où s’est jadis égarée la quête de l’homme que sur les vieilles demeures. Il est tout aussi concevable que, plongé dans l’étude de l’évolution de l’habitat, cet archéo- »
Extrait de : H. P. Lovecraft et A. Derleth. « L’ombre venue de l’espace. »