Étiquette : Haber
Karen Haber
Présentation de Karen Haber :
Karen Haber est une écrivaine et éditrice américaine née en 1955 à New York. Elle a commencé sa carrière d’écrivaine en 1986 avec la publication de son premier roman, « Madrenga », et a depuis publié plusieurs autres romans, ainsi que des nouvelles et des essais.
En plus de son travail d’écriture, Haber est également connue pour son travail en tant qu’éditrice de science-fiction et de fantasy. Elle a édité plusieurs anthologies de nouvelles, dont « Medea: Harlan’s World » en collaboration avec son mari, l’écrivain Harlan Ellison. Elle a également été co-éditrice de la revue de science-fiction « Fantasy Review ».
Haber est également une artiste talentueuse et a illustré plusieurs de ses propres livres, ainsi que des œuvres pour d’autres auteurs. Elle est également une collectionneuse d’art de science-fiction et de fantasy reconnue.
En plus de sa carrière dans l’écriture, l’édition et l’art, Haber est également très active dans la communauté de la science-fiction et de la fantasy. Elle a été membre du comité de direction de la World Science Fiction Society et a été présidente du Bay Area Science Fiction and Fantasy Association.
Karen Haber continue d’écrire et de travailler dans le monde de la science-fiction et de la fantasy, contribuant à faire évoluer ces genres passionnants et imaginatifs.
Livres de Karen Haber :
Les mutants :
La saison des mutants (1989)
Super-mutant (1990)
L’étoile des mutants (1992)
L’héritage du mutant (1992)
Pour en savoir plus sur Karen Haber :
La page Wikipédia sur K. Haber
La page Noosfere sur K. Haber
La page isfdb de K. Haber
L’héritage du mutant par K. Haber
Fiche de L’héritage du mutant
Titre : L’héritage du mutant (Tome 4 sur 4 – Les mutants)
Auteur : K. Haber
Date de parution : 1992
Traduction : I. Tolila
Editeur : J’ai lu
Première page de L’héritage du mutant
« Je sens encore l’odeur de la ville en flammes. Je sais qu’elle a été réduite en cendres et qu’elles ont été emportées par le vent il y a quarante ans. Mais cette odeur particulière, faite d’un mélange de plastique et de chair brûlés, s’élève des fantômes des ruines pour m’assaillir à de curieux moments.
Je m’appelle Julian Akimura et je suis le chef de ce que certains nomment l’Église du Monde Meilleur. Ce n’est pas une fonction que j’ai particulièrement voulue, mais je m’y suis habitué à peu près de la même façon qu’un pied, en développant des callosités, s’ajuste, avec le temps, à une chaussure serrée.
L’Église me comprime, comprime ma vie. Aussi, par réaction, je me suis forgé une solide carapace protectrice : calme et imperturbable Dr Julian que rien ne froisse. Mais sous la surface, je fulmine, je bous. S’il n’y avait mes devoirs et leurs agréments paralysants… mais je ne veux pas penser à cela, pas maintenant. Personne ne voit. Personne ne sait. Et le seul être capable de percer mes défenses est parti. »
Extrait de : K. Haber. « Les Mutants – L’héritage du mutant. »
L’étoile des mutants par K. Haber
Fiche de L’étoile des mutants
Titre : L’étoile des mutants (Tome 3 sur 4 – Les mutants)
Auteur : K. Haber
Date de parution : 1992
Traduction : P. K. Rey
Editeur : J’ai lu
Première page de L’étoile des mutants
« Je suis l’homme dans la lune.
Ethan Hawkins contemplait la face blanc argent tachetée de sombre du satellite naturel de la Terre. Son visage – teint basané, cheveux bruns et tempes grisonnantes – se reflétait dans la vitre de sécurité. Le disque séculaire formait un halo brillant autour de sa figure aux joues creuses et fermes.
Hawkins se renfrogna à mesure que la vision s’estompait pour céder la place à un épais rideau de ténèbres piqueté d’étoiles glacées. Puis il haussa les épaules. Avec la rotation constante de la structure circulaire abritant ses bureaux et ses appartements privés, il retrouvait la lune à intervalles réguliers. Patience, se dit-il. Il paraît que c’est une vertu, à ce qu’on dit.
Il se déplaça sur son siège, tressaillant sous les élancements qui se manifestaient là où les implants de son bras rencontraient sa vraie chair, juste en dessous de l’épaule droite. »
Extrait de : K. Haber. « Les Mutants – L’étoile des mutants. »
Super-mutant par K. Haber
Fiche de Super-mutant
Titre : Super-mutant (Tome 2 sur 4 – Les mutants)
Auteur : K. Haber
Date de parution : 1990
Traduction : I. Tolila
Editeur : J’ai lu
Première page de Super-mutant
« Le dôme était clair et cristallin dans la masse noire de l’espace. Seules les lueurs tranchantes des étoiles traversaient le vide. Puis les étoiles disparurent derrière un filet de fines lignes blanches : une mortelle toile d’araignée. Kelly McLeod la fixa avec horreur. L’impensable venait d’arriver : l’un des principaux dômes de la station lunaire avait craqué.
La mort devrait produire un son, se dit-elle. Même dans le vide du cosmos – une note musicale pour annoncer la fin.
À la place, une alarme stridente transperça l’air. Le claquement sec de la fermeture des portes de sécurité ajouta un sinistre contrepoint à son cri plaintif. Kelly rentra ses cheveux noirs sous le col de sa combinaison pressurisée orange, boucla son casque et s’engagea dans le corridor central.
Trop tard, songea-t-elle. J’arrive probablement trop tard.
Elle avançait aussi vite que l’encombrante combinaison le lui permettait. Ses cheveux trempés de sueur collaient à son front et à sa nuque. »
Extrait de : K. Haber. « Les Mutants – Super-mutant. »
La saison des mutants par R. Silverberg et K. Haber
Fiche de La saison des mutants
Titre : La saison des mutants (Tome 1 sur 4 – Les mutants)
Auteur : R. Silverberg et K. Haber
Date de parution : 1989
Traduction : P. K. Rey
Editeur : J’ai lu
Première page de La saison des mutants
« L’hiver est vraiment la saison des mutants. Telle était la réflexion que se faisait Michael Ryton en claquant derrière lui la porte du cabanon. C’était en effet au plus froid de l’année qu’ils effectuaient leur rassemblement. Curieusement, cette période semblait appropriée. Surtout cette année-là.
Le vent de décembre soulevait le sable qui cinglait le visage du jeune homme aux joues rougies par le froid, et dégageait de son front ses fines mèches blondes qui flottaient comme un pavillon clair dans le jour finissant. Derrière ses verres teintés, ses yeux larmoyaient.
— Mike, ah, tu es là !
La brune Mélanie, sa sœur, emmitouflée jusqu’aux yeux dans le cache-col violet que leur mère avait tricoté lors du rassemblement de l’année dernière, sortit du cabanon et faillit s’étaler par terre. Elle ne pouvait faire trois pas sans trébucher.
— Il est quatre heures, dit-elle. Tu es en retard pour la réunion. On n’attend que toi pour commencer la communion. »
Extrait de : R. Silverberg et K. Haber. « Les mutants – La saison des mutants. »