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Dagon par H. P. Lovecraft

Fiche de Dagon
Titre : Dagon et autres récits de terreur
Auteur : H. P. Lovecraft
Date de parution : 1965
Traduction : P. Pérez
Editeur : J’ai lu
Sommaire de Dagon
- Dagon
- Herbert West, réanimateur
- La quête d’Iranon
- Celephais
- Polaris
- La malédiction de Sarnath
- Le bateau blanc
- Les chats d’Ulthar
- De l’au-delà
- Le temple
- L’arbre
- Les autres dieux
- L’alchimiste
- La poésie et les dieux
- La rue
- Horreur à Red Hook
- La transition de Juan Romero
- Azatoth
- Le descendant
- Le livre
- La chose dans la clarté lunaire
- Hypnos
- Le festival
- Lui
- L’étrange maison haute dans la brume
- Dans les murs d’Eryx (écrit avec K. Sterling)
- La bête de la caverne
- Le clergyman maudit
- La tombe
Première page de Dagon
« C’est dans un état bien particulier que j’écris ces mots, puisque cette nuit je ne serai plus.
Je me trouve sans le sou, au terme de mon supplice de drogué qui ne supporte plus la vie sans sa dose, et je ne puis endurer plus longtemps ma torture.
Je vais sauter par la fenêtre, me jeter dans cette rue sordide. Il ne faudrait pourtant pas croire que la morphine, dont je suis l’esclave, ait fait de moi un être faible ou dégénéré.
Lorsque vous aurez lu ces quelques pages hâtivement griffonnées, vous ne vous étonnerez pas – encore que vous ne puissiez jamais le comprendre parfaitement – que je me trouve devant cette unique alternative : l’oubli ou la mort. »
Extrait de : H. P. Lovecraft. « Dagon. »
Les clowns de l’Eden par A. Bester

Fiche de Les clowns de l’Eden
Titre : Les clowns de l’Eden
Auteur : A. Bester
Date de parution : 1974
Traduction : G. Abadia
Editeur : J’ai lu
Première page de Les clowns de l’Eden
« Je m’arrachai au Rivage des Bogues et rasai le Plateau Continental tandis que le pogo faisait des sauts de périscope pour essayer de garder ma trace. Plaines sans fin de salines évoquant les steppes de la Russie centrale (musique de Borodine) ; monticules de sel où la nouvelle race de prospecteurs prospecte à la recherche de terres rares ; colonnes de vapeurs empoisonnées au levant, là où les stations de pompage vident un peu d’Atlantique en extrayant du deutérium pour les transferts d’énergie. La plupart des combustibles fossiles ont disparu ; le niveau de la mer a baissé de soixante centimètres. Le progrès.
J’essayais de gagner le repaire de Herb Wells. Il a mis au point une technique pour le recyclage de l’or (dédaigné de nos jours au profit du plastique) et passe son temps à fourguer dans le passé des tonnes de lingots avec une machine à détraquer le temps »
Extrait de : A. Bester. « Les clowns de l’Eden. »
Ténèbres sur Diamondia par A. E. van Vogt

Fiche de Ténèbres sur Diamondia
Titre : Ténèbres sur Diamondia
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1972
Traduction : F.-M. Watkins
Editeur : J’ai lu
Première page de Ténèbres sur Diamondia
« Des pensées grises, sous un ciel gris, lut Morton…
Au delà des toits assombris de la Nouvelle Naples Christomena voyait de sa fenêtre le sommet du Vésuve II cracher et fumer inlassablement. Elle laissait ses idées prendre forme dans le lointain, dans les volutes de fumée, comme une personne qui cherche des images dans les flammes dansantes d’un feu de bois. »
Il interrompit sa lecture parce que la voiture plongeait et rebondissait brusquement dans un trou d’obus ; et d’ailleurs depuis son arrivée sur Diamondia VI il ne parvenait pas à »
Extrait de : A. E. van Vogt. « Ténèbres Sur Diamondia. »
Rencontre cosmique par A. E. van Vogt

Fiche de Rencontre cosmique
Titre : Rencontre cosmique
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1979
Traduction : F.-M. Watkins
Editeur : J’ai lu
Première page de Rencontre cosmique
« L’objet qui tombait commença à empiéter sur le temps terrestre et à pénétrer dans un site terrestre.
La date : 1704.
Le lieu : Le ciel au-dessus de la mer des Antilles par un après-midi étouffant et moite.
Dans la mer au-dessous naviguait un vaisseau toutes voiles dehors dont la toile blanche reflétait le soleil ardent. Le navire n’apparut d’abord que comme un minuscule point brillant sur l’immensité liquide et sombre. S’il avançait, si ses voiles gonflées le poussaient réellement, ce ne fut visible à aucun des quelques moments pendant lesquels l’objet tomba du bord externe de l’atmosphère vers les vagues.
Avec tant de reflets de soleil scintillant partout, l’humidité contenue dans la partie inférieure de »
Extrait de : A. E. van Vogt. « Rencontre cosmique. »
Les opérateurs humains par A. E. van Vogt

Fiche de Les opérateurs humains
Titre : Les opérateurs humains
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1949
Traduction : B. Martin et J. P. Carasso
Editeur : J’ai lu
Sommaire de Les opérateurs humains
- Les opérateurs humains (en collaboration avec Harlan Ellison)
- La jungle de Mira
- Humains, go home !
- Accomplissement
- Lui
- L’homme filtrant
La première page de Les opérateurs humains
« Nef : le seul endroit.
Nef dit que je dois être délabré aujourd’hui à midi. Alors me voilà déjà en peine.
Cela paraît injuste de devoir être délabré trois pleines journées avant la séance mensuelle de rigueur. Mais depuis longtemps j’ai appris à ne plus demander à Nef de m’expliquer les questions personnelles.
Je sens qu’aujourd’hui c’est différent ; il se passe des choses. J’ai enfilé de bonne heure la combinaison spatiale et je suis sorti… ce qui n’est pas courant. Mais la poussière météorique a sérieusement endommagé un écran, et maintenant je suis là, en train de le remplacer. Nef dirait que je me conduis mal car, en faisant mon travail, je lance de petits coups d’œil autour de moi. Je n’oserais pas dans les zones interdites de l’intérieur. J’ai remarqué quand j’étais encore gamin que Nef semble être moins au courant de ce que je fais quand je suis à l’extérieur. »
Extrait de : A. E. Van Vogt. « Les opérateurs humains. »
Les monstres par A. E. van Vogt

Fiche de Les monstres
Titre : Les monstres
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1965
Traduction : D. Vergain
Editeur : J’ai lu
Sommaire de Les monstres
- Autre chose que des hommes morts
- L’ordre ultime
- Le village enchanté
- Dissimulation
- La créature de la mer
- Résurrection
- Le caveau de la bête
Première page de Les monstres
« AUTRE CHOSE QUE DES HOMMES MORTS
« L’épave brisée d’un baleinier découverte dans le nord de l’Alaska. »
29 juin 1942 – L’épave du baleinier Albatros, complètement fracassée, a été découverte aujourd’hui par un navire patrouilleur américain dans le détroit de Behring. Il semble que l’équipage se soit volatilisé. Les autorités navales sont intriguées par le fait que le pont et les flancs de la goélette ont été défoncés comme sous des coups formidables, provoqués « ni par des bombes, ni par des torpilles, ni par des obus, ni par aucune autre arme ennemie », selon les termes du rapport. Les fourneaux des cuisines étaient, paraît-il, encore chauds et, étant donné qu’aucune tempête n’a eu lieu depuis trois semaines dans cette région, rien ne semble expliquer ce fait.
L’Albatros avait appareillé d’un port de la côte ouest des Etats-Unis au mois de mars, sous le com- »
Extrait de : A. E. Van Vogt. « Les Monstres. »
Le silkie par A. E. van Vogt

Fiche de Le silkie
Titre : Le silkie
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1969
Traduction : F.-M. Watkins
Editeur : J’ai lu
Première page de Le silkie
« Les rues de la ville haïtienne avaient été douloureusement brûlantes sous les pieds de Marie ; elle avait eu l’impression de marcher sur des plaques de métal surchauffées. Il faisait plus frais dans le jardin mais elle venait de quitter l’ombre des arbres et avançait en plein soleil vers le vieillard assis. Maintenant, il riait désagréablement, montrant ses fausses dents blanches trop régulières.
— Avancer de l’argent pour renflouer un vaisseau englouti avec son trésor ? Vous me prenez pour un imbécile !
Il rit encore, puis il la considéra entre ses paupières d’un regard lascif et fatigué. Il ajouta :
— Naturellement, si un joli brin de fille comme vous était très gentille avec un vieil homme…
Il attendait, assis au soleil comme un crapaud ridé, imprégnant de chaleur des os qui ne semblaient plus capables de se réchauffer eux-mêmes. Malgré le soleil, il frissonna comme s’il avait froid. »
Extrait de : A. E. Van Vogt. « Le Silkie. »
Le livre de Ptath par A. E. van Vogt

Fiche de Le livre de Ptath
Titre : Le livre de Ptath
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1947
Traduction : J. Cathelin
Editeur : J’ai lu
Première page de Le livre de Ptath
« Il était Ptath. Non qu’il pensât à son nom. Celui-ci était tout simplement là, présent comme partie de lui-même, comme son corps, avec ses bras, ses jambes, comme le sol sur lequel il marchait. Non, cette dernière impression était fausse. Le sol ne faisait pas partie de lui-même. Il y avait, bien sûr, une certaine relation entre le sol et lui, mais elle était d’une nature un peu plus surprenante. Il était Ptath, et il marchait sur le sol, il marchait vers Ptath. Il retournait vers la cité de Ptath, capitale de son empire de Gonwonlane, après une longue absence.
Cela était fort clair, accepté pour tel sans qu’on eût besoin d’y penser, et cela seul importait. Et il en ressentait encore mieux l’importance à la façon dont »
Extrait de : A. E. van Vogt. « Le Livre De Ptath. »
Le colosse anarchique par A. E. van Vogt

Fiche de Le colosse anarchique
Titre : Le colosse anarchique
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1977
Traduction : G. H. Gallet
Editeur : J’ai lu
Première page de Le colosse anarchique
« Il n’est pas facile, pour quelqu’un ou quelque chose, d’observer, depuis une portion de l’univers (à des multi-années-lumière de distance) un épisode simple de l’existence terrestre. Mais les problèmes d’un tel espionnage sont en deçà des structures physiques. Ainsi, quelqu’un – qui posséderait ce haut niveau d’accomplissement scientifique, et serait suffisamment motivé pour dépenser du temps et de l’énergie – verrait sa perception converger au niveau humain. Disons un mètre quatre-vingts au-dessus du sol.
Ce que l’on voyait semblait presque ne pas en avoir mérité l’effort. Une rue résidentielle, bordée d’arbres, dans une grande ville. La nuit. La seule forme de vie en vue était un homme qui se baladait sur le trottoir. Il semblait venir vers le point de convergence. Ainsi, il paraissait presque être l’objet de l’intérêt de l’être lointain.
L’homme qui marchait dans la rue pouvait être un scientifique ou quelque autre intellectuel. Il avait approximativement quarante années terrestres et faisait apparemment partie de la classe moyenne – »
Extrait de : A. E. Van Vogt. « Le colosse anarchique. »
La machine ultime par A. E. van Vogt

Fiche de La machine ultime
Titre : La machine ultime
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1983
Traduction : F.-M. Watkins
Editeur : J’ai lu
Première page de La machine ultime
« Un homme s’arrête devant le hublot d’un ordinateur Eye-O, au coin de la 2e Rue et de Main Street, à Mardley. Il est 10 h 03 heure locale. (L’an 2090.)
Sa présence à 1,30 m « branche » l’Eye-O. J’identifie immédiatement son profil bio-magnétique : c’est celui d’un Agent d’Entretien d’Ordinateur. Il porte un uniforme de sergent. Son nom est Walter Inchey.
Inchey mesure 1,91 m et pèse 101,3 kg. Il a la figure rougeaude (nuance 11). Il me branche et se tourne vers le sud. Comme c’est une des directions vers lesquelles je peux regarder, j’ai déjà observé, du poteau d’acier où je suis fixé (et qui sert de lampadaire la nuit), qu’à cent mètres à peine un cortège de véhicules à moteur vient de tourner dans Main Street. Il est précédé par un groupe de jeunes gens à pied et l’une des premières voitures diffuse de la musique.
Cela me met en alerte. Aussitôt, j’examine mes circuits musicaux (zone de Mardley). Ainsi, en quelques fractions de secondes, j’ai interconnecté le capteur de la rue avec l’intérieur du véhicule d’où »
Extrait de : A. E. Van Vogt. « La machine ultime. »
La machine ultime
Et si je me révoltais, moi, la machine ? Et si moi, l’Ordinateur, j’étais saisi du démon de l’ambition, si la griserie du pouvoir me montait à la tête (chercheuse) ? L’homme, après tout, est si faible ! Et bête ! Et inutile !… Quoi ? Vous avez dit programmation ? Ah…