Étiquette : Jaworski
Elfes et assassins par L. Davoust et S. Miller
Fiche de Elfes et assassins
Titre : Elfes et assassins
Auteur : Lionel Davoust et Sylvie Miller
Date de parution : 2013
Editeur : Mnémos
Sommaire de Elfes et assassins
- La dernière affaire de Sagamor par P. Bordage
- La seconde mort de Lucius Van Casper par R. Albert
- La légende d’à peu près Punahilkka par N. Le Gendre
- Le sourire de Louise par A. Duguël
- Le sentiment du fer par J.-P. Jaworksi
- Du rififi entre les oreilles par A. Fakhouri
- La nature de l’exécuteur par R. Tanner
- Libera me par F. Clavel
- Eschatologie du vampire par J.-A. Débats
- Elverwhere par X. Mauméjean
- Sans douleur par F. Colin
- J’irai à la clairière par D. Bry
- Grise neige par J. Heliot
Première page de La dernière affaire de Sagamor
« TUER SES SEMBLABLES NE L’INTÉRESSAIT PLUS.
Il avait plongé tant de fois son épée ou sa dague dans des chairs humaines qu’il en éprouvait presque de la nausée. Il acceptait encore quelques meurtres pour regonfler sa bourse qui se vidait à une vitesse effarante, mais les sommes parfois coquettes remises par ses commanditaires ne suffisaient pas à lui redonner le plaisir, le goût du sang. Il ne ressentait plus d’excitation à traquer ses proies dans les ruelles sombres, à se glisser comme une ombre dans les logements, à déjouer les rondes des gardes du corps et des molosses, à trancher les gorges d’un coup précis, à croiser le regard épouvanté de ceux qui se réveillaient seulement pour prendre conscience qu’ils étaient en train de mourir, à se fondre dans l’obscurité une fois son forfait accompli. »
Extrait de : Lionel Davoust et Sylvie Miller. « Elfes et Assassins. »
Mil neuf cent quatre-vingt-quatre par G. Orwell
Fiche de Mil neuf cent quatre-vingt-quatre
Titre : Mil neuf cent quatre-vingt-quatre
Auteur : G. Orwell
Date de parution : 1949
Traduction : P. Jaworski
Editeur : Gallimard
Première page de Mil neuf centre quatre-vingt-quatre
« C’était une belle et froide journée d’avril, et les horloges sonnaient 13 001. Le menton enfoncé dans la poitrine pour tenter d’échapper au vent mauvais, Winston Smith s’engouffra rapidement par la porte vitrée à l’intérieur de la résidence de la Victoire2, pas assez vite, cependant, pour empêcher un tourbillon de grains de poussière de s’y introduire derrière lui.
L’entrée exhalait des relents de chou bouilli et de carpettes fatiguées. À l’une de ses extrémités, une affiche en couleurs, bien trop grande pour un intérieur, était clouée au mur. Elle ne montrait qu’un visage immense de plus d’un mètre de large — le visage d’un homme de quarante-cinq ans environ, à la beauté fruste, »
Extrait de : G. Orwell. « Mil neuf cent quatre-vingt-quatre. »
L’homme invisible – H. G. Wells
Fiche de L’homme invisible
Titre : L’homme invisible
Auteur : H. G. Wells
Date de parution : 1897
Traduction : P. Jaworski
Editeur : Gallimard
Première page de L’homme invisible
« ARRIVÉE DU MYSTÉRIEUX ÉTRANGER
L’étranger arriva au début de février, sous un vent particulièrement mordant et des tourbillons de neige, la dernière tempête de neige de l’année. Il venait de la dune, avait fait, à pied semblait-il, le chemin depuis la gare de Bramblehurst, et tenait une petite valise noire dans une main protégée d’un gant épais. Il était emmitouflé jusqu’aux oreilles, et le bord de son chapeau de feutre mou lui cachait tout le visage à l’exception du bout luisant de son nez. La neige s’était accumulée sur ses épaules et sa poitrine, et ajoutait une crête blanche au bagage qu’il portait. Il entra en chancelant dans l’auberge du Relais de poste, plus mort »
Extrait de : H. G. Wells. « L’Homme invisible (Nouvelle traduction). »