Étiquette : Le bouclier du temps

 

Samuraï city par Johan Heliot et Xavier Mauméjean

Fiche de Samuraï city

Titre : Samuraï city (Tome 4 sur 4 – Bouclier du temps)
Auteur : Johan Heliot et Xavier Mauméjean
Date de parution : 2007
Editeur : Fleurus

Première page de Samuraï city

«  Nipponkoku signifie “soleil levant” en japonais. Tel est le nom que s’est donné l’archipel, composé de quatre îles principales et de milliers d’autres plus petites. Aujourd’hui, le monde entier a les yeux braqués sur un pays qui n’aura bientôt plus besoin de nom, car il aura cessé d’exister. »

Le journaliste de la grande chaîne câblée américaine parlait face à la caméra. L’image tressautait, car l’équipe de reportage se tenait dans la carlingue d’un hélicoptère, minuscule insecte emporté par les vents qui grondaient au-dessus de Tokyo.

À peine quelques heures auparavant, l’archipel était parfaitement calme. Rien ne laissait envisager le terrible ouragan qui allait s’abattre sur Honshu. L’île était à présent secouée par la tempête, mais aussi par de violents tremblements de terre. Dépassés par les événements, les météorologistes avaient fini par réagir, analysant les données fournies par les stations internationales. Ils avaient hésité avant de répandre la nouvelle, aussitôt relayée par toutes les agences de presse : un raz de marée s’apprêtait à dévaster la côte est d’Honshu avant de ravager Tokyo ! »

Extrait de : J. Heliot et X. Mauméjean. « Samouraï City. »

Le bouclier du temps par P. Anderson

Fiche de Le bouclier du temps

Titre : Le bouclier du temps (Tome 4 sur 4 – La patrouille du temps)
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1990
Traduction : J.-D. Brèque
Editeur : Bélial

Première page de Le bouclier du temps

« 1987 apr. J.C.

Peut-être avait-il eu tort de revenir à New York le lendemain de son départ. Même ici, en ce jour, le printemps était trop beau. Un crépuscule comme celui-ci n’était pas propice à la solitude, ni aux réminiscences. La pluie avait purifié l’atmosphère pour un temps et les fenêtres ouvertes laissaient entrer un parfum de fleurs et de verdure. Les lumières et les bruits qui montaient de la rue en étaient adoucis, évoquant l’éclat et le murmure d’un fleuve. Manse Everard avait envie de sortir.
Il aurait pu aller faire un tour dans Central Park, avec son étourdisseur dans la poche en cas de pépin. Pas un policier de ce siècle n’y reconnaîtrait une arme. Mieux encore, vu les actes de violence auxquels il avait récemment assisté – dans ce registre, le minimum était déjà insupportable –, il aurait pu se balader dans le centre-ville jusqu’à  »

Extrait de : P. Anderson. « La patrouille du temps – Le bouclier du temps. »