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La princesse au dragon par M. Zimmer Bradley

Fiche de La princesse au dragon

Titre : La princesse au dragon
Auteur : M. Zimmer Bradley
Date de parution : 1997
Traduction : M. Lebailly
Editeur : Editions du rocher

Première page de La princesse au dragon

« Lythande, adepte de l’Étoile bleue, mage ambulant et parfois ménestrel, pénétra dans la cour intérieure du château royal de Tschardain, encore accompagnée de quatre gardes. Douze autres s’étaient détachés de leur groupe dès la cour extérieure. C’était une escorte impressionnante pour un magicien solitaire n’ayant nul besoin d’être protégé, mais elle savait que leur maître aimait les actes ostentatoires, surtout si d’autres que lui accomplissaient le travail. Cela faisait sans doute plaisir au prince de pouvoir envoyer un si grand nombre de soldats quérir un unique mage. Son motif n’avait rien de courtois ; le fait qu’elle soit une femme restait le plus grand secret de Lythande, celui qui protégeait ses pouvoirs magiques. Dans quelques rares occasions, elle avait même tué pour en empêcher la divulgation. Si on la proclamait femme à portée d’oreille d’un homme, le Pouvoir de l’Étoile bleue lui serait retiré et elle mourrait.
À vrai dire, Lythande n’était pas tout à fait sûre d’avoir souhaité se retrouver là. Le capitaine des  »

Extrait de : M. Zimmer Bradley. « La Princesse au Dragon. »

La maison entre les mondes par M. Zimmer Bradley

Fiche de La maison entre les mondes

Titre : La maison entre les mondes
Auteur : M. Zimmer Bradley
Date de parution : 1980
Traduction : M. Lebailly
Editeur : Editions du rocher

Première page de La maison entre les mondes

« TEMPS : FUTUR PROCHE

Cameron Fenton commençait à se sentir mal à l’aise. La pièce était aussi blanche, aussi aseptisée qu’une chambre d’hôpital et il y flottait une odeur lancinante de médicaments et de désinfectants. Les préparatifs étaient troublants. Il ne s’était pas attendu à ce que cela se passe ainsi – la chambre stérile, les blouses blanches, et ce lit d’hôpital haut et dur. Le Dr Garnock lui tournait le dos et Fenton, avec inquiétude, chercha la porte des yeux.
Il pouvait encore, à tout moment, se lever et partir.
Comment en suis-je venu à me fourrer là-dedans ?
Par curiosité, se répondit-il. Cette même vieille impulsion qui a tué le chat. »

Extrait de : M. Zimmer Bradley. « La Maison entre les Mondes. »

Les trois amazones par M. Zimmer Bradley

Fiche de Les trois amazones

Titre : Les trois amazones (Tome 1 sur 5 – Cycle de Trillium)
Auteur : M. Zimmer Bradley, J. May et A. Norton
Date de parution : 1990
Traduction : M. Lebailly
Editeur : Pocket

Première page de Les trois amazones

« Extrait de la Chronique péninsulaire de Lampiar, défunt savant du Labornok

En l’an huit cents, après que le Ruwenda en fut venu à gouverner le marais sauvage appelé le Bourbier Dédaléen (jusqu’à un certain point, car ils ne maîtrisèrent jamais les Insolites), la légende et l’histoire s’éveillèrent en même temps pour enregistrer l’un de ces grands changements qui, de temps à autre, modifient l’équilibre même du monde.
Pour les nations civilisées de la Péninsule  – et plus particulièrement notre Labornok qui l’avoisine –, le plateau marécageux du Ruwenda constituait une source d’irritation et de frustration, une épine dans la chair des peuples plus énergiques et plus avancés. En vérité, le Ruwenda n’était pas un royaume bien organisé, sans doute à cause de son impuissance à imposer sa suzeraineté aux aborigènes étranges résidant à l’intérieur de ses frontières déclarées. Les rois ruwendiens laissaient complaisamment persister des enclaves anarchiques, souvent au détriment de leurs sujets légitimes, de la paix générale et de l’ordre du royaume.
Bien qu’ils ne leur aient jamais demandé de prêter serment d’allégeance, la Couronne et les mar- »

Extrait de : M. Zimmer Bradley. « Cycle du Trillium – Les 3 amazones. »

La prêtresse d’Avalon par M. Zimmer Bradley

Fiche de La prêtresse d’Avalon

Titre : La prêtresse d’Avalon (Tome 7 sur 8 – Cycle d’Avalon)
Auteur : M. Zimmer Bradley et D. L. Paxson
Date de parution : 2000
Traduction : M. Lebailly, E. Ochs
Editeur : Le livre de poche

Première page de La prêtresse d’Avalon

« 249 après J.-C.

Au coucher du soleil, un air frais et vivifiant s’était mis à souffler de la mer. En cette saison, les fermiers brûlaient le chaume de leurs champs, mais le vent avait balayé le voile de brume et la Voie lactée traçait d’un bout à l’autre du ciel une route d’un blanc éclatant. Le Merlin d’Angleterre [2] était assis sur la Pierre du Veilleur, au sommet du Tor, les yeux fixés sur les étoiles. Bien que la gloire des deux dominât sa vision, elle ne retenait pas toute son attention. Il tendait l’oreille pour capter tous les bruits provenant de la demeure de la Grande Prêtresse, située sur la pente en dessous de lui.
Depuis l’aube, Rian connaissait les douleurs de l’enfantement. Ce serait son cinquième enfant et les premiers bébés étaient venus au monde facilement. L’accouchement n’aurait pas dû s’éterniser ainsi. Les sages-femmes celaient jalousement leurs mystères, mais au coucher du soleil, quand Merlin s’était préparé à sa veille, il avait lu de l’inquiétude dans leurs yeux. Le roi Coelius de Camulodunum,  »

Extrait de: M. Zimmer Bradley et D. L. Paxson. « Cycle d’Avalon – La prêtresse d’Avalon. »

Contre l’infini par G. Benford

Fiche de Contre l’infini

Titre : Contre l’infini (Tome 2 sur 2 – Les projets Jupiter)
Auteur : G. Benford
Date de parution : 1983
Traduction : M. Lebailly
Editeur : Denoël

Première page de Contre l’infini

« Ils sortirent de Sidon par petits groupes crissant et cliquetant sur la plaine cramoisie tassée et comme usée. La glace, près de la station, avait à la chaleur des atterrissages des navettes orbitales et des gaz d’échappement des tracteurs, fondu, puis gelé et fondu de nouveau, si bien qu’elle était maintenant marbrée d’éclaboussures de toutes les couleurs et largement tachée d’impuretés. Ils s’engagèrent sur la glace craquante et piétinée, et le jeune Manuel était avec eux. Dans les véhicules lents qui soufflaient et ahanaient, les hommes chantaient et se bousculaient, et bientôt le smeerlop et le whisky se mirent à couler, comme d’habitude.
Manuel avait treize ans. Il ouvrait de grands yeux sur tout ce qu’il voyait. Cela faisait cinq ans qu’il attendait ce jour et les entendait parler des arêtes de glace et des rivières d’ammoniaque, de ce sol qui fondait traîtreusement sous les pieds. Blotti contre un radiateur, il les avait écoutés soir après soir, ne sachant s’il devait les croire mais attentif à la moindre de leurs paroles, par peur d’oublier un détail dont il aurait besoin plus tard, déjà conscient que tout ce que l’on a appris peut servir un jour, si l’on sait attendre. Ce qu’il connaissait le mieux, »

Extrait de : G. Benford. « Les projets Jupiter – Contre l’infini. »

Cugel saga par J. Vance

Fiche de Cugel saga

Titre : Cugel saga (Tome 3 sur 4 – La Terre mourante)
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1983
Traduction : M. Lebailly
Editeur : J’ai lu

Première page de Cugel saga

« Cugel venait d’être la victime de l’une des plaisanteries les plus caustiques de Iucounu, surnommé dans tout Almery « le Magicien Rieur ». Pour la seconde fois, il avait été enlevé dans les airs, emporté vers le nord, par-dessus l’Océan des Soupirs, et lâché sur cette plage mélancolique qu’était la Grève de Shanglestone.
Cugel se releva, secoua le sable de son manteau et redressa son chapeau. Il se trouvait à une vingtaine de mètres de l’endroit où il avait déjà été déposé auparavant, toujours sur l’ordre de Iucounu[1]. Il était sans arme et sa bourse ne contenait pas le moindre terce.
Les lieux étaient totalement déserts. Pas un bruit, sauf le soupir du vent dans les dunes. À l’est et à l’ouest, un promontoire se profilait vaguement dans le lointain. Au sud s’étendait l’océan que seuls troublaient les reflets du vieux soleil rouge.
Cugel retrouva l’usage de ses facultés paralysées et fut la proie de toute une gamme d’émotions successives où primait une colère folle. »

Extrait de : J. Vance. « La Terre mourante – Cugel saga. »

La fin du Ā par A. E. van Vogt

Fiche de La fin du Ā

Titre : La fin du Ā (Tome 3 sur 3 – Le cycle du Ā)
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1984
Traduction : M. Lebailly
Editeur : J’ai lu

Première page de La fin du Ā

« Gilbert Gosseyn ouvrit les yeux dans des ténèbres absolues.
« Tiens, tiens, tiens… » pensa-t-il. Il eut tout de suite l’impression que ce n’était pas là qu’il aurait dû être.
Dès les premières secondes, il prit conscience de plusieurs éléments : il était allongé sur quelque chose d’aussi confortable qu’un lit ; nu, mais le corps recouvert d’un… drap ?… en tissu très léger. Il éprouvait des sensations ponctuelles sur le tronc, les bras et les jambes, comme si à ces endroits-là avait été fixé un appareil à succion.
Ce fut cette impression globale d’être attaché à quelque instrument qui l’empêcha de céder à l’impulsion de s’asseoir.
Le moment était venu de se livrer à ce mode particulier de pensée que seul quelqu’un ayant subi son entraînement pouvait pratiquer.
« Voyons, je dois être… J’ai trouvé ! C’est une situation de vie typique, relativement à la réalité  »

Extrait de : A. E. Van Vogt « Cycle du Ā – La fin du Non-A. »