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Les étoiles, si elles sont divines par G. Benford et G. Eklund

Fiche de Les étoiles, si elles sont divines

Titre : Les étoiles, si elles sont divines
Auteur : G. Benford et G. Eklund
Date de parution : 1977
Traduction : G. Lebec
Editeur : Opta

Première page de Les étoiles, si elles sont divines

« UN MARS 1992

Le fait est là, songeait le major Paul Smith, le regard fixé sur l’étendue parsemée de cratères qui défilait sous lui, il y a des êtres vivants sur la planète Mars.
Et pas seulement Kastor, McIntyre, Reynolds et Morgan, l’équipe au sol qui étudiait en ce moment le secteur nord du bassin d’Hellas, mais une vie martienne autochtone, d’ores et déjà fort nettement diversifiée en un certain nombre d’espèces répertoriées de spores complexes. Le doute n’était plus permis, c’était un fait établi, dûment constaté. Mais, avant d’en arriver là, des sondes, tant américaines que russes, s’étaient succédé, ces vingt dernières années, pour apporter à une population terrienne soi-disant abasourdie les indices toujours plus probants d’une vie possible sur Mars.
Or, se disait Smith, un tel événement a ceci de comparable avec l’assassinat d’une autorité religieuse ou d’un personnage politique renommé qu’on  »

Extrait de : G. Benford et G. Eklund. « Les étoiles, si elles sont divines. »

La quête de Tanelorn par M. J. Moorcock

Fiche de La quête de Tanelorn

Titre : La quête de Tanelorn (Tome 7 sur 7 – Légende de Hawkmoon)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1975
Traduction : G. Lebec
Editeur : Pocket

Première page de La quête de Tanelorn

« Un vieil ami au château Airain

— Perdus ?
— Si fait.
— Mais des rêves, Hawkmoon ? Rien que des rêves ? Des rêves perdus ?
Interrogation proche du pathétique.
— Je ne pense pas.
Le comte Airain détourna son grand corps de la fenêtre, si bien que la lumière tomba soudain sur le visage émacié d’Hawkmoon.
— Ah, puissé-je avoir eu deux petits-enfants. Puissé-je les avoir eus. Un jour, peut-être…
Tant de fois répétée, cette conversation s’était presque moulée dans les formes d’un rituel. Le comte Airain n’aimait pas les mystères, ni ne les respectait.
— Il y avait un garçon et une fille. (Hawkmoon restait fatigué mais en lui ne subsistait nulle trace de démence.) Manfred et Yarmila. Le garçon vous ressemblait beaucoup. »

Extrait de : M. J. Moorcock. « Hawkmoon – La quête de Tanelorn. »

Le champion de Garathorm par M. J. Moorcock

Fiche de Le champion de Garathorm

Titre : Le champion de Garathorm (Tome 6 sur 7 – Légende de Hawkmoon)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1973
Traduction : G. Lebec
Editeur : Pocket

Première page de Le champion de Garathorm

« Reproductions et possibilités

 Dorian Hawkmoon n’était plus fou, non plus que rétabli. Si d’aucuns voyaient dans le Joyau Noir l’origine de son mal quand on le lui avait extirpé du front, d’autres tenaient que la guerre contre le Ténébreux Empire avait drainé de lui l’énergie que son existence entière aurait exigée pour être menée à son terme normal, partant qu’il ne lui en restait plus. Et pour d’autres encore, il pleurait son amour, Yisselda, fille du comte Airain et morte à Londra. Dans les cinq années de sa démence, à toute force Hawkmoon avait voulu qu’elle fût toujours vivante, qu’elle vécût avec lui au château Airain, qu’elle lui eût donné un fils et une fille.
Mais si les causes pouvaient faire l’objet de maints débats dans les tavernes et auberges d’Aigues-Mortes, la cité qui se blottissait sous le château Airain, les effets pour tous étaient manifestes.
Hawkmoon broyait du noir. »

Extrait de : M. J. Moorcock. « Hawkmoon – Le champion de Garathorm. »

Le comte Airain par M. J. Moorcock

Fiche de Le comte Airain

Titre : Le comte Airain (Tome 5 sur 7 – Légende de Hawkmoon)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1976
Traduction : G. Lebec
Editeur : Pocket

Première page de Le comte Airain

« Un spectre en Kamarg

 Il n’avait pas fallu moins de cinq ans pour restaurer la terre de Kamarg, repeupler ses marais des flamants géants écarlates, des blancs taureaux sauvages et des grands chevaux cornus qui jadis y avaient pullulé avant la venue des bestiales armées du Ténébreux Empire. Cinq années pleines pour reconstruire les tours de guet sur les frontières, relever les villes et rendre au château Airain sa massive et masculine beauté. Les remparts avaient même été renforcés, les tours surélevées car, ainsi que l’avait un jour dit Dorian Hawkmoon à la reine Flana de Granbretanne, le monde était encore féroce et la justice y restait rare.
Dorian Hawkmoon, duc de Köln, et sa jeune épouse, Yisselda, comtesse Airain, fille du défunt comte Airain, étaient les deux seuls survivants de cette poignée de héros »

Extrait de : M. J. Moorcock. « Hawkmoon – Le comte Airain. »

La légende d’Hawkmoon – l’intégrale par M. J. Moorcock

Fiche de La légende d’Hawkmoon – l’intégrale

Titre : La légende d’Hawkmoon – l’intégrale
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 2016
Traduction : J.-L. Fromental, F. Landon, J. Guiod, B. Ferry, G. Lebec
Editeur : Pocket

Sommaire de La légende d’Hawkmoon – l’intégrale

  • Le joyau noir
  • Le dieu fou
  • L’épée de l’aurore
  • Le secret des runes
  • Le comte Airain
  • Le champion de Garathorm
  • La quête de Tanelorn

Première page de Le joyau noir

« LE COMTE AIRAIN
Et la Terre devint vieille, ses paysages se patinèrent, montrant les signes de l’âge, et ses voies se firent étranges et capricieuses, comme celles d’un vieillard à l’approche de la mort.
(Haute Histoire du Bâton Runique.)
Le comte Airain, seigneur gardian de Kamarg, enfourcha son cheval cornu et s’en alla inspecter ses terres. Il mena sa monture jusqu’à une petite colline, au sommet de laquelle se dressaient des ruines d’une extrême antiquité. C’étaient les vestiges d’une église gothique, et les vents et les pluies en avaient poli les murs. La pierre était recouverte de lierre. Les fleurs, qui avaient envahi les fenêtres, mettaient des taches d’ambre et de pourpre là où naguère s’étaient trouvés des vitraux colorés.
A chacune de ses sorties, le comte Airain venait faire halte au pied de ces ruines. Il éprouvait à leur égard un sentiment d’affinité, car, comme lui, elles étaient vieilles ; comme lui, elles avaient survécu à de nombreuses tourmentes et, comme lui encore, elles avaient été endurcies, et non pas affaiblies, par les atteintes du temps. La colline elle-même était un océan de hautes herbes, que le vent agitait. Elle était entourée par les marais luxuriants de Kamarg, qui s’étendaient à perte de vue, peuplés de taureaux blancs sauvages, de bandes de chevaux cornus et de flamants écarlates géants, assez forts pour emporter un homme adulte. »

Extrait de : M. J. Moorcock. « La légende de Hawkmoon – l’intégrale. »

L’oeuf du coucou par C. J. Cherryh

Fiche de L’oeuf du coucou

Titre : L’oeuf du coucou (Tome 4 sur 4 – L’ère d’exploration)
Auteur : C. J. Cherryh
Date de publication : 1985
Traduction : G. Lebec
Editeur : J’ai lu

Première page de L’oeuf du coucou

« Il était assis. Il sentait sous ses pieds nus le sable de synthèse du sol fin, presque impalpable, tout en brillances opalines. Les fenêtres de la salle ne donnaient sur aucun paysage urbain mais sur l’incessante et lente rotation de la plaine de Khoggut : vue mensongère ; le bruit de la circulation lui parvenait au travers des vitres.
Il s’appelait Duun, Dana Duun Shtoni no Lughn, mais Duun suffisait pour tous les jours. On lui donnait d’autres noms. Sey : général. Mingi : seigneur. Ou d’autres encore similaires. Hatani en était un. Mais pour l’heure, Duun suffisait. Il n’y en avait pas d’autre. De par le monde, tous les shonunin savaient ça ; oui, ils le savaient ; aussi, lorsque résonna le carillon de la porte et qu’on vint lui remettre l’étranger, celui qui le portait dans ses bras n’osa pas regarder Duun ; et ce n’était pas seulement pour éviter de voir les cicatrices qui sautaient aux yeux de tout shonun : des lignes pâles qui labouraient sa fourrure sur toute une moitié du visage, comme des traces sur un arbre foudroyé, des marques qui lui tordaient l’oreille droite et dotaient en permanence ses lèvres d’un rictus ironique, laissant à l’un des  »

Extrait de : C. J. Cherryh. « L’ère d’exploration – L’oeuf du coucou. »

Tuer les morts par T. Lee

Fiche de Tuer les morts

Titre : Tuer les morts
Auteur : T. Lee
Date de parution : 1980
Traduction : G. Lebec
Editeur : J’ai lu

Première page de Tuer les morts

« – Cilny… un danger nous menace.
Les ténèbres s’abstinrent de répondre.
Une seule route descendait de la montagne, ruban bleu acier raide et tortueux qui, quatre lieues plus bas que le col, virait sur lui-même pour se redresser non sans répugnance à l’horizontale et gagner une haute vallée où poussaient de concert un gros village et des arbres. Un quart de lieue avant d’atteindre la bourgade, la route faisait un brusque crochet pour aller longer le mur d’une curieuse bâtisse toute de guingois.
Des arbres poussaient également à proximité de cette demeure. Leurs racines s’étaient insinuées sous les fondations à la recherche du cours d’eau souterrain dont un puits, visible au delà du portail de fer forgé, manifestait la présence. Peu à peu, telles un levier, ces racines renversaient l’édifice entier. D’extravagantes fissures couraient sur les murs, soulignées par la luxuriante végétation vert sombre qui s’y cramponnait. Sur sa face nord, toutefois, la demeure elle-même avait offert au lierre en quelque époque une solide excroissance à enserrer sous la forme d’une tour de pierre haute de trois étages.
Il était vraisemblable qu’à l’origine cette tour avait un caractère défensif car, par-dessus la cime embrumée des arbres, ses[…] »

Extrait de : T. Lee. « Tuer les morts. »

Cyrion par T. Lee

Fiche de Cyrion

Titre : Cyrion
Auteur : T. Lee
Date de publication : 1982
Traduction : G. Lebec
Editeur : J’ai lu

Première page de Cyrion

« Le Jardin de Miel

 
Bien involontairement, le petit jeune homme grassouillet à la rousse chevelure fit une entrée remarquée dans l’auberge.
Ébloui par la vive luminosité des rues ensoleillées, il ne crut voir que deux marches sur un seuil qui en comptait trois. Emporté par son élan, il voulut retrouver son équilibre et se précipita droit sur la malencontreuse silhouette qui, à cet instant, traversait le vestibule, chargée de deux cruchons de vin. Ils basculèrent alors dans un concert de cris et dans les bras de la Qirri de cuivre postée à l’entrée de l’établissement et firent bien sûr résonner le gong d’airain qu’elle tenait entre ses mains. Le puissant vacarme se répercuta d’une pièce à l’autre, suivi par  »

Extrait de : T. Lee. « Cyrion. »

Vazkor par T. Lee

Fiche de Vazkor

Titre : Vazkor (Tome 2 sur 3 – Uasti)
Auteur : T. Lee
Date de parution : 1978
Traduction : G. Lebec
Editeur : J’ai lu

Première page de Vazkor

« Le Krarl

J’avais neuf ans lorsqu’un été un serpent me mordit à la cuisse. De ce qui suivit, je n’ai gardé qu’un vague souvenir, mais je sais que dans le délire de la fièvre, je me tordis sur ma couche pour échapper au feu qui dévorait ma chair cependant que le temps s’écoulait en lambeaux. Puis le mal passa et, de nouveau, je pus courir sur les vertes pentes entre les hautes roches blanches qui poussaient là comme des arbres. Plus tard, j’appris que le venin du serpent aurait dû entraîner ma mort, que mon corps avait viré au gris, puis au bleu, puis au jaune – admirable spectacle, à n’en pas douter. Mais j’avais survécu, et la morsure n’avait pas même laissé de cicatrice.
Ce ne fut d’ailleurs pas la seule fois que je frôlai la mort. Quand j’avais été sevré, mon estomac s’était  »

Extrait de : T. Lee. « Uasti – Vazkor. »

L’épreuve de Daiya par P. Sargent

Fiche de L’épreuve de Daiya

Titre : L’épreuve de Daiya
Auteur : P. Sargent
Date de publication : 1980
Traduction : G. Lebec
Editeur : Opta

Première page de L’épreuve de Daiya

« Brillante éraflure dans le ciel noir, la comète était un présage tracé par la main de Dieu sur la coupole des ténèbres. Daiya AnraBrun, la tête renversée en arrière, contemplait ce paraphe insolite, s’interrogeant sur sa signification, que nul au village ne semblait connaître. Les Soi-Mêlants eux-mêmes n’osaient se prononcer avec certitude. L’astre errant constituait le phénomène dominant du ciel, éclipsant par sa brillance les feux minuscules qui scintillaient au firmament en rivalisant presque de luminosité avec le Bouclier de la Lune. Daiya songea à son ordalie, dont l’époque approchait ; elle venait juste d’entamer son temps de préparation lorsque la comète était apparue.
Un autre feu, moins lointain, tremblotait dans l’obscurité vers les premiers contreforts des mon- »

Extrait de : P. Sargent. « L’épreuve de Daiya. »