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Les épées de l’effroi par V. Lee
Fiche de La voix maudite
Titre : Les épées de l’effroi
Auteur : V. Lee
Date de parution : 1955
Traduction : M. Chrestien
Editeur : Marabout
Sommaire de Les épées de l’effroi
- Le Prince Alberic et la Dame Serpente
- Le coffre de la mariée
- Amour dure
- Une voix maléfique
- La légende de madame Krasinska
- La vierge aux sept poignards
Première page de Le Prince Alberic et la Dame Serpente
« Le premier acte d’hostilité du vieux duc Balthazar contre la Dame Serpente, à l’existence de qui, bien entendu, il ne croyait pas, coïncida avec l’arrivée à Luna des tapisseries exécutées sur les cartons du célèbre Lebrun, offertes par Sa Très Chrétienne Majesté le Roi Louis XIV. Ces Gobelins, qui représentaient le mariage d’Alexandre et de Roxane, furent placés dans la salle du trône ainsi que dans la plus belle des pièces donnant sur le jardin de rocaille aménagé, en 1680, par le duc Balthazar Caria. En conséquence, les tapisseries déjà existantes, les tentures de soie, les miroirs peints par Marius des Fleurs furent transférés dans d’autres appartements, ce qui entraîna le réaménagement général du Palais Rouge de Luna. »
Extrait de : V. Lee. « Les épées de l’effroi. »
La voix maudite par V. Lee
Fiche de La voix maudite
Titre : La voix maudite
Auteur : V. Lee
Date de parution : 2001
Traduction : S. Geoffroy-Menoux
Editeur : Terre de brume
Sommaire de La voix maudite
- Winthrop, fantaisie musicale
- La voix maudite
- La vierge aux sept poignards
Première page de Winthrop, fantaisie musicale
« Comme tous les habitués de la villa S. nous savions que Winthrop était un homme étrange ; mais aucun de nous, j’en suis sûr, ne l’aurait cru capable des excentricités dont nous avons été témoins. C’était un mercredi soir, en septembre dernier.
Depuis son arrivée à Florence, Winthrop comptait parmi les familiers les plus fidèles de la villa de la comtesse S., et plus nous le connaissions, plus nous appréciions son tempérament fantasque. Malgré son extrême jeunesse, il était de toute évidence déjà remarquablement doué pour la peinture. Cependant, de l’avis général, pour exceptionnel qu’il fût, son génie était condamné à l’échec. Winthrop était d’un naturel trop sensible et trop instable pour s’atteler méthodiquement à quelque tâche que ce
fût. »
Extrait de : V. Lee. « La voix maudite. »
Vernon Lee
Présentation de Vernon Lee :
Vernon Lee, de son vrai nom Violet Paget, était une écrivaine britannique née le 14 octobre 1856 à Château Saint-Léonard, en France, et décédée le 13 février 1935 à San Gervasio, en Italie. Elle était connue pour son travail en tant qu’auteure de fiction, essayiste, critique d’art et spécialiste de l’esthétique.
Fascinée par les arts et la littérature dès son plus jeune âge, Vernon Lee a développé un vif intérêt pour la culture et la philosophie européennes. Elle a voyagé à travers l’Europe, s’imprégnant de l’atmosphère de divers lieux et cultures.
En tant qu’écrivaine, elle a publié de nombreux romans, nouvelles et essais, où elle abordait des sujets allant de l’esthétique à la psychologie et à la société. Elle était reconnue pour son style d’écriture élégant et sa capacité à analyser profondément les émotions et les motivations humaines.
Ses œuvres les plus célèbres comprennent « Hauntings and Other Fantastic Tales » (1890) et « The Spirit of Rome » (1906), qui ont suscité l’intérêt et l’admiration de ses contemporains.
Vernon Lee était une femme érudite et indépendante, qui a consacré sa vie à l’exploration de la culture et de l’art. Son héritage littéraire continue d’influencer les écrivains et les intellectuels du monde entier, témoignant de son importance en tant que figure majeure de la littérature du XIXe siècle.
Livres de Vernon Lee :
La voix maudite (2001)
Les épées de l’effroi (1955)
Pour en savoir plus sur Vernon Lee :
La page Wikipédia de V. Lee
La page Noosfere de V. Lee
La page isfdb de V. Lee
Gentry Lee
Présentation de Gentry Lee :
Gentry Lee est un ingénieur en aérospatiale et écrivain américain, né le 29 septembre 1942 à San Francisco, en Californie. Il a travaillé pour la NASA sur de nombreuses missions, notamment pour les programmes Voyager, Viking et Galileo. Il a également écrit plusieurs romans de science-fiction.
Après avoir obtenu son diplôme en génie mécanique à l’université de l’Illinois en 1964, Lee a travaillé pour le Jet Propulsion Laboratory de la NASA en Californie, où il a participé à la mission Viking sur Mars. Il a ensuite travaillé sur les programmes Voyager et Galileo, et a été directeur de la mission Galileo de 1982 à 1996.
En parallèle de ses activités à la NASA, Lee a écrit plusieurs romans de science-fiction, souvent en collaboration avec l’auteur Arthur C. Clarke. Ensemble, ils ont coécrit trois romans : « La Terre est un berceau » (1988), « Rama II » (1989) et « Les jardins de Rama » (1991). En 1994, Lee a publié un roman en solo intitulé « Bright Messengers » (non traduit).
En plus de son travail d’écrivain, Lee a également été consultant scientifique pour la série télévisée « Babylon 5 » et a écrit plusieurs scénarios pour des jeux vidéo, notamment « The Daedalus Encounter » (1995) et « Wing Commander III: Heart of the Tiger » (1994).
Aujourd’hui, Gentry Lee est à la retraite de la NASA et continue d’écrire des romans de science-fiction.
Livres de Gentry Lee :
Rama :
- Rendez-vous avec Rama (1973)
- Rama II (1989)
- Les jardins de Rama (1991)
- Rama révélé (1993)
La terre est un berceau (1988)
Pour en savoir plus sur Gentry Lee :
La page Wikipédia de G. Lee
La page Noosfere de G. Lee
La page isfdb de G. Lee
La Terre est un berceau par A. C. Clarke et G. Lee
Fiche de La Terre est un berceau
Titre : La Terre est un berceau
Auteur : A. C. Clarke et G. Lee
Date de parution : 1988
Traduction : D. Defert
Editeur : Robert Laffont
Première page de La Terre est un berceau
« Espèces en danger
Les flots émeraude se brisent contre les sombres falaises volcaniques. De beaux embruns blancs courent sur la roche déchiquetée, formant un voile de brume qui scintille dans la lumière du soir. Au loin, deux soleils jaunes se couchent simultanément, séparés l’un de l’autre de quarante degrés, et disparaissent tous les deux derrière l’horizon. Dans le ciel bleu nuit, de l’autre côté de l’isthme qui descend doucement des falaises volcaniques vers un océan, une paire de pleines lunes se lève à mesure que s’éclipsent les deux soleils. Leur double clarté, bien que beaucoup plus faible que l’éclat des soleils couchants, est assez vive pour dessiner des ombres dansantes sur les flots au pied des surplombs rocheux.
Tandis que les lunes jumelles se lèvent sur la côte orientale de l’isthme, une lueur commence à »
Extrait de : A. C. Clarke et G. Lee. « La Terre est un berceau. »
Rama révélé par A. C. Clarke et G. Lee
Fiche de Rama révélé
Titre : Rama révélé (Tome 4 sur 4 – Rama)
Auteur : A. C. Clarke et G. Lee
Date de parution : 1993
Traduction : J.-P. Pugi
Editeur : J’ai lu
Première page de Rama révélé
« 225 millions d’années se sont écoulés depuis que le Soleil a pris sa position actuelle dans la Galaxie. À l’époque, des reptiles géants établissaient leur empire sur un de ses satellites, une petite planète bleue que ses futurs habitants appelleraient la Terre.
De tous les corps célestes en orbite autour de l’étoile jaune en question, seul ce monde abrite une forme de vie supérieure. C’est uniquement en ce lieu que les réactions chimiques ont engendré des êtres qui appréhendent les merveilles et les dimensions de l’univers, et qui se demandent si un tel miracle a également pu se produire ailleurs.
Les Terriens estimaient à cent milliards le nombre d’étoiles de la Voie lactée. Plus de vingt pour cent devaient être des planètes, et sur quelques-unes d’entre elles les conditions atmosphériques et climatiques avaient probablement été propices à la formation des acides aminés nécessaires à la vie. Sur Terre, l’homme avait été le fruit »
Extrait de : A. C. Clarke et G. Lee. « Rama – Rama révélé. »
Les jardins de Rama par A. C. Clarke et G. Lee
Fiche de Les jardins de Rama
Titre : Les jardins de Rama (Tome 3 sur 4 – Rama)
Auteur : A. C. Clarke et G. Lee
Date de parution : 1991
Traduction : J.-P. Pugi
Editeur : J’ai lu
Première page de Les jardins de Rama
« 29 décembre 2200
Simone Tiasso Wakefield a vu le jour avant-hier à 22 h 44, heure terrestre de Greenwich. J’ai vécu une expérience inoubliable car rien auparavant – que ce soit la mort de ma mère, l’obtention d’une médaille d’or aux jeux Olympiques de Los Angeles, mes instants de bonheur auprès du prince Henry et même la naissance de Geneviève – ne m’avait procuré des émotions aussi intenses que la joie et le soulagement qui ont accompagné le premier cri de Simone.
Michaël était convaincu qu’elle naîtrait à Noël. Il affirmait que Dieu nous adresserait un signe et que l’enfant de l’espace viendrait au monde le même jour que Jésus. Même Richard, qui ne se privait pas d’ironiser sur tant de ferveur religieuse, se découvrit un semblant de foi lorsque je sentis les premières contractions véritables la veille du 25 décembre.
J’avais fait un rêve étrange. Je me promenais sur la berge de notre étang de Beauvois quand une voix »
Extrait de : A. C. Clarke et G. Lee. « Rama – Les jardins de Rama. »
Rama II par A. C. Clarke et G. Lee
Fiche de Rama II
Titre : Rama II (Tome 2 sur 4 – Rama)
Auteur : A. C. Clarke et G. Lee
Date de parution : 1989
Traduction : J.-P. Pugi
Editeur : J’ai lu
Première page de Rama II
« LE RETOUR DE RAMA
Excalibur n’était plus opérationnel depuis un demi-siècle. La décision de construire ce radar nucléaire géant mis en service en 2132 avait été prise suite à la traversée du système solaire par Rama. L’humanité comptait alors sur lui pour l’informer de l’approche d’autres visiteurs venus d’étoiles lointaines : il détecterait tout appareil aussi démesuré à des distances interstellaires… des années, espérait-on, avant que sa venue ne pût influencer le cours des affaires des hommes.
Doter la Terre d’un tel générateur d’impulsions fut décidé avant même que Rama n’eût atteint le périhélie. Quand le premier engin d’un autre monde contourna le Soleil et repartit vers les étoiles, des armées de scientifiques étudiaient déjà les informations récoltées par les membres de la seule expédition qui l’avait abordé.
Tout permettait de conclure que Rama était un appareil automatique qui ne s’intéressait aucune- »
Extrait de : A. C. Clarke et G. Lee. « Rama – Rama II. »
Tuer les morts par T. Lee
Fiche de Tuer les morts
Titre : Tuer les morts
Auteur : T. Lee
Date de parution : 1980
Traduction : G. Lebec
Editeur : J’ai lu
Première page de Tuer les morts
« – Cilny… un danger nous menace.
Les ténèbres s’abstinrent de répondre.
Une seule route descendait de la montagne, ruban bleu acier raide et tortueux qui, quatre lieues plus bas que le col, virait sur lui-même pour se redresser non sans répugnance à l’horizontale et gagner une haute vallée où poussaient de concert un gros village et des arbres. Un quart de lieue avant d’atteindre la bourgade, la route faisait un brusque crochet pour aller longer le mur d’une curieuse bâtisse toute de guingois.
Des arbres poussaient également à proximité de cette demeure. Leurs racines s’étaient insinuées sous les fondations à la recherche du cours d’eau souterrain dont un puits, visible au delà du portail de fer forgé, manifestait la présence. Peu à peu, telles un levier, ces racines renversaient l’édifice entier. D’extravagantes fissures couraient sur les murs, soulignées par la luxuriante végétation vert sombre qui s’y cramponnait. Sur sa face nord, toutefois, la demeure elle-même avait offert au lierre en quelque époque une solide excroissance à enserrer sous la forme d’une tour de pierre haute de trois étages.
Il était vraisemblable qu’à l’origine cette tour avait un caractère défensif car, par-dessus la cime embrumée des arbres, ses[…] »
Extrait de : T. Lee. « Tuer les morts. »
Terre de lierre par T. Lee
Fiche de Terre de lierre
Titre : Terre de lierre
Auteur : T. Lee
Date de publication : 1985
Traduction : B. Emerich
Editeur : J’ai lu
Première page de Terre de lierre
« Pour commencer, je dois retourner cent trente-sept ans en arrière. En ce temps-là, la race humaine vivait dans le Haut, non seulement dans les cités mais sur toute la surface de la terre. Quiconque lira ce livre doit accepter l’idée que dans le Haut s’étend la terre, que sur cette terre, il est une cité à présent en ruine, et au-dessus de cette cité, un arc élevé et coloré que l’on appelle le ciel ; et au-delà encore, une sorte de vide aussi noir que la nuit II est essentiel de bien assimiler cette notion pour la simple raison que ce vide noir – l’Espace – joue un rôle fondamental. C’est en effet de ce vide qu’est arrivé ce qui nous a forcés à vivre dans notre prison du Bas : l’Envahisseur. »
Extrait de : T. Lee. « Terre de lierre. »