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Les histoires étranges de la Biloque par J. Ray
Fiche de Les histoires étranges de la Biloque
Titre : Les histoires étranges de la Biloque
Auteur : Jean Ray
Date de parution : 1996
Editeur : Lefrancq
Sommaire de Les histoires étranges de la Biloque
- César
- Nicolas Abdoon et feu son père
- Le trou dans le mur
- L’expérience de Laurence Night
- Retour à l’aube
- Les compagnons d’Ulysse
- Le bupreste
- La fenêtre éclairée
- La formule
- Histoire sans titre
- Samson et Dalila
- La coupe danoise
- Journal d’un rescapé
- Jour de pluie…
- La roue tourne…
- Le crime des autres
- Ombre d’escale
- M. Banks et le boulet Langevin
- Les marrons et le chapeau de M. Babinet
- Le revenant
- Le réveillon de M. Hulotte
- L’ogre de pierre
- Les champignons de Saint Antoine
- La pie de la Sainte Vierge
- Le crime de la rue de la Croix-de-Pierre
- Monsieur Cadichat sera tué demain
Première page de César
« Nous n’étions, Veldert et moi, non des amis, mais des voisins, de très bons voisins d’ailleurs. Nous habitions tout au bout d’un triste village flamand, proche de la frontière hollandaise, et nos jardins étaient contigus. L’habitation la plus voisine, une ferme dont on voyait fumer le toit, était à près d’une demi-lieue et un canal de dérivation nous séparait d’elle. Notre double solitude, notre humeur de célibataire, notre âge avancé, avaient établi des liens.
Veldert avait enseigné les sciences naturelles dans un collège de province, jusqu’à l’âge de la retraite. Il en avait rapporté une marotte, celle de la petite mécanique et surtout des automates. »
Extrait de : Jean Ray. « Les histoires étranges de la Biloque. »
Jack de minuit par J. Ray
Fiche de Jack de minuit
Titre : Jack de minuit
Auteur : Jean Ray
Date de parution : 1932
Editeur : Claude Lefrancq
Première page de Jack de minuit
« Rowland Harleyson allait mourir.
Il n’avait plus aucun espoir ; une cordelette mince, mais solide comme une liane d’acier, le ficelait tel un filet de Saxe d’origine.
Les deux Arabes qui s’étaient penchés un instant sur lui – il sentait, jusqu’à la nausée, leur haleine épaisse d’ail et d’huile rance, – s’étaient relevés et le couvaient de regards rouges qui en disaient long sur leurs desseins.
L’un d’eux comptait d’une main inexperte les billets qui bourraient le portefeuille volé ; l’autre testait la pointe d’un poignard sur l’ongle du pouce. Cela rendait un son aigre-doux, comme celui d’une vielle lointaine.
« Ya… yaya, » fit le premier Arabe quand il eut finit de compter ; son complice revint vers Harleyson immobile, et, posément, il chercha l’endroit du cœur sous la chemise de soie. »
Extrait de : Jean Ray. « Jack de Minuit. »
Le cycle de Mars T. 2 – intégrale par E. R. Burroughs
Fiche de Le cycle de Mars T. 2 – intégrale
Titre : Le cycle de Mars T. 2 – intégrale (Tome 2 sur 2)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1995
Traduction : M. Blond
Editeur : Lefrancq
Sommaire de Le cycle de Mars T. 2 – intégrale
- Le conspirateur de Mars
- Le guerrier de Mars
- Les épées de Mars
- Les hommes synthétiques de Mars
- Llana de Gathol
- John Carter de Mars
Première page de Le conspirateur de Mars
« Je dus fermer les yeux involontairement durant le transfert, car lorsque je les rouvris, j’étais allongé sur le dos à contempler le ciel brillant et ensoleillé. Et, à quelques pas de moi, me regardant avec une expression extrêmement perplexe, se trouvait l’individu le plus étrange sur qui mon regard se fût jamais posé. Il semblait être très vieux, car il était plus ridé et ratatiné que je ne peux le décrire ; ses membres étaient émaciés, ses côtes saillaient sous sa peau desséchée, son crâne était large et bien développé. Ceci, ajouté à ses membres et à son torse atrophiés, lui donnait l’air d’avoir une tête disproportionnée par rapport à son corps, ce qui, j’en suis sûr, n’était pas vraiment le cas.
Comme il me dévisageait derrière d’énormes lunettes à lentilles multiples, j’eus l’occasion de l’examiner tout aussi minutieusement. Il devait mesurer un mètre soixante, mais il avait sans doute été plus grand dans sa jeunesse car il était assez voûté. Il était nu à l’exception d’une sorte de harnachement en cuir usé où étaient suspendues ses armes et ses sacoches, et d’un large ornement : un collier serti de pierreries qu’il portait autour de son cou décharné, un collier pour lequel une impératrice douairière de la charcuterie ou de l’immobilier aurait pu vendre son âme, si elle en avait eu une. Sa peau était rouge, ses rares cheveux gris. »
Extrait de : E. R. Burroughs. « Le cycle de Mars 2 – intégrale. »
Le cycle de Mars T. 1 – intégrale par E. R. Burroughs
Fiche de Le cycle de Mars T. 1 – intégrale
Titre : Le cycle de Mars T. 1 – intégrale (Tome 1 sur 2)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1994
Traduction : C. Devos, C. N. Martin
Editeur : Lefrancq
Sommaire de Le cycle de Mars T. 1 – intégrale
- Une princesse de Mars
- Les dieux de Mars
- Le seigneur de la guerre de Mars
- Thuvia, vierge de Mars
- Les pions humains du jeu d’échecs de Mars
Première page d’Une princesse de Mars
« Je suis un très vieil homme. Mon âge ? au fond, comment savoir ? Cent ans, peut-être, sinon bien davantage : impossible d’avancer un nombre quelconque, mon évolution n’ayant pas suivi celle de tout le monde : je ne me souviens même pas de mon enfance ! Aussi loin que ma mémoire peut remonter dans le passé, elle voit toujours un adulte dans la force de l’âge, tel que l’on est vers la trentaine : identique aujourd’hui à ce que je fus il y a quarante ans et plus.
Une intime conviction, pourtant : celle de ne pas être éternel ; il faudra bien que la fin survienne un jour, à un moment ou à un autre, cette mort véritable dont nulle résurrection n’est plus possible. Défunt à deux reprises et pourtant toujours vivant, je ne devrais vraiment pas la redouter. Toutefois, il règne en moi une profonde terreur devant cette affreuse perspective, la même, sûrement, que vous éprouvez aussi, vous qui n’avez pourtant encore jamais connu de limite par cessation à votre existence. C’est précisément cette horreur véritable de la mort qui, sans nul doute, me procure la certitude absolue d’être une créature éphémère, appelée à disparaître un jour, et ce à tout jamais. »
Extrait de : E. R. Burroughs. « Le cycle de Mars – 1 – intégrale. »
Le cycle de la lune – intégrale par E. R. Burroughs
Fiche de Le cycle de la lune – intégrale
Titre : Le cycle de la lune – intégrale
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1996
Traduction : M. Blond, J.-P. Moumon
Editeur : Lefrancq
Sommaire de Le cycle de la lune – intégrale
- La princesse de la Lune
- Les conquérants de la Lune
- Les héritiers de la Lune
- Le seigneur des monstres
- L’odyssée barbare
- La révolte des savants
- Le ressuscité du pléistocène
- Tangor de Poloda
- Le retour de Tangor
Première page de La princesse de la Lune
« — Je comptais vous raconter mon histoire au cours du XXIIe siècle, mais il me semble préférable, pour que vous puissiez la comprendre, de relater d’abord l’histoire de mon arrière-arrière-grand-père qui est né en l’an 2000.
Je dus le regarder d’un drôle d’air, car il sourit et secoua la tête comme quelqu’un qui ne sait comment trouver une explication adaptée au niveau mental de son auditeur.
— Mon arrière-arrière-grand-père était en fait l’arrière-arrière-petit-fils de ma précédente incarnation qui débuta en 1896. Je me suis marié en 1916, à l’âge de vingt ans. Mon fils Julian est né en 1917. Je ne l’ai jamais vu. J’ai été tué en France en 1918 : le Jour de l’Armistice.
« Je me suis réincarné dans le fils de mon fils en 1937. Je suis âgé de trente ans. Mon fils – c’est-à-dire le fils de mon incarnation de 1937 – est né en 1970, et son fils, Julian V, dans lequel je suis à nouveau revenu sur Terre, en l’an 2000. »
Extrait de : E. R. Burroughs. « Le Cycle de la Lune – intégrale. »
Conan – l’intégrale par R. E. Howard
Fiche de Conan – l’intégrale
Titre : Conan – l’intégrale
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1998
Traduction : A. Zribi, F. Truchaud, E. Chédaille
Editeur : Lefrancq
Sommaire de Conan – l’intégrale :
- Conan
- Conan le Cimmérien
- Conan le flibustier
- Conan le vagabond
- Conan l’aventurier
- Conan le guerrier
- Conan l’usurpateur
- Conan le conquérant
Première page de La chose dans la crypte
« Le plus célèbre héros de l’époque hyborienne n’était pas un Hyborien, mais un barbare, Conan le Cimmérien, dont le nom est au centre de cycles entiers de légendes. Sur les antiques civilisations de l’âge révolu des Hyboriens et des Atlantes, seuls nous sont parvenus quelques récits fragmentaires, à demi légendaires. L’un d’eux, Les Chroniques némèdes, nous fournit la plupart des détails connus sur la carrière de Conan. La partie le concernant commence ainsi :
« Sache, ô prince, qu’entre l’engloutissement par l’océan de l’Atlantide et des cités étincelantes et l’ascension des fils d’Aryas, il fut un âge de rêve où des royaumes resplendissants s’étalaient de par le monde comme des manteaux bleus sous les étoiles : la Nemedia, l’Ophir, la Brythunia, l’Hyperborea, la Zamora, avec ses femmes aux noires chevelures et ses tours hantées de mystère, la Zingara et sa chevalerie, le Koth, contigu aux terres pastorales du Shem, la Stygia et ses tombeaux peuplés d’ombres, l’Hyrkania et ses harnois d’acier, de soie et d’or. Mais le plus fier royaume du monde était l’Aquilonia, perle de l’Occident fabuleux. Dans ces contrées vint Conan le Cimmérien, cheveux noirs, œil sombre, épée au poing, voleur, brigand, assassin, avec ses peines immenses et ses joies démesurées, qui piétina de ses sandales les trônes somptueux de la Terre. »
Extrait de : R. E. Howard. « Conan – Intégrale. »
Le duel de J. Blish
Fiche de Le duel
Titre : Le duel (Star Trek)
Auteur : J. Blish
Date de parution : 1968
Traduction : P. Couturiau
Editeur : Lefrancq
Sommaire de Le duel
- L’arène
- Un goût d’apocalypse
- Demain est hier
- Une mission secourable
- La cour martiale
- Opération destruction
- La ville au seuil de l’éternité
- La semence de l’espace
Première page de L’arène
« Le capitaine James Kirk de l’U.S.S. Enterprise était le maître absolu du plus grand et du plus moderne vaisseau du Starfleet Service. Il était seul responsable de son appareillage complexe, de son armement sophistiqué, et des quatre cent trente membres de son équipage hautement entraîné.
Or, en cet instant, il était isolé sur un astéroïde artificiel, en un lieu inconnu, face à une sorte de tyrannosaure qui n’avait d’autre alternative pour survivre que de le tuer. Kirk disposait pour tout équipement d’un petit émetteur-traducteur, dont il aurait été bien en peine de tirer une arme. »
Extrait de : J. Blish. « Star Trek – Le duel. »
La dernière créature par J. Blish
Fiche de La dernière créature
Titre : La dernière créature (Star Trek)
Auteur : J. Blish
Date de parution : 1967
Traduction : P. Couturiau
Editeur : Lefrancq
Sommaire de La dernière créature
- La loi de Charlie
- Un esprit tranchant
- La dernière créature
- L’équilibre de la terreur
- Un vent de folie
- Miri
- La conscience du roi
Première page de La loi de Charlie
« En tant que capitaine du vaisseau Enterprise, James Kirk avait toute autorité sur plus de quatre cents officiers et hommes d’équipage, ainsi que sur les passagers qui allaient et venaient à son bord. Par ailleurs, en vingt ans de voyages intersidéraux, il avait connu des situations pour le moins délicates. Pourtant, il avait le sentiment que personne ne lui avait jamais donné plus de fil à retordre que ce gamin de dix-sept ans.
Pendant quatorze années, Charles Evans avait mené une existence solitaire sur la planète Thasus – il était le seul survivant du naufrage du vaisseau d’investigation scientifique sur lequel travaillaient ses parents. L’Antares, un transporteur dix fois plus petit que l’Enterprise, l’ayant trouvé là, par hasard, l’avait recueilli puis transféré sur le vaisseau du capitaine Kirk. L’enfant portait des vêtements dépareillés et tout ce qu’il possédait tenait dans son havresac. »
Extrait de : J. Blish. « Star Trek – La dernière créature. »
David Starr – l’intégrale par I. Asimov
Fiche de David Starr – l’intégrale
Titre : David Starr, le justicier de l’espace – l’intégrale
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1993
Traduction : P. Couturiau
Editeur : Lefrancq
Sommaire de David Starr – l’intégrale :
- Les poisons de Mars
- Les pirates des astéroïdes
- Les océans de Vénus
- La fournaise de Mercure
- Les lunes de Jupiter
- Les anneaux de Saturne
Première page de Les poisons de Mars
« LA PRUNE DE MARS
David Starr regardait l’homme au moment précis où l’incident se produisit. Il le vit donc mourir.
David attendait patiemment le Dr Henree en savourant l’atmosphère du restaurant le plus moderne d’International City. Les deux hommes devaient célébrer l’obtention de son diplôme et sa nomination en tant que membre actif du Conseil Scientifique.
Attendre ne lui pesait pas. La peinture au chromosilicone, encore fraîche, donnait un aspect rutilant au Café Suprême. La lumière diffuse, éclairant uniformément la salle à manger, n’avait pas de source visible. À l’extrémité de la table de David se trouvait un petit cube auto-lumineux contenant une minuscule réplique tridimensionnelle de l’orchestre dont la musique emplissait l’espace sonore. Le bâton du chef était un éclair d’un centimètre, et le plateau de la table du type Sanito, le dernier cri en matière d’utilisation des champs de force ; il eût été parfaitement invisible sans l’effet de trame délibéré. »
Extrait de : I. Asimov. « David Starr – l’intégrale. »
Tigre, feu et flamme par A. Norton, M. Lackey et M. Zimmer Bradley
Fiche de Tigre, feu et flamme
Titre : Tigre, feu et flamme
Auteur : M. Zimmer Bradley, M. Lackey et A. Norton
Date de parution : 1995
Traduction : M. Lebailly
Editeur : Lefrancq
Première page de Tigre, feu et flamme
« GEMEN ELFRIDA S’AGENOUILLA SUR LES DALLES FROIDES du Temple, parmi ses compagnes, les Robes Grises, qui chantaient les louanges de la Déesse et contemplaient le Cœur de la Puissance, représentation matérielle de la Déesse Radieuse, centre efficace de tout culte rendu en ce lieu. Elle se sentait autant chez elle dans le Grand Temple de Merina qu’en tout autre endroit de la terre et n’éprouva aucune difficulté à se plonger dans la transe-prière.
On disait que le Cœur, suspendu au plafond, au milieu de l’édifice, était un morceau du Soleil – le corps de la Déesse – tombé du ciel, et qu’il brûlait encore lorsqu’il atterrit là. On édifia ce Temple pour l’y abriter et, pendant des années, les artisans l’ornèrent à profusion. Si l’on en croit la légende, au départ c’était un étrange rocher rutilant, mais on le revêtit d’une couche d’or et on le sertit de si nombreux rubis que le métal précieux en devint invisible. Ce temple n’était pas le seul à posséder une »
Extrait de: A. Norton, M. Lackey et M. Zimmer Bradley. « Tigre, feu et flamme. »