Étiquette : L’homme de lumière
L’homme de lumière par Georges Murcie

Fiche de L’homme de lumière
Titre : L’homme de lumière
Auteur : Georges Murcie
Date de parution : 1976
Editeur : Fleuve noir
Première page de L’homme de lumière
« Georgia Hills fut tirée de son sommeil par le léger claquement que la porte métallique provoqua en se refermant.
Elle bougea, s’agita un peu, puis elle se retourna sans ouvrir les yeux, encore à demi assoupie.
Elle était maintenant étendue sur le flanc droit, tournée vers l’intérieur de la cabine assez vaste dont elle occupait l’une des couchettes inférieures.
Georgia entrouvrit alors les paupières. Prudemment. Juste assez pour laisser filtrer un regard entre ses cils.
Même parfaitement éveillée, elle aurait sans doute eu du mal à expliquer clairement son attitude. Elle agissait d’instinct, en obéissant aveuglément à une sorte de réflexe qui la poussait, presque inconsciemment, à feindre de dormir encore, de n’avoir été qu’à peine dérangée par le petit bruit de la porte.
Elle s’appliqua donc à continuer de respirer lentement, profondément, en s’imposant le rythme respiratoire d’un dormeur. Et elle se demanda en même
temps ce qui l’incitait à agir ainsi. »
Extrait de : G. Murcie. « L’homme de lumière. »
L’homme de lumière par Maurice Limat

Fiche de L’homme de lumière
Titre : L’homme de lumière (Tome 1 sur 2 – Luxman)
Auteur : Maurice Limat
Date de parution : 1984
Editeur : Fleuve noir
Première page de L’homme de lumière
« Je…
Puis-je encore dire « je » ? Oui, sans doute. Je vis…
Ce n’est pas un cauchemar. La réalité.
D’ailleurs je marche, j’en ai parfaitement conscience.
Les philosophes assurent qu’on « est » puisqu’on « pense ». Moi je crois simplement que je suis parce que je marche.
Où ? Et vers quoi ? Toute la question est là !
Ah ! ces couloirs… Ils ne finiront donc jamais de s’étendre devant moi ! Cela me donne une impression affreuse. Une idée d’éternité. Comme si je devais désormais, sans fin, inlassablement, à jamais, marcher dans ces couloirs qui n’aboutissent nulle part !
Pourtant, je dois aboutir. Au bout du couloir, il y a…
La lumière est lugubre. C’est toujours comme ça partout dans ce lieu sinistre. Mais tout à l’heure, je le sais, les autres, mes camarades, mes compagnons d’horreur et de misère, constateront brusquement que cette clarté vient de baisser sensiblement. Alors ils sauront ! »
Extrait de : M. Limat. « L’Homme de Lumière – Luxman. »