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Les conquérants du pliocène par J. May

Fiche de Les conquérants du pliocène

Titre : Les conquérants du pliocène (Tome 1 sur 4 – Saga du pliocène)
Auteur : J. May
Date de parution : 1981
Traduction : M. Demuth
Editeur : Temps futurs

Première page de Les conquérants du pliocène

« La Grande Intervention de l’an 2013 ouvrit à l’humanité le chemin des étoiles, donnant aux peuples de la Terre un espace vital infini, des réserves énergétiques en suffisance et le droit d’être membres d’une civilisation bienveillante, le Milieu Galactique. L’humanité devint ainsi la sixième des Races Unies, commonwealth de colonisateurs cosmiques partageant un haut niveau technologique et la capacité d’accomplir des opérations mentales plus connues sous le nom de métafonctions. Ces dernières – au nombre desquelles on peut compter la télépathie, la psychokinésie et tout un éventail d’autres facultés – n’avaient cessé d’être tapies dans le potentiel génétique humain mais ne s’étaient que rarement manifestées.
En 2110, date à laquelle démarre la première époque de la Saga du Pliocène, on assiste au règne d’une sorte d’Age d’Or. Plus de sept cents nouveaux mondes ont été colonisés par les prolifiques Enfants »

Extrait de : J. May. « Saga du pliocène – Les Conquérants Du Pliocène. »

Le pays multicolore par J. May

Fiche de Le pays multicolore

Titre : Le pays multicolore (Tome 1 sur 4 – Saga du pliocène)
Auteur : J. May
Date de parution : 1981
Traduction : M. Demuth
Editeur : Temps futurs

Première page de Le pays multicolore

« Avec une lenteur pesante qui était la confirmation de sa mort prochaine, le grand vaisseau ressurgit dans l’espace normal. Et la douleur qui accompagnait la transition, d’ordinaire si rapide, fut prolongée d’autant, multipliée par mille et, malgré leur force, leurs esprits maudirent le sort et gémirent quand leur vint la certitude d’être pris au piège. Ils demeureraient à jamais dans les limbes grises.
Avec le chagrin.
Mais le Vaisseau faisait de son mieux. Il partageait la souffrance de ses passagers, il poussait contre le tissu rigide des superficies, tentait de le forcer, et enfin des éclats noirs apparurent dans le gris. Le Vaisseau et ceux qu’il portait sentirent s’estomper leur angoisse qui finit par se fondre en une pure harmonie de vibrations quasi musicales qui se propagèrent en échos, pâlirent et s’éteignirent à la fin. »

Extrait de : J. May. « Saga du pliocène – Le Pays Multicolore. »

L’éperon de Persée par J. May

Fiche de L’éperon de Persée

Titre : L’éperon de Persée (Tome 1 sur 3 – Les mondes de rempart)
Auteur : J. May
Date de parution : 1998
Traduction : M. Zachayus
Editeur : Pocket

Première page de L’éperon de Persée

« C’est mathématique : quand les Cent Firmes ont résolu de vous détruire, lutter est inutile. Mais j’étais fier et têtu comme une mule. Ayant pour moi la justice et le bon droit, je n’ai jamais douté qu’on reconnaîtrait mon innocence. Aussi, j’engageai le combat.
Naturellement, je perdis.
Quand mon dernier appel devant le tribunal disciplinaire du SCI fut débouté et que je devins un Rejeté, une part importante de ma personnalité se brisa. Je sombrai dans bien pire que le désespoir : une apathie morbide. Joanna était partie. Je m’étais aliéné pratiquement toute ma famille, les rares amis qu’il me restait et la poignée de collègues du Secrétariat qui m’avaient soutenu quand le scandale battait son plein. Je n’avais plus un sou vaillant, aucune perspective de gagner ma vie honnêtement… Le Rejeté que j’étais désormais pourrait tout juste prétendre au taux minimum de prestations sociales. »

Extrait de : J. May. « Les mondes de rempart – L’éperon De Persée. »

Julian May

Présentation de Julian May :

Julian May (1931-2017) était une auteure américaine de science-fiction et de fantasy. Elle est principalement connue pour sa série « Le cycle de l’homme libre » qui a remporté de nombreux prix littéraires.

May est née à Chicago, Illinois, et a grandi dans une famille d’artistes et d’écrivains. Elle a commencé sa carrière en tant qu’éditrice de magazines de science-fiction, mais a rapidement décidé de se lancer elle-même dans l’écriture. Elle a publié son premier roman en 1953, mais c’est en 1987 qu’elle connaît le succès avec la publication du premier tome de « Le cycle de l’homme libre », intitulé « Sur les rives de l’exil ». Ce premier tome a remporté le prix Hugo en 1988 et a été suivi de trois autres tomes.

May était connue pour sa capacité à créer des mondes et des personnages complexes et nuancés. En plus du « Cycle de l’homme libre », elle a également écrit plusieurs autres séries, notamment « Le sang des Anges » et « Galaxie express ». Elle a également écrit des romans historiques sous le pseudonyme de « Ian Thorne ».

May a été honorée pour ses contributions à la science-fiction avec de nombreux prix, dont le prix Nebula et le prix Hugo. Elle est décédée en 2017 à l’âge de 86 ans. Son œuvre continue d’être appréciée par les fans de science-fiction et de fantasy à travers le monde.

Livres de Julian May :

Trillium :

Saga du pliocène :

Les mondes de rempart :

Pour en savoir plus sur Julian May :

La page Wikipédia sur J. May
La page Noosfere sur J. May
La page isfdb de J. May

Le Trillium céleste par M. Zimmer Bradley et J. May

Fiche de Le Trillium céleste

Titre : Le Trillium céleste (Tome 5 sur 5 – Cycle de Trillium)
Auteur : J. May
Date de parution : 1997
Traduction : T. de Chérisey
Editeur : Le livre de poche

Première page de Le Trillium céleste

« Affalé sur la table au milieu des vestiges du repas, le vieux fou avait enfin sombré dans l’inconscience. Le prisonnier abaissa sa lame de verre étincelante pour effleurer de sa pointe la peau sombre et ridée de l’Archimage, juste au niveau du cou.
Un coup. Un simple geste, et c’en serait fini.
Vas-y !
Pourtant le prisonnier se retint. En proie aux émotions les plus contradictoires, il maudit ses sentiments qui l’incitaient à la lâcheté. Denby avait lâché la coupe de vin empoisonnée. Elle gisait renversée à côté de sa main brune et flasque. La lie répandue sur la table en gonda ternissait lentement le brillant de ce bois précieux. Cette sublime table, vieille de plus de douze mille ans, serait sans doute irrécupérable, mais son propriétaire à l’esprit dérangé survivrait. Debout, au-dessus de cette forme abandonnée et sans défense qu’était l’Archimage du Firmament, le  »

Extrait de : J. May. « Cycle de Trillium – Le Trillium céleste. »

Le talisman écarlate par M. Zimmer Bradley et J. May

Fiche de Le talisman écarlate

Titre : Le talisman écarlate (Tome 2 sur 5 – Cycle de Trillium)
Auteur : J. May
Date de parution : 1992
Traduction : J.-B. Piat
Editeur : Le livre de poche

Première page de Le talisman écarlate

« Cette année-là, le printemps et la fin des pluies hivernales se faisaient attendre depuis bien longtemps dans le monde éclairé par les Trois Lunes. De tardives moussons avaient inondé les basses terres de la Péninsule et accumulé de hauts monticules de neige au pied de la Tour de l’Archimage, sur le versant méridional du Mont Brom. Et la nuit où arriva le petit fugitif du nom de Shiki, il tombait de la neige fondue.
Le gypaète qui lui avait servi de monture à travers la bourrasque mugissante était trop fourbu pour utiliser sa voix mentale, et n’avait donc pas prévenu ses compagnons de la Tour. Aussi son arrivée causa-t-elle stupeur et consternation. A peine l’oiseau géant se fut-il posé sur le toit glissant qu’il s’affaissa et rendit son dernier souffle. Sur le moment les serviteurs de la Dame Blanche ne virent même pas le fardeau qu’il avait transporté si fidèlement vers le sud. Le majestueux corps, à l’exception des ailes, de la  »

Extrait de : J. May. « Cycle du Trillium – Le talisman écarlate. »

Les trois amazones par M. Zimmer Bradley

Fiche de Les trois amazones

Titre : Les trois amazones (Tome 1 sur 5 – Cycle de Trillium)
Auteur : M. Zimmer Bradley, J. May et A. Norton
Date de parution : 1990
Traduction : M. Lebailly
Editeur : Pocket

Première page de Les trois amazones

« Extrait de la Chronique péninsulaire de Lampiar, défunt savant du Labornok

En l’an huit cents, après que le Ruwenda en fut venu à gouverner le marais sauvage appelé le Bourbier Dédaléen (jusqu’à un certain point, car ils ne maîtrisèrent jamais les Insolites), la légende et l’histoire s’éveillèrent en même temps pour enregistrer l’un de ces grands changements qui, de temps à autre, modifient l’équilibre même du monde.
Pour les nations civilisées de la Péninsule  – et plus particulièrement notre Labornok qui l’avoisine –, le plateau marécageux du Ruwenda constituait une source d’irritation et de frustration, une épine dans la chair des peuples plus énergiques et plus avancés. En vérité, le Ruwenda n’était pas un royaume bien organisé, sans doute à cause de son impuissance à imposer sa suzeraineté aux aborigènes étranges résidant à l’intérieur de ses frontières déclarées. Les rois ruwendiens laissaient complaisamment persister des enclaves anarchiques, souvent au détriment de leurs sujets légitimes, de la paix générale et de l’ordre du royaume.
Bien qu’ils ne leur aient jamais demandé de prêter serment d’allégeance, la Couronne et les mar- »

Extrait de : M. Zimmer Bradley. « Cycle du Trillium – Les 3 amazones. »