Étiquette : Opta
Le syndic par C. M. Kornbluth et F. Pohl
Fiche de Le syndic
Titre : Le syndic
Auteur : F. Pohl et C. M. Kornbluth
Date de parution : 1977
Traduction : B. Martin
Editeur : Opta
Sommaire de Le syndic
- Le syndic par C. M. Kornbluth
- Les sillons du ciel
Première page de Le syndic
« Le Gouvernement ne déclara l’état d’alerte illimitée que le 14 février. L’incident qui précipita cette décision fut le bombardement aérien et la destruction de la compagnie B du 27e Régiment blindé, sur la hauteur de Fort George, à New York. Les chefs du Syndic local avaient occupé et fortifié l’école secondaire George-Washington avec l’aide enthousiaste des élèves, de la Faculté et de tout le voisinage. Le plus remarquable de tous était Thomas « la Loterie » Cleveland, qui fit preuve du même calme et du même génie organisateur qui lui avaient donné une place de choix dans le cadre de la police métropolitaine avant qu’il ait atteint sa trente-cinquième année.
» À cinq heures et quart du matin, le 1er bataillon du 27e blindé adopta le dispositif suivant : compagnie A à l’angle de la 190e Rue et de St Nicholas Avenue, avec mission d’empêcher l’arrivée de renforts pour l’école par la station de métro IRT sise au même point ; compagnies B, C et D, tous véhicules dissimulés de l’école, en contrebas de la »
Extrait de : C. M. Kornbluth et F. Pohl. « Le syndic – Les sillons du ciel. »
La tribu des loups par F. Pohl et C. M. Kornbluth
Fiche de La tribu des loups
Titre : La tribu des loups
Auteur : F. Pohl et C. M. Kornbluth
Date de parution : 1976
Traduction : A. Rosenblum
Editeur : Opta
Sommaire de La tribu des loups
- La tribu des loups
- Le promenade de l’ivrogne par F. Pohl
Première page de La tribu des loups
« Roget Germyn, banquier de Wheeling (Virginie Occidentale), un Citoyen, s’éveilla en douceur d’un sommeil sans rêve de Citoyen. La troisième heure avait sonné, l’heure convenable pour se lever le jour où il y a quelque chose d’exceptionnel à apprécier.
Le Citoyen Germyn revêtit le costume adéquat pour apprécier un spectacle grandiose – contempler, par exemple, les ruines de l’Empire State sur fond de ciel d’orage depuis une barque ou traverser silencieusement à pied en file indienne l’unique voie restante du Golden Gâte Bridge. Ou encore – comme aujourd’hui (espérons que ce sera aujourd’hui) – assister à la Re-Création du Soleil.
Germyn conservait avec peine le calme nécessaire à un Citoyen – la tentation était forte de méditer sur des sujets malséants : le Soleil sera-t-il »
Extrait de : C. M. Kornbluth et F. Pohl. « La tribu des loups – La promenade de l’ivrogne. »
L’ère des gladiateurs par F. Pohl et C. M. Kornbluth
Fiche de L’ère des gladiateurs
Titre : L’ère des gladiateurs
Auteur : F. Pohl et C. M. Kornbluth
Date de parution : 1965
Traduction : M. Deutsch, P. Billon
Editeur : Opta / Galaxie
Sommaire de L’ère des gladiateurs
- L’ère des gladiateurs
- Une mort douce
- Masse critique
Première page de L’ère des gladiateurs
« LE teint blafard, le visage taillé en museau de belette, l’accusé était le type même du psychopathe constitutif inférieur. « Faut que vous me tiriez de là », fit-il d’une voix geignante à l’adresse de maître Charles Mundin. « C’est la troisième fois et, ce coup-là, je suis bon pour le conditionnement ! » Mundin examina son premier client d’un air dégoûté : « Vous ne voulez vraiment pas plaider coupable ? » lui demanda-t-il à nouveau par acquit de conscience.
Il avait été commis d’office et considérait que le tribunal lui avait joué là un tour de cochon. Les empreintes digitales du client buté s’étalaient sur la pièce à conviction, une cassette de fer-blanc dérobée au guichet du Stade de Monmouth. Même technique que dans les deux affaires précédentes : un fil et un hameçon. Un soi-disant complice, qui avait détourné l’attention du caissier pendant les cinq minutes nécessaires à l’opération, était prêt à »
Extrait de : F. Pohl et C. M. Kornbluth. « L’ère des gladiateurs. »
Les fleurs pourpres par C. D. Simak
Fiche de Les fleurs pourpres
Titre : Les fleurs pourpres
Auteur : C. D. Simak
Date de parution : 1965
Traduction : M. Deutsch
Editeur : Opta / Galaxie
Sommaire de Les fleurs pourpres
- Les fleurs pourpres
- Mercenaire par C. van de Vet
- La maison à mi-chemin par R. Silverberg
Premières pages de Les fleurs pourpres
« Il y avait un camion derrière moi. Un semi-remorque qui fonçait à toute allure. Sur ce tronçon, la vitesse était limitée à 70 ― on était encore en agglomération ― mais à une heure aussi matinale, qui eût fait attention aux panneaux ?
Je cessai de penser au camion. Je n’allais pas bien loin : à moins de 2 kilomètres, au Johnny’s Motor Court, le motel où Alf Peterson et ses cannes à pêche m’attendaient. Et puis, j’avais autre chose en tête. Cette histoire de téléphone, en particulier. Qui m’avait donc appelé ? Il y avait eu trois voix. Des voix bizarres. Pourtant j’avais l’impression que ce n’en était qu’une seule dont le timbre changeait. Et que si je réussissais à déterminer la voix de base, le mystère serait éclairci. Autre problème : Gerald Sherwood et les plans qui naissaient tout armés dans sa tête. Et Stiffy me suppliant de ne pas « les » laisser employer la bombe. J’allais oublier l’enveloppe aux quinze cents dollars ! »
Extrait de : C. D. Simak. « Les fleurs pourpres. »
Alpha ou la mort & Le recommencement par L. Brackett
Fiche d’Alpha ou la mort & Le recommencement
Titre : Alpha ou la mort
Titre: Le recommencement
Auteur : L. Brackett
Date de parution : 1963
Traduction : F.-M. Watkins
Editeur : Opta
Sommaire d’Alpha ou la mort & Le recommencement
- Alpha ou la mort
- Le recommencement
Première page d’Alpha ou la mort
« Il n’y avait plus d’hommes dans l’espace. Les sombres vaisseaux sillonnaient les routes entre les mondes, silencieux, sans lumières, n’ayant besoin d’aucun esprit humain pour les piloter. Les vaisseaux-R, qui transportaient les marchandises et les passagers, maintenaient l’ordre, faisaient respecter la loi et imposaient la Pax Terrae jusqu’aux limites du Système solaire, où ils gardaient la frontière qui ne devait plus être franchie.
Plus d’hommes dans l’espace. Plus de mains fermes guidant les astronefs, plus d’yeux levés vers les étoiles. Il demeurait malgré tout sur les mondes éparpillés de Sol des vieillards qui se souvenaient et de jeunes hommes qui rêvaient encore.
L’ombre de la colonne de grès était noire sur le sol, Kirby s’y glissa, s’immobilisa et se retourna. Wilson s’arrêta aussi dans l’ombre et chuchota nerveusement : « Personne ne nous suit, au moins ? » Kirby secoua la tête. « Je voulais simplement jeter un dernier regard. Je ne sais pas pourquoi…»
Il n’avait pas couru. Ni Wilson ni lui ne s’étaient comportés de façon anormale, et pourtant Kirby était trempé de sueur et son cœur battait à grands coups. Il entendait la respiration oppressée de son compagnon. »
Extrait de : L. Brackett. « Alpha ou la mort. »
Le onzième commandement & PSI par L. Del Rey
Fiche de Le onzième commandement & PSI
Titre : Le onzième commandement
Titre : PSI
Auteur : L. del Rey
Date de parution : 1975
Traduction : C. Canet
Editeur : Opta
Sommaire de Le onzième commandement & PSI
- Le onzième commandement
- PSI
Première page de Le onzième commandement
« La Terre n’avait délégué ni fanfare tonitruante ni foule en délire pour fêter le retour de Boyd Jensen sur le monde de ses ancêtres. En cette année 2190, l’Église Éclectique Catholique Américaine enseignait toujours la parabole du Fils prodigue, mais le veau gras ne courait pas les rues, et, en dehors de celles destinées à réchauffer le zèle des fidèles, on était chiche en fêtes. Envahi par les mauvaises herbes, le terrain d’atterrissage était en principe interdit aux laïcs. L’approche silencieuse du petit astronef autopiloté n’avait eu pour témoins qu’un prêtre flanqué de deux moines terrorisés.
La trappe de soute du vaisseau était maintenant ouverte, et les moines, qui portaient le grossier froc rouge des convers, transféraient nerveusement la cargaison sur un chariot à vapeur. »
Extrait de : L. Del Rey. « Le Onzième Commandement. »
Première page de PSI
« ENFER
Martha fut réveillée par un bruit de pas étouffés derrière sa porte. Durant le bref laps de temps précédant le frottement du volet du judas que l’on faisait glisser, elle entrouvrit les yeux, juste ce qu’il fallait pour examiner l’illusion de chambre.
Elle était toujours là, petite mais confortable, copie d’une chambre privée dans un sanatorium de luxe. Une porte robuste faisait face à une fenêtre dont les vitres épaisses donnaient maintenant sur la nuit. Une douce lumière baignait les draperies aux tons chauds et reposants, des tapis, un fauteuil capitonné, une table matelassée sous un tiroir encastré dans le mur et un lit qui parvenait assez bien à dissimuler son caractère fonctionnel de lit d’hôpital. Le miroir allait même jusqu’à prétendre la refléter. Elle y apparaissait sous les traits d’une personne corpulente, vêtue d’un pyjama et d’une robe de chambre à fleurs, qui, étendue avec les genoux relevés, la fixait sous ses paupières mi-closes. »
Extrait de : L. Del Rey. « Psi. »
Des mondes à profusion par M. St. Clair
Fiche de Des mondes à profusion
Titre : Des mondes à profusion
Auteur : M. St. Clair
Date de parution : 1974
Traduction : F. Straschitz, B. Martin, P. Billon, P. J. Izabelle, A. Dorémieux, R. Durand, C. Grégoire, A. Merlin, A. Rosenblum
Editeur : Opta
Sommaire de Des mondes à profusion
- Beaulieu
- Manuel de mariage
- Le temps des prophètes
- Adieu la terre
- La croisade des ténèbres
- Son et lumières
- Le dieu a soif
- Les altruistes
- Escale
- Les vins de la Terre
- Les questions
- Le bazar bizarre
- Quel ennemi ?
- La déesse au coin de la rue
- L’oeuf du mois
- La mort de chaque jour
- Lazare
Première page de Beaulieu
« LA couleur des cheveux de la jeune femme, pensa Denton, méritait un seul qualificatif : celui d’« éhonté » – un or éhonté ; et même l’or qui parait son cou et ses poignets avait des reflets éhontés lorsqu’elle se pencha pour lui ouvrir la porte de la voiture de sport verte au volant de laquelle elle était assise.
« Montez, » lui dit-elle, et elle ne souriait pas.
Denton obéit. Était-ce le début du mythe favori de tous les hommes, la blonde passionnée dans la décapotable verte ? Bien que le docteur eût prévu une opération exploratoire pour le lundi suivant, Denton était, il le savait, jeune et de bonne apparence. Les signes extérieurs de sa maladie – une certaine pâleur cireuse de la peau – n’étaient perceptibles qu’à la vue exercée d’un médecin. Les randonnées dans les vallées et les collines qu’il avait faites durant l’été lui avaient donné un hâle sportif. Le mythe était donc possible. »
Extrait de : M. St Clair. « Des mondes à profusion. »
Le forban de Gor par J. Norman
Fiche de Le forban de Gor
Titre : Le forban de Gor (Tome 15 sur 37 – Cycle de Gor)
Auteur : J. Norman
Date de parution : 1981
Traduction : D. Lemoine
Editeur : Opta
Première page de Le forban de Gor
« JE RECHERCHE UNE ESCLAVE ;
JE PASSE LA SOIRÉE AU COLLIER À CLOCHETTES
JE ME GLISSAI derrière la femme et, soudain, la saisis, lui posant fermement la main sur la bouche. Les ordures qu’elle transportait s’éparpillèrent. Je la tirai en arrière. Elle se débattit. Elle poussa des cris étouffés. Je la jetai par terre, derrière la rangée de poubelles qui se trouvaient derrière la demeure d’Oneander d’Ar. Ma main était posée sur sa gorge, poussant le collier métallique qu’elle portait sous son menton.
« Ne fais pas de bruit ! » ordonnai-je.
Elle était blonde, elle portait une courte tunique blanche, sans manches, d’esclave domestique. Elle était pieds nus. Je la reconnus. C’était la femme, autrefois libre, qui occupait la dernière place dans la Chaîne d’Oneander, il y avait longtemps, à Ar, cette Chaîne dans laquelle Miss Henderson était attachée.
— « Prends-moi rapidement, » dit-elle. « Je ne dois pas tarder. »
Extrait de : J. Norman. « Cycle de Gor – Le forban de Gor. »
Le champion de Gor par J. Norman
Fiche de Le champion de Gor
Titre : Le champion de Gor (Tome 14 sur 37 – Cycle de Gor)
Auteur : J. Norman
Date de parution : 1980
Traduction : D. Lemoine
Editeur : Opta
Première page de Le champion de Gor
« LE RESTAURANT ; LE TAXI
« POUVONS-NOUS avoir une conversation intime, Jason ? » demanda-t-elle.
— « Bien sûr, Beverly, » répondis-je.
Nous étions assis à une petite table, dans un coin. Le restaurant se trouvait dans la 128e Rue. Une bougie brûlait sur la table, debout dans une soucoupe. La nappe était blanche, les couverts luisaient doucement dans la lumière de la bougie.
Elle paraissait troublée.
Je ne l’avais jamais vue ainsi. Elle était généralement posée, énergique et calme.
Elle me regarda.
Nous n’étions pas véritablement amis. Nous étions plutôt des relations. Je me demandai pourquoi elle m’avait demandé de la retrouver dans ce restaurant.
— « C’est gentil d’être venu, » dit-elle. »
Extrait de : J. Norman. « Cycle de Gor – Le champion de Gor. »
Les explorateurs de Gor par J. Norman
Fiche de Les explorateurs de Gor
Titre : Les explorateurs de Gor (Tome 13 sur 37 – Cycle de Gor)
Auteur : J. Norman
Date de parution : 1979
Traduction : D. Lemoine
Editeur : Opta
Première page de Les explorateurs de Gor
« JE M’ENTRETIENS AVEC SAMOS
ELLE ÉTAIT très belle.
Elle était à genoux près de la petite table basse devant laquelle, dans la salle de Samos, j’étais assis les jambes croisées. Samos était également assis devant la table, les jambes croisées. Il me faisait face. C’était le début de la soirée, à Port Kar, et j’avais dîné avec Samos, Premier Capitaine du Conseil des Capitaines, assemblée de Capitaines gouvernant Port Kar. La salle était éclairée par des torches. Elle contenait la grande carte en mosaïque.
Le dîner nous avait été servi par l’esclave, portant un collier, qui était à genoux près de nous.
Je lui adressai un bref regard. Elle portait une courte tunique en rep, coupée haut sur les cuisses afin de mieux les exposer, son collier en acier, qui était un collier à serrure, et sa marque. Sa marque était la marque ordinaire des Kajirae de Gor, la première lettre, faisant environ cinq centimètres de haut et trois centimètres de large, en écriture cursive, du mot « Kajira », qui est le vocable le plus répandu, sur Gor, pour désigner les femmes asservies. »
Extrait de : J. Norman. « Cycle de Gor – Les explorateurs de Gor. »