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Jean-Pierre Pharabod

Présentation de Jean-Pierre Pharabod :

Jean-Pierre Pharabod est un physicien français né en 1937. Il a fait ses études à l’École normale supérieure et a obtenu son doctorat en physique en 1965 à l’Université Paris-Sud. Il a ensuite travaillé comme chercheur au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et à l’Université Paris-Sud, où il a été nommé professeur de physique en 1974.

Les recherches de Jean-Pierre Pharabod ont porté sur la physique nucléaire, la physique des particules et la physique des hautes énergies. Il a notamment participé à l’expérience Gargamelle, un détecteur de neutrinos situé au CERN, et a contribué à l’observation de l’effet de violation de la parité dans les interactions faibles, pour lequel il a reçu le prix Joliot-Curie en 1973.

Jean-Pierre Pharabod a également été engagé dans la vulgarisation scientifique, notamment en participant à l’émission de télévision « Les savants » dans les années 1980. Il a également écrit plusieurs ouvrages de vulgarisation, dont « Le Boson et le chapeau mexicain » en 2012.

En reconnaissance de ses contributions à la physique, Jean-Pierre Pharabod a été élu membre de l’Académie des sciences en 1986. Il a également reçu plusieurs prix, dont le prix Dagon en 1992 et le prix Paul Langevin en 2000.

Livres de Jean-Pierre Pharabod :

Heurs et malheurs de la physique quantique (2017)

Pour en savoir plus sur Jean-Pierre Pharabod :

La page Wikipédia de J.-P. Pharabod
La page Noosfere de J.-P. Pharabod
La page isfdb de J.-P. Pharabod

Heurs et malheurs de la physique quantique par G. Klein et J. P. Pharabod

Fiche de Heurs et malheurs de la physique quantique

Titre : Heurs et malheurs de la physique quantique
Auteur : G. Klein et J. P. Pharabod
Date de parution : 2017
Editeur : Odile Jacob

Première page de Heurs et malheurs de la physique quantique

« Une découverte scientifique est-elle d’autant plus mal acceptée qu’elle est plus importante, voire plus révolutionnaire ? On pourrait le penser à en considérer d’assez nombreuses qui forment l’essentiel de notre savoir. Il ne fut pas aisément admis que notre Terre était ronde, même si Ératosthène le démontra trois siècles avant notre ère et calcula sa circonférence, car alors pourquoi les habitants des antipodes ne tombaient-ils pas dans le vide ? Newton apporta une réponse que Descartes n’admit pas car elle impliquait une action à distance, et Newtonlui-même considérait son idée comme folle, même si elle rendait tout à fait compte du mouvement des astres. On passera sur le scandale que représenta la théorie darwinienne de l’évolution par la sélection naturelle, qui amena un digne évêque à professer que, si Darwin était peut-être le descendant d’un singe, lui n’avait certes pas eu une guenon pour grand-mère. La conception pasteurienne de l’infection microbienne et son abandon de la génération spontanée mirent du temps à s’imposer alors même qu’on observait des animalcules depuis au moins deux siècles. Au tout début du XXe siècle, le grand physicien et philosophe Ernst Mach qualifiait les atomes de fictions puisqu’on ne pourrait jamais les observer ; quelques années plus tard, Albert Einsteinproposa une bonne approximation de leur taille et de leur mouvement. La première relativité du même Einstein, dite restreinte, fut rejetée par le philosophe fameux de l’époque, Henri Bergson, et fut longtemps tenue, au moins par les journalistes, pour réservée à quelques cerveaux d’élite alors qu’elle est du niveau d’un élève de terminale. Einstein, du moins, n’en douta jamais. Sa relativité générale, autrement difficile, demeura controversée alors qu’elle fournissait une réponse à l’inquiétude de Newton jusqu’à ce qu’une observation astronomique délicate la confirme. »

Extrait de : G. Klein et J. P. Pharabod. « Heurs et malheurs de la physique quantique. »