Étiquette : Presses Pocket
Méchante fille par J. Vance

Fiche de Méchante fille
Titre : Méchante fille
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1979
Traduction : J. Lenclud
Editeur : Presses Pocket
Première page de Méchante fille
« En l’année 1907 il survint une curieuse aventure à Harry Botham, l’un des deux associés à la tête de la société Botham & Brewer, une affaire de courtage de marchandises à Shanghai.
Revenant chez lui de bonne heure dans la soirée, à l’issue d’une réception, il surprit trois bandits en train de cambrioler sa maison. Sa petite fille Flora gisait sur le sol, ligotée et bâillonnée ; ils s’apprêtaient sans doute à la kidnapper ; Vamah sanglotait, accroupie dans un coin ; le jeune domestique était cloué au mur par un poignard fiché dans son oreille.
Botham, ayant pris conscience de la situation quand il se trouvait encore dans le vestibule obscur, décrocha sans bruit un sabre de cavalerie qui ornait le mur et ainsi armé entra en action. Il frappa à la tête le plus robuste des bandits ; le plus jeune, un adolescent de quatorze ans, grimpa comme un singe au sommet d’une armoire vitrée qui s’écroula sur lui ; les porcelaines qui y étaient exposées se fracassèrent. Le troisième larron se jeta aux pieds de Botham.
Celui-ci haletant observait la scène : le sol était jonché de débris de verre et de porcelaine, cela sentait le sang, la sueur, la peur. Ting, le jeune domestique, arracha le poignard de son oreille et se »
Extrait de : J. Vance. « Méchante fille. »
La vie éternelle par J. Vance

Fiche de La vie éternelle
Titre : La vie éternelle
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1978
Traduction : F. Maillet, A. Rosenblum
Editeur : Presses Pocket
Première page de La vie éternelle
« Clarges, la dernière métropole du monde, s’étendait sur cinquante kilomètres le long de la rive nord du Chant, légèrement en amont de l’endroit où le fleuve s’élargissait pour former un estuaire.
Clarges était une cité antique ; bâtiments, monuments, manoirs, vieilles tavernes, docks et entrepôts datant de deux ou même trois mille ans étaient courants. Les citoyens de l’Aire chérissaient ces liens avec le passé, car ils en tiraient un réconfort inconscient, un sentiment mystique d’identification avec la continuité de la cité. Toutefois, la variante particulière du système de libre entreprise dans lequel ils vivaient les incitait à l’innovation ; en conséquence, Clarges était un curieux mélange du vénérable et du récent, et les citoyens – en cela comme en d’autres points – étaient tiraillés entre des sentiments opposés.
Jamais aucune cité n’avait égalé Clarges dans sa splendeur, dans sa sombre beauté. Sur la Mercerie »
Extrait de : J. Vance. « La vie eternelle. »
Docteur Bizarre par J. Vance

Fiche de Docteur Bizarre
Titre : Docteur Bizarre
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1989
Traduction : E. C. L. Meistermann, C. Renard
Editeur : Presses Pocket
Sommaire de Docteur Bizarre
- Le retour des hommes
- Magie verte
- La terre étroite
- Le penseur de mondes
- Des sardines douteuses
- Le temple de Han
- Le bruit
- L’arche d’Alfred
- Fils de l’arbre
Première page de Le retour des hommes
« Le Relicte descendait furtivement de la roche, créature dégingandée, émaciée, les yeux tourmentés. Il se déplaçait en une série d’à-coups rapides et en se dissimulant derrière les panneaux d’air sombre, courant derrière chaque ombre qui passait, rampant parfois à quatre pattes, la tête au sol. En arrivant au dernier affleurement rocheux, il fit halte et scruta la plaine.
Dans le lointain s’élevaient des collines basses, floues dans le ciel, qui était moucheté et brouillé comme de l’opaline de mauvaise qualité. La plaine intermédiaire s’étendait comme du velours décrépit, vert foncé et ridé, rayé d’ocre et de rouille. Une fontaine de roche liquide crachait très haut dans les airs et se ramifiait en corail noir. À mi-distance, une famille d’objets gris évoluait avec un sens bien précis de leur destinée : les sphères se fondaient en pyramides, devenaient dômes, touffes de spirales »
Extrait de : J. Vance. « Docteur Bizarre. »
Crimes et enchantements par J. Vance

Fiche de Crimes et enchantements
Titre : Crimes et enchantements
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1991
Traduction : E. C. L. Meistermann
Editeur : Presses Pocket
Sommaire de Crimes et enchantements
- L’office touristique de Terrier
- L’homme de la Zodiac
- Un destin de Phalid
Première page de L’office touristique de Terrier
« S’AIDANT d’un stylo à plume courte et d’encre noire, Hetzel, d’une écriture vive et anguleuse, improvisa la lettre que voici :
« Chère Madame X,
« En accord avec les instructions reçues par messager, j’ai retrouvé la trace de l’individu connu sous le nom de Casimir Wuldfache à Twisselbane, sur Tamar, dans le secteur de Nova Céleste, où il était arrivé le 23 ianiaro gaéan courant.
« À Twisselbane, Vv. Wuldfache s’était trouvé un emploi de serveur au Café Fabrilankus sous le nom de Carmine Daruble. Le soir, il travaillait au Mirographe local quand le lui permettaient ses activités de cavalier rétribué par les dames requérant ce genre de services.
« Il y a environ trois mois, il a quitté Tamar en compagnie d’une jeune femme que je n’ai pu identifier. La photo de Vv. Wuldfache que j’ai montrée à l’astroport m’a permis d’apprendre que sa destination est la planète Maz, ce qui pourra vous paraître incroyable. »
Extrait de : J. Vance. « Crimes et enchantements. »
Châteaux en espace par J. Vance

Fiche de Châteaux en espace
Titre : Châteaux en espace
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1993
Traduction : E. C. L. Meistermann, A. F. Termath
Editeur : Presses Pocket
Sommaire de Chateaux en espace
- Château en Hispanie
- Le château de vos rêves
- Une fille en or
- Les portes de l’ailleurs
- Quatre cents merles
- La retraite d’Ullward
- La princesse enchantée
- Le secret
Première page de Château en Hispanie
« Dans lequel les dés sont jetés
La publicité apparut d’abord au télécran puis, quelques jours plus tard, dans la marge des news-fax. L’annonce était verte sur fond noir, modeste rectangle parmi les orange, les rouges et les jaunes. L’impact était obtenu par le message lui-même :
Las ? Désenchanté ?
À la recherche de l’Aventure ?
Essayez le Château d’Hispanie.
La Terrasse Oxonienne était un agréable îlot de quiétude au cœur de la ville… rectangle de dalles rouges parsemé de parasols, de tables et d’individus oisifs. Un massif de magnolias cachait la rue et filtrait la majeure partie de ses bruits ; le son qui parvenait à passer ressemblait à celui du ressac et servait de fond aux conversations et au martèlement sourd et irrégulier des terrains de handball oxoniens. »
Extrait de : J. Vance. « Châteaux en espace. »
Throy par J. Vance

Fiche de Throy
Titre : Throy (Tome 4 sur 4 – Les chroniques de Cadwal)
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1992
Traduction : E. C. L. Meistermann
Editeur : Presses Pocket
Première page de Throy
« A Stroma, la terrasse de l’Auberge d’Utward s’avançait de la falaise sur dix mètres, dans une région de vide ensoleillé surplombant de deux cent cinquante mètres les eaux du fjord, glaciales et d’un vert bleuté. A une table contre la balustrade était assis un groupe de quatre hommes.
Torq, Tump et Farganger n’étaient pas originaires de Cadwal ; ils buvaient de l’ale dans des mugs en grès. On avait servi à messire Denzel Attabus une mesure d’alcool d’herboriste dans un godet en étain, tandis que Roby Mavil, l’autre résident de Stroma, buvait dans un gobelet du vin vert d’Araminta. Messire Denzel »
Extrait de : J. Vance. « Les chroniques de Cadwal – Throy. »
Araminta 2 par J. Vance

Fiche d’Araminta 2
Titre : Araminta 2 (Tome 2 sur 4 – Les chroniques de Cadwal)
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1988
Traduction : A. Rosenblum
Editeur : Presses Pocket
Première page d’Araminta 2
« Glawen se rendit en courant sur le pont du Faraz et appela par radio le Bureau B à la station d’Araminta.
– Ici, Glawen Clattuc. J’ai à parler au Chef Wook. Affaire urgente.
Quelques secondes plus tard, une voix rauque résonna dans l’appareil.
– Ici Bodwyn Wook.
Sachant que son appel était sans doute écouté, Glawen choisit avec soin ses paroles :
– Nous sommes actuellement dans une situation ridicule, qui pourrait pourtant devenir grave. Kirdy a été arrêté. Les Oomps prétendent qu’il a volé le manteau d’Arles. »
Extrait de : J. Vance. « Les chroniques de Cadwal – Araminta 2. »
La station d’Araminta par J. Vance

Fiche de La station d’Araminta
Titre : La station d’Araminta (Tome 1 sur 4 – Les chroniques de Cadwal)
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1988
Traduction : A. Rosenblum
Editeur : Presses Pocket
Première page de La station d’Araminta
« Le seizième anniversaire de Glawen Clattuc donna lieu à une modeste célébration dont le moment fort devait être l’allocution solennelle du Chef de Maison, Fratano, et l’annonce par lui de l’ » IS » de Glawen (ou Indice de Statut) un chiffre qui, dans une large mesure, déterminerait la direction de son avenir.
Tant pour la commodité que par économie, cette célébration se ferait pendant le » dîner de la Maison « , dîner hebdomadaire auquel tous les Clattuc en résidence étaient obligés d’assister, ni l’âge ni une indisposition n’étant une excuse pour manquer d’y paraître.
Le matin de la fête se passa tranquillement. Le père de Glawen, Scharde, lui offrit une paire d’épaulettes en argent et turquoise comme en portaient les hommes de la bonne société dans les stations les plus chics de l’aire Gaïane, s’il fallait en croire les revues de mode. »
Extrait de : J. Vance. « Les chroniques de Cadwal – La station d’Araminta. »
Tempête d’une nuit d’été par P. Anderson

Fiche de Tempête d’une nuit d’été
Titre : Tempête d’une nuit d’été
Auteur : P. Anderson
Date de parution : 1974
Traduction : P. Marcel
Editeur : Presses Pocket
Première page de Tempête d’une nuit d’été
« TONNERRE ET ÉCLAIRS. UNE LANDE QUI ATTEND LA FOUDRE
CE fut une longue journée morose, rythmée périodiquement par les échanges de canonnades entre les armées en présence. Il n’y eut pas d’autre signe de guerre. Rupert avait d’abord attendu les régiments du Yorkshire ; par la suite, c’est l’aube qu’il attendit, sachant que d’ici là la faim, et le souvenir des défaites qu’il leur avait déjà infligées, rongeraient ses ennemis pour lui.
Mais alors que le soir s’avançait, des nuages bleu foncé s’amassèrent en travers des cieux. Un vent triste hululait sous leur panse, et ricanait doucement entre les ajoncs. Les ténèbres flambèrent et tonnèrent. C’est Dieu qui maintenant va déchaîner Sa propre artillerie, songea Rupert. Mêlée au fracas de l’orage, une rumeur lui parvint, aussi pénétrante mais plus sèche que celle des cieux en fureur. La mitraille des tambours qui accompagnent un hymne des Têtes-Rondes y fait réponse. Ils »
Extrait de : P. Anderson. « Tempête d’une nuit d’été. »