Étiquette : Reynolds
L’espace de la révélation par A. Reynolds
Fiche de L’espace de la révélation
Titre : L’espace de la révélation (Tome 1 sur 7 – Inhibiteurs)
Auteur : A. Reynolds
Date de parution : 2000
Traduction : D. Haas
Editeur : Pocket
Première page de L’espace de la révélation
« Nekhebet Nord, secteur de Mantell, Resurgam, système de Delta Pavonis, 2551
L’orage approchait. Et c’était une tempête de verre.
Sylveste se demandait, debout au bord de l’excavation, s’il resterait, le lendemain matin, quelque chose de ses travaux. Le chantier de fouilles archéologiques était une mosaïque de puits carrés, d’une dizaine de mètres de profondeur, séparés par des murailles de roche : le quadrillage Wheeler classique. Les parois des puits étaient gainées de coffrages transparents en hyperdiamant sur lesquels se pressaient un million d’années d’histoire géologique stratifiée. Et il suffirait d’un bon vent de sable – d’une tempête de verre, comme celle qui s’annonçait – pour combler les puits jusqu’en haut, ou presque.
Un membre de l’équipe sortit d’un des deux gros crawleurs et s’approcha de lui. »
Extrait de : A. Reynolds. « Inhibiteurs – L’espace de la révélation. »
Diamond dogs, Turquoise days par A. Reynolds
Fiche de Diamond dogs, Turquoise days
Titre : Diamond dogs, Turquoise days (Tome 0 sur 7 – Inhibiteurs)
Auteur : A. Reynolds
Date de parution : 2003
Traduction : S. Denis
Editeur : Pocket
Première page de Diamond dogs, Turquoise days
« J’ai rencontré Childe dans le Monument aux Quatre-vingts.
C’était par l’une de ces journées où le monument m’appartenait, pour ainsi dire, et où je pouvais parcourir ses allées sans rencontrer d’autre visiteur. Seul le bruit de mes pas troublait l’immobilité et le silence funèbre des lieux.
J’étais venu me recueillir sur la tombe de mes parents. Elle était plutôt modeste : une plaque d’obsidienne lisse ressemblant à un métronome, sans autre décoration que les portraits en relief des défunts dans des cadres ovales. La seule partie mobile était une lame noire fixée à la base de la sépulture qui se balançait de droite à gauche avec une lenteur majestueuse. À l’intérieur du tombeau, un mécanisme la ralentissait de manière à ce que chaque « tic » et chaque « tac » corresponde d’abord à un jour, puis à un an. À la fin, on ne pourrait vérifier qu’elle bougeait qu’en mesurant son mouvement avec des instruments de précision.
Je regardais la lame lorsque je fus dérangé par le son d’une voix. »
Extrait de : A. Reynolds « Inhibiteurs – Diamond Dogs, Turquoise Days. »
Dans le sillage de Poséidon par A. Reynolds
Fiche de Dans le sillage de Poséidon
Titre : Dans le sillage de Poséidon (Tome 3 sur 3 – Les enfants de Poséidon)
Auteur : A. Reynolds
Date de parution : 2015
Traduction : L. Queyssi
Editeur : Bragelonne
Première page de Dans le sillage de Poséidon
« Tôt un matin, Mposi Akinya rendit visite à sa sœur. Il prit une voiture devant l’immeuble du Parlement en plein centre de Guochang, traversa le quartier du gouvernement puis des secteurs résidentiels, et arriva enfin face à l’enceinte surveillée autour de la maison. Il marcha jusqu’au portail et présenta son identification, alors même que les gardes étaient disposés à le laisser passer sans y jeter un coup d’œil.
Il s’approcha de l’entrée, frappa à la porte et attendit que Ndege lui ouvre. Pendant un moment, elle l’empêcha de franchir le seuil, les bras croisés sur la poitrine, la tête penchée, le visage dénué de la moindre chaleur et lui indiquant qu’il n’était pas le bienvenu. Même à cet âge avancé, elle restait plus grande que lui. Toute sa vie, elle l’avait regardé de haut.
— J’ai apporté du pain vert, dit-il en tendant la miche enveloppée dans du papier. Encore frais.
Elle prit le paquet, l’ouvrit et renifla son contenu, sceptique. »
Extrait de : A. Reynolds. « Les enfants de Poséidon – Dans le sillage de Poséidon. »
Sous le vent d’acier par A. Reynolds
Fiche de Sous le vent d’acier
Titre : Sous le vent d’acier (Tome 2 sur 3 – Les enfants de Poséidon)
Auteur : A. Reynolds
Date de parution : 2013
Traduction : L. Queyssi
Editeur : Bragelonne
Première page de Sous le vent d’acier
« Au début, nous n’étions qu’une et désormais – s’il faut croire les informations en provenance de Creuset – il en sera bientôt de même.
Dernièrement, j’ai passé du temps sur le rivage, à regarder le ballet des voiliers qui arrivent et qui partent. J’aime le bruit de leurs gréements agités par le vent, le travail vif et agile des marins, glèbeux et aquatiques, rassemblés par un étrange dialecte et un même courage. Je regarde les mouettes se disputer des miettes et j’écoute leurs cris querelleurs. Je me plais parfois à croire que je suis sur le point de les comprendre. De temps à autre, un dirigeable ou un autre type d’engin volant traversent le ciel.
J’ai longtemps eu du mal à revenir ici. Je ne me suis pourtant jamais sentie mal à l’aise à Lisbonne, même après les transformations. Certes, tout n’a pas été facile. Mais la ville a connu pire et subira, sans nul doute, d’autres épreuves à l’avenir. J’ai beaucoup d’amis ici, et grâce aux cours que j’ai montés, grâce aux enfants et aux adultes que j’ai aidés à apprendre le portugais, tout un tas de gens comptent désormais sur moi. »
Extrait de : A. Reynolds. « Les enfants de Poséidon – Sous le vent d’acier. »
La terre bleue de nos souvenirs par A. Reynolds
Fiche de La terre bleue de nos souvenirs
Titre : La terre bleue de nos souvenirs (Tome 1 sur 3 – Les enfants de Poséidon)
Auteur : A. Reynolds
Date de parution : 2012
Traduction : L. Queyssi
Editeur : Bragelonne
Première page de La terre bleue de nos souvenirs
« Fin mai, après la saison des pluies abondantes. Le sol avait emprunté de l’humidité aux nuages ; et le ciel se remboursait désormais avec d’interminables journées chaudes et sèches. Pour les enfants, c’était un soulagement. Après des semaines passées renfermés à l’intérieur, ils avaient enfin le droit de sortir de la maison et de s’aventurer au-delà des jardins et des murs extérieurs, dans la nature.
C’est là qu’ils tombèrent sur la machine de mort.
— Je n’entends toujours personne, dit Geoffrey.
Sunday poussa un soupir et posa une main sur l’épaule de son frère. De deux ans son aînée, elle était grande pour son âge. Ils étaient postés sur un rocher rectangulaire, à quelques pas de la rivière encore forte et boueuse.
— Là, dit-elle. Tu l’entends, là, non ?
Geoffrey tenait fermement l’avion en bois qu’il avait emporté.
— Non. »
Extrait de : A. Reynolds. « Les enfants de Poséidon – La terre bleue de nos souvenirs. »
La moisson du temps par A. Reynolds
Fiche de La moisson du temps
Titre : La moisson du temps (Dr Who)
Auteur : A. Reynolds
Date de parution : 2013
Traduction : M. Durand
Editeur : Milady
Première page de La moisson du temps
« La pire machine de l’univers se présentait sous la forme d’une boîte d’un gris marbré, pas plus grande qu’un cercueil ou une malle. La base était plus large et plus longue que le couvercle, imposant une légère inclinaison aux côtés. Trois des quatre parois étaient neutres, simplement décorées des entrelacs du marbre. Au bout du quatrième se trouvait une console inclinée, avec sur le dessus une matrice carrée de commandes blanches, dont chacune était estampée d’un symbole noir issu d’un alphabet extraterrestre. Cent soixante-neuf commandes, cent soixante-neuf symboles, et le peuple de la Reine Rouge en comprenait environ soixante-quinze. Le reste tenait en échec leurs meilleurs scientifiques depuis des siècles.
Aux yeux de la Reine Rouge, cette machine était fondamentalement malveillante. Si le terme « maléfique » ne devait s’appliquer qu’à une seule chose, ce serait à cette machine. Et pourtant elle ne pouvait se permettre de négliger son pouvoir de transformation. »
Extrait de : A. Reynolds. « Dr Who – La Moisson du Temps. »
Alastair Reynolds
Présentation de Alastair Reynolds :
Alastair Reynolds est un auteur britannique de science-fiction né en 1966 à Barry, dans le Pays de Galles. Il a étudié la physique et l’astronomie à l’Université de Newcastle upon Tyne et a obtenu un doctorat en astrophysique à l’Université de St Andrews en Écosse.
Après une carrière dans la recherche scientifique, il se consacre à l’écriture à temps plein à partir de 2004. Il est l’auteur de plusieurs romans à succès, dont L’espace de la révélation, La cité du gouffre et La terre bleue de nos souvenirs, ainsi que de nombreuses nouvelles et novellas.
Ses œuvres sont souvent saluées pour leur approche rigoureuse de la science, leur exploration de la technologie et des conséquences sociales de l’innovation scientifique, ainsi que pour leur vision du futur à la fois réaliste et fascinante.
En plus de son travail de fiction, Alastair Reynolds a également écrit des articles scientifiques et de vulgarisation dans des magazines tels que New Scientist et Science. Il a reçu de nombreux prix pour son travail, notamment le prix Arthur C. Clarke, le prix British Science Fiction Association et le prix Locus.
Alastair Reynolds continue d’écrire et de publier de nouvelles œuvres, explorant sans cesse les frontières de la science-fiction et de l’imaginaire scientifique.
Livres de Alastair Reynolds :
Doctor Who :
- La moisson du temps (2013)
Inhibiteurs :
- Diamond dogs, turquoise days (2003)
- L’espace de la révélation (2000)
- La cité du gouffre (2000)
- L’arche de la rédemption (2002)
- Le gouffre de l’absolution (20002)
- non traduit
Les enfants de Poséidon :
- La terre bleue de nos souvenirs (2012)
- Sous le vent d’acier (2013)
- Dans le sillage de Poséidon (2015)
Maison des soleils :
- La millième nuit (2005)
- La maison des soleils (2008)
Eversion (2022)
Janus (2005)
La pluie du siècle (2004)
Les chroniques de méduse (2016)
Mémoire de métal (2004)
Vengeresse (2016)
Pour en savoir plus sur Alastair Reynolds :
La page Wikipédia de A. Reynolds
La page Noosfere de A. Reynolds
La page isfdb de A. Reynolds
Les chroniques de méduse par S. Baxter et A. Reynolds
Fiche de Les chroniques de méduse
Titre : Les chroniques de méduse
Auteur : S. Baxter et A. Reynolds
Date de parution : 2016
Traduction : L. Queyssi
Editeur : Bragelonne
Première page de Les chroniques de méduse
« Falcon n’oublierait jamais le jour où, pour la première fois, il s’était pris à rêver de s’échapper dans le ciel.
Le commandant Howard Falcon, de la Marine mondiale, n’était alors que Howard, onze ans, et vivait dans la maison familiale du Yorkshire, en Angleterre, dans une Zone fédérée d’un monde uni depuis peu. Et il avait neigé pendant la nuit.
Il frotta une manche de sa robe de chambre contre la fenêtre pour essuyer la buée. À l’extérieur de chaque carreau de vitre, un peu de neige givrée s’était accumulée et formait un L dans le coin inférieur. Il y avait eu quelques averses dans les jours précédents, mais rien d’aussi fort que celle de cette nuit. Et elle était arrivée pile à l’heure, cadeau saisonnier du Secrétariat météorologique mondial.
Le jardin que connaissait Howard avait été métamorphosé. Il paraissait plus large et plus long, des haies qui le bordaient jusqu’à la barricade en bois au bout de la pelouse en pente légère. Sur la barrière, une bande de neige évoquait un glaçage sur un »
Extrait de : S. Baxter et A. Reynolds. « Les Chroniques de Meduse. »