Étiquette : Rosenblum
Le banni de Gor par J. Norman
Fiche de Le banni de Gor
Titre : Le banni de Gor (Tome 2 sur 37 – Cycle de Gor)
Auteur : J. Norman
Date de parution : 1967
Traduction : A. Rosenblum
Editeur : J’ai lu
Première page de Le banni de Gor
« UN MOT SUR LE MANUSCRIT
Mon bon ami Harrison Smith, jeune avocat de son état, m’a récemment fait passer un second manuscrit, censé provenir du fameux Tarl Cabot. C’est à sa demande que je soumets ce second document, comme je l’avais fait pour le premier, à l’attention d’un éditeur. Cependant, et à cause des nombreuses critiques et demandes engendrées par le premier manuscrit, Le Tarnier de Gor – certaines personnes prétendant être en possession de documents confirmant l’existence de l’Antichton, d’autres revendiquant la paternité du manuscrit -, j’ai cette fois eu le dessus sur Smith en obtenant de lui qu’il écrive quelques lignes en guise de préface à ce deuxième témoignage, précisant clairement son rôle dans toute cette histoire et nous en disant un peu plus sur ce Tarl Cabot, que je n’ai jamais eu le privilège de rencontrer en personne. »
Extrait de : J. Norman. « Cycle de Gor – Le banni de Gor. »
Le tarnier de Gor par J. Norman
Fiche de Le tarnier de Gor
Titre : Le tarnier de Gor (Tome 1 sur 37 – Cycle de Gor)
Auteur : J. Norman
Date de parution : 1966
Traduction : A. Rosenblum
Editeur : J’ai lu
Première page de Le tarnier de Gor
« UNE POIGNÉE DE TERRE
Je m’appelle Tarl Cabot. Mon nom de famille passe pour venir du patronyme italien Caboto, raccourci au xve siècle. Cependant, que je sache, je n’ai aucun lien avec l’explorateur vénitien qui porta la bannière de Henry VII dans le Nouveau Monde. Cette parenté semble improbable pour bon nombre de raisons, parmi lesquelles le fait que les gens de ma famille étaient de simples commerçants de Bristol, au teint clair et couronnés d’un flamboiement de cheveux du roux le plus agressif. Néanmoins, ces coïncidences -même si elles ne sont que géographiques – ont laissé leur marque dans les traditions familiales : notre petite revanche sur les registres et l’arithmétique d’une existence mesurée en pièces de draps vendues. J’aime à penser qu’il y avait peut-être un Cabot à Bristol, un des nôtres, pour regarder notre homonyme italien lever l’ancre à l’aube du 2 mai 1497. »
Extrait de : J. Norman. « Cycle de Gor – Le tarnier de Gor. »
La magie des glaces par F. Leiber
Fiche de La magie des glaces
Titre : La magie des glaces (Tome 6 sur 7 – Cycle des épées)
Auteur : F. Leiber
Date de parution : 1977
Traduction : J. Corday, A. Rosenblum
Editeur : True Gods Edition
Sommaire de La magie des glaces
- La tristesse du bourreau
- La belle et les bêtes
- Pris au piège de la terre de l’ombre
- L’appât
- Sous la loi des dieux
- Pris au piège dans la mer des étoiles
- Le monstrème de glace
- L’île de givre
Première page de La tristesse du bourreau
« La Mort était assise sur un modeste trône tendu de noir dans une salle de l’immense château qui se dressait au cœur de la Terre de l’Ombre.
La Mort secoua sa tête livide, tapota délicatement ses tempes d’opale et pinça ses lèvres, dont la couleur rappelait celle des raisins violets que recouvre encore au sortir de la nuit un duvet argenté. Son corps élancé était vêtu d’une cotte de mailles et la lame nue de son irrésistible épée pendait à une ceinture noire piquée de crânes d’argent terni.
Ses responsabilités étaient assez limitées, elle n’était que la Mort du Monde de Nehwon, mais cela ne l’empêchait pas d’avoir ses problèmes. Pleines de vie ou déjà vacillantes, deux cents existences humaines devaient s’éteindre au cours des vingt prochains battements de son cœur. Et même si les battements de cœur de la Mort résonnent comme une cloche d’airain dans les profondeurs, même si chacun renferme une parcelle d’éternité, ils finissent toujours par retentir à un moment ou à un autre. Plus que dix-neuf à présent. Et les Seigneurs de la Nécessité, les maîtres mêmes de la Mort, devaient être satisfaits. »
Extrait de : F. Leiber. « Le Cycle des Épées – La magie des glaces. »
Sept pas vers Satan par A. Merritt
Fiche de Sept pas vers Satan
Titre : Sept pas vers Satan
Auteur : A. Merritt
Date de parution : 1928
Traduction : A. Rosenblum
Editeur : NEO
Première page de Sept pas vers Satan
« Huit heures sonnaient quand je franchis les portes du Club des Explorateurs et m’arrêtai pour regarder un instant vers le bas de la Cinquième Avenue. Je fus alors assailli par la désagréable impression d’être surveillé qui m’avait intrigué en même temps qu’inquiété ces quinze derniers jours. Une curieuse sensation de froid et de picotements intérieurs du côté où se tiennent les observateurs, une bizarre espèce de tension accompagnée de fourmillements. C’est une sensibilité singulière que je partage avec la plupart des hommes qui passent une grande partie de leur existence dans la jungle ou le désert. Il s’agit du retour atavique d’un sixième sens primitif, puisque tous les sauvages en sont doués jusqu’à ce qu’on leur fasse goûter l’alcool de l’homme blanc.
L’ennui, c’est que j’étais incapable de localiser la sensation. Elle semblait s’infiltrer en moi de tous »
Extrait de : A. Merritt. « Sept pas vers Satan. »
Les habitants du mirage par A. Merritt
Fiche de Les habitants du mirage
Titre : Les habitants du mirage
Auteur : A. Merritt
Date de parution : 1932
Traduction : A. Rosenblum
Editeur : J’ai lu
Première page de Les habitants du mirage
« Des bruits dans la nuit
Je redressai la tête et j’écoutai, non seulement l’ouïe en alerte mais aussi tous les nerfs à fleur de peau, guettant le renouvellement du bruit qui m’avait réveillé. Le silence régnait, un silence profond. Pas un frémissement dans les branches de la sapinière qui entourait notre petit camp. Pas le moindre mouvement furtif d’animal dans les broussailles. À travers les flèches des arbres, les étoiles luisaient faiblement dans le bref crépuscule qui sépare le coucher du soleil de son lever au commencement de l’été en Alaska.
Un coup de vent courba la cime des sapins, ramenant le bruit – le son d’une enclume qui résonne sous les coups d’un marteau.
Je me dégageai de ma couverture et contournai les braises noircissantes du feu pour rejoindre Jim. Sa voix m’arrêta.
– Ça va, Leif. J’ai entendu.
Le vent soupira, mourut – et avec lui moururent les vibrations du coup frappé sur l’enclume. Avant que nous ayons eu le temps de parler, le vent reprit. »
Extrait de : A. Merritt. « Les habitants du mirage. »
Magies et merveilles par C. L. Moore
Fiche de Magies et merveilles
Titre : Magies et merveilles
Auteur : C. L. Moore
Date de parution : 1982
Traduction : A. Rosenblum
Editeur : Casterman
Sommaire de Magies et merveilles :
- L’illusion lumineuse
- Plus puissants que les dieux
- Le fruit de la connaissance
- La porte du temps
- Le code
- L’héritier présomptif
Première page de L’illusion lumineuse
« DANS L’AVEUGLANTE RÉVERBÉRATION du soleil sur le sable, Dixon examinait avec peine en clignant des yeux l’étrange mirage qu’il avait devant lui. Il chancelait de soif, de chaleur et de lassitude et alentour, le désert se soulevait en longues houles floues, mais à travers le brouillard de sa faiblesse et à travers la brume solaire recouvrant le désert, il regardait attentivement la chose avec anxiété sans réussir à la définir.
Rien de connu ne pouvait produire un mirage de ce genre. C’était un grand ovale de lumière jaune, formant sur le sol une saillie bombée qui faisait penser à un œuf doré translucide, à demi enfoncé dans le sable. Et, à sa surface, une intense activité semblait se déployer, comme s’il était couvert de minuscules choses miroitantes qui bougeaient constamment. Dixon n’avait jamais rien vu qui lui ressemble de près ou de loin.
Tout en marchant laborieusement dans le sable vers cette illusion lumineuse, il aperçut des points plus sombres dispersés autour, des points qui – lorsqu’il se rapprocha – offrirent l’aspect d’hommes morts gisants dans des positions bizarres. Il n’y »
Extrait de : C. L. Moore. « Magies et Merveilles. »
Aucune femme au monde par C. L. Moore
Fiche d’Aucune femme au monde
Titre : Aucune femme au monde
Auteur : C. L. Moore
Date de parution : 1944
Traduction : A. Rosenblum, D. Bellec
Editeur : Le passager clandestin
Première page d’Aucune femme au monde
« Elle avait été la plus ravissante créature dont les ondes aient jamais propagé l’image. John Harris, son imprésario de ce temps-là, se remémora avec obstination la beauté qui avait été la sienne tout en montant par l’ascenseur silencieux vers la pièce où Deirdre était assise à l’attendre.
Depuis l’incendie de la salle de spectacle qui l’avait anéantie un an auparavant, il n’avait jamais pu se laisser franchement aller à évoquer sa beauté, sauf quand une vieille affiche, à demi déchirée, venait lui mettre son visage sous les yeux, ou quand une émission commémorative larmoyante faisait surgir son image sans qu’il s’y attende sur l’écran du téléviseur. Mais à présent il était obligé de se souvenir. »
Extrait de : C. L. Moore. « Aucune femme au monde. »
Suivez les instructions par I. Asimov
Fiche de Suivez les instructions
Titre : Suivez les instructions (Insert knob A in hole B)
Auteur : I. Asimov
Traduction : A. Rosenblum
Parution : Fiction 78 (mai 1960)
Nouvelle courte :
Dave Woodbury et John Hansen, grotesques dans leur accoutrement spatial, regardaient d’un œil anxieux la vaste caisse émerger lentement de la fusée-cargo et pénétrer dans le sas. Au bout de près d’une année passée à la Station Spatiale A 5, ils en avaient par-dessus la tête des appareils filtreurs qui cliquetaient, des tubes hydroponiques qui manquaient d’étanchéité, des générateurs d’air qui ronflaient perpétuellement et s’arrêtaient à intervalles réguliers.
— « Rien ne marche, » se lamentait Woodbury. « C’est forcé : nous devons tout assembler nous-mêmes. »
— « En suivant des instructions rédigées par un imbécile, » ajoutait Hansen.
En effet, ce qu’il y avait de plus coûteux dans une fusée, c’était la place réservée au fret, si bien que tout équipement devait être expédié dans l’espace en pièces détachées empilées les unes dans les autres. Et ces pièces devaient être assemblées à la Station par des mains maladroites, avec un outillage inadéquat, en suivant les instructions peu claires d’un schéma mal ronéotypé.
Woodbury avait rédigé à grand-peine des doléances, auxquelles Hansen avait ajouté des adjectifs appropriés, et leur requête officielle pour qu’il soit remédié à la situation avait été transmise à la Terre.
Et la Terre y avait donné suite. Un robot spécial avait été dessiné, dont le cerveau positronique contenait toutes les données nécessaires pour assembler correctement les pièces détachées de n’importe quelle machine.
Ce robot se trouvait dans la caisse qu’on déchargeait en cet instant, et Woodbury tremblait d’impatience tandis que le sas se refermait sur elle.
— « Pour commencer, » déclara-t-il, « il va vérifier le Cuisinorateur et ajuster le bouton du grilloir pour qu’il nous donne du beefsteak saignant au lieu de carne brûlée. »
Ils entrèrent dans la station et attaquèrent l’emballage à coups précautionneux de leurs démoléculiseurs, afin de ne pas endommager un seul précieux atome de métal de leur robot-assembleur.
La caisse s’ouvrit !
À l’intérieur, il y avait cinq cents pièces détachées… et un schéma mal ronéotypé, avec des instructions compliquées pour l’assemblage.
L’homme qui a perdu la mer par T. Sturgeon
Fiche de L’homme qui a perdu la mer
Titre : L’homme qui a perdu la mer
Auteur : T. Sturgeon
Date de parution : 1978
Traduction : A. Rosenblum, F. Straschitz, P. Billon, J. Polanis, M. Boissier, P. J. Izabelle, R. Lathière
Editeur : Le livre de poche
Sommaire de L’homme qui a perdu la mer :
- Ça
- Dieu microcosmique
- Et la foudre et les roses
- La merveilleuse aventure du bébé Hurkle
- Le contact de ta main
- L’éveil de Drusilla Strange
- L’homme qui a perdu la mer
- Epitaphe
Première page de Ça
« Ça marchait dans les bois. Ce n’était pas né. Ça existait. Sous les aiguilles de pin les feux couvent, foyers ardents qui se consument sans fumée dans la terre. La chaleur, l’obscurité, la décomposition provoquent la croissance. La vie est une chose, la croissance une autre. Ça grandissait mais ce n’était pas vivant. Ça marchait sans respirer à travers bois et ça pensait, voyait, c’était hideux et fort mais ce n’était pas né et ne vivait pas. Ça grandissait et se déplaçait sans vivre.
Ça émergea en rampant de la pénombre et du terreau humide et chaud dans la fraîcheur d’un matin. C’était énorme. C’était tout couvert de bosses et croûtes faites de sa propre horrible substance, et des fragments s’en détachaient à mesure que ça avançait, tombaient à terre et se tordaient, puis s’immobilisaient et s’enfonçaient tout pourrissants dans l’humus forestier. »
Extrait de : T. Sturgeon. « L’homme qui a perdu la mer. »
La sorcière du marais par T. Sturgeon
Fiche de La sorcière du marais
Titre : La sorcière du marais
Auteur : T. Sturgeon
Date de parution : 1981
Traduction : A. Rosenblum, M. Battin, D. Hersant, P. J. Izabelle, B. Martin, J. Polanis, J. M. Boissier, J. Guiod
Editeur : NEO
Sommaire de La sorcière du marais :
- L’abominable invité
- La sorcière du marais
- Tournure d’esprit
- Douce-Agile ou La licorne
- La peur est une affaire
- L’homme qui apprit à aimer
- Case et le rêveur
- Le dossier Verity
- Le scalpel d’Occam
Première page de L’abominable invité
« Étendu dans l’obscurité, Ransome souriait tout seul en pensant à son hôtesse. Ransome était un invité très recherché, uniquement à cause de son talent phénoménal de conteur. Talent entièrement dû au fait qu’il était si souvent invité, car c’était la verve concise de ses descriptions des gens et de leurs opinions sur les autres qui lui donnait son prix.
Et toute son ironie féroce visait les personnes qu’il avait rencontrées au week-end d’avant. Après un séjour chez les Jones, il insinuait tranquillement les choses scandaleuses les plus drôles à propos des Jones quand il passait le week-end quinze jours plus tard chez les Brown. Vous croyez que Mr. et Mrs. Jones s’en indignaient ? Ah ! Non. Il fallait entendre toutes les rosseries sur les Brown ! Et ainsi de suite, à l’image d’une spirale à deux dimensions sur le plan social.
Cette fois, il ne s’agissait pas des Jones ni des Brown ; mais de la demeure de Mrs. Benedetto. Pour Ransome, dont le sens de l’humour était blasé, »
Extrait de : T. Sturgeon. « La sorcière du marais. »