Étiquette : Sprague de Camp

 

A l’heure d’Iraz par L. Sprague de Camp

Fiche d’A l’heure d’Iraz

Titre : A l’heure d’Iraz (Tome 2 sur 4 – Novaria)
Auteur : L. Sprague de Camp
Date de parution : 1971
Traduction : M. Piot-Bertomeu
Editeur : Denoël

Première page d’A l’heure d’Iraz

« Le mammouth écarlate

C’était l’heure de la Chèvre, le treize du mois de la
Licorne, dans la république d’Ir, un des douze États du Novaria.

À la taverne du Mammouth Écarlate, dans la ville
d’Orynx, un jeune homme élancé, élégamment vêtu, jouait machinalement avec son
verre de vin tout en surveillant la porte d’entrée. Il portait un costume
novarien, légèrement excentrique. Sa peau était plus foncée que celle de la
plupart des Novariens, pourtant en général basanés. En outre, ses vêtements
étaient plus voyants que ceux que l’on portait au pays des Douze Cités. »

Extrait de : L. Sprague de Camp. « Novaria – A l’heure d’Iraz. »

Le coffre d’Avlen par L. Sprague de Camp

Fiche de Le coffre d’Avlen

Titre : Le coffre d’Avlen (Tome 1 sur 4 – Novaria)
Auteur : L. Sprague de Camp
Date de parution : 1968
Traduction : S. Hilling
Editeur : Denoël

Première page de Le coffre d’Avlen

« UN MORCEAU DE CORDE

— C’est une curieuse coutume, dit le Barbare, que de
couper la tête à votre roi tous les cinq ans. Ça m’étonne que votre trône
trouve preneur.

Sur l’échafaud, le bourreau passait une pierre à aiguiser
sur le tranchant brillant de sa hache. Il fourra la pierre dans sa poche,
cligna des yeux pour examiner le fil qu’il éprouva du pouce. Son sourire de
satisfaction échappa à la foule au dessous de lui, car il avait la tête
couverte d’une cagoule noire avec deux simples trous pour les yeux. La hache
n’était ni un outil de bûcheron, ni une arme de guerrier. Sa tête d’acier bleu
était anormalement large, comme un couperet de boucher. »

Extrait de : L. Sprague de Camp. « Novaria – Le coffre d’Avlen. »

Lyon Sprague de Camp

Présentation de Lyon Sprague de Camp :

Lyon Sprague de Camp, né le 27 novembre 1907 à New York et décédé le 6 novembre 2000 en Californie, était un écrivain de science-fiction et de fantasy américain.

De Camp a commencé sa carrière d’écrivain en 1937 avec la publication de sa première nouvelle de science-fiction, « The Isolinguals » dans Astounding Science Fiction. Il a écrit plus de 100 romans et plus de 450 nouvelles, ainsi que des essais et des biographies. Il est surtout connu pour son travail dans la fantasy humoristique, en particulier la série de romans de Harold Shea, écrite en collaboration avec Fletcher Pratt.

De Camp a également travaillé en tant qu’éditeur, rédacteur en chef de la revue Other Worlds et auteur de nombreux ouvrages sur l’histoire de la science-fiction. Il a été président de la Science Fiction and Fantasy Writers of America de 1970 à 1971 et a reçu de nombreux prix pour son travail, notamment le prix World Fantasy Life Achievement Award en 1978.

L’un des plus grands talents de De Camp était sa capacité à intégrer des éléments historiques dans ses récits de science-fiction et de fantasy, donnant à ses personnages une profondeur et une crédibilité rares dans le genre. Il est également connu pour sa prose élégante et son sens de l’humour subtil, ainsi que pour sa passion pour les langues, qui a influencé de nombreux aspects de son travail.

Livres de Lyon Sprague de Camp :

Conan :

Novaria :

Zeï :

De peur que les ténèbres (1941)
H. P. Lovecraft (1975)
Kâ le terrifiant (1970)
La couronne de lumière (1951)

Pour en savoir plus sur Lyon Sprague de Camp :

La page Wikipédia de L. Sprague de Camp
La page Noosfere de L. Sprague de Camp
La page isfdb de L. Sprague de Camp

Conan le barbare par L. Sprague de Camp et L. Carter

Fiche de Conan le barbare

Titre : Conan le barbare (Tome 22 sur 25 – Conan – les suiveurs)
Auteur : R. E. Howard, L. Sprague de Camp et L. Carter
Date de parution : 1982
Traduction : J. Headline, H. Monrocq
Editeur : J’ai lu

Première page de Conan le barbare

« L’ÉPÉE

Moi, Kallias de Shamar, entre tous mes confrères scribes d’Aquilonie, j’eus le privilège de recueillir des lèvres mêmes de mon souverain, Conan le Grand, le récit des vicissitudes et nobles aventures qui ont accompagné son chemin jusqu’à l’apogée de sa magnificence. Voici l’histoire telle qu’il me l’a racontée dans les derniers jours de son règne, alors que l’âge, quoique avec légèreté, avait étendu son ombre cruelle au-dessus de lui.
 
Sur une corniche rocheuse dégagée de neige, un homme et un enfant s’arc-boutaient contre la fureur de l’orage. Tout autour d’eux, tel un démon, le vent de la nuit hurlait. Les éclairs déchiraient les cieux torturés, fracassant les rocs en menus morceaux et  »

Extrait de : R. E. Howard, L. Sprague de Camp et L. Carter. « Conan – les suiveurs – Conan le barbare. »

Conan le libérateur par L. Sprague de Camp et L. Carter

Fiche de Conan le libérateur

Titre : Conan le libérateur (Tome 16 sur 16 – Conan)
Auteur : R. E. Howard, L. Sprague de Camp et L. Carter
Date de parution : 1979
Traduction : F. Truchaud
Editeur : Jean-Claude Lattès

Première page de Conan le libérateur

« LORSQUE LA FOLIE EST COURONNÉE

La nuit recouvrait de ses ailes noires et fuligineuses les flèches de Tarantia, la cité royale. Dans les rues envahies par le brouillard, des torches brûlaient à intervalles réguliers, tels les yeux funestes de bêtes de proie tapies au sein de contrées sauvages et primitives. Peu de gens se trouvaient au-dehors, par des nuits semblables à celle-ci ; pourtant l’odeur parfumée du printemps naissant imprégnait les ténèbres voilées. Les rares passants, qu’une cruelle nécessité obligeait à sortir de chez eux, se glissaient le long des rues, tels des voleurs à l’allure furtive, se crispant et sursautant devant chaque ombre.
Sur l’acropole, le centre de la Vieille Ville, le palais de nombreux rois dressait ses murs crénelés vers les étoiles à l’éclat sinistre et blafard. Cette citadelle était blottie sur la colline, ressemblant à quelque monstre fantastique surgi des ères passées et lançant des regards furieux vers les murs de la Cité Extérieure, dont les pierres massives le retenaient captif. »

Extrait de : R. E. Howard, L. Sprague de Camp et L. Carter. « Conan – Conan le libérateur. »

Conan le sabreur par L. Sprague de Camp

Fiche de Conan le sabreur

Titre : Conan le sabreur (Tome 15 sur 16 – Conan)
Auteur : R. E. Howard et L. Sprague de Camp
Date de parution : 1978
Traduction : E. Bakhtadzé
Editeur : Jean-Claude Lattès

Sommaire de Conan le sabreur :

  • Les légions de la mort
  • Le peuple des cimes
  • Les ombres de la nuit
  • L’étoile de Khorala
  • La gemme dans la tour
  • La déesse d’ivoire
  • La lune sanglante

Première page de Les légions de la mort

« Du sang sur la neige

Le cerf s’immobilisa au bord de l’eau. Il leva la tête, humant l’air glacial. L’eau ruisselait de son museau, tel des perles de cristal. Un soleil languide faisait chatoyer sa robe rousse et lustrait sa ramure.
Mais le bruissement ou l’odeur qui avait dérangé l’animal ne se reproduisit pas, et de nouveau il se pencha pour boire l’eau vive qui chuchotait parmi les éclats de glace. De chaque côté de la rivière s’étiraient les berges escarpées, habillées des neiges encore fragiles de ce début d’hiver. Les fourrés de buissons dénudés s’enchevêtraient sous les sapins. Au-delà, c’était la forêt et son silence que seul troublait le frais murmure de la neige qui pleuvait en fondant depuis les hautes branches. La fin du jour enveloppait de grisaille la cime des arbres. »

Extrait de : R. E. Howard et L. Sprague de Camp. « Conan – Conan le sabreur. »

Conan le justicier par L. Sprague de Camp

Fiche de Conan le justicier

Titre : Conan le justicier (Tome 14 sur 16 – Conan)
Auteur : R. E. Howard et L. Sprague de Camp
Date de parution : 1980
Traduction : E. Chédaille
Editeur : Jean-Claude Lattès

Première page de Conan le justicier

« LE DÉSIR ET LA MORT

Un homme grand, formidablement puissant – presque un géant – se tenait immobile dans l’ombre de la cour. Il attendait, malgré la chandelle que la Turanienne avait placée à sa fenêtre afin d’indiquer que le chemin était libre, et bien que, pour cet homme des collines, grimper à un mur fût un jeu d’enfant. Il n’avait aucune envie de se faire surprendre au beau milieu de son ascension, accroché comme un insecte au lierre qui recouvrait le très vieil édifice. Même au cas où la garde civile hésiterait à arrêter un des officiers du Roi Yildiz, la rumeur de son escapade parviendrait certainement aux oreilles du protecteur de Narkia. Et celui-ci n’était autre que son supérieur, le Commandant Orkhan. »

Extrait de : R. E. Howard et L. Sprague de Camp. « Conan – Conan le justicier. »

Conan le boucanier par L. Sprague de Camp et L. Carter

Fiche de Conan le boucanier

Titre : Conan le boucanier (Tome 12 sur 16 – Conan)
Auteur : R. E. Howard, L. Sprague de Camp et L. Carter
Date de parution : 1971
Traduction : E. Chédaille
Editeur : Jean-Claude Lattès

Première page de Conan le boucanier

« RÊVE DE SANG

Deux heures avant minuit, la princesse Chabela s’éveilla. Elle ramena le fin couvre-pieds sur son corps nu et tremblant. Les yeux ouverts sur les ténèbres, elle demeura un long moment immobile, en proie à d’horribles prémonitions. Dehors, la pluie martelait les toits du palais.
Quel avait été ce songe affreux auquel son âme n’avait échappé que de justesse ?
À présent que l’effroi refluait, elle avait peine à s’en rappeler les détails. Des yeux maléfiques luisant dans la nuit ; l’éclat d’une lame ; du sang. Partout du sang, sur les draps, sur les dalles, s’écoulant sous la porte, écarlate et poisseux !
Frissonnant, la fille du roi Ferdrugo de Zingara arracha ses pensées de cette introspection morbide. Son regard fut attiré par le cierge du prie-Dieu dont la lueur éclairait l’autre bout de la chambre. Y était également posée une petite icône à l’effigie de Mitra, Seigneur du Jour et divinité majeure au panthéon de Kordava. Le désir soudain d’invoquer ce guide surnaturel lui fit quitter sa couche »

Extrait de : R. E. Howard, L. Sprague de Camp et L. Carter. « Conan – Conan le boucanier. »

Conan l’explorateur par L. Sprague de Camp et L. Carter

Fiche de Conan l’explorateur

Titre : Conan l’explorateur (Tome 11 sur 16 – Conan)
Auteur : R. E. Howard, L. Sprague de Camp et L. Carter
Date de parution : 1968
Traduction : E. Bakhtadzé
Editeur : Jean-Claude Lattès

Première page de Conan l’explorateur

« LES OMBRES ROUGES

Le roi Conan avait pris place sur son trône de la salle des Jugements, dans son palais de Tarantia, capitale royale d’Aquilonie. Derrière les fenêtres à vitraux, le ciel jetait sa voûte bleue au-dessus des jardins verdoyants et fleuris. Au-delà, s’élevaient les hautes tours carrées de pierres blanches ; les dômes de cuivre vert et les toits de tuiles rouges des maisons, des temples et des palais étincelaient dans le soleil printanier. C’était, en ces temps reculés de l’Age hyborien, la cité des princes de l’Ouest du monde.
Une foule dense battait tout le jour durant les pavés bien entretenus des rues de Tarantia ; les hommes et les femmes allaient et venaient, vaquant à leurs occupations, à pied, à cheval, à dos d’âne ou de mulet ; les litières, les chariots, les chars à bœufs et les carrioles s’y croisaient sans cesse à grand fracas de roues et de sabots. Des essaims de petites embarcations sillonnaient la Khorotas ou se balançaient mollement le long des berges. En vingt ans d’un règne à la fois ferme et tolérant, Conan le Grand avait fait de l’Aquilonie le pays le plus puissant et le plus prospère que le jeune monde eût jamais vu. »

Extrait de : R. E. Howard, L. Sprague de Camp et L. Carter. « Conan – Conan l’explorateur. »

Conan l’Aquilonien par L. Sprague de Camp et L. Carter

Fiche de Conan l’Aquilonien

Titre : Conan l’Aquilonien (Tome 10 sur 16 – Conan)
Auteur : R. E. Howard, L. Sprague de Camp et L. Carter
Date de parution : 1977
Traduction : J.-P. Wautier
Editeur : Jean-Claude Lattès

Sommaire de Conan l’Aquilonien :

  • La sorcière des brumes
  • Le sphinx noir de Nebthu
  • La lune rouge de Zembabwei
  • Ombres dans un crâne

Première page de La sorcière des brumes

« La Chose Qui Fuyait

Le soleil, occulté par une lourde brume, s’approchait de l’horizon, à l’ouest. Au-dessus de la clairière, le ciel nuageux était comme une couverture froissée de laine échevelée. Des bandes de vapeur moites ondulaient comme des fantômes errants entre les troncs humides des arbres sombres. Les gouttes d’une récente ondée tapotaient contre les feuilles d’automne emportées par le vent et dont les écarlates, les ors et les bronzes se confondaient avec la lumière.
Claquement étouffé de sabots, crissement de cuirs, cliquetis d’armes : un grand étalon noir surgit dans la prairie embrumée. Une nappe de brouillard percée par ses puissants sabots révéla le géant aux larges épaules qui chevauchait l’énorme animal ; ses jambes musclées étreignaient le tronc de la bête.  »

Extrait de : R. E. Howard, L. Sprague de Camp et L. Carter. « Conan – Conan l’Aquilonien. »