Étiquette : Tate
L’étoile par A. C. Clarke
Fiche de L’étoile
Titre : L’étoile
Auteur : A. C. Clarke
Date de parution : 1958
Traduction : I. Tate
Editeur : J’ai lu
Sommaire de L’étoile
- Le réfugié
- De l’autre côté du ciel
- Par mesure de sécurité
- Objectif lune
- Campagne publicitaire
- Toute la vie devant soi
- Casanova cosmique
- Les sons de la terre lointaine
- L’orchidée récalcitrante
- A l’aube de l’histoire …
- « Si jamais je t’oublie, ô Terre … »
- Brevet en souffrance
- Le visiteur
- L’étoile
Première page de Le réfugié
« — Quand il montera à bord, murmura le capitaine Saunders en attendant que s’éjecte la rampe de débarquement, comment diable vais-je l’appeler ?
Dans un silence soucieux, l’officier de navigation et le copilote considérèrent ce grave problème d’étiquette. Puis Mitchell éteignit le tableau de bord principal et, privés d’énergie, les innombrables circuits du vaisseau sombrèrent dans l’inertie.
— Conformément au protocole, dit-il avec une nonchalance affectée, la réponse correcte est « Votre Altesse Royale ».
— Pouah ! éructa Saunders. Vous me voyez en train d’appeler qui que ce soit de la sorte ?
— Les traditions se perdent, observa Chambers avec tact. M’est avis qu’on devrait pouvoir tolérer « Monsieur ». Mais en cas d’oubli, ne vous inquiétez pas : il y a bien longtemps que personne ne s’est rendu à la Tour. En outre, ce Henry-là est loin d’avoir un caractère aussi irascible que celui qui collectionnait les épouses.
— Il a la réputation d’être un jeune homme absolument charmant, ajouta Mitchell. Et pas bête, par »
Extrait de : A. C. Clarke. « L’Étoile. »
Avant l’Eden par A. C. Clarke
Fiche d’Avant l’Eden
Titre : Avant l’Eden
Auteur : A. C. Clarke
Date de parution : 1967
Traduction : I. Tate
Editeur : J’ai lu
Sommaire d’Avant l’Eden
- Les neuf milliards de noms de Dieu
- Je me souviens de Babylone
- Question de temps
- Expédition de secours
- La malédiction
- Un été sur Icare
- Le chien de lune
- Il court, il court …
- Hors du soleil
- Le mur de ténèbres
- Pas de lendemain
- L’éternel retour
- La mort et le sénateur
- Esprit, es-tu là ?
- Avant l’éden
- Supériorité
- Une marche dans la nuit
- L’appel des étoiles
- La sentinelle
Première page de Les neuf milliards de noms de Dieu
« — C’est une requête un peu inhabituelle, fit observer le Dr Wagner avec ce qu’il espérait être une louable retenue. Autant que je le sache, c’est la première fois qu’un monastère tibétain demande qu’on lui fournisse une calculatrice électronique. Loin de moi le désir de me montrer indiscret, mais jamais je n’aurais imaginé que votre – euh – établissement pût avoir l’usage d’une telle machine. Puis-je vous demander ce que vous comptez en faire ?
— Volontiers, dit le lama. (Il rectifia les plis de sa robe de soie et rangea soigneusement la règle à calculer avec laquelle il avait effectué des opérations de conversions de monnaie.) Votre calculatrice Mark V peut résoudre n’importe quelle opération de mathématique courante jusqu’à dix décimales. Pour notre travail, toutefois, ce sont les lettres, et non les chiffres, qui nous intéressent. Mais puisque nous vous avons demandé de modifier les circuits de réponse, la machine imprimera des mots, au lieu de colonnes de chiffres. »
Extrait de : A. C. Clarke. « Avant l’Eden. »
Deathworld – l’intégrale par H. Harrison
Fiche de Deathworld – l’intégrale
Titre : Deathworld – l’intégrale (Monde de la mort)
Auteur : H. Harrison
Date de publication : 2006
Traduction : F. Lourbet, I. Tate, F. Le Berre
Editeur : Bragelonne
Sommaire de Deathworld – l’intégrale
- Le monde de la mort
- Appsala
- Les cavaliers barbares
- Le vaisseau en sommeil
Première page de Le monde de la mort
« Comme à regret, avec un chuintement à peine perceptible, la capsule tomba dans le panier de réception. La sonnette retentit une fois et se tut. Jason dinAlt fixa cette capsule inoffensive, comme s’il s’était agi d’une bombe à retardement.
Quelque chose ne collait pas. Il sentit une boule dure se former dans son estomac. C’était non pas un mémo interservices courant ou un message de l’hôtel, mais un pli personnel, scellé. Il ne connaissait pourtant personne sur cette planète, y étant arrivé moins de huit heures auparavant. Puisque son nom même était nouveau – remontant à son dernier changement de vaisseau –, il était impossible qu’il reçût un message personnel. Pourtant, il fallait bien se rendre à l’évidence.
Cassant le sceau avec son ongle, il enleva le couvercle. L’enregistreur placé dans la capsule grosse comme un crayon donnait à la voix enregistrée un »
Extrait de : H. Harrison. « Deathworld – intégrale. »
Appsala par H. Harrison
Fiche d’Appsala
Titre : Appsala (Tome 2 sur 4 – Monde de la mort)
Auteur : H. Harrison
Date de publication : 1964
Traduction : I. Tate
Editeur : J’ai lu
Première page d’Appsala
« — Un instant, dit Jason. (Il se détourna du micro pour abattre un cornediable qui menaçait de passer à l’attaque.) Non, je ne fais rien de particulier. J’arrive. Je pourrais peut-être vous aider.
Il coupa la communication et l’image juvénile de l’opérateur radio s’évanouit. Quand Jason le frôla, le cornediable éventré eut un dernier sursaut de haine. Ses cornes claquèrent contre une botte de métal flexible. La botte le souleva à demi et le fit choir dans la jungle en contrebas.
Il faisait sombre dans la guérite d’enceinte. Seules sources lumineuses, les voyants qui palpitaient sur les consoles de l’écran de détection. Meta leva les yeux, le temps de le gratiner d’un sourire d’une microseconde, puis reporta toute son attention sur la console.
— Je fais un saut à la tour radio du spatioport, annonça Jason. Un vaisseau en orbite essaie de prendre contact avec eux dans une langue inconnue. J’espère pouvoir les comprendre. »
Extrait de : H. Harrison. « Monde de la mort – Appsala. »
La voie martienne par I. Asimov
Fiche de La voie martienne
Titre : La voie martienne et autres nouvelles
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1955
Traduction : I. Tate
Editeur : J’ai lu
Sommaire de La voie martienne :
- La voie martienne
- Ah ! Jeunesse …
- Les profondeurs
- L’attrape-nigaud
Première page de La voie martienne
« Depuis le seuil du petit couloir qui reliait les deux uniques cabines situées à l’avant du vaisseau, Mario Estéban Rioz observait d’un œil excédé Ted Long qui s’appliquait à mettre au point la vidéo. Long tourna le cadran dans le sens des aiguilles d’une montre, puis dans l’autre sens. L’image était toujours aussi mauvaise.
Elle le resterait, Rioz le savait bien. Ils étaient trop éloignés de la Terre et mal placés par rapport au Soleil. Mais on ne pouvait pas demander à Long d’être au courant. Rioz s’attarda sur le seuil, la tête inclinée pour éviter le linteau, le corps de biais, coincé dans l’étroite ouverture. Puis, tel un bouchon jaillissant d’une bouteille, il se propulsa dans la cuisine.
— Vous cherchez quoi, au juste ?
— Hilder. J’essaie de l’avoir.
Rioz se cala le postérieur sur le coin d’une tablette et prit le berlingot de lait posé sur l’étagère supérieure. Sous la pression de ses doigts, la pointe se souleva. Doucement, il le fit tournoyer en attendant qu’il tiédisse. »
Extrait de : I. Asimov. « La Voie Martienne et autres nouvelles. »
Les veilleurs du feu par C. Willis
Fiche de Les veilleurs du feu
Titre : Les veilleurs du feu
Auteur : C. Willis
Date de parution : 1985
Traduction : F. Jamoul, P. Hupp, I. Tate, E. Cowen, H.-L. Planchat
Editeur : J’ai lu
Sommaire de Les veilleurs du feu
- Les veilleurs du feu
- Rituel du service des morts
- Perdu et retrouvé
- Joyeux Noël, mes chéris !
- Le père de la mariée
- Une lettre des Cleary
- Car certains sont venus de loin
- Le sidon dans le miroir
- Marguerite au soleil
- Bille de clone
- Drôle de samaritain
- La lune bleue
Première page de Les veilleurs du feu
« 20 septembre – Bien entendu, j’ai commencé par chercher la stèle commémorative. Et, bien entendu, pas de stèle. Elle n’a été scellée qu’en 1951, après un discours du Très Révérend Doyen Walter Matthews, et nous ne sommes qu’en 1940. Je le savais. Je ne suis allé voir qu’hier cette fameuse dalle célébrant le courage des veilleurs volontaires, avec le vague sentiment qu’une visite des lieux du crime m’aiderait. Il n’en a rien été.
Tout ce qui aurait pu m’aider, c’aurait été un cours intensif sur Londres à l’époque du Blitz et un délai supplémentaire. Je n’avais obtenu ni l’un ni l’autre.
— Voyager dans le temps, ça n’est pas la même chose que prendre le métro, M. Bartholomew, avait déclaré l’estimé Dunworthy en m’observant à travers ses fichus binocles antédiluviens. Ou vous faites »
Extrait de : C. Willis. « Les veilleurs du feu. »
Hestia par C. J. Cherryh
Fiche d’Hestia
Titre : Hestia
Auteur : C. J. Cherryh
Date de publication : 1979
Traduction : I. Tate
Editeur : J’ai lu
Première page d’Hestia
« À travers la vitre ruisselante de pluie, on apercevait la navette dont la haute silhouette de métal surplombait les bâtiments sordides qui attendaient encore leur première couche de peinture. Brève apparition, elle se prolongerait aussi longtemps que l’Adam Jones resterait en orbite autour de la planète, quelques jours tout au plus, une halte dérisoire dans son interminable circuit des étoiles. Car la navette n’était qu’un appendice du grand vaisseau, le fragment provisoirement détaché d’un autre monde, un rêve fugitif dans cet univers de boue, de larmes et de sang que l’on appelait la cité. Elle avait pour nom La Nouvelle Espérance. La cité d’Hestia.
Sur Hestia, la pluie était une réalité presque quotidienne, faite d’horizons perpétuellement embrumés et d’objets aux contours indécis, brouillés, comme délavés, à force. La pluie. Elle s’accumulait en flaques de par les rues bosselées, suintait des maisons délabrées. Immuable, le ciel lourd et gris. »
Extrait de : C. J. Cherryh. « Hestia. »
Le retour du phoenix par C. J. Cherryh
Fiche de Le retour du phoenix
Titre : Le retour du phoenix (Tome 2 sur 2 – Cycle du phoenix)
Auteur : C. J. Cherryh
Date de parution : 1995
Traduction : I. Tate
Editeur : J’ai lu
Première page de Le retour du phoenix
« L’avion amorça le virage à la verticale, signalant, sans erreur possible, la descente escarpée vers l’aéroport de Shejidan, piste nord. Cette arrivée, Bren la reconnaissait entre toutes, même les yeux fermés, dans l’état de somnolence où l’avait plongé une dose massive d’antalgiques. Son dernier regard à travers le hublot lui avait montré, entre les nuages clairsemés, le détroit de Mospheira. Son verre avait disparu. Le plateau, devant lui, avait été relevé.
Fracture de l’épaule, plusieurs côtes cassées et d’innombrables contusions : les chirurgiens avaient accompli des miracles en si peu de temps.
Le matin même, si toutefois il n’avait pas complètement perdu la notion du temps, le jeune homme s’était éveillé pour trouver à son chevet, non point Barb ou sa mère, mais un représentant des Affaires étrangères, si bavard que sa mémoire n’avait pas retenu la moitié des choses entendues… Il avait été question d’une convocation urgente du »
Extrait de : C. J. Cherryh. « Cycle du phoenix – Le retour du Phoenix. »
Le paidhi par C. J. Cherryh
Fiche de Le paidhi
Titre : Le paidhi (Tome 1 sur 2 – Cycle du phoenix)
Auteur : C. J. Cherryh
Date de parution : 1994
Traduction : I. Tate
Editeur : J’ai lu
Première page de Le paidhi
« La nuit, la nuit absolue où personne ne s’était jamais aventuré hormis les robots, ses seuls visiteurs jusqu’à présent. L’objectif était un amas stellaire, seconde étape que les Terriens se proposaient d’atteindre en direction d’un chapelet d’étoiles prometteuses… Pour le vaisseau qui s’en approchait, la partie centrale de l’amas constituait une zone infiniment solitaire et silencieuse, dépourvue de la fantasia incessante émise par l’espace auquel les hommes étaient habitués : rafales électromagnétiques, babils et jacasseries du commerce, instructions des services de contrôle à destination des équipages, le maelstrom vorace, intermittent des machines communiquant entre elles. Au fond de ces multiples distances, seuls le rayonnement radioactif de l’amas, la présence lointaine des étoiles et la petite musique des sphères, expression implicite, imperceptible, de l’existence même, venaient chatouiller les capteurs avec assez d’insistance pour attirer l’attention. »
Extrait de : C. J. Cherryh. « Cycle du phoenix – Le Paidhi. »