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Les origines par B. Lumley

Fiche de Les origines

Titre : Les origines (Tome 3 sur 3 – Nécroscope)
Auteur : B. Lumley
Date de parution : 1989
Traduction : F. Truchaud
Editeur : Bragelonne

Première page de Les origines

« SIMONOV

L’agent était allongé à plat ventre sur un pan de neige au milieu d’un amas de gros rochers blancs, sur la crête est de ce qui avait été jadis le défilé de Perchorsk dans le Khrebet de l’Oural central. Il scrutait avec des jumelles de vision nocturne une surface courbe gris argenté qui recouvrait le fond du ravin sur près de un hectare. À la lumière de la lune, on aurait pu facilement prendre cette surface pour de la glace, mais Mikhaïl Simonov savait que ce n’était pas un glacier ni une rivière gelée ; c’était une masse de métal d’environ cent vingt mètres de long et un peu moins de soixante mètres de large. Le long de ses bords irréguliers, à l’endroit où son dôme légèrement incurvé rejoignait les parois de la gorge, ainsi qu’à ses extrémités, où l’arc de métal s’encastrait dans des murs massifs ou des digues, l’objet faisait « seulement » quinze centimètres d’épaisseur, mais la masse façonnée en son centre était épaisse de soixante centimètres. »

Extrait de : B. Lumley. « Les origines – Nécroscope. »

Nécroscope par B. Lumley

Fiche de Nécroscope

Titre : Nécroscope (Tome 1 sur 3 – Nécroscope)
Auteur : B. Lumley
Date de parution : 1986
Traduction : F. Truchaud
Editeur : Bragelonne

Première page de Nécroscope

« L’hôtel était vaste, plutôt réputé, fastueux sinon ouvertement flamboyant, situé à deux pas de Whitehall, et… pas tout à fait ce qu’il semblait être. Le dernier étage était entièrement réservé à une société de promoteurs internationaux, et c’était tout ce que savait le gérant de l’hôtel. Les occupants de cette zone supérieure inconnue avaient leur propre ascenseur à l’arrière du bâtiment, également un escalier privé à l’arrière, complètement séparé de l’hôtel lui-même, et même leur propre issue de secours. En réalité, ils – « ils » étant le seul nom qu’on puisse raisonnablement leur donner en de telles circonstances – étaient les « propriétaires » du dernier étage et, de ce fait, échappaient totalement à la sphère de contrôle et de fonctionnement de l’hôtel. Excepté que, vu de l’extérieur, peu de gens auraient soupçonné que le bâtiment dans son intégralité était autre chose que ce qu’il était censé être, ce qui était exactement l’image – ou l’absence d’image – qu’« ils » désiraient donner. »

Extrait de : B. Lumley. « Nécroscope – Nécroscope. »

Le repaire du ver blanc par B. Stoker

Fiche de Le repaire du ver blanc

Titre : Le repaire du ver blanc
Auteur : B. Stoker
Date de parution : 1911
Traduction : F. Truchaud, C. Desthuiluers
Editeur : Terre de brume

Première page de Le repaire du ver blanc

« Lorsque Adam Salton arriva au Great Eastern Hotel, il y trouva une lettre écrite de la main de son grand-oncle, Richard Salton, qu’il connaissait fort bien grâce à la correspondance fournie et chaleureuse que celui-ci lui avait déjà envoyée en Australie-Occidentale. La première de ces lettres datait de moins d’un an, et le vieux gentleman lui révélait leur parenté et lui expliquait qu’il n’avait pu lui écrire plus tôt car, ne connaissant même pas son existence, il avait mis du temps à trouver son adresse. La dernière, partie après lui, venait tout juste d’arriver et contenait une cordiale invitation à le rejoindre à Lesser Hill, et à y séjourner aussi longtemps qu’il lui serait possible. « En vérité, poursuivait son grand-oncle, j’espère que vous voudrez bien en faire votre demeure permanente. Voyez-vous, mon cher enfant, vous et moi sommes les derniers survivants de notre lignée, et ce n’est que justice que vous me succédiez lorsque le moment arrivera. »

Extrait de : B. Stoker. « Le Repaire Du Ver Blanc. »

Thongor et le magicien de Lémurie par L. Carter

Fiche de Thongor et le magicien de Lémurie

Titre : Thongor et le magicien de Lémurie (Tome 1 sur 6 – Thongor)
Auteur : L. Carter
Date de parution : 1965
Traduction : F. Truchaud
Editeur : Le Masque

Première page de Thongor et le magicien de Lémurie

« La légende de la Lémurie disparue.

Avant que l’Égypte et Babylone soient. Sumer et Akkad
régnaient sur le Pays-Entre-les-Rivières… et avant… le secret des origines de l’Homme
s’est perdu dans les brumes mystérieuses de la Préhistoire, dont nous savons
fort peu de choses.

Mais, au cours des millénaires qui ont suivi, sages, philosophes,
savants et conteurs d’histoires ont fait allusion aux royaumes inconnus et
mythiques qui fleurirent à l’aube des temps. Grâce aux écrits des Grecs de l’Antiquité,
le nom fabuleux de l’Atlantide est arrivé jusqu’à nous, et, dans les mystérieux
livres occultes, est chuchotée la légende du continent primitif de Mu, ou
Lémurie, qui exista, dit-on, avant même que se dresse la prestigieuse Atlantide. »

Extrait de : L. Carter. « Thongor – Thongor et le magicien de Lémurie. »

Les joueurs de Titan par P. K. Dick

Fiche de Les joueurs de Titan

Titre : Les joueurs de Titan
Auteur : P. K. Dick
Date de parution : 1963
Traduction : F. Truchaud
Edition : Presses Pocket

Première page de Les joueurs de Titan

« Il venait de connaître une nuit éprouvante, et, quand il voulut rentrer chez lui, il eut une dispute avec sa voiture.
— Mr. Garden, lui dit-elle, vous n’êtes pas en état de conduire. Branchez le pilotage automatique et reposez-vous sur le siège arrière.
Mais Pete Garden s’assit au volant d’un air buté et répliqua d’une voix aussi claire que possible :
— Mais si, je peux conduire ! Un petit verre… ou même plusieurs réveillent au contraire. Cesse de me chercher des histoires !
Il appuya sur le bouton du démarreur, mais il ne se passa rien.
— Tu vas démarrer, bon sang !
— Vous n’avez pas mis la clé de contact, lui fit remarquer sa voiture. »

Extrait de : P. K. Dick. « Les joueurs de Titan. »

Les clans de la lune alphane par P. K. Dick

Fiche de Les clans de la lune alphane

Titre : Les clans de la lune alphane
Auteur : P. K. Dick
Date de parution : 1964
Traduction : F. Truchaud
Edition : J’ai lu

Première page de Les clans de la lune alphane

« Avant de pénétrer dans la salle du Conseil suprême, Gabriel Baines envoya au-devant de lui son simulacre cliquetant – fabrication manse – pour voir s’il ne risquait pas d’être attaqué. Le simulacre – construit avec ingéniosité pour ressembler à Baines en tous points – rendait de multiples services depuis qu’il avait été construit par le clan inventif des Manses, mais Baines l’utilisait uniquement pour son système de défense ; se défendre était sa seule conduite de vie, ce qui lui donnait le droit de faire partie de la communauté pare d’Adolfville, à l’extrémité nord de la lune…
Baines bien sûr était sorti d’Adolfville de nombreuses fois, mais il ne se sentait en sécurité – ou plutôt relativement en sécurité – qu’ici, à l’intérieur des murs épais de la ville pare. Ce qui prouvait que sa prétention à être un membre à part entière du clan pare n’était pas simulée, n’était pas un simple moyen qu’il avait imaginé pour avoir accès à n’importe quel endroit de la zone urbaine, dont la plupart des constructions étaient solides, robustes et prévues pour durer longtemps. »

Extrait de : P. K. Dick. « Les clans de la lune alphane. »

Wild Bill Clanton par R. E. Howard

Fiche de Wild Bill Clanton

Titre : Wild Bill Clanton
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1983
Traduction : F. Truchaud
Editeur : NEO

Sommaire de Wild Bill Clanton

  • Le démon des mers du Sud
  • Mutinerie à bord
  • Le coeur pourpre d’Erlik
  • Le dragon de Kao Tsu
  • Le grog du meurtrier
  • Le sang du désert
  • Les canons de Khartoum
  • Les filles de la haine

Première page de Le démon des mers du Sud

« L’aube commençait à dissiper les volutes du brouillard recouvrant les eaux du Pacifique sud et la mer était calme, mais un véritable typhon faisait rage dans la cabine du Saucy Wench (1).Ce vacarme était le fait, pour la plus grande part, du capitaine Harrigan… doué d’une éloquence tonitruante et d’une voix puissante… Ses jurons sulfureux étaient ponctués par des coups retentissants, assenés par son poing velu sur la table qui le séparait de Raquel O’Shane – sur qui il appelait de toutes ses forces la damnation et la destruction – et cette dernière lui répondait avec une éloquence tout aussi sonore. À eux deux ils faisaient un tel boucan qu’ils n’entendirent pas l’exclamation soudaine qui retentit sur le pont, au-dessus de leurs têtes. »

Extrait de : R. E. Howard. « Wild Bill Clanton. »

Vulmea le pirate noir par R. E. Howard

Fiche de Vulmea le pirate noir

Titre : Vulmea le pirate noir
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1976
Traduction : F. Truchaud
Editeur : NEO

Sommaire de Vulmea le pirate noir

  • Les épées de la Fraternité rouge
  • La vengeance de Vulmea le noir
  • Les pirates du temple maudit

Première page de Les épées de la Fraternité rouge

« Les hommes peints
 
Un instant plus tôt, la clairière était déserte ; à présent, un homme se dressait, sur le qui-vive, à l’orée des buissons. Pas un bruit n’avait averti les écureuils roux de sa venue, mais les oiseaux qui voletaient dans le soleil, apeurés par cette apparition soudaine, s’enfuirent à tire-d’aile, en une nuée criarde. L’homme, la mine renfrognée, regarda vivement derrière lui, vers le sentier qu’il avait emprunté, comme s’il craignait que leur essor n’eût trahi sa présence. Puis il s’avança dans la clairière d’un pas précautionneux. Grand et puissamment bâti, il se déplaçait avec l’aisance souple d’un couguar.
Il était nu à l’exception d’un bout d’étoffe autour de ses reins ; ses bras et ses jambes, couverts de boue séchée, avaient été griffés par les ronces. Un pansement maculé de brun était noué autour de son bras gauche aux muscles épais. Sous sa crinière hirsute et noire, son visage était creusé et décharné ; ses yeux flamboyaient comme ceux d’un animal blessé. Il boitait légèrement en suivant le sentier qui traversait l’éclaircie. »

Extrait de : R. E. Howard. « Vulmea le pirate noire. »

Sonya la rouge par R. E. Howard

Fiche de Sonya la rouge

Titre : Sonya la rouge
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1973
Traduction : F. Truchaud
Editeur : NEO

Sommaire de Sonya la rouge

  • Sonya la rouge
  • Le lion de Tibériade
  • Les cavaliers de l’armaguedon

Première page de Sonya la rouge

« — Ces chiens sont-ils convenable vêtus et gavés ?
— Oui, Protecteur des Croyants.
— Alors qu’on les emmène et qu’ils rampent devant la Présence.
Et c’est ainsi que les ambassadeurs, pâles après des mois d’emprisonnement, furent conduits devant le trône de Soliman le Magnifique, sultan de Turquie, et le plus puissant monarque en un temps de puissants monarques. Sous le grand dôme pourpre de la salle royale brillait le trône devant lequel le monde entier tremblait, lambrissé d’or et incrusté de perles. La fortune d’un empereur en gemmes adornait le dais de soie d’où pendait un rideau de perles chatoyant qui se terminait sur une frise d’émeraudes. Celles-ci formaient comme un halo de gloire au-dessus de la tête de Soliman. Pourtant la splendeur du trône pâlissait auprès de la silhouette étincelante, assise sur celui-ci, parée de pierreries et coiffée d’un turban serti de diamants et surmonté d’une plume d’aigrette. »

Extrait de : R. E. Howard. « Sonya la rouge. »

Le rebelle par R. E. Howard

Fiche de Le rebelle

Titre : Le rebelle
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1989
Traduction : F. Truchaud
Editeur : NEO

Première page de Le rebelle

« Il ne pouvait s’empêcher d’entrer de bon cœur dans la partie, malgré son attitude cynique envers toutes les activités du collège. Il se sentait quelque peu honteux de cet enthousiasme irrépressible et la plupart du temps il essayait de s’abstraire au milieu de cette agitation et de considérer joueurs et spectateurs du regard froid de l’observateur indifférent. Mais il constatait toujours que c’était impossible, et il en rendait responsable son tempérament fougueux de Celte. En tout cas, quelle que fût la compétition, il ne tardait pas à se ranger d’un côté avec une partialité avouée, et c’est pourquoi il hurlait à présent comme un Indien sur le sentier de la guerre, encourageant l’équipe de Gower-Penn[1]. Ce n’était pas une vague et puérile expression de « l’esprit de collège », il le réalisait confusément, et ce n’était pas une quelconque admiration pour les joueurs de football, qu’il méprisait pour une grande part. Mais  »

Extrait de : R. E. Howard. « Le rebelle. »