Étiquette : Truchaud
Kirby O’Donnell par R. E. Howard
Fiche de Kirby O’Donnell
Titre : Kirby O’Donnell
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1976
Traduction : F. Truchaud
Editeur : NEO
Sommaire de Kirby O’Donnell
- Le trésor des Tartares
- Les épées de Shahrazar
- La malédiction du dieu pourpre
- Les adorateurs du diable
- La vengeance de l’ours noir
- La hyène
Première page de Le trésor des Tartares
« La clé menant au Trésor
Kirby O’Donnell avait un caractère impulsif ; pourtant ce ne fut pas ce qui l’amena à se diriger rapidement vers la masse confuse de membres qui s’agitaient et de lames qui scintillaient, comme celle-ci apparaissait brusquement dans la pénombre devant lui. Dans cette ruelle obscure de Shahrazar, la Ville Interdite, se mêler d’une rixe sans nom pouvait avoir des conséquences graves ; et O’Donnell, malgré son amour typiquement irlandais d’une bonne bagarre, n’était guère disposé à compromettre sa mission secrète d’une manière aussi irréfléchie.
Mais la vision fugitive d’un visage barbu et balafré chassa aussitôt de son esprit toute idée et émotion, excepté une onde pourpre de fureur. Il agit instinctivement. »
Extrait de : R. E. Howard. « Kirby O’Donnell. »
Dennis Dorgan par R. E. Howard
Fiche de Dennis Dorgan
Titre : Dennis Dorgan
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1974
Traduction : F. Truchaud
Editeur : NEO
Sommaire de Dennis Dorgan
- Steve Costigan
- Un poing capital
- La nuit où Steve Costigan …
- C’était la fin du quatrième round …
- Marin et boxeur
- Pour l’honneur navire
- Dennis Dorgan
- Les ruelles de Singapour
- Le singe de jade
- Le rubis mandarine
- Le cobra jaune
- Dans la haute société
- Dennis joue les journalistes
- Le gorille du destin
- Un chevalier de la table ronde
- Un père Noël musclé !
- La menace turque
Première page d’Un point capital
« Lorsque j’entrai au Bar Américain, je me sentais de si bonne humeur que je tentai un saut sur les mains au beau milieu de la salle, à la stupeur des consommateurs et de mon bouledogue blanc, Mike. N’allez pas croire que j’étais ivre, absolument pas. Le Sea Girl avait accosté à Port-Arthur quelques heures plus tôt et j’étais rudement content d’être à terre de nouveau. Mais sans doute n’avais-je plus ma souplesse d’antan, lorsque, sur le ring, je faisais quelques sauts sur les mains, à la fin de mes combats, pour montrer aux spectateurs que je me portais comme un charme, malgré une raclée maison en quinze rounds.
De fait, je m’échouai sur un récif, ou en d’autres termes, j’entrai en collision avec une table et la renversai, ainsi que le type qui était assis là, un instant plus tôt, la tête dans les mains. De quelques ruades, je nous extirpai des débris de la table en question. Alors je contemplai avec étonnement le visage furieux du capitaine du Sea Girl. »
Extrait de : R. E. Howard. « Dennis Dorgan. »
Cormac Mac Art par R. E. Howard
Fiche de Cormac Mac Art
Titre : Cormac Mac Art
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1974
Traduction : F. Truchaud
Editeur : Fleuve noir
Sommaire de Cormac Mac Art
- Les tigres de la mer
- Les épées de mers nordiques
- La nuit du loup
- Le temple de l’abomination
- La maison d’Arabu
Première page de Les tigres de la mer
« – Les Tigres de la Mer ! Des hommes aux cœurs de loup et aux muscles de feu et d’acier ! Des nourrisseurs de corbeaux dont la seule joie est de massacrer et de mourir ! Des géants pour qui le chant de mort de l’épée est plus mélodieux que le chant d’amour d’une jeune fille !
Les yeux au regard las du roi Gerinth étaient envahis par des ombres.
– Ce n’est guère une histoire nouvelle pour moi ; depuis plus de vingt ans de tels hommes harcèlent mon peuple comme des loups rendus fous par la faim.
– Relis donc les écrits de César, répondit Donal le ménestrel comme il levait un gobelet de vin et buvait à grands traits. Ne savons-nous pas comment il a dressé le loup contre le loup ? En vérité c’est de »
Extrait de : R. E. Howard. « Cormac Mac Art. »
Cormac Fitzgeoffrey par R. E. Howard
Fiche de Cormac Fitzgeoffrey
Titre : Cormac Fitzgeoffrey
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1979
Traduction : F. Truchaud
Editeur : NEO
Sommaire de Cormac Fitzgeoffrey
- Les aigles d’outremer
- Le sang de Belshazzar
- La princesse esclave
- Les épées rouges de Cathay la noire
- Les morts de souviennent
Première page de Les aigles d’outremer
« Un homme revient
— Halte !
L’homme d’armes barbu balança sa pique, grognant tel un dogue hargneux. Il valait mieux être prudent sur la route qui mène à Antioche. Les étoiles scintillaient à travers la nuit épaisse et leur lueur rouge, insuffisante, ne permettait pas au soudard de distinguer avec netteté les traits de l’homme qui se dressait devant lui d’une manière aussi gigantesque.
Une main au gantelet de fer se tendit brusquement et se referma sur l’épaule cuirassée du soldat en une prise qui engourdit tout son bras. Le garde aperçut sous le casque l’éclat d’yeux bleus et féroces qui semblaient flamboyer, même dans l’obscurité.
— Que les Saints nous préservent ! s’exclama l’homme d’armes terrifié. Cormac Fitzgeoffrey ! Arrière ! Retourne en Enfer, comme le bon chevalier que tu étais ! Je vous jure, messire… »
Extrait de : R. E. Howard. « Cormac Fitzgeoffrey. »
Chants de guerre et de mort par R. E. Howard
Fiche de Chants de guerre et de mort
Titre : Chants de guerre et de mort
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1957
Traduction : F. Truchaud
Editeur : NEO
Sommaire de Chants de guerre et de mort
- Chants de Guerre et de Mort
- « Sonnets échappés d’une maison de fous »
- « Voix de la nuit »
Première page de Chants de Guerre et de Mort
« FRAGMENT
Et ainsi son enfance erra jusqu’à l’adolescence,
Et toujours les brunies s’épaississaient autour de sa tête,
Et de rouges et lascifs cauchemars partageaient sa couche
Et des fantasmes aux griffes et aux dents avides
Se terraient dans les parties secrètes de son être –
Des pattes gigantesques, bestiales et contrefaites
Avec exultation fouaillaient ses membres juvéniles et blancs, »
Extrait de : R. E. Howard. « Chants de guerre et de mort. »
Bran Mak Morn par R. E. Howard
Fiche de Bran Mak Morn
Titre : Bran Mak Morn
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1974
Traduction : F. Truchaud
Editeur : NEO
Sommaire de Bran Mak Morn
- La race oubliée
- Les hommes des ténèbres
- Les rois de la nuit
- Un chant de la race
- Les vers de la terre
- Fragment
- Le crépuscule du dieu gris
Première page de La race oubliée
« Cororuc regarda autour de lui et hâta le pas. Ce n’était pas un couard, mais cet endroit ne lui plaisait pas. De grands arbres se dressaient tout autour ; leurs branches moroses cachaient la lumière du soleil. La piste presque effacée conduisait vers ces arbres et serpentait parmi eux, parfois longeant un précipice d’où le regard de Cororuc pouvait contempler le faîte d’autre arbres en contrebas. À l’occasion, à la faveur d’éclaircies au sein de la forêt, il apercevait au loin les collines menaçantes qui laissaient deviner les chaînes montagneuses encore plus lointaines, vers l’ouest, les montagnes de Cornouailles.
Dans ces montagnes, le chef brigand, Buruc le Cruel, était aux aguets, disait-on, prêt à fondre sur les infortunés qui se risquaient à emprunter cette route. Cororuc modifia sa prise sur sa lance et augmenta son allure. Sa hâte n’était pas seulement due à la menace des hors-la-loi ; elle s’expliquait aussi par son vif désir de retrouver son pays natal. »
Extrait de : R. E. Howard. « Bran Mac Morn. »
Agnès de Chastillon par R. E. Howard
Fiche d’Agnès de Chastillon
Titre : Agnès de Chastillon
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1977
Traduction : F. Truchaud
Editeur : Fleuve noir
Sommaire d’Agnès de Chastillon
- Agnès la noire
- Des épées pour la France
- La maîtresse de la mort
- Au service du roi
- L’ombre du Hun
Première page d’Agnès la noire
« – Agnès ! Rouquine de l’Enfer, où es-tu ?
C’était mon père qui m’appelait, à sa façon habituelle. Je coiffai en arrière mes cheveux trempés par la sueur qui tombaient sur mes yeux et calai à nouveau sur mon épaule les fagots. Il y avait peu d’instants de repos dans ma vie.
Mon père écarta les buissons et s’avança dans la clairière… C’était un homme de grande taille, au visage émacié et amer, basané par les soleils de nombreuses campagnes, marqué par les cicatrices reçues en servant des rois cupides et des ducs ladres. Il me regarda d’un air renfrogné et, ma foi, je ne l’aurais pas reconnu s’il avait arboré une autre expression.
– Que faisais-tu ? Gronda-t-il.
– Tu m’as envoyée ramasser du bois dans la forêt, répondis-je d’un ton maussade.
– T’ai-je dit de t’absenter toute une journée ? Rugit-il en cherchant à m’assener une tape sur la tête, que j’évitai sans effort, en raison d’une longue pratique. As-tu oublié que c’est le jour de tes noces ? »
Extrait de : R. E. Howard. « Agnès de Chastillon. »
Almuric par R. E. Howard
Fiche d’Almuric
Titre : Almuric
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1939
Traduction : F. Truchaud
Editeur : NEO
Première page d’Almuric
« À l’origine je n’avais pas l’intention de révéler ce qu’était devenu Esau Cairn, ou de dissiper le mystère entourant sa disparition. C’est Cairn lui-même qui m’a fait changer d’avis. Sans doute a-t-il ressenti le désir, naturel et humain, de raconter son étrange histoire au monde qui l’avait renié et à ses habitants qui ne peuvent plus l’atteindre désormais. Ce qu’il souhaite dire, c’est son affaire. Pour ma part, je refuse de divulguer le rôle que j’ai joué dans cette transaction ; c’est pourquoi je tairai les moyens par lesquels j’ai transporté Esau Cairn depuis sa Terre natale jusqu’à une planète faisant partie d’un système solaire ignoré même des astronomes aux théories les plus extravagantes. Et je ne révélerai pas davantage de quelle façon j’ai réussi par la suite à communiquer avec lui, et ai entendu son histoire de sa propre bouche, chuchotant spectralement à travers le cosmos. »
Extrait de : R. E. Howard. « Almuric. »
Steve Harrison et le talon d’argent par R. E. Howard
Fiche de Steve Harrison et le talon d’argent
Titre : Steve Harrison et le talon d’argent (Tome 2 sur 2 – Steve Harrison)
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1985
Traduction : F. Truchaud
Editeur : NEO
Sommaire de Steve Harrison et le talon d’argent
- La lune noire
- La maison du soupçon
- Le talon d’argent
- La voix de la mort
- Steve Harrison …
- Les rats du cimetière
Première page de La lune noire
« — Et telle est la légende de l’Esprit du Renard Blanc, mon honorable ami, chantonna le vieux Wang Yun en croisant ses mains osseuses sur sa tunique de soie brodée, ainsi que la racontent les Fils de Han. À présent, je dois donner à manger à l’Ancien.
Steve Harrison, massif et sombre, incongru auprès des porcelaines à la fragilité délicate et des jades d’Orient entassés pêle-mêle dans la petite boutique, appuya sa mâchoire agressive sur son poing semblable à un marteau. Il observa son hôte avec une fascination particulière, tandis que le vieux Chinois se dirigeait d’un pas traînant vers une cage en bambou. Celle-ci était posée sur le giron d’un énorme Bouddha vert, blotti contre le mur, au milieu de vases Ming et de tapis du Turkestan oriental. Wang Yun cligna ses yeux chassieux et fredonna un chant étrange, tout en sortant une bouteille de »
Extrait de : R. E. Howard. « Steve Harrison – Steve Harrison et le talon d’argent. »
Steve Harrison et le maître des morts par R. E. Howard
Fiche de Steve Harrison et le maître des morts
Titre : Steve Harrison et le maître des morts (Tome 1 sur 2 – Steve Harrison)
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1985
Traduction : F. Truchaud
Editeur : NEO
Sommaire de Steve Harrison et le maître des morts
- Le peuple du serpent
- Le maître des morts
- Les noms du livre noir
- Les dents de la mort
- Le mystère de Tannernoe Lodge
Première page de Le peuple du serpent
« — C’est le seul chemin conduisant au marais, m’sieu.
Le guide de Steve Harrison pointa un long doigt vers le sentier étroit qui s’enfonçait et sinuait parmi les chênes verts et les cyprès. Harrison haussa ses épaules massives. Les lieux n’étaient guère encourageants ; déjà les ombres de la fin de l’après-midi s’étiraient et allongeaient des doigts obscurs vers les recoins indistincts parmi les arbres festonnés de mousse.
— Vous devriez attendre jusqu’à demain matin, déclara le guide, un homme grand et efflanqué, portant des bottes en peau de vache et une salopette trop large pour lui. Il se fait tard, et il est préférable de ne pas se faire surprendre par la nuit au sein de ce marécage. »
Extrait de : R. E. Howard. « Steve Harrison – Steve Harrison et le maître des morts. »