Étiquette : van Vogt

 

Les enfants de demain par A. E. van Vogt

Fiche de Les enfants de demain

Titre : Les enfants de demain
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1970
Traduction : F. Straschitz
Editeur : Pocket

Première page de Les enfants de demain

« L’ÊTRE observait une rue de Spaceport, Terre. Il regardait par une lentille invisible qui voyait tout avec la plus grande clarté, bien qu’il fît nuit.
Un moment, l’observateur s’attarda sur une maison aisée, luxueuse même. Puis, décrivant un arc de cercle, il découvrit la rue. Il s’arrêta brièvement sur plusieurs maisons qui ne le cédaient en rien à la première, avant de porter son  »

Extrait de : A. E. Van Vogt. « Les enfants de demain. »

Le silkie par A. E. van Vogt

Fiche de Le silkie

Titre : Le silkie
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1969
Traduction : F.-M. Watkins
Editeur : J’ai lu

Première page de Le silkie

« Les rues de la ville haïtienne avaient été douloureusement brûlantes sous les pieds de Marie ; elle avait eu l’impression de marcher sur des plaques de métal surchauffées. Il faisait plus frais dans le jardin mais elle venait de quitter l’ombre des arbres et avançait en plein soleil vers le vieillard assis. Maintenant, il riait désagréablement, montrant ses fausses dents blanches trop régulières.
— Avancer de l’argent pour renflouer un vaisseau englouti avec son trésor ? Vous me prenez pour un imbécile !
Il rit encore, puis il la considéra entre ses paupières d’un regard lascif et fatigué. Il ajouta :
— Naturellement, si un joli brin de fille comme vous était très gentille avec un vieil homme…
Il attendait, assis au soleil comme un crapaud ridé, imprégnant de chaleur des os qui ne semblaient plus capables de se réchauffer eux-mêmes. Malgré le soleil, il frissonna comme s’il avait froid. »

Extrait de : A. E. Van Vogt. « Le Silkie. »

Le livre de Ptath par A. E. van Vogt

Fiche de Le livre de Ptath

Titre : Le livre de Ptath
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1947
Traduction : J. Cathelin
Editeur : J’ai lu

Première page de Le livre de Ptath

« Il était Ptath. Non qu’il pensât à son nom. Celui-ci était tout simplement là, présent comme partie de lui-même, comme son corps, avec ses bras, ses jambes, comme le sol sur lequel il marchait. Non, cette dernière impression était fausse. Le sol ne faisait pas partie de lui-même. Il y avait, bien sûr, une certaine relation entre le sol et lui, mais elle était d’une nature un peu plus surprenante. Il était Ptath, et il marchait sur le sol, il marchait vers Ptath. Il retournait vers la cité de Ptath, capitale de son empire de Gonwonlane, après une longue absence.
Cela était fort clair, accepté pour tel sans qu’on eût besoin d’y penser, et cela seul importait. Et il en ressentait encore mieux l’importance à la façon dont  »

Extrait de : A. E. van Vogt. « Le Livre De Ptath. »

Le livre d’or par A. E. van Vogt

Fiche de Le livre d’or

Titre : Le livre d’or de la science-fiction
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1980
Traduction : P. Duvic, D. Hersant, F. Straschitz, G. Bernier, B. Martin,
Editeur : Pocket

Sommaire de Le livre d’or

  • Self-made superman
  • Le fantôme
  • Cinémathèque
  • Processus
  • Futur parfait
  • Ne retenez pas votre souffle …
  • Le premier Rull
  • Le détective Ā
  • Jane et les androïdes

Première page de Le livre d’or

« SELF-MADE SUPERMAN

Non-axiomes
Dans l’intérêt de la raison, utilisez la formule ET CÆTERA. Quand vous dites : « Van Vogt est plein d’imagination ! » ne perdez pas de vue que Van Vogt est bien autre chose que « plein d’imagination ». Van Vogt est « plein d’imagination », inspiré, curieux, introspectif, méthodique, ET CÆTERA, ce qui signifie qu’il possède encore d’autres caractéristiques. Il vaut la peine de se rappeler également que la psychiatrie moderne – 1978 – ne considère pas que l’individu « plein d’imagination » ait une personnalité très saine.

« Ce qui me différencie de la plupart des autres professionnels de la science-fiction, affirme A. E. Van Vogt (78), c’est qu’ils ont démarré grâce à un talent naturel. Et moi, non. » Et d’insister, lors de la Convention Européenne de Bruxelles et pendant son séjour en Europe, sur ce manque de « dons », sur ce manque de « talent naturel ». »

Extrait de : A. E. Van Vogt. « A. E. Van Vogt. »

Le colosse anarchique par A. E. van Vogt

Fiche de Le colosse anarchique

Titre : Le colosse anarchique
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1977
Traduction : G. H. Gallet
Editeur : J’ai lu

Première page de Le colosse anarchique

« Il n’est pas facile, pour quelqu’un ou quelque chose, d’observer, depuis une portion de l’univers (à des multi-années-lumière de distance) un épisode simple de l’existence terrestre. Mais les problèmes d’un tel espionnage sont en deçà des structures physiques. Ainsi, quelqu’un – qui posséderait ce haut niveau d’accomplissement scientifique, et serait suffisamment motivé pour dépenser du temps et de l’énergie – verrait sa perception converger au niveau humain. Disons un mètre quatre-vingts au-dessus du sol.
Ce que l’on voyait semblait presque ne pas en avoir mérité l’effort. Une rue résidentielle, bordée d’arbres, dans une grande ville. La nuit. La seule forme de vie en vue était un homme qui se baladait sur le trottoir. Il semblait venir vers le point de convergence. Ainsi, il paraissait presque être l’objet de l’intérêt de l’être lointain.
L’homme qui marchait dans la rue pouvait être un scientifique ou quelque autre intellectuel. Il avait approximativement quarante années terrestres et faisait apparemment partie de la classe moyenne –  »

Extrait de : A. E. Van Vogt. « Le colosse anarchique. »

La maison éternelle par A. E. van Vogt

Fiche de La maison éternelle

Titre : La maison éternelle
Auteur : A. E. van Vogt
Date de publication : 1967
Traduction : B. R. Bruss
Editeur : Opta

Sommaire de La maison éternelle

  • La maison éternelle
  • Les visiteurs par R. Wilson
  • La digue des suicidés par R. Silverberg
  • La guerre moderne par C. Anvil

Première page de La maison éternelle

« C’était trois jours avant Noël et Stephens avait veillé tard dans son bureau pour achever un travail en cours, afin d’avoir l’esprit libre pendant les fêtes.
Plus tard, il devait considérer cette circonstance comme une des plus déterminantes de son existence.
Un peu avant minuit, tandis qu’il remettait en place ses livres juridiques, le téléphone sonna. Il décrocha machinalement et dit son nom : Allison Stephens.
— Service télégraphique de la Western Union, fit une voix féminine. Un télégramme pour vous, monsieur. Il vous est adressé par Walter Peeley, de Los Angeles. »

Extrait de : A. E. Van Vogt. « La maison éternelle. »

La machine ultime par A. E. van Vogt

Fiche de La machine ultime

Titre : La machine ultime
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1983
Traduction : F.-M. Watkins
Editeur : J’ai lu

Première page de La machine ultime

« Un homme s’arrête devant le hublot d’un ordinateur Eye-O, au coin de la 2e Rue et de Main Street, à Mardley. Il est 10 h 03 heure locale. (L’an 2090.)
Sa présence à 1,30 m « branche » l’Eye-O. J’identifie immédiatement son profil bio-magnétique : c’est celui d’un Agent d’Entretien d’Ordinateur. Il porte un uniforme de sergent. Son nom est Walter Inchey.
Inchey mesure 1,91 m et pèse 101,3 kg. Il a la figure rougeaude (nuance 11). Il me branche et se tourne vers le sud. Comme c’est une des directions vers lesquelles je peux regarder, j’ai déjà observé, du poteau d’acier où je suis fixé (et qui sert de lampadaire la nuit), qu’à cent mètres à peine un cortège de véhicules à moteur vient de tourner dans Main Street. Il est précédé par un groupe de jeunes gens à pied et l’une des premières voitures diffuse de la musique.
Cela me met en alerte. Aussitôt, j’examine mes circuits musicaux (zone de Mardley). Ainsi, en quelques fractions de secondes, j’ai interconnecté le capteur de la rue avec l’intérieur du véhicule d’où  »

Extrait de : A. E. Van Vogt. « La machine ultime. »

La machine ultime

Et si je me révoltais, moi, la machine ? Et si moi, l’Ordinateur, j’étais saisi du démon de l’ambition, si la griserie du pouvoir me montait à la tête (chercheuse) ? L’homme, après tout, est si faible ! Et bête ! Et inutile !… Quoi ? Vous avez dit programmation ? Ah…

La guerre contre le Rull par A. E. van Vogt

Fiche de La guerre contre le Rull

Titre : La guerre contre le Rull
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1959
Traduction : G. H. Galle
Editeur : J’ai lu

Première page de La guerre contre le Rull

« Lorsque le navire de l’espace s’évanouit dans les brumes vaporeuses d’Eristan II, Trevor Jamieson sortit son pistolet. Il se sentait étourdi, nauséeux d’avoir été secoué, ballotté un long moment dans le vent du sillage du grand vaisseau. Mais la conscience du danger le maintenait, tous les nerfs tendus, dans le harnais fixé par des suspentes au plateau antigravifique qui était au-dessus de lui. Les yeux plissés, il leva son regard sur l’ezwal qui le considérait pardessus le bord du disque-parachute encore oscillant.
Ses trois yeux alignés, d’un gris terne d’acier poli, l’observaient, sans ciller ; sa massive tête bleue était en alerte, prête — Jamieson le savait — à reculer d’un coup à l’instant où il lirait dans ses pensées une intention de tirer. »

Extrait de : A. E. Van Vogt. « La guerre contre le Rull. »

La faune de l’espace par A. E. van Vogt

La fiche de La faune de l’espace

Titre : La faune de l’espace
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1939
Traduction : J. Rosenthal
Editeur : J’ai lu

Première page de La faune de l’espace

« Zorl rôdait inlassablement. La nuit noire, sans lune et presque sans étoiles, cédait comme à regret sa place à une aube rougeâtre et désolée qui se levait à la gauche de Zorl. Pour le moment, la lumière naissante était pâle et n’annonçait aucune chaleur. Elle dévoilait, en s’étalant, un paysage de cauchemar.
Zorl se détacha, peu à peu, sur le fond des rochers noirs et déchiquetés qui hérissaient la plaine nue. Un soleil d’un rouge pâle montait à l’horizon. Des doigts de lumière s’insinuèrent dans les coins les plus sombres du paysage. Zorl ne voyait toujours aucune trace de la tribu d’êtres pourvus d’id qu’il suivait à la piste depuis près de cent jours. »

Extrait de : A. E. Van Vogt. « La faune de l’espace. »

La dernière forteresse par A. E. van Vogt

Fiche de La dernière forteresse

Titre : La dernière forteresse
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1942
Traduction : J. Huet et J. P. Pugi
Editeur : Le Masque

Sommaire de La dernière forteresse

  • La dernière forteresse
  • Les hommes reflétés
  • Les assassins de la terre

Première page de La dernière forteresse

« Le courage lui manquait ! La nuit soudain fut une chose froide qui l’enveloppait de partout. L’eau noire du grand fleuve, à ses pieds, gargouillait maintenant avec méchanceté, comme si elle avait désiré l’engloutir, depuis qu’elle ne voulait plus s’y jeter.
Son pied glissa sur la pente humide et elle perdit la tête à l’idée que des choses sans nom sortaient maintenant de la nuit pour la précipiter dans l’eau et la noyer. Elle regravit à grand peine la berge et alla s’affaler sur le premier banc qu’elle rencontra.  »

Extrait de : A. E. Van Vogt. « La dernière forteresse. »