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Le Wankh par J. Vance

Fiche de Le Wankh

Titre : Le Wankh (Tome 2 sur 4 – Cycle de Tschaï)
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1969
Traduction : M. Deutsch
Editeur : J’ai lu

Première page de Le Wankh

« À deux mille miles à l’est de Pera, au-dessus de la Steppe Morte, l’aéroglisseur commença à avoir des ratés. Pendant un moment, il poursuivit sa route sans problèmes, puis se mit à tanguer et à tressauter d’inquiétante façon. Adam Reith se tourna vers l’arrière avec affolement et s’élança au pas de course en direction du belvédère de contrôle. Soulevant le couvercle du capot orné de volutes de bronze, il contempla les cartouches, les motifs floraux, les souriants visages d’enfants qui dissimulaient presque malicieusement le moteur. Ankhe at afram Anacho, l’Homme-Dirdir, le rejoignit.
— Sais-tu ce qui ne tourne pas rond ? lui demanda Reith.
Anacho fronça ses narines pâles et bredouilla quelque chose où il était question d’« antiquaille chasch » et d’« expédition démentielle, pour commencer ». Reith, qui connaissait ses faiblesses, comprit que l’Homme-Dirdir était à la fois trop vaniteux pour reconnaître son ignorance et trop poseur pour se targuer d’un savoir aussi grossier. »

Extrait de : J. Vance. « Cycle de Tschaï – Le Wankh. »

Le Chasch par J. Vance

Fiche de Le Chasch

Titre : Le Chasch (Tome 1 sur 4 – Cycle de Tschaï)
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1968
Traduction : M. Deutsch
Editeur : J’ai lu

Première page de Le Chasch

« D’un côté d’Explorator IV luisait une étoile sombre et vieillissante, 4269 de La Carène, de l’autre flottait une planète solitaire d’un gris brunâtre enveloppée dans un épais cocon d’atmosphère. La seule particularité de l’étoile était son curieux reflet ambré. Un peu plus grosse que la Terre, la planète était escortée de deux petites lunes à la révolution rapide.
Une étoile de type K2 classique et une planète qui n’avait rien de remarquable. Mais pour les hommes qui se trouvaient à bord d’Explorator IV, ce système était une source de stupéfaction et de fascination.
Ils étaient trois dans le poste de contrôle avant : le commandant Marin, le lieutenant Deale et le lieutenant en second Walgrave. Trois hommes pimpants, sémillants, au geste vif, vêtus du même irréprochable uniforme blanc et qui s’étaient tellement faits l’un à l’autre que leurs intonations dégagées et désinvoltes, la façon à demi facétieuse avec laquelle ils formulaient leurs pensées étaient  »

Extrait de : J. Vance. « Cycle de Tschaï – Le Chasch. »

Throy par J. Vance

Fiche de Throy

Titre : Throy (Tome 4 sur 4 – Les chroniques de Cadwal)
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1992
Traduction : E. C. L. Meistermann
Editeur : Presses Pocket

Première page de Throy

« A Stroma, la terrasse de l’Auberge d’Utward s’avançait de la falaise sur dix mètres, dans une région de vide ensoleillé surplombant de deux cent cinquante mètres les eaux du fjord, glaciales et d’un vert bleuté. A une table contre la balustrade était assis un groupe de quatre hommes.
Torq, Tump et Farganger n’étaient pas originaires de Cadwal ; ils buvaient de l’ale dans des mugs en grès. On avait servi à messire Denzel Attabus une mesure d’alcool d’herboriste dans un godet en étain, tandis que Roby Mavil, l’autre résident de Stroma, buvait dans un gobelet du vin vert d’Araminta. Messire Denzel  »

Extrait de : J. Vance. « Les chroniques de Cadwal – Throy. »

Bonne vieille Terre par J. Vance

Fiche de Bonne vieille Terre

Titre : Bonne vieille Terre (Tome 3 sur 4 – Les chroniques de Cadwal)
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1991
Traduction : E. C. L. Meistermann
Editeur : Olivier Orban

Première page de Bonne vieille Terre

« Le soleil s’était couché. Glawen, trempé et frissonnant, tourna le dos à l’océan et remonta en courant le chemin de Ouannesey. Arrivé à la maison Clattuc, il poussa le portail et entra dans le hall de réception. Là, à son grand désagrément, il découvrit Spanchetta Clattuc au pied de l’escalier monumental.
Celle-ci s’arrêta net pour examiner le jeune homme d’un œil critique. Ce soir-là, elle avait drapé son torse majestueux dans une robe théâtrale de taffetas écarlate et noir, et enfilé une jaquette noire et des babouches argentées. Une rivière de perles noires faisait plusieurs fois le tour de son grand turban de même couleur ; d’autres perles noires pendaient à ses oreilles. Spanchetta ne marqua qu’un bref arrêt pour regarder Glawen de haut en bas, puis, les  »

Extrait de : J. Vance. « Les chroniques de Cadwal – Bonne vieille Terre. »

Araminta 2 par J. Vance

Fiche d’Araminta 2

Titre : Araminta 2 (Tome 2 sur 4 – Les chroniques de Cadwal)
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1988
Traduction : A. Rosenblum
Editeur : Presses Pocket

Première page d’Araminta 2

« Glawen se rendit en courant sur le pont du Faraz et appela par radio le Bureau B à la station d’Araminta.

– Ici, Glawen Clattuc. J’ai à parler au Chef Wook. Affaire urgente.

Quelques secondes plus tard, une voix rauque résonna dans l’appareil.

– Ici Bodwyn Wook.

Sachant que son appel était sans doute écouté, Glawen choisit avec soin ses paroles :

– Nous sommes actuellement dans une situation ridicule, qui pourrait pourtant devenir grave. Kirdy a été arrêté. Les Oomps prétendent qu’il a volé le manteau d’Arles. »

Extrait de : J. Vance. « Les chroniques de Cadwal – Araminta 2. »

La station d’Araminta par J. Vance

Fiche de La station d’Araminta

Titre : La station d’Araminta (Tome 1 sur 4 – Les chroniques de Cadwal)
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1988
Traduction : A. Rosenblum
Editeur : Presses Pocket

Première page de La station d’Araminta

« Le seizième anniversaire de Glawen Clattuc donna lieu à une modeste célébration dont le moment fort devait être l’allocution solennelle du Chef de Maison, Fratano, et l’annonce par lui de l’  » IS  » de Glawen (ou Indice de Statut) un chiffre qui, dans une large mesure, déterminerait la direction de son avenir.
Tant pour la commodité que par économie, cette célébration se ferait pendant le  » dîner de la Maison « , dîner hebdomadaire auquel tous les Clattuc en résidence étaient obligés d’assister, ni l’âge ni une indisposition n’étant une excuse pour manquer d’y paraître.
Le matin de la fête se passa tranquillement. Le père de Glawen, Scharde, lui offrit une paire d’épaulettes en argent et turquoise comme en portaient les hommes de la bonne société dans les stations les plus chics de l’aire Gaïane, s’il fallait en croire les revues de mode. »

Extrait de : J. Vance. « Les chroniques de Cadwal – La station d’Araminta. »

Les baladins de la planète géante par J. Vance

Fiche de Les baladins de la planète géante

Titre : Les baladins de la planète géante (Tome 2 sur 2 – Les aventuriers de la planète géante)
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1975
Traduction : F. Serph
Editeur : Le Masque

Première page de Les baladins de la planète géante

« EXTRAIT DU « GUIDE DES PLANÈTES HABITÉES »
La Planète Géante fait partie du système de Phèdre, une étoile jaune dont elle est le plus proche satellite ; son diamètre est de 35 000 kms, avec une densité à peine égale à 2 et une gravité légèrement supérieure à la moyenne de la Terre.
Le noyau de la Planète Géante est un amalgame vitreux composé de calcium, de silicium, de carbone, d’aluminium, de bore et d’oxyde variés ; il semble qu’il se soit refroidi en formant une croûte plus tard renforcée d’accrétions venues de l’espace, qui constituent l’actuelle surface de la planète. Tout comme le noyau, ces couches plus récentes manquent singulièrement d’éléments lourds. On  »

Extrait de : J. Vance. « Les aventuriers de la planète géante – Les baladins de la Planète Géante. »

La planète géante par J. Vance

Fiche de La planète géante

Titre : La planète géante (Tome 1 sur 2 – Les aventuriers de la planète géante)
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1957
Traduction : A. Rosenblum
Editeur : Opta

Sommaire de La planète géante

  • La planète géante
  • Pas par mer par H. L Morris
  • Prez par R. Goulart

Première page de La planète géante

« SABOTAGE

ARTHUR HIDDERS, avait-il dit se nommer. Il était vêtu à la mode de la Terre et, à part ses cheveux longs et sa moustache en croc, il avait l’apparence d’un vrai Terrien. Il mesurait près d’un mètre soixante-cinq ; il était svelte, avec des traits délicats un peu trop rapprochés dans une grosse tête ronde.
Abandonnant sa contemplation de l’espace, il se détourna du hublot pour fixer sur le vieil Eli Pianza un regard d’une ingénuité presque enfantine. « Tout cela est très intéressant… mais n’est-ce pas, eh bien, futile ? »
— « Futile ? » répliqua Pianza avec une grande dignité. « Je ne comprends pas ce que vous voulez  »

Extrait de : J. Vance. « Les aventuriers de la planète géante – La Planète Géante. »

Wyst par J. Vance

Fiche de Wyst

Titre : Wyst Alastor 1716 (Tome 3 sur 3 – Alastor)
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1978
Traduction : M. Demuth
Editeur : J’ai lu

Première page de Wyst Alastor 1716

« L’Amas d’Alastor compte une trentaine de milliers d’étoiles actives, d’innombrables coques abandonnées et d’énormes quantités de détritus interstellaires. Il est accroché à la paroi intérieure de la Galaxie, devant le Désert du Malheur, avec, au-delà, le Golfe du Néant et, sur le côté, la Frange de Gaea, pareille à une brume lumineuse. Pour le voyageur de l’espace, quel que soit son angle d’approche, le spectacle est remarquable : constellations étincelantes de blanc, de bleu et de rouge, rideaux de matière lumineuse, déchirés par endroits, ailleurs obscurcis par des tempêtes de poussière, flots d’étoiles errant dans tous les sens, tourbillons et explosions de gaz phosphorescents.
Doit-on considérer l’Amas d’Alastor comme faisant partie de la Frange de Gaea ? Les habitants de l’Amas – au nombre de quatre à cinq trillions répartis sur plus de trente mille mondes – n’y réfléchissent que rarement. En fait, ils ne s’estiment ni gaéens, ni alastrides. Interrogez le natif moyen sur son lieu d’origine : il vous donnera le nom de sa planète, ou celui de son district, comme si l’endroit était extraordinaire et réputé par toute la Galaxie.
Toutefois, l’esprit de clocher s’éclipse devant la gloire du Connatic, qui gouverne l’Amas d’Alastor de son palais de Lusz[…] »

Extrait de : J. Vance. « Alastor – Wyst. »

Trullion Marune par J. Vance

Fiche de Trullion Marune

Titre : Trullion Alastor 2262 (Tome 1 sur 3 – Alastor)
Titre : Marune Alastor 933 (Tome 2 sur 3 – Alastor)
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1977
Traduction : B. Martin
Editeur : Opta

Sommaire de Trullion Marune

  • Trullion Alastor 2262
  • Marune Alastor 933

Première page de Trullion Alastor 2262

« La salle 2262 de l’Anneau des Mondes est réservée à Trullion, unique planète d’une petite étoile blanche, une étincelle dans une branche de la spirale qui s’incurve au bord de l’Amas. Un petit monde, Trullion, recouvert par les eaux en majeure partie, avec un seul continent étroit, Merlank2 , sous l’équateur. De vastes bancs de cumulus chassés de la mer viennent se briser contre les montagnes centrales ; des centaines de rivières descendent par de larges vallées où les fruits et les céréales poussent en telle abondance qu’ils n’ont pas de valeur marchande. 
Les premiers pionniers sur Trullion avaient conservé des habitudes de travail et d’économie qui leur avaient permis de continuer à vivre dans un milieu primitivement hostile. La première ère de l’histoire des Trills avait connu, après une douzaine de guerres, la constitution d’un millier de fortunes, d’une caste héréditaire d’aristocrates, et enfin une déperdition du dynamisme initial. La communauté trill s’était demandé : pourquoi peiner, pourquoi  »

Extrait de : J. Vance. « Alastor – Trullion. »

Première page de Marune Alastor 933

« Le Respectable Mergan avait atteint son grade de surintendant du Spatioport de Carfaunge surtout parce que ce travail exigeait que l’on supportât une routine inaltérable. Non seulement Mergan tolérait la routine, mais il comptait sur elle. Il se serait opposé à la suppression d’inconvénients tels que les pluies du matin, les lézards de verre avec leurs cris aigus et leurs cliquetis, les boues mouvantes qui envahissaient tous les jours le terrain, parce qu’il lui aurait alors fallu changer les méthodes en vigueur.
Le matin d’un jour qu’il devait par la suite identifier comme le 10 mariel gaéen24 , il arriva comme d’habitude dans son bureau. Il avait à peine eu le temps de s’asseoir que le portier de nuit apparut en compagnie d’un jeune homme au visage sans expression, vêtu d’un vague complet gris. Mergan grommela in petto ; il n’aimait guère les difficultés, surtout pas avant de s’être préparé à sa journée. La situation promettait pour le moins une rupture de la routine. Il murmura au bout d’un moment : « Eh bien, Dinster, qu’y a-t-il encore ? » 
De sa voix flûtée, Dinster cria : « Désolé de vous déranger, monsieur, mais qu’allons-nous faire de ce  »

Extrait de : J. Vance. « Alastor – Marune. »