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La guerre des mondes par H. G. Wells

Fiche de La guerre des mondes

Titre : La guerre des mondes
Auteur : H. G. Wells
Date de parution : 1898
Traduction : H. D. Davray
Editeur : Mercure de France

Première page de La guerre des mondes

« À LA VEILLE DE LA GUERRE

Personne n’aurait cru dans les dernières années du XIXe siècle, que les choses humaines fussent observées, de la façon la plus pénétrante et la plus attentive, par des intelligences supérieures aux intelligences humaines et cependant mortelles comme elles ; que, tandis que les hommes s’absorbaient dans leurs occupations, ils étaient examinés et étudiés d’aussi près peut-être qu’un savant peut étudier avec un microscope les créatures transitoires qui pullulent et se multiplient dans une goutte d’eau. Avec une suffisance infinie, les hommes allaient de-ci de-là par le monde, vaquant à leurs petites affaires, dans la sereine sécurité de leur empire sur la matière. Il est possible que, sous le  »

Extrait de : H. G. Wells. « La Guerre des mondes. »

La guerre dans les airs par H. G. Wells

Fiche de La guerre dans les airs

Titre : La guerre dans les airs
Auteur : H. G. Wells
Date de publication : 1908
Traduction :
Editeur : Feedbooks

Première page de La guerre dans les airs

« OÙ IL EST QUESTION DU PROGRÈS ET DE LA FAMILLE SMALLWAYS

– Leur Progrès, comme ils disent, ça marche, – déclara M. Tom Smallways, – ça marche, et l’on se demande comment ça peut toujours marcher.
M. Smallways faisait cette remarque longtemps avant le début de la guerre dans les airs, accoté contre la palissade, au bout de son jardin, et, d’un regard qui n’exprimait ni louange ni blâme, il contemplait la vaste usine à gaz de Bun Hill. Au-dessus des gazomètres pressés les uns contre les autres, trois formes étranges apparurent, grandes vessies flasques qui se balançaient lourdement,  »

Extrait de : H. G. Wells. « La guerre dans les airs. »

La destruction libératrice par H. G. Wells

Fiche de La destruction libératrice

Titre : La destruction libératrice
Auteur : H. G. Wells
Date de parution : 1914
Traduction : P. Delperdange
Editeur : Cherche midi

Première page de La destruction libératrice

« LES PIÈGES À SOLEIL

L’histoire de l’espèce humaine se confond avec celle de la conquête des forces externes. L’homme est un animal qui utilise des outils et qui domestique le feu. Dès le début de sa carrière terrestre, nous le voyons suppléer ses capacités naturelles et ses armes corporelles, qui sont celles d’une bête, grâce à la chaleur des flammes et aux rudes instruments en pierre. C’est ainsi qu’il abandonna sa condition de singe. Après cela, il ajouta aux siennes la force du cheval et celle du bœuf, il emprunta la puissance motrice des eaux et le souffle impétueux du vent, il stimula son feu grâce au soufflet, et ses outils rudimentaires, gar- »

Extrait de: H. G. Wells. « La Destruction libératrice. »

La burlesque équipée du cycliste par H. G. Wells

Fiche de La burlesque équipée du cycliste

Titre : La burlesque équipée du cycliste
Auteur : H. G. Wells
Date de parution : 1906
Traduction :
Editeur : Feedbooks

Première page de La burlesque équipée du cycliste

« DU HÉROS DE LA PRÉSENTE HISTOIRE

Si, le 14 août 1895 (à supposer que vous soyez du sexe qui se livre à ce genre de distraction), vous étiez entrée dans le magnifique magasin de nouveautés de M.M. Antrobus et Cie — Cie purement fictive, soit dit en passant, — à Putney, et que, étant entrée, vous ayez tourné à droite, du côté où se dressent les rouleaux de toile blanche et les piles de couvertures de laine, vous auriez fort bien pu être accueillie par le héros de la présente histoire. Il se serait avancé vers vous, derrière son comptoir, puis, gracieusement incliné, aurait posé, tout à plat, sur la table luisante, ses deux grosses mains aux doigts courts avec des jointures énormes ; et, le menton levé, sans rien d’ailleurs dans sa personne qui annonçât la moindre  »

Extrait de : H. G. Wells. « La Burlesque Équipée du cycliste. »

L’île du docteur Moreau par H. G. Wells

Fiche de L’île du docteur Moreau

Titre : L’île du docteur Moreau
Auteur : H. G. Wells
Date de parution : 1896
Traduction : H.-D. Davray
Editeur : Feedbooks

Première page de L’île du docteur Moreau

« UNE MÉNAGERIE À BORD

Je demeurai affalé sur l’un des bancs de rameurs du petit canot pendant je ne sais combien de temps, songeant que, si j’en avais seulement la force, je boirais de l’eau de mer pour devenir fou et mourir plus vite. Tandis que j’étais ainsi étendu, je vis, sans y attacher plus d’intérêt qu’à une image quelconque, une voile venir vers moi du bord de la ligne d’horizon. Mon esprit devait, sans doute, battre la campagne, et cependant je me rappelle fort distinctement tout ce qui arriva. Je me souviens du balancement infernal des flots, qui me donnait le vertige, et de la danse continuelle de la voile à l’horizon ; j’avais aussi la conviction absolue d’être déjà mort, et je pensais, avec une amère ironie, à l’inutilité de ce secours qui arrivait trop tard – et de si peu – pour me trouver encore vivant. »

Extrait de : H. G. Wells. « L’Île du docteur Moreau. »

L’homme invisible – H. G. Wells

Fiche de L’homme invisible

Titre : L’homme invisible
Auteur : H. G. Wells
Date de parution : 1897
Traduction : P. Jaworski
Editeur : Gallimard

Première page de L’homme invisible

« ARRIVÉE DU MYSTÉRIEUX ÉTRANGER

L’étranger arriva au début de février, sous un vent particulièrement mordant et des tourbillons de neige, la dernière tempête de neige de l’année. Il venait de la dune, avait fait, à pied semblait-il, le chemin depuis la gare de Bramblehurst, et tenait une petite valise noire dans une main protégée d’un gant épais. Il était emmitouflé jusqu’aux oreilles, et le bord de son chapeau de feutre mou lui cachait tout le visage à l’exception du bout luisant de son nez. La neige s’était accumulée sur ses épaules et sa poitrine, et ajoutait une crête blanche au bagage qu’il portait. Il entra en chancelant dans l’auberge du Relais de poste, plus mort »

Extrait de : H. G. Wells. « L’Homme invisible (Nouvelle traduction). »

L’homme invisible par H. G. Wells

Fiche de L’homme invisible

Titre : L’homme invisible
Auteur : H. G. Wells
Date de parution : 1897
Traduction :
Editeur : Feedbooks

Première page de L’homme invisible

« UN ÉTRANGE VOYAGEUR

L’étranger arriva en février, par une matinée brumeuse, dans un tourbillon de vent et de neige. Il venait, à pied, par la dune, de la station de Bramblehurst, portant de sa main couverte d’un gant épais, une petite valise noire. Il était bien enveloppé des pieds à la tête, et le bord d’un chapeau de feutre mou ne laissait apercevoir de sa figure que le bout luisant de son nez. La neige s’était amoncelée sur ses épaules, sur sa poitrine ; elle ajoutait aussi une crête blanche au sac dont il était chargé.
Il entra, chancelant, plus mort que vif, dans l’auberge, et, posant à terre son bagage :
« Du feu, s’écria-t-il, du feu, par charité ! Une chambre et du feu ! »
Il frappa de la semelle, secoua dans le bar la neige qui le couvrait, puis suivit Mme Hall dans le petit  »

Extrait de : H. G. Wells. « L’Homme invisible. »

L’extinction de l’espèce humaine par H. G. Wells

Fiche de L’extinction de l’espèce humaine

Titre : L’extinction de l’espèce humaine
Auteur : H. G. Wells
Date de parution : 2018
Traduction : C. Fruteau
Editeur : Payot

Première page de L’extinction de l’espèce humaine

« Régression zoologique

L’une des théories scientifiques les plus largement débattues — ou incomprises — dans les milieux cultivés est probablement la conception que les biologistes ont de l’histoire passée et des perspectives d’avenir de leur champ d’étude : la vie. Puisant dans leur jargon, et inscrivant leurs opinions d’experts au cœur d’un optimisme invincible, quoique erroné, ce public averti est parvenu de lui-même à la conclusion que, depuis des temps immémoriaux, le grand script de la nature s’est progressivement déroulé pour révéler une harmonie de formes de plus en plus riches et d’états organiques de plus en plus complexes, et que cette « évolution » se poursuit à vitesse accélérée sous la supervision de son expression la plus aboutie : l’être humain. Cette croyance, aussi efficace, dynamique et plaisante que les grandes scènes de métamorphose dans les pantomimes,  »

Extrait de : H. G. Wells. « L’Extinction de l’espèce humaine. »

Enfants des étoiles par H. G. Wells

Fiche d’Enfants des étoiles

Titre : Enfants des étoiles
Auteur : H. G. Wells
Date de parution : 1939
Traduction : A. Pierhal
Editeur : Gallimard

Première page d’Enfants des étoiles

« CHAPITRE 1 : MR. JOSEPH DAVIS EST BIEN PERPLEXE
 
Ceci est l’histoire d’une idée et de l’action qu’elle eut sur l’esprit d’un certain nombre de gens intelligents.
Cette idée avait-elle quelque réalité ? Ce n’est pas l’affaire du narrateur de le dire. Le lecteur décidera. En tout cas, quelqu’un y a cru dur comme fer, et ce quelqu’un sera le principal personnage de ce récit.
Peut-être n’avons-nous pas fini d’entendre parler de cette idée ? Des entretiens de quelques personnes, elle se répandit dans les magazines et la grande presse. Elle fit alors fureur. Vous en avez certainement entendu parler, à l’époque, bien que vous ne vous en souveniez peut-être plus. Puis la curiosité populaire se détourna d’elle. Depuis lors, elle continue de flotter dans les esprits, ni tout à fait morte, ni tout à fait vivante, vague et sans force. C’est une idée bien étrange et presque incroyable,  »

Extrait de : H. G. Wells. « Enfants des étoiles. »

Au temps de la comète par H. G. Wells

Fiche d’Au temps de la comète

Titre : Au temps de la comète
Auteur : H. G. Wells
Date de parution : 1905
Traduction :
Editeur : EbooksGratuits

Première page d’Au temps de la comète

« Je vis un homme à cheveux blancs, image même de l’extrême vieillesse, assis devant un pupitre, et qui écrivait.
Ce devait être dans quelque appartement d’une tour très élevée, car, par la haute fenêtre, à droite, on n’apercevait que des lointains : un horizon de mer, un promontoire, et cette buée lumineuse du soleil couchant qui signale la présence d’une ville. Tous les aménagements de la pièce respiraient l’ordre et la beauté, – et je ne sais quoi de subtil, et de mal défini, l’inattendu de tel détail, me donnait une sensation de nouveau et d’étrange. Je ne reconnaissais aucun style spécial, et le costume simple de l’homme assis ne suggérait  »

Extrait de : H. G. Wells. « Au temps de la comète. »