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Le Commander et l’évadé par G. J. Arnaud

Fiche de Le Commander et l’évadé

Titre : Le Commander et l’évadé (Tome 17 sur 76 – Espionnage / Le Commander)
Auteur : G. J. Arnaud
Date de parution : 1969
Editeur : Fleuve noir

Première page de Le Commander et l’évadé

« Martin Sartino n’attendait pas toujours au même endroit ses victimes. Tantôt il immobilisait son taxi dans les ruelles du centre de Buenos Aires, à proximité des banques, des riches études d’hommes de loi célèbres, ou bien face à quelque maison cossue dont la construction remontait au siècle dernier. En cas d’insuccès, il pouvait pousser quelques centaines de mètres plus loin en direction de la rue Florida. La circulation automobile y était interdite durant la journée et les passants flânaient le long des boutiques de luxe dont bon nombre de joailleries. Le Porteño avait le coup d’œil très sûr et ne se trompait jamais sur l’opulence d’un client ou d’une cliente. Il n’opérait que de façon certaine. Les risques étaient trop grands pour qu’il puisse se permettre de se tromper. Il préférait les femmes aux hommes, encore que ces derniers soient en général plus fournis en argent liquide que les premières. »

Extrait de : G. J. Arnaud. « Le Commander et l’évadé – Espionnage / Le Commander. »

Le Commander prend la piste par G. J. Arnaud

Fiche de Le Commander prend la piste

Titre : Le Commander prend la piste (Tome 16 sur 76 – Espionnage / Le Commander)
Auteur : G. J. Arnaud
Date de parution : 1969
Editeur : Fleuve noir

Première page de Le Commander prend la piste

« Carl Harvard reposa son mégot gluant dans un cendrier déjà encombré de bouts de tabac immondes, prit une autre cigarette dans le paquet déposé devant lui et l’alluma distraitement. Si distraitement qu’elle s’éteignit bientôt sans qu’il s’en rendît compte. Il continua de mâcher son cylindre de tabac, au grand dégoût de son vis-à-vis. Ce rédacteur cligna de l’œil à l’intention d’une jeune fille assise à sa droite qui ne put retenir son rire. Elle se hâta de baisser la tête lorsque le regard myope de Carl Harvard se posa sur elle :
— Qu’y a-t-il, miss Jane ?
— Rien, monsieur Harvard, rien du tout.
A l’abri d’une carte photographique représentant une partie de la Turquie occidentale, elle tira la langue en direction de son chef de bureau Carl Harvard, que tout le monde appelait Campus par analogie avec le nom de la célèbre université. »

Extrait de : G. J. Arnaud. « Le Commander Prend La Piste – Espionnage / Le Commander. »

Les égarés par G. J. Arnaud

Fiche de Les égarés

Titre : Les égarés (Tome 11 sur 76 – Espionnage / Le Commander)
Auteur : G. J. Arnaud
Date de parution : 1966
Editeur : Fleuve noir

Première page de Les égarés

« Depuis la base militaire de Tromsöe, l’avion de transport, un vieux Neptune P2-V5, luttait contre la tempête de neige qui balayait le nord de la Norvège. Il n’y avait que deux cents kilomètres jusqu’à la petite base de Kautokeino, mais, après une heure de vol, rien n’indiquait aux passagers que l’arrivée était proche.

Sigur Norson, qui avait rang de capitaine de corvette dans la marine norvégienne, se tourna vers ses deux collègues de la navy américaine.

— Et ça ne fait que commencer. Dans un mois, ce sera notre pain quotidien, ce genre de temps.

On n’était que fin octobre et Serge Kovask pensa qu’il faisait très chaud en Floride. Marcus Clark, son adjoint, grogna en enfonçant sa tête dans la fourrure de sa tenue.

Le pilote agita le bras en signe de victoire, et presque aussitôt l’appareil piqua vers la terre. »

Extrait de : G. J. Arnaud. « Les égarés – Espionnage / Le Commander. »

La cellule imparfaite par G. J. Arnaud

Fiche de La cellule imparfaite

Titre : La cellule imparfaite (Tome 6 sur 76 – Espionnage / Le Commander)
Auteur : G. J. Arnaud
Date de parution : 1964
Editeur : Fleuve noir

Première page de La cellule imparfaite

« Le rear admiral Budrys consulta sa montre puis leva les yeux vers l’écran radar.
— Relèvement de cap, demanda-t-il.
Presque aussitôt une voix métallique sortit d’un haut-parleur :
— Cap au 110.
— Cap au 100, rectifia le rear admiral après une rapide vérification de l’anémomètre enregistreur.
— Cap au 100.
Le grand patron du porte-avions « Sturgeon » consentit alors à se tourner vers ses invités.
— Nous allons donc procéder à l’expérience « Darkness ». Je crois que nous sommes dans les conditions optima exigées par les instructions.
Son regard glissa vers la haute stature du vice admiral Farmer délégué par le Department of the Navy pour superviser l’opération. À ses côtés se trouvaient un civil et un officier de marine portant les insignes de lieutenant commander. »

Extrait de : G. J. Arnaud. « La cellule imparfaite – Espionnage / Le Commander. »

Mainmise par G. J. Arnaud

Fiche de Mainmise

Titre : Mainmise (Tome 5 sur 76 – Espionnage / Le Commander)
Auteur : G. J. Arnaud
Date de parution : 1963
Editeur : Fleuve noir

Première page de Mainmise

« Une pluie fine venue de la mer tombait depuis le matin sur Gênes et la région. Les chantiers maritimes de la Scafola, situés à une dizaine de kilomètres du grand port, n’échappaient pas à ce temps maussade et le terrain irrégulier tout autour de la principale cale sèche s’égalisait de flaques huileuses et noires.
Le chef des vigiles chargés de la garde et surveillance des chantiers se nommait Cesare Onorelli. Gros et grand, vêtu d’un ciré luisant dont le capuchon encadrait un visage lourd et méfiant, il avait accueilli Serge Kovask à la conciergerie. L’Américain avait tout de suite noté la tension qui régnait sur les lieux. Le planton de l’entrée ne l’avait pas quitté des yeux un seul instant et, maintenant, c’était cette masse de muscles qui prenait la relève de la suspicion.
— Que voulez-vous voir ? grogna Onorelli. »

Extrait de : G. J. Arnaud. « Mainmise – Espionnage / Le Commander. »

Brumes jaunes par G. J. Arnaud

Fiche de Brumes jaunes

Titre : Brumes jaunes (Tome 4 sur 76 – Espionnage / Le Commander)
Auteur : G. J. Arnaud
Date de parution : 1963
Editeur : Fleuve noir

Première page de Brumes jaunes

« Le pasteur referma sa Bible et la déposa sans bruit sur le tapis damassé de la table ronde. Quand il se leva un de ses genoux craqua, ce qui le fit sourire.
— Cette constante humidité, fit-il de sa voix unie, me donne de l’arthrite.
Avec une vigueur inattendue il secoua le cendrier de l’énorme poêle russe qui chauffait toute la maison, grâce à des canalisations d’air chaud enfermées dans le faux plafond.
— Cet instrument aura bientôt cent ans. Il appartenait au pope local, du temps où l’île et l’Alaska appartenaient aux Tzars. Je vous offre un peu de ce bourbon ?
Serge Kovask avait sommeillé depuis que le pasteur s’était installé pour relire un passage de la Bible. Il se redressa et frissonna. La température de la pièce avait baissé de quelques degrés. Sa montre indiquait minuit vingt. »

Extrait de : G. J. Arnaud. « Brumes jaunes – Espionnage / Le Commander. »

Fac-similés par G. J. Arnaud

Fiche de Fac-similés

Titre : Fac-similés (Tome 3 sur 76 – Espionnage / Le Commander)
Auteur : G. J. Arnaud
Date de parution : 1963
Editeur : Fleuve noir

Première page de Fac-similés

« La petite femme blonde ne savait que faire de ses mains. Pendant qu’elle répondait aux questions de Serge Kowask, elle avait lissé le tissu de sa robe sur ses cuisses, puis avait soudain rougi d’attirer ainsi le regard de cet inconnu sur ses formes. Maintenant elle triturait un petit mouchoir violet.
Carola Ford avait une trentaine d’années, le visage assez banal, mais un corps excessivement potelé qui semblait vouloir faire craquer la robe noire qui le dissimulait. Elle avait certainement emprunté ou acheté à la hâte ce vêtement trop étroit, qui moulait ses seins et ses hanches de façon outrageusement provocante pour une veuve.
Son mari, le premier maître Thomas Ford, spécialiste météo, avait été trouvé mort dans un marais, non loin de Cocoa-Beach alias Missile Town, où habitaient les quelque dix-huit mille membres civils et militaires du personnel de Cap-Canaveral. »

Extrait de : G. J. Arnaud. « Fac-similés – Espionnage / Le Commander. »

Mission D. C. par G. J. Arnaud

Fiche de Mission D. C.

Titre : Mission D. C. (Tome 2 sur 76 – Espionnage / Le Commander)
Auteur : G. J. Arnaud
Date de parution : 1962
Editeur : Fleuve noir

Première page de Mission D. C.

« Juan Vico s’éveilla bien avant l’aube, le quatrième jour. Se dégageant doucement de son sac de couchage, il s’approcha de l’entrée de la grotte à quatre pattes, se redressa les mains sur les reins. Ce long séjour dans ce trou de blaireau l’avait ankylosé malgré les exercices qu’il pratiquait à la tombée de la nuit, quand personne ne pouvait plus le voir.
Avec de grandes précautions il alluma son briquet à mèche d’amadou, colla sur le point qui rougeoyait le bout de son Idéale. Protégeant sa cigarette de ses deux mains, il chercha le long de la Sierra Morena la lueur du soleil levant. Elle ne lui apparut pas tout de suite. Il était encore très tôt et le froid était vif.
Derrière lui quelque chose bougea.
— Qué va ? Tu fumes, alors ? Ce que je dis est de la c …rie ? Tu fumes et les requêtes (1) vont nous tomber dessus. Tu caches ta cigarette ? Et l’odeur ? »

Extrait de : G. J. Arnaud. « Mission D.C. – Espionnage / Le Commander. »

Forces contaminées par G. J. Arnaud

Fiche de Forces contaminées

Titre : Forces contaminées (Tome 1 sur 76 – Espionnage / Le Commander)
Auteur : G. J. Arnaud
Date de parution : 1961
Editeur : Fleuve noir

Première page de Forces contaminées

« L’enseigne de première classe, Roberts O’Hara, pénétra dans le poste de pilotage. Penchés sur la table des cartes, le lieutenant-commander Henderson, chef de la mission océanographique, pacha de l’Evans II et Anton Hume, le géologue, paraissaient plongés dans de profondes réflexions.
— Le flash météo de Panama, Commander. Henderson se redressa. Son visage brun, rayé de rides, resta impassible.
— Ils annoncent une forte houle. Origine Nord-Ouest. Noyau à six ou huit cents milles. Creux de six yards, longueur d’ondes de cent yards environ.
— Vitesse ? Demanda Henderson d’une voix sèche.
— Dix-sept yards seconde.
— Vent ?
— Moyen.
Anton Hume, le géologue, hocha sa tête lugubre. C’était pourtant le boute-en-train du bord. »

Extrait de : G. J. Arnaud. « Forces contaminées – Espionnage / Le Commander. »

La dalle aux maudits par G. J. Arnaud

Fiche de La dalle aux maudits

Titre : La dalle aux maudits (Tome 4 sur 4 – Angoisse)
Auteur : G. J. Arnaud
Date de parution : 1974
Editeur : Fleuve noir

Première page de La dalle aux maudits

« Lorsque la main de mon oncle Alezar me secoua, je rêvais à une jolie fille blonde, nue comme la main et aguichante comme une chatte. C’est avec peine que j’ouvris les yeux, mais je le fis pour de bon lorsque je vis la flamme tremblante de la bougie qu’il tenait au poing.
— Il n’y a pas d’électricité ?
— Non. Le moment est venu, Elios. Il y en a un qui s’est échappé. On le voit dans le ciel qui étend ses tentacules sur le canton. Viens vite ! 
Il y avait des mois que mon oncle Alezar nous tenait sur le qui-vive. Depuis la fin de l’hiver exactement, et nous étions au début de l’automne. Pour lui faire plaisir, je couchais tout habillé et je n’eus que mes chaussures à enfiler. Lui ouvrait la fenêtre de ma chambre sur la campagne, soufflait la flamme de sa bougie. Nous habitons la plus haute maison du village abandonné et nous occupons un poste de choix dans la surveillance de la région. »

Extrait de : G. J. Arnaud. « La dalle aux maudits – Angoisse. »