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Le livre d’or par P. J. Farmer

Fiche de Le livre d’or

Titre : Le livre d’or de la science-fiction
Auteur : Philip José Farmer
Date de parution : 1980
Traduction : R. Lathière, P. Billon, A. Rosenblum, J.-P. Pugi, B. Martin, J. Chambon
Editeur : Pocket

Sommaire de Le livre d’or

  • Totem et tabou
  • L’homme des allées
  • Prométhée
  • L’ombre de l’espace
  • Du fond de la chauffe
  • La voix du sonar dans mon appendice vermiforme
  • Chassé-croisé dans le monde du mardi
  • Papa travaille …
  • Après la chute de King Kong
  • Fragments sauvés des ruines de mon esprit

Première page de Totem et tabou

« Ce jour-là, Minou Phelynn en vint à l’ultimatum. « Tu as le choix, Jay, » dit-elle à son fiancé. « Ce sera l’alcool ou moi. »

Jay Martiney comprit tout de suite qu’elle parlait sérieusement. Il n’y avait qu’à voir l’expression durcie de son visage triangulaire et l’éclat de ses yeux verts fendus en amandes. Il tenta pourtant une dernière justification. « Voyons, ma chatte, je ne suis tout de même pas un alcoolique ! Un buveur poids léger, tout au plus. Poids moyen, si tu veux. »

Minou eut un rictus ironique qui découvrit de petites dents très pointues et deux canines extraordinairement longues. »

Extrait de : P. J. Farmer. « Le livre d’or de la science-fiction. »

Tarzan au coeur de la Terre – E. R. Burroughs

Fiche de Tarzan au coeur de la Terre

Titre : Tarzan au coeur de la Terre (Tome 13 sur 26 – Tarzan)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1930
Traduction : P. Billon
Editeur : Néo

Première page de Tarzan au coeur de la Terre

« Tarzan s’arrêta pour tendre l’oreille et flairer la brise. Eussiez-vous été là que vous n’auriez pu entendre ce qu’il entendait, et encore moins l’interpréter, à supposer que votre oreille eût été assez fine. Vous n’auriez senti rien d’autre que cette odeur de moisi émanant de la végétation pourrissante mêlée à l’arôme des nouvelles pousses.

Les sons que percevait Tarzan provenaient d’une grande distance, encore étaient-ils très faibles, même pour ses oreilles ; dans les premiers moments, il ne put pas davantage reconnaître leur véritable source mais il avait le sentiment que ces indices annonçaient l’arrivée d’un groupe d’hommes.

Buto le rhinocéros, Tantor l’éléphant ou Numa le lion pouvaient aller et venir à travers la forêt sans susciter autre chose que de l’indifférence chez le Seigneur de la Jungle, mais sitôt qu’apparaissait mais sitôt qu’apparaissait l’homme, Tarzan s’inquiétait, car seul parmi toutes les créatures, l’être humain apporte avec lui changement, dissension et lutte, partout où il met le pied pour la première fois. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Tarzan au coeur de la terre – Tarzan. »

Terre d’épouvante par E. R. Burroughs

Fiche de Terre d’épouvante

Titre : Terre d’épouvante (Tome 6 sur 7 – Cycle de Pellucidar)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1944
Traduction : P. Billon
Editeur : Temps futurs

Première page de Terre d’épouvante

« À une date récente, je me suis entretenu par radio avec Jason Gridley et, lorsqu’il m’apprit à cette occasion que nous nous trouvions en l’an de grâce mil neuf cent trente-neuf, j’eus toutes les peines du monde à le croire : n’est-ce pas hier que je m’enfonçais en compagnie d’Abner Perry dans l’épaisseur de la croûte terrestre pour déboucher dans le monde intérieur, à bord de la grande taupe d’acier que mon compagnon avait inventée afin de prospecter les ressources minérales gisant dans le sous-sol terrestre ?

Voyez-vous, dans un univers dépourvu d’étoiles et de planètes, où un soleil stationnaire demeure constamment suspendu au zénith, il n’existe aucun moyen d’apprécier le temps qui passe, ce qui équivaut pratiquement à le supprimer. J’ai fini par me convaincre de la réalité de cette proposition en constatant que ni Perry ni moi-même ne portions sur notre personne physique les marques indélébiles qu’y laissent en général les outrages du temps. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Terre d’épouvante – Cycle de Pellucidar. »

Retour à l’âge de pierre par E. R. Burroughs

Fiche de Retour à l’âge de pierre

Titre : Retour à l’âge de pierre (Tome 5 sur 7 – Cycle de Pellucidar)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1937
Traduction : P. Billon
Editeur : Temps futurs

Première page de Retour à l’âge de pierre

« Le soleil de Pellucidar éternellement immobile au zénith éclairait une scène comme la surface extérieure de la Terre n’en avait probablement pas connue depuis les époques les plus reculées et dont le monde intérieur, situé au cœur du globe, possède de nos jours le monopole incontesté.

Des centaines de machairodus (tigres aux dents longues et recourbées comme des sabres) rabattaient d’innombrables herbivores vers une clairière sise au sein d’une forêt géante ; or deux hommes blancs étaient là pour contempler ce spectacle, deux blancs et une poignée de guerriers noirs, venus de la lointaine Afrique.

Ces hommes, comme un certain nombre de leurs pareils, étaient parvenus en ce lieu à bord d’un dirigeable géant ; l’appareil, sur la requête pressante de Jason Gridley, s’était introduit à l’intérieur du globe par une ouverture polaire, mais c’est là une histoire que nous avons précédemment racontée. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Retour à l’age de pierre – Cycle de Pellucidar. »

Tarzan au coeur de la Terre par E. R. Burroughs

Fiche de Tarzan au coeur de la Terre

Titre : Tarzan au coeur de la Terre (Tome 4 sur 7 – Cycle de Pellucidar)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1930
Traduction : P. Billon
Editeur : Temps futurs

Première page de Tarzan au coeur de la Terre

« Tarzan s’arrêta pour tendre l’oreille et flairer la brise. Eussiez-vous été là que vous n’auriez pu entendre ce qu’il entendait, et encore moins l’interpréter, à supposer que votre oreille eût été assez fine. Vous n’auriez senti rien d’autre que cette odeur de moisi émanant de la végétation pourrissante mêlée à l’arôme des nouvelles pousses.

Les sons que percevait Tarzan provenaient d’une grande distance, encore étaient-ils très faibles, même pour ses oreilles ; dans les premiers moments, il ne put pas davantage reconnaître leur véritable source mais il avait le sentiment que ces indices annonçaient l’arrivée d’un groupe d’hommes.

Buto le rhinocéros, Tantor l’éléphant ou Numa le lion pouvaient aller et venir à travers la forêt sans susciter autre chose que de l’indifférence chez le Seigneur de la Jungle, mais sitôt qu’apparaissait l’homme, Tarzan s’inquiétait, car seul parmi toutes les créatures, l’être humain apporte avec lui changement, dissension et lutte, partout où il met le pied pour la première fois. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Tarzan au coeur de la Terre – Cycle de Pellucidar. »

Au coeur de la Terre par E. R. Burroughs

Fiche de Au coeur de la Terre

Titre : Au coeur de la Terre (Tome 1 à 3 sur 7 – Cycle de Pellucidar)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1914 / 1915 / 1929
Traduction : P. Billon
Editeur : Temps futurs

Sommaire de Au coeur de la Terre

  • Au coeur de la Terre
  • L’Empire de David Innés
  • Tanar de Pellucidar

Première page de Au coeur de la Terre

« Je suis né dans le Connecticut, il y a environ trente ans. Mon nom est David Innes. Mon père était un riche propriétaire de mine. Il mourut lorsque j’atteignis ma dix-neuvième année. Toutes ses possessions devaient devenir ma propriété, sitôt que j’aurais atteint ma majorité — à condition que j’aie consacré ces deux années à la grande entreprise dont je devais hériter.

     Je fis de mon mieux pour accomplir les dernières volontés de l’auteur de mes jours — non point à cause de l’héritage, mais parce que j’aimais et j’honorais mon père. Six mois durant, je peinai dans les mines et les bureaux, car je voulais connaître le métier dans ses moindres détails.

   A ce moment, Perry éveilla mon intérêt pour son invention. C’était un vieil homme qui avait consacré la plus grande partie d’une longue existence à mettre au point et perfectionner un prospecteur souterrain. »

Extrait de : E. R. Burroughs. « Au coeur de la Terre – Cycle de Pellucidar. »

Le seigneur des Uffts par M. Leinster

Fiche de Le seigneur des Uffts

Titre : Le seigneur des Uffts
Auteur : M. Leinster
Date de parution : 1964
Traduction : P. Billon
Editeur : Galaxie / Opta

Première page de Le seigneur des Uffts

« Avec une pointe de regret, Link Denham sentit qu’il était sur le point de s’éveiller, or la soirée précédente avait été beaucoup trop satisfaisante pour qu’il eût envie de quitter le domaine des songes. Il se trouvait dans un état intermédiaire entre le sommeil et l’état de veille avec un sentiment de paix ineffable et les festivités dans lesquelles il s’était retrempé après six mois passés sur Glaeth lui revenaient agréablement à l’esprit 
Désormais, il ne voulait plus penser à Glaeth. Il s’était offert une grande soirée de détente parce qu’il voulait oublier cette planète mangeuse d’hommes. À présent, s’il était loin de dormir à poings fermés, il n’était pas non plus complètement éveillé et des fragments de souvenirs agréables défilaient dans son esprit On avait chanté au cours de cette soirée. On avait bavardé, échangé des propos de très grand intérêt pour des hommes, mais sans la moindre importance par ailleurs. Et les heures s’étaient écoulées, de plus en plus agréables. »

Extrait de : M. Leinster. « Le seigneur des Uffts. »

Les vertes collines de la Terre par R. A. Heinlein

Fiche de Les vertes collines de la Terre

Titre : Les vertes collines de la Terre (Tome 2 sur 5 – Histoire du futur)
Auteur : R. A. Heinlein
Date de parution : 1951
Traduction : P. Billon, J.-C. Dumoulin
Editeur : Gallimard

Première page de Les vertes collines de la Terre

« Jockey de l’espace

Juste au moment où ils partaient, il entendit le téléphone l’appeler par son nom.

« Ne réponds pas, supplia-t-elle. On va manquer le lever de rideau.

— Qui est à l’appareil ? » lança-t-il. L’écran s’illumina ; il reconnut Olga Pierce et, derrière elle, le bureau de Colorado Springs du Transit Translunaire.

« On demande M. Pemberton. On demande… Oh ! c’est vous, Jake. Vous êtes de corvée. Vol 27, de Supra-New York au Terminal spatial. Un hélicoptère vous prendra dans vingt minutes.

— Comment ça se fait ? Je suis le quatrième sur la liste de départ.

— Vous étiez le quatrième. À présent, vous êtes le pilote remplaçant de Hicks… et le psy vient de le recaler. »

Extrait de : R. A. Heinlein. « Histoire du futur – Les vertes collines de la Terre. »

L’homme qui vendit la Lune par R. A. Heinlein

Fiche de L’homme qui vendit la Lune

Titre : L’homme qui vendit la Lune (Tome 1 sur 5 – Histoire du futur)
Auteur : R. A. Heinlein
Date de parution : 1950
Traduction : P. Billon, J.-C. Dumoulin
Editeur : Gallimard

Première page de L’homme qui vendit la Lune

« Ligne de vie

Le président tapa du maillet pour obtenir le silence. Les cris et les huées s’apaisèrent à mesure que le service d’ordre autoproclamé obtenait des excités qu’ils se rassoient. Debout à son pupitre près du président de séance, l’orateur semblait inconscient du charivari. Son visage d’une neutralité qui confinait à l’insolence restait de marbre. Le président se tourna vers lui et l’interpella sur un ton de colère et d’ennui.

« Docteur Pinero, dit-il en appuyant légèrement sur le titre, je dois vous présenter mes excuses pour le vacarme indécent suscité par vos remarques. Je m’étonne que mes collègues oublient la dignité qui convient aux hommes de science au point d’interrompre un orateur…» Il marqua un temps, l’air pincé. «…quel que soit le caractère provocateur de son intervention. » Pinero lui adressa un sourire proprement insultant. Le président se domina visiblement. »

Extrait de : R. A. Heinlein. « Histoire du futur – L’homme qui vendit la Lune. »

Les enfants de la nuit par F. Pohl

Fiche de Les enfants de la nuit

Titre : Les enfants de la nuit
Auteur : F. Pohl
Date de parution : 1984
Traduction : P. Billon
Editeur : Denoël

Sommaire de Les enfants de la nuit

  • La machine à filmer le temps par T. L. Sherred
  • Les enfants de la nuit par F. Pohl

Première page de Les enfants de la nuit

«  Nous nous sommes déjà rencontrés, dis-je à Haber. Cela se passait en 1988, lorsque vous dirigiez le bureau de Des Moines. »

Il s’épanouit et tendit la main : « Mais c’est vrai, bon sang ! Je me souviens à présent, Odin.

— Je n’aime guère que l’on m’appelle Odin.

— Vraiment ? Très bien, Mr. Gunnarsen…

— Pas davantage Mr. Gunnarsen. Simplement Gunner.

— C’est vrai, Gunner ; j’avais presque oublié.

— Non, vous ne l’aviez pas oublié. Vous ne connaissiez même pas mon nom à Des Moines. Vous ne saviez même pas que j’étais vivant, car vous étiez trop occupé à assurer la défaite de notre client dans l’État. Je vous ai tiré de là à cette époque comme je me prépare à vous tirer de là cette fois. »

Extrait de : F. Pohl. « Les enfants de la nuit. »