Étiquette : Bonnefoy
Egomachine par H. Kuttner
Fiche d’Egomachine
Title : Egomachine
Auteur : H. Kuttner
Date de parution : 1962
Traduction : J. Bonnefoy
Editeur : Denoël
Sommaire d’Egomachine
- Les Etats-Unis de Hollywood par A. Bester
- Egomachine par H. Kuttner
Première page d’Egomachine
« Nicolas Martin leva les yeux vers le robot installé derrière son bureau. « Je ne vais pas vous demander ce que vous voulez », dit-il d’une voix basse et contenue. « Je le sais déjà. Allez simplement dire à Saint-Cyr que je suis d’accord. Dites-lui que je trouve l’idée merveilleuse : mettre un robot dans un film. On a déjà tout vu – sauf les Rockettes[5]. Mais il est évident qu’une gentille petite histoire de Noël située chez des pêcheurs portugais sur la côte de Floride se doit d’avoir un robot. C’est évident. Seulement, pourquoi pas six ? Tant qu’on y est, dites-lui que je lui suggère d’en mettre treize à la douzaine… Allez, filez.
— Votre mère s’appelait bien Helena Glinska ? » demanda le robot sans prêter la moindre attention aux propos de Martin. »
Extrait de : H. Kuttner. « Egomachine. »
Terre et Fondation par I. Asimov
Fiche de Terre et Fondation
Titre : Terre et Fondation (Tome 7 sur 7 – Fondation)
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1986
Traduction : J. Bonnefoy
Editeur : Gallimard
Première page de Terre et Fondation
« Pourquoi ai-je fait ça ? » demanda Golan Trevize.
Ce n’était pas une question nouvelle. Depuis son arrivée à Gaïa, il se l’était posée bien souvent. Il s’éveillait d’un sommeil tranquille dans l’agréable fraîcheur nocturne pour découvrir que la question lui résonnait sans bruit dans la tête, tel un imperceptible roulement de tambour : pourquoi ai-je fait ça ? Mais pourquoi ai-je fait ça ?
A présent néanmoins, et pour la première fois, il pouvait se résoudre à la poser à Dom, l’Ancien de Gaïa.
Dom était parfaitement conscient de la tension de Trevize car il pouvait déceler la trame de l’esprit du conseiller. Il n’y réagit pas toutefois. Gaïa ne devait sous aucun prétexte toucher l’esprit de Trevize et la meilleure manière de résister à la tentation était de s’efforcer, non sans mal, d’ignorer ce qu’il ressentait. »
Extrait de : I. Asimov. « Fondation – Terre et Fondation. »
Fondation foudroyée par I. Asimov
Fiche de Fondation foudroyée
Titre : Fondation foudroyée (Tome 6 sur 7 – Fondation)
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1982
Traduction : J. Bonnefoy
Editeur : Gallimard
Première page de Fondation foudroyée
« Je n’en crois rien, bien sûr », dit Golan Trevize sur les marches devant le palais Seldon, tout en contemplant la cité qui étincelait au soleil.
Terminus était une planète tempérée avec une forte proportion de masses océaniques. L’instauration du contrôle climatique n’avait fait que la rendre plus confortable encore – et considérablement moins attrayante, estimait souvent Trevize.
« Je n’en crois pas un mot », répéta-t-il avec un sourire. Et ses dents blanches et régulières étincelèrent dans son visage juvénile.
Son compagnon, et collègue au conseil, Munn Li Compor – il avait adopté un second prénom au mépris de toutes les traditions de Terminus – hocha la tête, mal à l’aise. « Qu’est-ce que tu ne crois pas ? Que nous avons sauvé la cité ? »
Extrait de : I. Asimov. « Fondation – Fondation foudroyée. »
L’aube de Fondation par I. Asimov
Fiche de L’aube de Fondation
Titre : L’aube de Fondation (Tome 2 sur 7 – Fondation)
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1993
Traduction : J. Bonnefoy
Editeur : Pocket
Première page de L’aube de Fondation
« Je vous le répète, Hari, votre ami Demerzel a de gros ennuis. »
Yugo Amaryl souligna imperceptiblement le mot « ami », avec une expression de dégoût non dissimulée.
Hari Seldon détecta cette pointe d’amertume et l’ignora. Il quitta des yeux son triordinateur et répondit :
« Et moi, je te répète, Yugo, que c’est absurde. » Puis, avec une trace d’ennui, il ajouta : « Pourquoi me fais-tu perdre mon temps en insistant de la sorte ?
— Parce que j’estime que c’est important. »
Amaryl s’assit. Ce geste de défi signifiait qu’il n’était pas prêt à se laisser chasser. Il était là et entendait bien y rester.
Huit années plus tôt, il travaillait encore aux puits thermiques dans le secteur de Dahl – le poste le plus bas de l’échelle sociale.
Seldon l’en avait sorti pour faire de lui un mathématicien et un intellectuel – mieux, même, un »
Extrait de : I. Asimov. « Fondation – L’aube de Fondation. »
Prélude à Fondation par I. Asimov
Fiche de Prélude à Fondation
Titre : Prélude à Fondation (Tome 1 sur 7 – Fondation)
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1988
Traduction : J. Bonnefoy
Editeur : Pocket
Première page de Prélude à Fondation
« MATHÉMATICIEN
Étouffant un léger bâillement, Cléon demanda : « Demerzel, auriez-vous, par hasard, entendu parler d’un certain Hari Seldon ? »
Cléon était empereur depuis dix ans à peine et, quand le protocole l’exigeait, il y avait des moments où, pourvu qu’il fût revêtu des atours et ornements idoines, il réussissait à paraître majestueux. Il y était arrivé, par exemple, pour son portrait holographique qui trônait dans une niche creusée dans le mur, juste derrière lui. On l’avait disposé de manière à dominer nettement d’autres niches contenant les hologrammes de plusieurs de ses ancêtres.
La reproduction n’était pas absolument honnête : les cheveux étaient châtain clair comme dans la réalité, mais un peu plus épais que ceux du modèle. En outre, le visage réel était légèrement asymétrique, le côté gauche de la lèvre supérieure remontant un peu plus que le droit, détail qui n’était pas particulièrement évident sur l’hologramme. Enfin, s’il s’était placé debout à côté de sa reproduction tridimensionnelle, on aurait remarqué »
Extrait de : I. Asimov. « Fondation – Prélude a Fondation. »
Les Etats-Unis de Hollywood par A. Bester
Fiche de Les Etats-Unis de Hollywood
Titre : Les Etats-Unis de Hollywood
Auteur : A. Bester
Date de parution : 1964
Traduction : J. Bonnefoy
Editeur : Denoël
Sommaire de Les Etats-Unis de Hollywood
- Les Etats-Unis de Hollywood par A. Bester
- Egomachine par H. Kuttner
Première page de Les Etats-Unis de Hollywood
« Et nous conclurons ce premier semestre d’Histoire antique, annonça le Pr Paul Muni, par la reconstitution d’une journée ordinaire d’un habitant moyen des États-Unis d’Amérique (puisque tel était, il y a cinq cents ans le nom du Grand L.A.) au milieu du XXe siècle.
« Nous l’appellerons Jukes, l’un des patronymes les plus renommés de l’époque, immortalisé par les sagas contant la rivalité entre les Kallikak et les Jukes. On s’accorde en général aujourd’hui à estimer que le mystérieux indicatif JU, découvert dans les annuaires de Hollywood Est, ou ville de New York, comme on l’appelait à l’époque – par exemple : JU. 6-0600 ou JU. 2-1914 –, indiquerait en quelque sorte une relation généalogique avec la puissante dynastie des Jukes.
« Nous sommes en 1950. M. Jukes, archétype du “solitaire” (entendez : “célibataire”), vit dans un petit ranch à l’extérieur de New York. Il se lève à l’aube, chausse bottes à éperons, enfile pantalon de toile, chemise de cuir brut, gilet de flanelle grise et »
Extrait de : A. Bester. « Les États-Unis de Hollywood. »