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L’homme du souterrain par R. Campbell

Fiche de L’homme du souterrain

Titre : L’homme du souterrain
Auteur : R. Campbell
Date de parution : 1979
Traduction : D. Mols
Editeur : Le masque

Sommaire de L’homme du souterrain

  • L’homme du souterrain
  • Le petit ami de Jack
  • Le gémissement
  • La cicatrice
  • Coup de foudre
  • Avis de disparition
  • Le cri le plus aigu
  • Feu de joie
  • Les sentinelles
  • Made in Goatswood
  • Le potentiel
  • Le manoir Napier
  • Les mots qui comptent
  • Un cadeau de Noël

Première page de L’homme du souterrain

« Je m’appelle Lynn. J’ai presque onze ans. Je suis née à Liverpool, dans le Tuebrook.

Je vais à l’école primaire du comté de Tuebrook. Depuis cette année, j’emmène avec moi mon petit frère Jim qui va au jardin d’enfants. Chaque matin, nous allons à l’école à pied. Ça ne fait que six cents mètres à marcher. Je le sais parce que, avec la classe, on a dû chercher quelle distance il y avait, comme devoir pour Mme Chandler. Nous traversons une rue, puis nous remontons Buckingham Road. Au bout, nous prenons le souterrain qui passe en dessous de West Derby Road. Mon petit frère dit toujours sous-marin. Et l’école se trouve juste de l’autre côté.

C’est à propos de ce souterrain que j’ai une histoire à vous raconter.

Il n’est pas très haut. La grande sœur de June, qui est ma meilleure amie, arrive à toucher le plafond sans sauter. »

Extrait de : J. R. Campbell. « L’homme du souterrain. »

Huit histoires de Cthulhu par A. Derleth

Fiche de Huit histoires de Cthulhu

Titre : Huit histoires de Cthulhu
Auteur : A. Derleth
Date de parution : 1969
Traduction : C. Boland-Maskens
Editeur : Marabout

Sommaire de Huit histoires de Cthulhu

  • Le visiteur venu des étoiles par R. Bloch
  • L’ombre du clocher par R. Bloch
  • Sueurs froides par R. Campbell
  • La cité soeur par B. Lumley
  • Le rempart de béton par B. Lumley
  • On rôde dans le cimetière par J. V. Shea
  • Epouvante à Salem par H. Kuttner
  • Manuscrit trouvé dans une maison abandonnée par R. Bloch

Première page de Le visiteur des étoiles

« Je suis ce que je prétends être, un écrivain fantastique. Tout enfant déjà, je fus captivé et fasciné par ce pouvoir occulte de l’inconnu, de l’irréel. Depuis toujours, craintes indicibles, rêves absurdes, chimères étranges et semi-intuitives qui hantent nos esprits ont exercé sur ma personne un charme puissant et inexplicable.
En littérature, j’ai accompagné Poe le long des sombres chemins de la nuit et je me suis faufilé avec Machen aux Enfers. Baudelaire m’a conduit au domaine des astres horrifiques et je me suis repu de la démence interne de la terre en compagnie des contes ancestraux. Mon maigre talent pour le croquis et le dessin me poussa à visualiser grossièrement les hôtes insolites de mes rêveries. Cette même tendance triste qui me poussait à dessiner provoqua en moi un grand intérêt pour les royaumes obscurs de la composition musicale ; ma préférence allait aux accords passionnés de la Planets Suite et autres œuvres de la même veine. »

Extrait de : A. Derleth. « Huit histoires de Cthulhu. »

Ramsey Campbell

Présentation de Ramsey Campbell :

Ramsey Campbell est un écrivain britannique de science-fiction, d’horreur et de fantastique, né le 4 janvier 1946 à Liverpool. Il est considéré comme l’un des auteurs les plus influents dans le genre de l’horreur contemporaine.

Campbell a commencé sa carrière en écrivant des histoires pour des fanzines de science-fiction. Son premier roman, « The Doll Who Ate His Mother », a été publié en 1976 et a été suivi par de nombreux autres, tels que « The Nameless » et « The Grin of the Dark ».

Son œuvre se caractérise par une exploration des thèmes de la folie, de l’horreur psychologique et de l’occulte. Il est connu pour son style d’écriture introspectif et sombre, qui crée une atmosphère oppressante et angoissante.

Campbell a remporté de nombreux prix pour son travail, dont le World Fantasy Award à plusieurs reprises. Il a également été élu président de la Horror Writers Association et a reçu une reconnaissance pour sa contribution à la littérature d’horreur.

En plus de son travail d’écrivain, Campbell a été un critique littéraire prolifique et un éditeur de magazines de science-fiction et d’horreur. Il a également été un mentor pour de nombreux écrivains de la nouvelle génération dans le genre de l’horreur.

Son héritage continue d’influencer de nombreux écrivains et artistes dans le monde de la littérature d’horreur et de fantastique. Campbell est considéré comme l’un des auteurs les plus talentueux et les plus innovants de son époque.

Livres de Ramsey Campbell :

L’homme du souterrain (1979)
Le livre noir (1980)

Pour en savoir plus sur Ramsey Campbell :

La page Wikipédia de R. Campbell
La page Noosfere de R. Campbell
La page isfdb de R. Campbell

Le ciel est mort par J. W. Campbell

Fiche de Le ciel est mort

Titre : Le ciel est mort
Auteur : J. W. Campbell
Date de parution : 1948
Traduction : A. Glatigny
Editeur : Denoël

Première page de Le ciel est mort

« La bête d’un autre monde

Cela puait dans le baraquement enfoui sous la glace. Il y régnait cette étrange odeur composite particulière aux campements de l’Antarctique. Un relent de sueur humaine se mêlait aux lourdes exhalaisons de la graisse de phoque fondue et à l’odeur de friture brûlée qui flottaient dans l’air. Un parfum de liniment luttait avec la senteur moisie des fourrures imprégnées de neige et de transpiration. Le temps commençait à diluer l’odeur âcre des chiens, une odeur animale mais pas désagréable ; en revanche, un remugle persistant d’huile à machine tranchait sur les effluves de cuir et de cirage à harnais. »

Extrait de : J. W. Campbell. « Le ciel est mort. »

La machine suprême par J. W. Campbell

Fiche de La machine suprême

Titre : La machine suprême
Auteur : J. W. Campbell
Date de parution : 1936
Traduction : J. Cathelin
Editeur : Le rayon fantastique

Première page de La machine suprême

« J’ai l’impression, dit Don Carlisle, l’air désapprobateur, que ceci aussi est « la plus récente et la plus formidable réalisation des spécialistes du transport interplanétaire». Ils en sortent une nouvelle et inégalée tous les six mois — c’est-à-dire à peu près à la cadence où ils construisent de nouveaux vaisseaux cosmiques.

— Parlons-en ! s’écria Russ Spencer, riant. L’un des perfectionnements de cet engin est précisément
constitué par les nouveaux rectificateurs d’air Carlisle, qui, assure-t-on, maintiennent la température, l’ionisation, l’oxygénation au niveau voulu, ainsi que le taux d’ozone et d’humidité. N’empêche, poursuivit-il en se tournant vers son ami, qu’il est bien regrettable que vous n’ayez pas fait cette découverte deux ans plus tôt. Mon père a toute sa vie rêvé de construire un vaisseau cosmique à l’épreuve des météores aux Chantiers spatiaux Spencer. Vous, les physiciens, vous ne vous êtes pas pressés en la matière. Certes, vous avez maintenant accompli le miracle — je l’espère —, mais j’aurais souhaité que celui-ci se fût produit plus tôt. »

Extrait de : J. W. Campbell. « La Machine suprême. »

La chose par J. W. Campbell

Fiche de La chose

Titre : La chose
Auteur : J. W. Campbell
Date de parution : 1938
Traduction : P.-P. Durastanti
Editeur : Bélial

Première page de La chose

« Ça puait, là-dedans.

De la puanteur singulière, brassée, des casemates d’une base antarctique enfouies dans la glace, où se mêlaient les relents de sueur rance et l’arôme de friture de la graisse de phoque fondue. Une pointe de pommade combattait l’odeur de moisi des fourrures qu’imprégnaient la sueur et la neige. Dilués par le temps, le fumet âcre de l’huile de friture brûlée et le bouquet presque plaisant des chiens planaient.

Un effluve de lubrifiant s’attardait, contrastant avec des notes de cuir et de cirage à harnais. Mais, à ce bouquet d’humains et de ce qu’on leur associe – chiens, machines, cuisine –, s’ajoutait une autre senteur. Insolite, à vous faire dresser le poil sur la nuque, elle suggérait la vague présence d’une émanation étrangère parmi les remugles de l’activité et de la vie – une odeur de vie, oui, mais issue de la chose posée sur la table et emballée dans une bâche ficelée avec soin qui s’égouttait lentement, méthodiquement, sur les planches grossières. Sous l’éclat cru de la lumière électrique, elle apparaissait froide, humide, dé­charnée. »

Extrait de : J. W. Campbell. « La Chose. »

John W. Campbell

Présentation de John W. Campbell :

John W. Campbell, de son nom complet John Wood Campbell Jr., était un écrivain et éditeur de science-fiction américain, né le 8 juin 1910 et décédé le 11 juillet 1971.

En tant qu’éditeur, Campbell a été l’un des pionniers de la science-fiction dans les années 1930 et 1940. Il a dirigé le magazine Astounding Science Fiction (rebaptisé plus tard Analog Science Fiction and Fact) pendant plus de 30 ans et a contribué à en faire l’un des magazines de science-fiction les plus influents de l’époque.

En tant qu’écrivain, Campbell a publié plusieurs romans de science-fiction sous différents pseudonymes, notamment « La machine suprême » sous le nom de Don A. Stuart.

Il est également connu pour avoir influencé plusieurs écrivains de science-fiction tels que Isaac Asimov, Robert A. Heinlein et Arthur C. Clarke.

Campbell était également un grand défenseur de la parapsychologie et a publié plusieurs articles sur le sujet dans son magazine. Cependant, cette position controversée a finalement conduit à une réduction de l’influence de Campbell dans le monde de la science-fiction.

Malgré cela, il reste un personnage clé dans l’histoire de la science-fiction, ayant contribué à définir le genre tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Livres de John W. Campbell :

La chose (1938)
La machine suprême (1936)
Le ciel est mort (1948)

Pour en savoir plus sur John W. Campbell :

La page Wikipédia de J. W. Campbell
La page Noosfere de J. W. Campbell
La page isfdb de J. W. Campbell

Le livre noir par H. P. Lovecraft

Fiche de Le livre noir

Titre : Le livre noir – Nouvelles légendes du mythe de Cthulhu
Auteur : H. P. Lovecraft et R. Campbell
Date de parution : 1980
Traduction : F. Truchaud
Editeur : Presses Pocket

Sommaire de Le livre noir

  • Crouch end par Stephen King
  • Les étangs des étoiles par A. A. Attanasio
  • Le second souhait par B. Lumley
  • Sombre éveil par F. B. Long
  • Le puits numéro 247 par B. Copper
  • L’homme noir à la trompe par T. E. D. Klein
  • Le livre noir par H. P. Lovecraft et M. S. Warnes
  • Plutôt que de maudire les ténèbres par D. Drake
  • Les visages de Pine Dunes par R. Campbell

Première page de Crouch end

« Enfin la femme s’en alla ; il était presque deux heures et demie du matin. Devant le poste de police de Crouch End, Tottenham Lane était une petite rivière morte. Londres était endormie… mais bien sûr, Londres ne dort jamais profondément, et ses rêves sont agités.
L’O.P. Vetter referma son calepin, qu’il avait presque entièrement rempli de notes à mesure que l’Américaine affolée débitait son étrange histoire. Il contempla la machine à écrire et la pile de formulaires vierges sur l’étagère à côté.
— Ça paraîtra plutôt bizarre demain matin, fit remarquer l’O.P. Vetter.
L’O.P. Farnham buvait un Coke. Il garda le silence un long moment.
— C’était une Américaine, dit-il finalement, comme si cela pouvait expliquer l’histoire qu’elle avait racontée. »

Extrait de : H. P. Lovecraft. « Le livre noir. »