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Le gnome par M. Coney

Fiche de Le gnome

Titre : Le gnome (Tome 4 sur 5 – Le chant de la Terre)
Auteur : Michael Coney
Date de parution : 1988
Traduction : H. Collon
Editeur : Robert Laffont

Première page de Le gnome

« La forêt était silencieuse. Le soleil couchant dardait ses rayons obliques sur la cime des arbres. Un loup apparut tout au bout de l’étang.

Il inspecta les alentours et éternua brusquement, comme un chien, en secouant la tête. D’autres vinrent le rejoindre ; ils escaladèrent les rochers et s’assemblèrent au bord de l’eau. L’un d’eux leva les yeux au ciel et se mit à hurler à la mort.

Un autre regarda Nyneve droit dans les yeux. Celui-là était vieux, son museau était gris. Il contourna l’étang en sautillant sur ses pattes raides et vint s’arrêter juste sous l’arbre où elle s’était réfugiée. Tandis que le loup la regardait d’en bas en appariant souvenirs et images, Nyneve se tint aussi tranquille que possible. Puis elle dut battre des paupières, et le regard du loup s’enflamma. Il se jeta sur le tronc, grondant et grattant. Les autres arrivèrent au trot. »

Extrait de : M. Coney. « Le gnome – Le chant de la Terre. »

Les dieux du grand loin par M. Coney

Fiche de Les dieux du grand loin

Titre : Les dieux du grand loin (Tome 3 sur 5 – Le chant de la Terre)
Auteur : Michael Coney
Date de parution : 1984
Traduction : I. Delord
Editeur : Robert Laffont

Première page de Les dieux du grand loin

« Starquin le Tout-Puissant.

Il y a des millénaires, Starquin visita le Système Solaire. Parce qu’il est immense – certains disent plus grand que le Système Solaire lui-même –, il ne put poser personnellement le pied sur Terre. Cependant, les événements ici-bas commençaient à l’intéresser, et il avait envie de les surveiller de plus près.

Aussi y envoya-t-il des extensions de lui-même, des êtres créés d’après la forme de vie dominante sur Terre. Dans une des langues terriennes, celles-ci reçurent le nom de Didons ou Doigts de Starquin. Ainsi travesties, elles se confondirent avec l’Humanité.

Nous savons cela aujourd’hui, au terme de l’histoire terrienne. Toutes ces informations sont stockées dans le grand ordinateur terrien, l’Arc-en-Ciel. L’Arc-en-Ciel durera tant que la Terre existe, à observer, écouter, enregistrer et tirer ses conclusions. »

Extrait de : M. Coney. « Les dieux du grand loin – Le chant de la Terre. »

La locomotive à vapeur céleste par M. Coney

Fiche de La locomotive à vapeur céleste

Titre : La locomotive à vapeur céleste (Tome 2 sur 5 – Le chant de la Terre)
Auteur : Michael Coney
Date de parution : 1983
Traduction : I. Delord
Editeur : Robert Laffont

Première page de La locomotive à vapeur céleste

« Un lieu-dit, la Terre !

On m’appelle Alain-Nuage-Bleu.

C’est ainsi qu’ils m’appellent quand ils se réunissent pour entendre mes histoires, quand les Didons (filles de Starquin), les Essences de Rêve et les ex-Gardiens s’assemblent, en personne ou en esprit, sur le versant aride où je demeure. Parfois, des créatures anthropoïdes viennent aussi s’asseoir au bord du ruisseau qui longe la colline, les bras serrés autour des genoux et le regard levé vers moi. J’ignore ce à quoi elles pensent en écoutant. Elles s’assoient et observent, quelquefois pas moins d’une cinquantaine, trapues et hirsutes, tandis que les formes harmonieuses des êtres supérieurs volètent au milieu ou planent au-dessus, ou bien simplement sont.

Je leur narre des récits de l’Ancienne Terre. »

Extrait de : M. Coney. « La locomotive à vapeur céleste – Le chant de la Terre. »

La grande course de chars à voiles par M. Coney

Fiche de La grande course de chars à voiles

Titre : La grande course de chars à voiles (Tome 1 sur 5 – Le chant de la Terre)
Auteur : Michael Coney
Date de parution : 1982
Traduction : I. Delord
Editeur : Robert Laffont

Première page de La grande course de chars à voiles

« Quand tout s’est tari, il nous reste encore les légendes de la Vieille Terre.

Il existe un ordinateur géant qui chevauche le monde. Il plonge ses racines dans le Cinquante-deuxième Millénaire, ce passé si reculé où l’Homme découvrit l’électricité. Il a traversé l’histoire main dans la main avec l’Homme ; il a vu l’édification des premiers Dômes, survécu à l’inversion du champ magnétique terrestre, assisté à l’Ère du Renouveau, fait la guerre au nom de l’Homme et même régenté sa vie sous les Dômes. Il acquit une puissance telle qu’il pouvait contrôler presque tout ce qui se passait sur Terre et ainsi extrapoler ce qui allait arriver dans le futur – ou le Silong, qui est un terme plus exact. Aujourd’hui, en ces Années de Mort, l’ordinateur est toujours là en train d’effectuer ses contrôles, ses déductions et ses calculs dans d’innombrables centrales solaires répandues d’un bout à l’autre de la Terre. »

Extrait de : M. Coney. « La grande course de chars à voiles – Le chant de la Terre. »

Michael Coney

Présentation de Michael Coney :

Naissance et carrière précoce

Michael Greatrex Coney est né le 28 septembre 1932 à Birmingham, en Angleterre. Après des études à la King Edward’s School, il entame une carrière de comptable en 1949. Pendant plusieurs années, il occupe divers emplois, notamment comme directeur d’hôtel et garde forestier, avant de se consacrer pleinement à l’écriture à la fin des années 1960.

Carrière littéraire

Coney se lance dans l’écriture de science-fiction à l’âge de 40 ans. Son premier roman, « L’Image au miroir » (« Mirror Image »), est publié en 1972. Il se fait rapidement remarquer par son style mature et nuancé, ainsi que par sa capacité à revisiter des thèmes classiques de la science-fiction avec une sensibilité contemporaine.

Succès et reconnaissance

En 1976, Coney remporte le prix British Science Fiction du meilleur roman pour « Les Brontosaures mécaniques » (« Brontomek! »). Ce roman, qui met en scène une colonie humaine menacée par des robots létaux sur une planète lointaine, connait un grand succès critique et commercial.

Durant les années 1980, Coney se lance dans l’écriture d’une œuvre ambitieuse et originale : le cycle « Le Chant de la Terre » (« The Song of the Earth »). Cette série de romans explore des thèmes écologiques et philosophiques complexes, et est saluée par la critique pour son imagination et sa profondeur.

Héritage

Michael Coney est décédé le 4 novembre 2005 à Saanichton, en Colombie-Britannique. Il laisse derrière lui une œuvre riche et variée, qui a marqué le paysage de la science-fiction britannique et internationale. Ses romans continuent d’être appréciés par les lecteurs pour leur intelligence, leur sensibilité et leur exploration des grandes questions de l’existence humaine.

Principales œuvres

  • L’Image au miroir (1972)
  • Les Brontosaures mécaniques (1976)
  • La Danse du temps (1979)
  • La Route de l’espoir (1981)
  • Le Chant de la Terre (1982-1989)
  • Hello Summer, Goodbye (1989)
  • La Dernière Tempête (1993)

Prix et distinctions

  • Prix British Science Fiction du meilleur roman (1976) pour « Les Brontosaures mécaniques »
  • Prix Nebula du meilleur roman (1979) pour « La Danse du temps » (nominé)

Conclusion

Michael Coney était un auteur de science-fiction talentueux et visionnaire, dont les œuvres explorent des thèmes universels avec une grande profondeur et sensibilité. Son héritage continue d’inspirer les lecteurs et les écrivains de science-fiction du monde entier.

Livres de Michael Coney :

Le chant de la Terre :

Charisme (1975)
Demain, la jungle (1979)
Immortels en conserve (1973)
L’image au miroir (1972)
Les brontosaures mécaniques (1979)
Les enfants de l’hiver (1974)
Péninsule (2008)
Rax (1975)
Syzygie (1973)

Pour en savoir plus sur Michael Coney :

La page Wikipédia de M. Coney
La page Noosfere de M. Coney
La page isfdb de M. Coney