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A l’est du cygne par M. Demuth

Fiche d’A l’est du cygne

Titre : A l’est du cygne
Auteur : M. Demuth
Date de parution : 2010
Editeur : Bélial

Sommaire d’A l’est du cygne

  • Les climats
  • Les années métalliques
  • Translateur
  • Mnémonique
  • Nocturne pour démons
  • La route de Driegho
  • A l’est du cygne
  • Intervention sur Halme
  • La bataille d’Ophiuchus
  • Les jardins de Ménastrée
  • Lune de feu
  • Exit on Passeig de Gracia
  • A Mélodie pour toujours
  • Sous le portail de l’ange
  • Sigmaringen
  • Dans le ressac électromagnétique

Première page de Les climats

«  Je ne sais pas, dit grand-père Schmitt, je ne sais pas si cela me plairait tellement.
— Mais, grand-père, c’est pour moi que tu le ferais, pour moi seulement ! »
Flat Schmitt sourit à son petit-fils, sortit la vieille pipe qu’il portait toujours dans une poche de sa veste et se leva.
« Bien sûr, bien sûr, garçon, ce serait pour toi. »
Galmi attendait, les yeux pleins d’espoir. Il avait huit ans et des joues que le matin frais rendait rouges.
« Eh bien, dit Flat Schmitt, j’en parlerai aux Installateurs.
— Oh, c’est formidable, grand-père ! »
Flat sourit encore, marcha vers la maison.
 »

Extrait de : M. Demuth. « À l’Est du Cygne. »

La Terre en ruine par M. Demuth

Fiche de La Terre en ruine

Titre : La Terre en ruine (Tome 2 sur 2 – Les galaxiales)
Auteur : M. Demuth
Date de parution : 1979
Editeur : J’ai lu

Première page de La Terre en ruine

« RELAIS SUR ÉVIDENCE (2120)

« Ce furent les Généticiens de Vénus qui apportèrent à l’Église de l’Expansion la clé de l’Effet de Labyrinthe qui permit à l’homme d’échapper à la redoutable illusion d’éternité. Ce fut, pour l’humanité, une troisième impulsion qui explique le grand exode stellaire des années 2150-2300. Mais, durant près d’un siècle, les mystiques qui étudièrent le Labyrinthe, le Passage Delichère, proposèrent les théories les plus diverses sur son exacte nature. Wilson Fauntrell (2078-2130) n’hésita pas à qualifier les Pères de la Sainte Station de « Charons des étoiles infernales ». Gulliver Astafort (2110-2280) établit une audacieuse hypothèse de « métamorphose ». Selon lui, tout être transmis courait le risque d’une « substitution d’âme » dans l’Éternel Absolu du Labyrinthe. Les rares écrits de Jacobus Daunon (2085-2190 environ), souvent contestés, furent pourtant considérés avec beaucoup de sérieux par la Guilde. L’Église de Saint François, quant à elle, avait su utiliser les révélations de cet « Éclairé » de la Transmission à des fins hautement politiques et dans des circonstances exceptionnelles. L’odyssée du Chantadieu et des Élus d’Évidence illustre bien cette stratégie de l’infiltration par la « foi matérialisée » qui permit le rattachement pacifique et harmonieux de certains mondes par trop… paradisiaques. »
LES GALAXIALES

Carera-Bachman fit son apparition dans la Tourelle alors que Merle et Zoltano attaquaient leur huitième verre. Ils ne s’étaient ni lavés ni rasés depuis une bonne dizaine de quarts. Ils avaient les yeux brillants, la lèvre molle et les gestes les plus élémentaires de la routine de navigation leur devenaient difficiles. C’était la fin du voyage, le bout de la grande trajectoire entre Silence et Évidence. Et le commencement d’une vie différente pour les mutins qu’ils étaient devenus. »

Extrait de : M. Demuth. « Les galaxiales – La Terre en ruine. »

Les galaxiales par M. Demuth

Fiche de Les galaxiales

Titre : Les galaxiales (Tome 1 sur 2 – Les galaxiales)
Auteur : M. Demuth
Date de parution : 1976
Editeur : J’ai lu

Première page de Les galaxiales

« L’ÉTÉ ÉTRANGER (2020)

« Au cœur de la jungle de l’Île Hoffmann, dans la zone équatoriale d’Aphrodite, sixième monde de Sirius, il existe une tombe, simple dalle d’acier où sont gravés ces mots : À LA MÉMOIRE DE GRÉGOIRE GREGORY, COSMOGRAPHE, HÉROS DE L’EXPANSION STELLAIRE. Mais personne ne fut jamais enterré là… »
LES GALAXIALES.

Il s’éveilla du néant et ouvrit les yeux sur un ciel où défilaient des nuages blancs. Un souffle tiède balaya son visage et il sentit battre une mèche de cheveux sur son front. Il frissonna puis passa la langue sur ses lèvres. Elles étaient sèches, craquelées. Sa bouche était pâteuse et avait un goût de  »

Extrait de : M. Demuth. « Les galaxiales – Les Galaxiales. »

Michel Demuth

Présentation de Michel Demuth :

Michel Demuth était un écrivain et traducteur français de science-fiction né en 1948 à Paris. Il a commencé sa carrière en écrivant des nouvelles pour diverses revues de science-fiction françaises, notamment Fiction, Galaxie et Anticipation.

Au fil des ans, Demuth est devenu un traducteur prolifique de science-fiction, apportant des œuvres de nombreux écrivains anglophones dans la langue française. Ses traductions ont inclus des classiques de la science-fiction tels que « Fahrenheit 451 » de Ray Bradbury et « Le Monde des non-A » d’A. E. van Vogt.

En plus de son travail de traduction, Demuth a également écrit plusieurs romans de science-fiction, dont « L’Astre d’Or » et « Tétrastar ». Son travail est souvent caractérisé par une approche métaphysique et mystique de la science-fiction, ainsi que par une préoccupation pour les thèmes de l’identité et de la spiritualité.

En tant que figure importante de la science-fiction française, Demuth a également été un membre actif de la communauté de la science-fiction, participant à des conventions et des événements liés à la science-fiction. Il a également été impliqué dans la fondation de la revue Galaxies, qui est devenue une importante publication de science-fiction en France.

Demuth est décédé en 1998 à l’âge de 50 ans, laissant derrière lui un héritage important dans la science-fiction française en tant qu’écrivain, traducteur et contributeur à la communauté de la science-fiction.

Livres de Michel Demuth :

Les Galaxiales :

A l’est du cygne (2010)
La clé des étoiles (1977)
Les années métalliques (1977)
Toxicofuturis (1977)

Pour en savoir plus sur Michel Demuth :

La page Wikipédia sur M. Demuth
La page Noosfere sur M. Demuth
La page isfdb de M. Demuth

Le train pour l’enfer par R. Bloch

Fiche de Le train pour l’enfer

Titre : Le train pour l’enfer (Tome 2 sur 4 – Nouvelles fantastiques)
Auteur : R. Bloch
Date de parution : 1984
Traduction : D. Mois, B. Martin, E. Georges, Y. Rivière, P. J. Izabelle, R. Durand, A. Rosenblum, N. et P. Darcis, M. Demuth, M. Agis-Garcin, J.-P. Gratias, G. de Chergé
Editeur : NEO

Sommaire de Le train pour l’enfer

  • Le casque à penser
  • Le lecteur impénitent
  • Si vous n’y croyez pas …
  • Cher fantôme !
  • Mon barman et son monstre
  • A l’aube du grand soir
  • Le train pour l’enfer
  • Le bracelet vivant
  • L’homme aux doigts d’or
  • In vino veritas
  • Tel est pris …
  • Le sosie de Napoléon
  • Un crime impardonnable
  • Belzébuth

Première page de Le casque à penser

« Il ouvrit la porte du placard.
Une bouteille de gin vide bascula vers l’avant et s’écrasa sur le sol. Il n’y fit pas attention et enfonça à l’intérieur du placard une main fouilleuse et tâtonnante. Ce faisant, il se mit à parler tout seul. C’était une mauvaise habitude, mais qu’il semblait bel et bien avoir prise.
— « Cependant, lorsqu’elle arriva au placard, dit-il, il était vide. Et le pauvre chien ne reçut rien à manger. Pauvre cabot. Le pauvre cabot, c’est moi. Pauvre, misérable cabot. Il s’interrompit. Eurêka ! »
Tout au fond du placard, sa main venait de heurter une boîte de conserve et s’était refermée sur elle. Il l’extirpa et en inspecta l’étiquette.
— « Eurêka, ou plus exactement Ariko. Des haricots, voilà qui n’est pas mal. Le pauvre chien eut donc des haricots.  »

Extrait de : R. Bloch. « Nouvelles fantastiques – Le train pour l’enfer. »

Wyst par J. Vance

Fiche de Wyst

Titre : Wyst Alastor 1716 (Tome 3 sur 3 – Alastor)
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1978
Traduction : M. Demuth
Editeur : J’ai lu

Première page de Wyst Alastor 1716

« L’Amas d’Alastor compte une trentaine de milliers d’étoiles actives, d’innombrables coques abandonnées et d’énormes quantités de détritus interstellaires. Il est accroché à la paroi intérieure de la Galaxie, devant le Désert du Malheur, avec, au-delà, le Golfe du Néant et, sur le côté, la Frange de Gaea, pareille à une brume lumineuse. Pour le voyageur de l’espace, quel que soit son angle d’approche, le spectacle est remarquable : constellations étincelantes de blanc, de bleu et de rouge, rideaux de matière lumineuse, déchirés par endroits, ailleurs obscurcis par des tempêtes de poussière, flots d’étoiles errant dans tous les sens, tourbillons et explosions de gaz phosphorescents.
Doit-on considérer l’Amas d’Alastor comme faisant partie de la Frange de Gaea ? Les habitants de l’Amas – au nombre de quatre à cinq trillions répartis sur plus de trente mille mondes – n’y réfléchissent que rarement. En fait, ils ne s’estiment ni gaéens, ni alastrides. Interrogez le natif moyen sur son lieu d’origine : il vous donnera le nom de sa planète, ou celui de son district, comme si l’endroit était extraordinaire et réputé par toute la Galaxie.
Toutefois, l’esprit de clocher s’éclipse devant la gloire du Connatic, qui gouverne l’Amas d’Alastor de son palais de Lusz[…] »

Extrait de : J. Vance. « Alastor – Wyst. »

La planète Shayol par C. Smith

Fiche de La planète Shayol

Titre : La planète Shayol (Tome 2 sur 4 – Les seigneurs de l’instrumentalité)
Auteur : C. Smith
Date de parution : 1993
Traduction : M. Demuth, M. Deutsch, D. Hersant, S. Hilling, P.-P. Durastanti
Editeur : Gallimard

Sommaire de La planète Shayol

  • Le bateau ivre
  • La mère Hitton et ses chatons
  • Boulevard Alpha Ralpha
  • La ballade de C’mel
  • La planète Shayol
  • Sur la planète aux gemmes
  • Sur la planète des tempêtes
  • Sur la planète des sables
  • Une étoile pour trois
  • Jusqu’à une mer sans soleil

Première page de Le bateau ivre

« Peut-être s’agit-il de l’anecdote la plus triste, la plus folle, la plus démentielle de toute l’histoire de l’espace. Il est vrai que personne n’avait jamais rien fait de pareil auparavant — voyager à de telles distances, à de telles vitesses et par de tels moyens. Son héros avait l’air d’un homme si ordinaire — au premier regard. Ensuite… Ah !… c’était différent !
Et l’héroïne. Petite, oui, elle l’était, et blond cendré, intelligente, espiègle, vulnérable. Vulnérable, c’est le mot. Elle semblait toujours avoir besoin d’aide ou de réconfort, même quand elle allait bien. Les hommes se sentaient plus virils en sa présence. Elle se prénommait Élisabeth.
Qui aurait jamais imaginé que son nom résonnerait haut et clair dans le néant sauvage et nauséeux de l’Espace ?
Il prit une vieille, très vieille fusée, d’un très ancien modèle. Grâce à elle, il vola plus loin, fila plus loin, sauta plus loin que toutes les machines qui avaient existé avant elle. On aurait presque pu penser qu’il était allé si vite qu’il en avait percuté les grandes voûtes des cieux, et que l’antique poème n’avait été écrit que pour lui seul. « J’ai vu des archipels sidéraux et des îles dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur. »
Pour voyager, certes, il voyagea, si vite, si loin que d’abord les gens n’y crurent pas. Ils pensèrent que c’était une plaisanterie, une farce propagée par la rumeur publique, une histoire démentielle destinée à tuer le temps par un après-midi d’été. »

Extrait de : C. Smith. « Les seigneurs de l’instrumentalité – La Planete Shayol. »

Les sondeurs vivent en vain par C. Smith

Fiche de Les sondeurs vivent en vain

Titre : Les sondeurs vivent en vain (Tome 1 sur 4 – Les seigneurs de l’instrumentalité)
Auteur : C. Smith
Date de parution : 1993
Traduction : M. Demuth, A. Dorémieux, D. Hersant, Y. Hersant, S. Hilling, P.-P. Durastanti
Editeur : Gallimard

Sommaire de Les sondeurs vivent en vain

  • Non, non, pas Rogov !
  • La guerre n°81-Q
  • Mark Elf
  • La reine de l’après-midi
  • Les sondeurs vivent en vain
  • La dame aux étoiles
  • Le jour de la pluie humaine
  • Pensez bleu, comptez deux
  • Le colonel revient du grand néant
  • Le jeu du rat et du dragon
  • Le cerveau brule
  • La planète de Gustible
  • Lui-même en Anachron
  • Le crime et la gloire du commandant Suzdal
  • Le vaisseau d’or
  • La dame défunte de la ville des gueux
  • Sous la vieille terre

Première page de Non, non, pas Rogov !

« La forme dorée sur les marches d’or tremblait et voltigeait comme un oiseau devenu fou – comme un oiseau doué d’un intellect et d’une âme, et pourtant poussé à la folie par des extases et des terreurs au-delà de l’humaine compréhension – des extases incarnées momentanément dans la réalité par l’exécution d’un art superlatif. Un millier de mondes regardaient.
L’ancien calendrier eût-il été encore en usage que cela se serait passé en l’an 13 582 après J.-C. Après la défaite, après la désillusion, après la ruine et la reconstruction, l’humanité avait bondi au milieu des étoiles.
Par la rencontre avec un art non humain, par la confrontation avec des danses non humaines, l’humanité avait fait un superbe effort esthétique et bondi sur la scène de tous les mondes.
Les marches d’or vacillaient devant les yeux. Certains yeux avaient des rétines. Certains avaient des cônes cristallins. Mais tous les regards se fixaient sur la forme dorée qui interprétait LA GLOIRE ET L’AFFIRMATION DE L’HOMME au Festival de Danse Inter-Mondes de ce qui aurait pu être l’an 13 582 après J.-C.
Une fois encore, l’humanité remportait le concours. La musique et la danse étaient hypnotiques par-delà les limites des systèmes, stimu- »

Extrait de: C. Smith. « Les seigneurs de l’instrumentalité – Les Sondeurs Vivent en Vain. »