Étiquette : Denoël
Un paysage du temps 2 par G. Benford

Fiche d’Un paysage du temps 2
Titre : Un paysage du temps 2
Auteur : G. Benford
Date de parution : 1980
Traduction : M. Demuth
Editeur : Denoël
Première page d’Un paysage du temps 2
« 24 mai 1963
La zone de San Diego était en pleine croissance, en expansion permanente. Au sud du littoral par rapport à Los Angeles, San Diego était une ville plus récente qui avait rejeté le modèle chaotique de son aînée. San Diego favorisait les industries « propres », les bureaux et surtout les réservoirs de matière grise. Le plus grand réservoir de la zone de San Diego était celui de la General Atomic, situé à moins d’un mille de la jeune université. Il renfermait une quantité appréciable de matière grise que l’on employait jour après jour sur des problèmes financés par le gouvernement. Les noms les plus célèbres de Berkeley ou de Caltech passaient des semaines agréables à griffonner sur des tableaux »
Extrait de : G. Benford. « Un paysage du temps 2. »
Un paysage du temps 1 par G. Benford

Fiche d’Un paysage du temps 1
Titre : Un paysage du temps 1
Auteur : G. Benford
Date de parution : 1980
Traduction : M. Demuth
Editeur : Denoël
Première page d’Un paysage du temps 1
« Printemps 1998
John Renfrew, morose, se dit : n’oublie pas de sourire le plus souvent possible. Les gens avaient l’air d’aimer ça. Et jamais ils ne se demandaient pourquoi vous souriiez, quel que fût le ton de la conversation. Il supposait que c’était considéré plutôt comme une marque de bonne volonté, un de ces trucs de société qu’il ne réussirait jamais vraiment à maîtriser.
« Papa, regarde !
— Bon sang ! Fais attention ! gronda Renfrew. Enlève ce journal de mon porridge, tu veux ? Marjorie, est-ce que je peux te demander pourquoi ces foutus chiens sont dans la cuisine pendant le petit déjeuner ? »
Extrait de : G. Benford. « Un paysage du temps 1. »
Contre l’infini par G. Benford

Fiche de Contre l’infini
Titre : Contre l’infini (Tome 2 sur 2 – Les projets Jupiter)
Auteur : G. Benford
Date de parution : 1983
Traduction : M. Lebailly
Editeur : Denoël
Première page de Contre l’infini
« Ils sortirent de Sidon par petits groupes crissant et cliquetant sur la plaine cramoisie tassée et comme usée. La glace, près de la station, avait à la chaleur des atterrissages des navettes orbitales et des gaz d’échappement des tracteurs, fondu, puis gelé et fondu de nouveau, si bien qu’elle était maintenant marbrée d’éclaboussures de toutes les couleurs et largement tachée d’impuretés. Ils s’engagèrent sur la glace craquante et piétinée, et le jeune Manuel était avec eux. Dans les véhicules lents qui soufflaient et ahanaient, les hommes chantaient et se bousculaient, et bientôt le smeerlop et le whisky se mirent à couler, comme d’habitude.
Manuel avait treize ans. Il ouvrait de grands yeux sur tout ce qu’il voyait. Cela faisait cinq ans qu’il attendait ce jour et les entendait parler des arêtes de glace et des rivières d’ammoniaque, de ce sol qui fondait traîtreusement sous les pieds. Blotti contre un radiateur, il les avait écoutés soir après soir, ne sachant s’il devait les croire mais attentif à la moindre de leurs paroles, par peur d’oublier un détail dont il aurait besoin plus tard, déjà conscient que tout ce que l’on a appris peut servir un jour, si l’on sait attendre. Ce qu’il connaissait le mieux, »
Extrait de : G. Benford. « Les projets Jupiter – Contre l’infini. »
Dans l’océan de la nuit 2 par G. Benford

Fiche de Dans l’océan de la nuit 2
Titre : Dans l’océan de la nuit 2 (Tome 1 sur 5 – Le Centre galactique)
Auteur : G. Benford
Date de parution : 1978
Traduction : W. O. Desmond
Editeur : Denoël
Première page de Dans l’océan de la nuit 2
« Tout se passa en un éclair, divisant sa vie en deux parties bien distinctes.
L’instant d’avant, elle était en train de planer en toute sérénité au-dessus du paysage lunaire tourmenté. Elle était distraite et préparait son mouvement suivant tout en mâchant des raisins secs sucrés. Son appareil décrivait une série d’ellipses tangentielles, tandis que, globe de cristal resplendissant, se levait la Terre à l’horizon tourmenté de la Lune.
Il y eut un coup violent qu’elle ressentit plus qu’elle ne l’entendit. L’horizon s’inclina sous un angle insensé ; elle fut projetée contre son harnais, et l’appareil se mit à tomber.
Sa planchette à dessin partit en tourbillonnant, et il y eut le grincement du métal contre le métal. L’appareil n’était plus contrôlé. Elle s’empara du manche à balai et commença à pianoter sur le clavier des moteurs. Ceux de droite étaient morts. Une partie de ceux de gauche réagissaient ; elle les poussa au maximum. Quelque chose faisait un bruit de ferraille, comme si des pièces étaient à moitié détachées. L’appareil fit une embardée vers l’avant, et le harnais s’enfonça dans ses épaules. »
Extrait de : G. Benford. « Le Centre galactique – Dans l’océan de la nuit 2. »
Dans l’océan de la nuit 1 par G. Benford

Fiche de Dans l’océan de la nuit 1
Titre : Dans l’océan de la nuit 1 (Tome 1 sur 5 – Le Centre galactique)
Auteur : G. Benford
Date de parution : 1978
Traduction : W. O. Desmond
Editeur : Denoël
Première page de Dans l’océan de la nuit 1
« C’est grâce à son ombre qu’il découvrit la montagne volante.
Un brouillard tourbillonnant de poussière voilait le soleil sur l’avant et Nigel aperçut Icare pour la première, fois sous la forme de la pointe effilée d’un doigt d’ombre noyé dans le nuage.
« J’ai trouvé le noyau, dit-il par radio. Il est solide.
— En es-tu bien sûr ? » répondit Len. Sa voix, lointaine et faible, se détachait mal sur les crachouillis du bruit de fond, alors que le Dragon, le module de commande, ne se trouvait qu’à un millier de kilomètres de là.
« Oui. Il y a un truc fichtrement gros qui se découpe en ombre chinoise dans la poussière et la virgule dessinée par la queue.
— Je communique avec Houston. De retour dans une seconde, mon vieux. »
Extrait de : G. Benford. « Le Centre galactique – Dans l’océan de la nuit 1. »
Mother London par M. J. Moorcock

Fiche de Mother London
Titre : Mother London
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1988
Traduction : J.-P. Pugi
Editeur : Denoël
Première page de Mother London
« Les patients
« La survie de la plupart d’entre nous dépend de mythes qui ne peuvent être aisément réfutés ou battus en brèche. Toutes les vieilles cités importantes ont les leurs. Parmi les plus récents de l’histoire londonienne figurent ceux du Blitz, de notre endurance. »
David Mummery pose son vieux stylo et prend une photographie du Temple découpée dans un journal qu’il colle à côté de son nouvel article, un texte favorable aux francs-maçons de la City qui devrait assurer son admission dans leur fraternité… et lui permettre enfin de découvrir les secrets du Londres souterrain. Il humecte ses lèvres avec un carré de flanelle bleue. Il a constamment la bouche sèche, ces derniers temps.
Cet homme qui s’est autoproclamé anthropologue urbain a de lourds antécédents psychiatriques et vit »
Extrait de : M. J. Moorcock. « Mother London. »
Légendes de la fin des temps par M. J. Moorcock

Fiche de Légendes de la fin des temps
Titre : Légendes de la fin des temps (Tome 4 sur 4 – Danseurs de la fin des temps)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1976
Traduction : E. Gille
Editeur : Denoël
Première page de Légendes de la fin des temps
« Où Werther est inconsolable
« Vous savez encore amuser les gens, Werther, et c’est cela l’essentiel », dit Maîtresse Christia en soulevant ses jupes pour révéler sa surprise.
Il était assez rare que Werther de Goethe donnât un divertissement (quoique celui-ci fût typique – il s’appelait Pluie) et rare aussi que la Concubine éternelle pensât en termes d’individu pour plaire à son amant du jour.
« Vous aimez ? » demanda-t-elle pendant qu’il se penchait sur ses cuisses.
Werther lui répondit d’une voix presque animée, en tout cas plus que de coutume. « Oui. » Ses doigts pâles coururent sur les tatouages, inspirés en gros par le thème de la Jeune Fille et la Mort, mais où »
Extrait de : M. J. Moorcock. « Danseurs de la fin des temps – Légendes de la fin des temps. »