Étiquette : Flammarion
Le roi d’août par M. Pagel
Fiche de Le roi d’août
Titre : Le roi d’août
Auteur : Michel Pagel
Date de parution : 2002
Editeur : Flammarion
Première page de Le roi d’août
« C’était dans la forêt de Cuise, près de Compiègne, quelques jours avant l’Assomption, en l’avant-dernière année du règne de Louis VII, par la grâce de Dieu roi des Français.
Philippe, qu’on appelait aussi Dieudonné ou le Maupeigné, s’était égaré. Il avait quatorze ans.
Philippe ne le savait pas encore, mais la forêt était magique. Ou plutôt non : la forêt était la nature, et comme telle, elle se montrait docile à qui savait lui parler, elle refermait ses pièges sur qui les ignorait.
Lui croyait la connaître – et de fait la connaissait un peu : n’y avait-il pas maintes fois chassé avec son père ou, depuis que ce dernier n’était plus guère ingambe, avec ses oncles ? Vaste et épaisse forêt de Cuise, aux hêtres gigantesques et aux halliers enchevêtrés, qui s’assombrissait même en plein midi dès qu’on s’écartait des sentiers. Il n’en avait jamais eu peur. Il ne s’y était jamais non plus trouvé à la tombée du jour, seul, perdu, et le corps douloureux d’une chute de cheval. »
Extrait de : M. Pagel. « Le roi d’août. »
Roman et essais par C. Flammarion
Fiche de Roman et essais
Titre : Roman et essais
Auteur : Camille Flammarion
Date de parution : 2021
Editeur : BnF
Sommaire de Roman et essais
- Dans le ciel et sur la terre
- La nature et l’homme – une forêt vierge au milieu de Paris
- Une mer de glace au centre de la France – épisode du grand hiver
- Paysages
- Impressions de voyages – en ballon
- Le Mascaret
- Les grandes marées – Au Mont-Saint-Michel
- La comète
- Les flammes du soleil
- Les premiers jours de la terre – Et la loi du progrès
- L’étoile du berger
- Les étoiles, soleils de l’infini – Et le mouvement perpétuel dans l’Univers
- Les conquêtes de l’astronomie sidérale – Histoire de Sirius
- Voyage dans l’infini
- La bêtise humaine
- Dans le ciel
- Petite astronomie descriptive
- La fin du monde
- Seconde partie – Dans dix millions d’années
- Epilogue – Après la fin du monde terrestre
Lumen par C. Flammarion
Fiche de Lumen
Titre : Lumen – Histoire d’une comète dans l’infini
Auteur : Camille Flammarion
Date de parution : 1872
Editeur : BnF
Première page de Lumen
« QUÆRENS. – Vous m’avez promis, ô Lumen ! de me faire le récit de cette heure étrange, étrange entre toutes, qui suivit votre dernier soupir, et de me raconter comment, par une loi naturelle, quoique si singulière, vous revîtes le passé dans le présent, et pénétrâtes un mystère qui était resté si obscurément caché jusqu’aujourd’hui.LUMEN. – Oui, mon vieil ami, je vais tenir ma promesse, et grâce à la longue correspondance de nos âmes, j’espère que vous comprendrez ce phénomène « étrange », comme vous le qualifiez. Il est des contemplations dont l’œil mortel ne peut que difficilement soutenir la puissance. La mort qui m’a délivré des sens faibles et fatigables du corps ne vous a pas encore touché de sa main libératrice. Vous appartenez au monde des vivants. »
Extrait de : C. Flammarion. « Lumen. »
Les maisons hantées par C. Flammarion
Fiche de Les maisons hantées
Titre : Les maisons hantées
Auteur : Camille Flammarion
Date de parution : 1923
Editeur : J’ai lu
Première page de Les maisons hantées
« Les lecteurs sérieux et compétents, qui connaissent exactement l’état de notre problème et apprécient à leur valeur les résultats acquis sur sa solution trouveront peut-être superflu de me voir consacrer le premier chapitre de ce volume à répondre à des objections sans valeur intrinsèque adressées par des négateurs intransigeants qui ne veulent à aucun prix admettre l’existence des phénomènes métapsychiques. Mais il me semble, pour ma part, qu’une réponse précise à ces dénégations n’est pas superflue, car l’ensemble des êtres humains est inévitablement ignorant de ces phénomènes, disposé, par conséquent, à les récuser, et ne convaincrais-je qu’un lecteur sur dix, de l’erreur des négateurs aveugles, que ce serait là un service signalé à rendre au progrès de l’instruction générale.
Si nous voulons, pour notre conviction personnelle, avoir une opinion ferme et inattaquable sur la réalité, la nature et l’intérêt des phénomènes psychiques, il importe, avant tout, de savoir que les illusions de la vue, de l’ouïe, du toucher, de tous les sens, sont faciles, peuvent être produites par mille causes inattendues, et que nous devons, tout d’abord, nous défier de toutes les erreurs possibles. »
Extrait de : C. Flammarion. « Les Maisons Hantées. »
Les forces naturelles inconnues par C. Flammarion
Fiche de Les forces naturelles inconnues
Titre : Les forces naturelles inconnues
Auteur : Camille Flammarion
Date de parution : 1907
Editeur :
Première page de Les forces naturelles inconnues
« Il y a longtemps déjà, dans le cours de l’année 1865, j’ai publié, sous ce titre, un opuscule de cent cinquante pages, que l’on retrouve encore quelquefois chez les libraires, mais qui n’a pas été réimprimé. Voici ce que j’écrivais dans cette Étude critique, faite à propos des phénomènes produits à Paris par les
frères Davenport et par les médiums en général, et publiée à la Librairie Académique Didier et Cie, qui
avait déjà édité mes deux premiers ouvrages, La Pluralité des Mondes habités, ainsi que Les Mondes
Imaginaires et les Mondes réels. »
Extrait de : C. Flammarion. « Les Forces Naturelles Inconnues. »
La fin du monde par C. Flammarion
Fiche de La fin du monde
Titre : La fin du monde
Auteur : Camille Flammarion
Date de parution : 1894
Editeur : Feedbooks
Première page de La fin du monde
« Le magnifique pont de marbre qui relie la rue de Rennes à la rue du Louvre et qui, bordé par les statues des savants et des philosophes célèbres, dessine une avenue monumentale conduisant au nouveau portique de l’Institut, était absolument noir de monde. Une foule houleuse roulait, plutôt qu’elle ne marchait, le long des quais, débordant de toutes les rues et se pressant vers le portique envahi depuis longtemps par un flot tumultueux. Jamais, autrefois, avant la constitution des États-Unis d’Europe, à l’époque barbare où la force primait le droit, où le militarisme gouvernait l’humanité et où l’infamie de la guerre broyait sans arrêt l’immense bêtise humaine, jamais, dans les grandes émeutes révolutionnaires ou dans les jours de fièvre qui marquaient les déclarations de guerre, jamais les abords de la Chambre des représentants du peuple ni la place de la Concorde n’avaient présenté pareil spectacle. »
Extrait de : C. Flammarion. « La fin du monde. »
L’inconnu et les problèmes psychiques par C. Flammarion
Fiche de L’inconnu et les problèmes psychiques
Titre : L’inconnu et les problèmes psychiques
Auteur : Camille Flammarion
Date de parution : 1900
Editeur :
Première page de L’inconnu et les problèmes psychiques
« Les aspirations universelles et constantes de l’humanité pensante, le souvenir et le respect des morts, l’idée innée d’une Justice immanente, le sentiment de notre conscience et de nos facultés intellectuelles, la misérable incohérence des destinées terrestres comparée à l’ordre mathématique qui régit l’univers, l’immense vertige d’infini et d’éternité suspendu dans les hauteurs de la nuit étoilée, et, au fond de toutes nos conceptions, l’identité permanente de notre moi, malgré les variations et les transformations perpétuelles de la substance cérébrale, tout concourt à établir en nous la conviction de l’existence de notre âme comme entité individuelle, de sa survivance à la destruction de notre organisme corporel, et de son immortalité.
Toutefois, la démonstration scientifique n’est pas encore faite, et les physiologistes enseignent, au
contraire, que la pensée est une fonction du cerveau, que sans cerveau il n’y a pas de pensée, et
que tout meurt avec nous. Il y a contradiction entre les aspirations idéales de l’humanité et ce que l’on
appelle la science positive. »
Extrait de : C. Flammarion. « L’Inconnu et les Problèmes psychiques. »
Astronomie populaire par C. Flammarion
Fiche de Astronomie populaire
Titre : Astronomie populaire
Auteur : Camille Flammarion
Date de parution : 1882
Editeur : Flammarion
Première page de Astronomie populaire
« Notre planète vit d’une certaine vie astrale, que nous ne pouvons pas encore suffisamment comprendre. Des courants magnétiques circulent en elle et, sans cesse, sous leur mystérieuse influence, l’aiguille aimantée cherche le nord de son doigt inquiet et agité. L’intensité et la direction de ces courants varient de jour en jour, d’année en année, de siècle en siècle. Il y a deux siècles environ, en 1666, la boussole observée à Paris tendait juste au nord ; puis elle a tourné vers l’ouest, c’est-à-dire vers la gauche si l’on regarde le nord.
Sa déviation était de 8 degrés en 1700, de 17 degrés en 1750, de 22 degrés en 1800 ; elle a encore augmenté de (..) degré jusqu’en 1814, puis elle a commencé à revenir vers le nord. Cette déviation était de 22 degrés en 1835, de 20 en 1854, de 19 en 1863, de 18 en 1870, de 17 en 1878, de 16 en 1888. Elle va continuer de décroître, et il est probable qu’elle pointera de nouveau au nord vers 1962. »
Extrait de : C. Flammarion. « Astronomie Populaire. »
Après la mort par C. Flammarion
Fiche de Après la mort
Titre : Après la mort (Tome 3 sur 3 – La mort et son mystère)
Auteur : Camille Flammarion
Date de parution : 1922
Editeur : J’ai lu
Première page de Après la mort
« Notre premier volume, La mort et son mystère, a donné à ses lecteurs la certitude des fantômes de vivants, des apparitions et des manifestations de mourants, se produisant à toutes les distances, transmissions télépathiques irrécusables, et se termine par cette interrogation : « Obtiendrons-nous les mêmes preuves d’authenticité, la même certitude, sur l’existence réelle des morts ? »
« Cecy est un livre de bonne foy », disait Montaigne dans ses inoubliables Essais : la même affirmation doit être donnée pour cet ouvrage.
Nous arrivons ici à la porte du temple fermé. Mais déjà cette porte a paru s’entrouvrir dans nos excursions à la frontière des deux mondes. Ce deuxième volume a pour but d’établir la survivance sur des faits d’observation, par la même méthode expérimentale, en dehors de toutes croyances religieuses. »
Extrait de : C. Flammarion. « Après La Mort – La mort et son mystère. »
Camille Flammarion
Présentation de Camille Flammarion :
Nicolas Camille Flammarion, né le 26 février 1842 à Montigny-le-Roi (Haute-Marne) et décédé le 3 juin 1925 à Juvisy-sur-Orge, était un astronome français d’une renommée exceptionnelle. Il a marqué son temps par ses travaux scientifiques, mais aussi par sa capacité à rendre l’astronomie accessible au grand public, éveillant ainsi la curiosité de millions de lecteurs.
Un parcours marqué par la passion des étoiles
Dès son plus jeune âge, Camille Flammarion manifeste un intérêt profond pour le ciel. Son parcours scolaire est interrompu par des difficultés financières, mais sa soif de connaissances le pousse à s’autoformer et à se consacrer entièrement à l’astronomie.
Il devient rapidement une figure incontournable du milieu scientifique, multipliant les observations et les publications. En 1883, il fonde l’observatoire de Juvisy-sur-Orge, qui deviendra un lieu de référence pour les astronomes amateurs et professionnels.
Un vulgarisateur hors pair
Le talent de Camille Flammarion ne se limite pas à la recherche scientifique. Il est également un écrivain prolifique, capable de rendre les concepts les plus complexes de l’astronomie accessibles à tous. Ses ouvrages, tels que « La pluralité des mondes habités » ou « L’atmosphère », connaissent un succès phénoménal et sont traduits dans de nombreuses langues.
Pourquoi Flammarion a-t-il autant marqué son époque ?
- Un style clair et imagé: Flammarion a le don de rendre l’astronomie passionnante et accessible à tous, en utilisant des métaphores et des comparaisons judicieuses.
- Une vision humaniste de l’univers: Il est convaincu que l’étude du cosmos peut contribuer à l’épanouissement de l’humanité et à une meilleure compréhension de notre place dans l’univers.
- Un engagement pour la vulgarisation: Flammarion est un fervent défenseur de la diffusion des connaissances scientifiques et multiplie les conférences et les articles de vulgarisation.
Au-delà de l’astronomie
L’œuvre de Camille Flammarion dépasse largement le cadre de l’astronomie. Il s’intéresse également à la météorologie, à la géologie, à la philosophie et à la spiritualité. Son œuvre est marquée par une grande ouverture d’esprit et une curiosité insatiable.
Quelques-unes de ses œuvres les plus célèbres :
- La pluralité des mondes habités (1862) : Un ouvrage fondateur dans lequel Flammarion explore la possibilité de l’existence de vie extraterrestre.
- L’atmosphère (1872) : Une étude approfondie des phénomènes atmosphériques.
- L’Astronomie populaire (1880) : Un ouvrage de référence qui a contribué à démocratiser l’astronomie.
Camille Flammarion est bien plus qu’un simple astronome. C’est un véritable humaniste qui a consacré sa vie à explorer l’univers et à partager ses découvertes avec le grand public. Son héritage est toujours vivant et continue d’inspirer de nombreuses générations.
Livres de Camille Flammarion :
La mort et son mystère
- Avant la mort
- Autour de la mort
- Après la mort (1922)
Astronomie populaire (1882)
L’inconnu et les problèmes psychiques (1900)
La fin du monde (1894)
Les forces naturelles inconnues (1907)
Les maisons hantées (1923)
Lumen (1872)
Romans et essais (2021)
Pour en savoir plus sur Camille Flammarion :
La page Wikipédia de C. Flammarion
La page Noosfere de C. Flammarion
La page isfdb de C. Flammarion