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Jusqu’à la quatrième génération par I. Asimov

Fiche de Jusqu’à la quatrième génération

Titre : Jusqu’à la quatrième génération (Tome 3 sur 3 – Quand les ténèbres viendront)
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1970
Traduction : S. Hilling
Editeur : Denoël

Sommaire de Jusqu’à la quatrième génération :

  • Les mouches
  • Briseur de grève
  • Introduisez la tête A dans le logement B
  • Le sorcier à la page
  • Jusqu’à la quatrième génération
  • La machine qui gagna la guerre
  • Mon fils, le physicien
  • Les yeux ne servent pas qu’à voir
  • Ségrégationniste

Première page de Les mouches

« — Des mouches ! dit Kendell Casey d’un ton las.
Il remua le bras. La mouche décrivit un cercle, et revint se nicher sur son col de chemise.
Quelque part, le bourdonnement d’une seconde mouche résonna.
Le Dr. John Polen dissimula le léger tremblement de son menton en portant rapidement sa cigarette à ses lèvres.
Il dit :
— Je ne pensais pas te rencontrer, Casey. Ni toi, Winthrop. À moins que tu ne préfères que je t’appelle Révérend Winthrop ?
— Et toi, préfères-tu que je t’appelle professeur Polen ? répondit Winthrop, attaquant la conversation sur un ton délibéré de chaude cordialité.
Chacun d’eux essayait péniblement de s’introduire dans la coquille de ses vingt ans. En poussant et en se tortillant, mais elle ne leur allait plus. »

Extrait de : I. Asimov. « Quand les ténèbres viendront – Jusqu’à La Quatrième Génération. »

L’amour, vous connaissez ? par I. Asimov

Fiche de L’amour, vous connaissez ?

Titre : L’amour, vous connaissez ? (Tome 2 sur 3 – Quand les ténèbres viendront)
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1970
Traduction : S. Hilling
Editeur : Denoël

Sommaire de L’amour, vous connaissez ? :

  • Vide-C
  • En une juste cause …
  • Et si
  • Sally
  • Personne ici, sauf …
  • Quelle belle journée !
  • L’amour, vous connaissez ?

Première page de Vide-C

« Même de la cabine dans laquelle on l’avait poussé avec les autres passagers, le Colonel Anthony Windham pouvait suivre l’essentiel de la progression de la bataille. Pendant un moment, ce fut le silence, sans aucune secousse, ce qui signifiait que les cosmonefs se battaient à des distances astronomiques, en un duel de déflagrations d’énergie et de puissants champs de forces défensifs.
Il savait qu’il n’y avait qu’un dénouement possible. Leur vaisseau terrien n’était qu’un vaisseau marchand armé, tandis que le rapide coup d’oeil qu’il avait jeté sur l’ennemi Kloro avant que l’équipage lui fasse évacuer le pont, avait été suffisant pour lui montrer qu’il s’agissait d’un croiseur léger.
Et, moins d’une demi-heure plus tard, commencèrent ces petits chocs secs qu’il attendait. Les passagers étaient projetés d’un côté et de l’autre, tandis que le cosmonef roulait et tanguait comme un bateau dans la tempête. Mais l’espace était aussi  »

Extrait de : I. Asimov. « Quand les ténèbres viendront – L’amour, vous connaissez. »

Quand les ténèbres viendront par I. Asimov

Fiche de Quand les ténèbres viendront

Titre : Quand les ténèbres viendront (Tome 1 sur 3 – Quand les ténèbres viendront)
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1970
Traduction : S. Hilling
Editeur : Denoël

Sommaire de Quand les ténèbres viendront :

  • Quand les ténèbres viendront …
  • Taches vertes
  • Hôtesse
  • Y a-t-il un homme en incubation … ?

Première page de Quand les ténèbres viendront

« Aton 77, directeur de l’université de Saro, fit une moue belliqueuse, et, en proie à une violente fureur, fusilla du regard le jeune reporter.

Theremon 762 soutint ladite fureur sans broncher. En ses jeunes années, quand ses articles quotidiens, paraissant maintenant dans un grand nombre de journaux, n’étaient encore qu’une idée démentielle née de l’esprit d’un apprenti reporter, il s’était spécialisé dans les interviews « impossibles ». Cela lui avait valu force coups et blessures, sans compter plus d’un œil au beurre noir ; mais cela l’avait puissamment aidé à se cuirasser de sang-froid et de confiance en lui.

Aussi laissa-t-il retomber la main tendue qu’on avait si ostensiblement ignorée, et attendit-il calmement que le vieux directeur se fût un peu calmé. De toute façon, les Astronomes sont de drôles de zigotos, et si les agissements d’Aton, au cours des deux derniers mois, avaient seulement un sens, ce même Aton était le plus drôle de tous les drôles de zigotos. »

Extrait de : I. Asimov. « Quand les ténèbres viendront – Quand les ténèbres viendront. »

Les casseurs de monde par M. Zimmer Bradley

Fiche de Les casseurs de monde

Titre : Les casseurs de monde (Tome 31 sur 33 – Ténébreuse – Après les Comyns)
Auteur : M. Zimmer Bradley
Date de parution : 1971
Traduction : S. Hilling
Editeur : Presses Pocket

Première page de Les casseurs de monde

« CASSEURS DE MONDES, INC.
Bien entendu, ils portaient officiellement un tout autre nom. Mais celui-là leur allait comme un gant, et ces hommes le savaient, qui montaient la longue série d’escalators conduisant aux bureaux isolés du dernier étage.
Ils étaient deux, un grand et un petit, avec ce visage banal qui est un label de qualité chez les policiers, les détectives et les espions. La chirurgie esthétique sert le plus souvent à embellir les gens ; mais dans leur cas elle s’était attachée à dépersonnaliser – un observateur avisé aurait pu s’en convaincre en devinant sur leurs visages les traces imperceptibles de son travail. Un travail subtil, mais radical. Ils se fondaient dans la foule, n’importe quelle foule, ce qui, en soi, était une prouesse : leur peau n’était ni blanche ni noire, et ils n’auraient détonné dans aucune foule, qu’elle soit de type africain ou de type Scandinave. Parmi des Massaï ou des pygmées – s’il s’en était encore trouvé sur Terre –, ces deux hommes auraient bien évidemment attiré l’attention. Mais en cette ère de brassages raciaux, où les extrêmes du phénotype humain avaient disparu à jamais, personne ne les remarquait. »

Extrait de : M. Zimmer Bradley. « Ténébreuse – Après les Comyns – Les casseurs de mondes. »

Le soleil du traître par M. Zimmer Bradley

Fiche de Le soleil du traître

Titre : Le soleil du traître (Tome 30 sur 33 – Ténébreuse – Après les Comyns)
Auteur : M. Zimmer Bradley
Date de parution : 1999
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket

Première page de Le soleil du traître

« Hermès Aldaran se réveilla en sursaut, le cœur battant, le torse inondé de sueur. Le sang martelant ses tempes, il aspira l’air comme un noyé, ouvrit sa chemise. Il s’assit, clignant des yeux à la faible lumière émanant de la salle commune du petit appartement, et déglutit avec effort. Il avait la gorge sèche, un mauvais goût dans la bouche, et ses pieds lui paraissaient déconnectés de son corps. Sa chemise de nuit était pratiquement trempée sur la poitrine, mais les manches étaient encore sèches, et il s’en épongea le visage. Il se leva, mais la chambre se mit à tournoyer autour de lui, et il se rassit aussitôt.
Enfin, son corps cessa de trembler et son cœur reprit un rythme plus normal. Il regarda Katherine, sa femme depuis dix ans, que son agitation n’avait pas réveillée. Dans la pénombre, Herm vit ses cheveux noirs répandus sur l’oreiller au-dessus du grand front blanc, puis la courbe de la bouche sous le nez bien dessiné. Il se demanda, et ce n’était pas la première fois, pourquoi une femme aussi belle »

Extrait de : M. Zimmer Bradley. « Ténébreuse – Après les Comyns – Le soleil du traitre. »

La matrice fantôme par M. Zimmer Bradley

Fiche de La matrice fantôme

Titre : La matrice fantôme (Tome 29 sur 33 – Ténébreuse – Après les Comyns)
Auteur : M. Zimmer Bradley
Date de parution : 1997
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket

Première page de La matrice fantôme

« — Rappelle-moi pourquoi nous sommes venus rendre visite à Priscilla Elhalyn, marmonna Dyan Ardais, descendant l’escalier devant Mikhail. Et pourquoi nous avons accepté d’assister à… ce truc.
Mikhail Lanart-Hastur regarda son compagnon, ses cheveux noirs et son teint clair à la lumière tremblotante des lampions, et ouvrit la bouche pour répondre. Un éclair illumina le tapis élimé sous leurs pieds, en même temps qu’un coup de tonnerre ébranlait les murs du Château Elhalyn. Une bourrasque de pluie crépita contre les vitres.
— Nous étions un peu soûls, répondit-il finalement quand le silence revint. Et les jolies filles de Thendara nous avaient un peu tourné la tête.
— Eh bien, nous avons dessoûlé maintenant, et assister à une séance de spiritisme n’est pas mon idée d’une joyeuse soirée !
— Qu’en sais-tu ? À combien de séances as-tu participé ? »

Extrait de : M. Zimmer Bradley. « Ténébreuse – Après les Comyns – La matrice fantôme. »

La chanson de l’exil par M. Zimmer Bradley

Fiche de La chanson de l’exil

Titre : La chanson de l’exil (Tome 28 sur 33 – Ténébreuse – Après les Comyns)
Auteur : M. Zimmer Bradley
Date de parution : 1996
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket

Première page de La chanson de l’exil

« Il doit exister un moyen de voyager entre les étoiles sans avoir la nausée – une drogue qui ne me rende pas malade. Si seulement je n’étais pas allergique à tant de choses. Si seulement j’étais devenue journaliste ou agronome.
La femme allongée sur la couchette sourit sans ouvrir les yeux, s’efforçant d’ignorer la nausée et les vertiges. C’était une vieille idée, qu’elle avait ressassée bien des fois. Des années plus tôt, quand elle avait quitté sa famille pour aller à l’Université, elle avait envisagé ces deux métiers, de même que celui de comptable et plusieurs autres dont elle ne se souvenait plus. En moins d’un semestre, elle avait réalisé qu’elle n’avait pas la main verte et qu’elle détestait écrire sur la misère des autres. Elle avait découvert qu’elle avait peu de dons pour l’écriture, et que, bien qu’assez douée pour les mathématiques, les chiffres l’ennuyaient. »

Extrait de : M. Zimmer Bradley. « Ténébreuse – Après les Comyns – La chanson de l’exil. »

L’exil de Shara par M. Zimmer Bradley

Fiche de L’exil de Shara

Titre : L’exil de Shara (Tome 26 sur 33 – Ténébreuse – L’âge de Régis Hastur)
Auteur : M. Zimmer Bradley
Date de parution : 1981
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket

Première page de L’exil de Shara

« C’était la patrie de mes ancêtres.
Ce ne serait jamais la mienne, je le savais maintenant.
J’avais du mal à regarder en face le soleil qui s’abîmait derrière l’horizon – cet étrange soleil jaune, éblouissant, qui me blessait les yeux. Mais juste en cet instant précédant le crépuscule, il devenait rouge, énorme, il s’enfonçait au-delà du lac dans une gloire écarlate qui me donna soudain le mal du pays ; sur l’autre rive, une coulée pourpre… je la fixai jusqu’à ce que l’ultime lueur sanglante eût disparu ; puis le mince croissant pâle de la lune terrienne, solitaire et argentée, se leva au-dessus du lac.
Plus tôt dans la journée, il avait plu, et l’air était chargé de senteurs étrangères. Pas vraiment étrangères, car mes gènes devaient en avoir conservé le souvenir lointain. Mes ancêtres, après avoir vécu dans les arbres de ce monde, en étaient descendus pour entamer leur longue marche et devenir des humains, puis, plus tard, lancer les astronefs colonisateurs dont l’un – dit la légende – avait atterri en catastrophe sur Ténébreuse. »

Extrait de : M. Zimmer Bradley. « Ténébreuse – L’âge de Régis Hastur – L’exil de Sharra. »

Projet Jason par M. Zimmer Bradley

Fiche de Projet Jason

Titre : Projet Jason (Tome 25 sur 33 – Ténébreuse – L’âge de Régis Hastur)
Auteur : M. Zimmer Bradley
Date de parution : 1962
Traduction : S. Hilling
Editeur : Presses Pocket

Première page de Projet Jason

« QUAND je fus bien réveillé, je pensai d’abord que j’étais seul. J’étais allongé sur un canapé en cuir, dans une chambre nue et blanche aux immenses fenêtres, composées alternativement de briques de verre et de vitres claires. Par les vitres claires, je voyais des pics enneigés qui, à travers les briques de verre, n’étaient plus que des ombres vagues.
L’habitude et le souvenir mirent des noms sur tout cela. La chambre nue, les rayons orangés du grand soleil, les montagnes lointaines. Mais, assis derrière un bureau de verre, un homme m’observait. Je le voyais pour la première fois.
C’était un homme mûr, plutôt replet, avec des sourcils roux et une couronne de cheveux de même teinte qui ceinturait un crâne chauve et rose. Il portait une blouse blanche d’uniforme ; sur sa poche-poitrine et sa manche, un caducée proclamait qu’il faisait partie du Service Médical du Q.G. Civil de la Cité du Commerce Terrienne. »

Extrait de : M. Zimmer Bradley. « Ténébreuse – L’âge de Régis Hastur – Projet Jason. »

L’héritage d’Hastur par M. Zimmer Bradley

Fiche de L’héritage d’Hastur

Titre : L’héritage d’Hastur (Tome 24 sur 33 – Ténébreuse – L’âge de Régis Hastur)
Auteur : M. Zimmer Bradley
Date de parution : 1975
Traduction : S. Hilling
Editeur : Presses Pocket

Première page de L’héritage d’Hastur

« PASSÉ le col, les cavaliers découvrirent, au-delà de l’antique cité de Thendara, l’astroport des Terriens. Immense et tentaculaire, choquant et bizarre, il s’étendait à leurs pieds comme une étrange tumeur. Les bâtiments de la Cité du Commerce, entre la vieille ville et l’astroport, marquaient la cicatrice.
Régis Hastur, qui chevauchait lentement au milieu de son escorte, trouva l’astroport moins répugnant qu’on le lui avait dit à Nevarsin. Il avait le charme austère des tours d’acier et des immeubles blancs comme neige, réservés à des usages inconnus. Ce n’était pas un cancer sur la face de Ténébreuse, mais un vêtement insolite et qui n’était pas sans beauté.
La tour centrale du nouveau quartier général se dressait juste en face du Château Comyn, de l’autre côté de la vallée. Disposition malencontreuse. Le haut gratte-ciel et l’antique château semblaient se défier comme deux géants prêts au combat. »

Extrait de : M. Zimmer Bradley. « Ténébreuse – L’âge de Régis Hastur – L’héritage d’Hastur. »