Étiquette : Hilling
Le loup de Kilghard par M. Zimmer Bradley
Fiche de Le loup de Kilghard
Titre : Le loup de Kilghard (Tome 10 sur 33 – Ténébreuse – Les cent royaumes)
Auteur : M. Zimmer Bradley
Date de parution : 1980
Traduction : S. Hilling
Editeur : Presses Pocket
Première page de Le loup de Kilghard
« Paul Harrell s’éveilla, la vue brouillée, à demi-inconscient, avec l’impression d’avoir survécu à un long cauchemar : les muscles douloureux comme après une rage de dents, et des élancements dans la tête comme après une gueule de bois monumentale. Souvenirs vagues, l’homme avait son visage, sa propre voix demandait : Qui es-tu, bon sang ? Tu ne serais pas le diable, par hasard ? Non qu’il crût au diable, à l’enfer, ni à toutes ces fariboles conçues pour forcer des gens à faire non ce qu’ils voulaient, mais ce que d’autres estimaient qu’ils devaient faire.
Il remua la tête, déclenchant une douleur qui le fit grimacer. Ouah ! J’ai dû en prendre une sérieuse hier soir !
Il s’étira, essaya de se retourner, et s’aperçut qu’il était confortablement allongé, les jambes écartées. Cela l’éveilla tout à fait en état de choc.
Il pouvait remuer, s’étirer ; il n’était plus dans le caisson de stase !
Se pouvait-il que tout n’eût été qu’un cauchemar ? La fuite devant la police d’Alpha, la révolte de la colonie dont il avait été le chef, la confrontation »
Extrait de : M. Zimmer Bradley. « Ténébreuse – Les cent royaumes – Le Loup des Kilghard. »
Les cent royaumes par M. Zimmer Bradley
Fiche de Les cent royaumes
Titre : Les cent royaumes (Tome 9 sur 33 – Ténébreuse – Les cent royaumes)
Auteur : M. Zimmer Bradley
Date de parution : 1997
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket
Sommaire de Les cent royaumes
- L’épée du chaos par M. Zimmer Bradley
- Acurrhir todo nada perdonad par D. Wheeler
- Eclats de verre par N. Boal
- Tempêtes d’été par G. Sixburry
- Parole d’Hastur par M. Zimmer Bradley
- Le choix par L. Michals
- La loi de Cherilly par J. L. Simner
- Le don par L. Armstrong-Jones
- Rosa la blanchisseuse par M. E. Fletcher
- Sin catenas par E. Waters
- Le chacal par V. Nazarian
- Commencement par J. Kobylecky
- Dans la gueule du dragon par S. Schwartz
- Fuite par L. Williams
- Renaissance par E. Waters
- Feu dans les Heller par P. Matthews
- Les rebelles par D. J. Mays
- Exemple par M. Lackey
- Licence poetique par M. Lackey
- A capella par E. Waters
- Les vengeurs de Varzil par D. S. Partridge
Première page de L’épée du chaos
« Les pensées sont des objets. Toute pensée qui imprime un infime mouvement à l’éther ne laisse aucun atome immobile, mais son passage creuse une empreinte indélébile dans le tissu de l’univers. Tout souhait fait en toute sincérité et du fond du cœur s’imprime dans le temps et l’espace, si fortement qu’il doit inévitablement finir par se réaliser. Et c’est pourquoi, mes frères, vous devez prendre garde à ce que vous demandez dans vos prières ; car cela vous sera immanquablement accordé, sans pouvoir échapper à ses conséquences de toute éternité.
Extrait du Livre des Fardeaux
Monastère de Nevarsin.
Le viol, ça n’arrivait qu’aux autres.
Jusqu’à ce jour.
Mhari pleurait. Elle pleurait depuis longtemps ; aussi loin que remontait son souvenir, lui semblait-il, elle pleurait. Elle ne se rappelait pas grand-chose de ce qu’il y avait eu avant ces larmes ; la personne qu’elle était, quelque quarante jours plus tôt, lui semblait avoir vécu de l’autre côté d’un profond précipice, heureuse, en sécurité, étrangère comme un rêve depuis longtemps évanoui.»
Extrait de : M. Zimmer Bradley. « Ténébreuse – Les cent royaumes – les cent royaumes. »
La belle fauconnière par M. Zimmer Bradley
Fiche de La belle fauconnière
Titre : La belle fauconnière (Tome 5 sur 33 – Ténébreuse – Les âges du chaos)
Auteur : M. Zimmer Bradley
Date de parution : 1982
Traduction : S. Hilling
Editeur : Presses Pocket
Première page de La belle fauconnière
« ROMILLY était si fatiguée qu’elle tenait à peine debout.
Il faisait noir dans la fauconnerie, sans aucune lumière à part la sourde clarté d’une lanterne pendue à une solive ; mais les yeux du faucon étaient aussi brillants, aussi sauvages et aussi rageurs que jamais. Non, se répéta Romilly ; il n’y avait pas que de la rage dans ces yeux, mais aussi de la terreur.
Elle a peur. Elle ne me hait pas ; elle a peur, c’est tout, pensa Romilly de sa femelle.
Elle la sentait au tréfonds d’elle-même, cette terreur palpitant sous la rage, au point qu’elle arrivait à peine à distinguer entre ce qui était elle-même – lasse, les yeux brûlants, prête à s’écrouler d’épuisement dans la paille souillée – et ce qui, venant du cerveau du faucon, submergeait son esprit : haine, peur, désir sauvage et frénétique de sang et de liberté. »
Extrait de : M. Zimmer Bradley. « Ténébreuse – Les âges du chaos – La belle fauconnière. »
Les âges du chaos par M. Zimmer Bradley
Fiche de Les âges du chaos
Titre : Les âges du chaos (Tome 3 sur 33 – Ténébreuse – Les âges du chaos)
Auteur : M. Zimmer Bradley
Date de parution : 1996
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket
Sommaire de Les âges du chaos
- La tour de New Skye par P. W. Armstrong
- Dans l’oeil de celui qui regarde par L. Anfuso
- Notre petit lapin par M. K. Frey
- La peste par J. R. Rhodes
- Juste une trace … par L. Armstrong-Jones
- Cercle de lumière par K. S. Williams
- Une vie moins exaltante par P. Duffy Novak
- Bleu matrice par C. Frances
- Envol par D. Gill
- Kihar par V. Nazarian
- L’héritage MacAran par T. Berry
- Conscience par A. Sarris
- Dévastation par D. Wheeler
- Feuglu par P. Duffy Novak
- La paix du gardien par P. Duffy Novak
- Le prix de la victoire par P. B. Cirone
- Le don des Alton par E. Waters
- Cercles par G. R. Sixbury
Première page de La tour de New Skye
« Sarah Lovat-McAran regarda la pierre-étoile dans sa main à six doigts et concentra ses pensées sur son mari. À travers la pierre, autour de la pierre, au-delà de la pierre, elle le vit, là où elle l’attendait, dans les collines où il gardait les moutons. Elle l’appela mentalement. Duncan, Duncan. Elle le vit tourner la tête en direction de la maison. Duncan, Duncan.
Il sourit. Je t’entends, Sarah. Je rentrerai ce soir, quand Gavin m’aura relevé.
Ça marche, répondit-elle en souriant. Exactement comme nous le pensions. Maintenant, il ne reste plus qu’à déterminer jusqu’à quelle distance.
Elle se leva pesamment, regrettant de ne pas pouvoir danser de joie. Bientôt, quand l’enfant serait né, quand leur fille serait venue au monde, elle recommencerait à danser. Elle remit sa pierre dans son sachet suspendu à son cou par une lanière. »
Extrait de : M. Zimmer Bradley. « Ténébreuse – Les âges du chaos – Les Ages du Chaos. »
Le cycle des légendes par M. Zimmer Bradley
Fiche de Le cycle des légendes
Titre : Le cycle des légendes (Tome 1 sur 33 – Ténébreuse – Les premiers temps)
Auteur : M. Zimmer Bradley
Date de parution : 1998
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket
Sommaire de Le cycle des légendes
- La ballade d’Hastur et de Cassilda par M. Zimmer Bradley
- La dame noire par J. Brae-Bedell
- La légende de dame Bruna par M. Zimmer Bradley
- Le conte de l’âne de Durraman par E. Ledbetter
- La filleule du chieri par C. McQuilinn
- L’héritage de Briana par S. Hawkins Burke
- Di catenas par A. Martine-Barnes
- La réponse par J. Lichtenberg et J. Lorrah
- Commencements par C. Drolet
- Amende honorable par G. R. Sixbury
- Vai Dom par D. L. Paxson
- Un autre genre de victoire par D. L. Paxson
- Le fils de mon père par M. McDonald
- Juste cette fois par J. M. Verba
- La femme de l’année par L. Martindale
Première page de La ballade d’Hastur
« Les étoiles brillaient, reflétées sur la rive,
L’obscurité régnait sur la lande enchantée.
Comme l’eau silencieuse, les nuages et les pierres,
Sur la terre marchait la fille à Robardin.
Un fil d’or pur tenu entre ses deux mains blanches
Luisait avec éclat sur le fuseau d’argent.
Le pays des mortels paraissait déserté
Quand Hastur délaissa les Sphères de Lumière.
Puis, chantant dans la nuit comme un oiseau caché,
Cassilda prononça le mot qui est secret
Sur les eaux froides et claires clapotant auprès d’elle.
Il entendit son chant comme il tombait en vrille,
Et, tel un météore à travers les étoiles,
Il vint, foulant la nuit où règnent les ténèbres
Et sa flamme à la fin plongea dans les eaux sombres.
La chanson dans la nuit s’envola vers le ciel,
Lumière dédoublée, le soleil se leva
Et Hastur apparut, couché sur le rivage –
Les sables scintillant comme autant de bijoux. »
Extrait de : M. Zimmer Bradley. « Ténébreuse – Les premiers temps – Le cycle des légendes. »
La gladiatrice par M. Zimmer Bradley
Fiche de La gladiatrice
Titre : La gladiatrice
Auteur : M. Zimmer Bradley
Date de parution : 1985
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket
Première page de La gladiatrice
« Explosions de feu blanc autour de moi. Coup qui me fend la tête.
Chaleur. Douleur. J’étouffe, je suffoque pendant des éternités, je meurs.
Soudain des mains brutales sur moi. Je ne suis pas morte, je le sais obscurément ; je me débats contre ces mains, sans savoir si elles veulent me secourir ou me nuire ; je suffoque encore, les mots destinés à m’apaiser n’ont pas de sens ; le temps n’existe plus ; les mains déchirent ma jupe, écartent mes cuisses, je suis nue, animal mordant, sanglotant, suffoquant, luttant pour fuir, griffer, déchirer, mordre, survivre.
Je suis tenue, forcée ; je hurle, j’étouffe, haletant pour reprendre mon souffle, ne serait-ce que pour hurler encore. Visage féroce, laid, barbu, déchirant mes derniers haillons. Je suis fendue, lacérée, sanglante ; cette agonie ne finira-t-elle jamais ? Souffrance et terreur, je lutte, griffe, saigne, suffoque. »
Extrait de : M. Zimmer Bradley. « La gladiatrice. »
Les ruines d’Isis par M. Zimmer Bradley
Fiche de Les ruines d’Isis
Titre : Les ruines d’Isis (Tome 3 sur 3 – Unité)
Auteur : M. Zimmer Bradley
Date de parution : 1978
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket
Première page de Les ruines d’Isis
« Le pilote de la navette était une femme. Cendri y était préparée – intellectuellement – mais elle éprouva un choc en présence de la réalité : petite femme musclée, cheveux courts, bandeau de tissu métallisé autour des seins, second bandeau, plus large, autour des hanches, et petit badge écarlate épinglé sur la bretelle. L’observatrice en Cendri, l’anthropologue qu’elle était, se demanda automatiquement : Uniforme ? insigne de grade ? Je ne savais pas qu’elles avaient un service spatial ; elles ont si peu de contacts avec l’Unité.
Cendri avait envie de se cramponner à la main de Dal, tout en sachant très bien qu’en cet instant de son arrivée officielle dans le Matriarcat d’Isis / Cendrillon, c’était la chose à éviter à tout prix.
Le pilote attendait, haussant les sourcils.
— Dame Savante Malocq ? »
Extrait de : M. Zimmer Bradley. « Unité – Les ruines d’isis. »
Les survivants par M. Zimmer Bradley
Fiche de Les survivants
Titre : Les survivants (Tome 2 sur 3 – Unité)
Auteur : M. Zimmer Bradley et P. E. Zimmer
Date de parution : 1979
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket
Première page de Les survivants
« — Tout un Univers à ma disposition, grommela Dane Marsh entre ses dents. Une Galaxie à mes pieds. Et où est-ce que je m’enterre ? Dans la cité de Morne-ville, sur la planète Insipide.
Tout était silencieux dans l’unité d’habitation, trop silencieux, à part le ronron de la climatisation, parfaitement réglée pour délivrer un flux d’air régulier, propre, recyclé, parfumé aux senteurs de la mer, mais qui aurait pu l’être à celles des forêts de pins ou aux délicates fragrances des fleurs s’ouvrant au soleil. Le seul autre son, qui couvrait le ronronnement de la machinerie, était le bruit lointain, presque subliminal, du ressac déferlant sur une plage… aussi artificiel que les senteurs marines, mais apaisant. Il suffisait d’effleurer un bouton pour faire varier la lumière de la pénombre d’un clair de lune à l’éblouissement d’un soleil blanc-bleu en passant par toutes les nuances intermédiaires. Et rien n’était réel. Tout était faux. Confortable, luxueux même. Mais faux quand même.
Dane regarda le grand mur du salon, et le sabre de samurai qui y était accroché. À sa vue, il eut presque honte du luxe ambiant. »
Extrait de : M. Zimmer Bradley. « Unité – Les survivants. »
Le jeu du sang par M. J. Moorcock
Fiche de Le jeu du sang
Titre : Le jeu du sang
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1975
Traduction : S. Hilling
Editeur : Opta
Sommaire de Le jeu du sang
- Le jeu du sang
- Passage par L. Isaacs
Première page de Le jeu du sang
« Les trois hommes se rejoignirent enfin dans une ville terrible nommée Migaa, aux confins arides et aveuglants d’un désert. La planète et la ville portaient toutes deux le nom de Migaa, et c’était la planète de la Dernière Chance pour les fugitifs de la Galaxie.
Renark descendit de son croiseur personnel, gêné par l’éclat aveuglant d’un soleil de diamant. Il se fraya un chemin parmi les formes menaçantes d’une centaine d’autres vaisseaux, tandis que, le devançant, son esprit sondait la ville, à la recherche de ses deux amis. Son cerveau entraîné explora les rues et les immeubles, les gens et les choses, jusqu’à ce qu’enfin il les eut localisés, à moins d’un kilomètre, de l’autre côté de la ville.
Il s’éloigna de l’astroport à grands pas et là, il n’y avait pas de fonctionnaires des douanes pour l’arrêter. Il maintenait la forme de ses amis fermement présente à sa pensée tout en se hâtant vers eux. Ils semblaient nerveux, et il se dit qu’ils étaient peut-être engagés dans quelque mauvaise affaire.
Les gens le fixaient avec étonnement quand il passait, grand jeune homme décharné, aux yeux noirs profondément enfoncés dans son long visage sombre et méditatif. Mais ce n’était pas son visage »
Extrait de : M. J. Moorcock. « Le jeu du sang. »
Sjambak par J. Vance
Fiche de Sjambak
Titre : Sjambak et autres récits
Auteur : J. Vance
Date de parution : 2006
Traduction : P.-P. Durastanti, P. Dusoulier, N. Mège, S. Hilling
Editeur : Bélial
Sommaire de Sjambak
- Les maîtres de maison
- La planète de poussière
- Parapsyché
- Sjambak
- Joe Trois-pattes
- Le robot désinhibé
- Le diable la colline du salut
Première page de Les maîtres de maison
« LES DEUX hommes, sans mot dire, s’agitaient. Caffridge, l’hôte, se leva pour arpenter la pièce. Il gagna la fenêtre, regarda le ciel, vers l’étoile lointaine BGD 1169. L’invité, Richard Emerson, semblait plus affligé encore. Il s’enfonçait dans son fauteuil, blême, bouche bée, les yeux écarquillés, brillants.
Rien n’avait été dit et rien de visible n’expliquait leur émotion. Ils se trouvaient dans un salon ordinaire de pavillon de banlieue, n’était la profusion d’objets étranges, voire surréalistes, accrochés aux murs, posés sur des étagères ou suspendus au plafond.
Un grattement, et Caffridge se détourna de la fenêtre. Il lança d’un ton sec : « Sarvis ! »
Le chat noir et blanc qui se faisait les griffes sur un pilier sculpté en bois exotique coucha ses oreilles, mais continua à gratter, indifférent. »
Extrait de : J. Vance. « Sjambak. »