Étiquette : J'ai lu
Dialogue avec l’extraterrestre par F. Pohl

Fiche de Dialogue avec l’extraterrestre
Titre : Dialogue avec l’extraterrestre
Auteur : F. Pohl
Date de parution : 1994
Traduction : B. Emerich
Editeur : J’ai lu
Première page de Dialogue avec l’extraterrestre
« — Es-tu prêt, Barrydihoa ? Parfait. Ne sois pas nerveux.
— Je ne suis pas nerveux. Je suis inquiet. Et avec raison : ceci est très important pour nous.
— C’est compréhensible. Commence. Nous souhaitons que tu nous décrives d’abord ta première rencontre avec Garoldtscharka.
— S’il te plaît.
— Oui, bien sûr, Barrydihoa. Nous prenons en compte la rectification. S’il te plaît.
C’est à bord de son vaisseau, le Corsaire, que j’ai rencontré pour la première fois le capitaine Garold Tscharka. Il était de mauvaise humeur. Le vaisseau revenait de la colonie de Pava et était parqué en Orbite Lunaire Basse. A priori, tout indiquait qu’il allait rester là un certain temps en raison du tohu-bohu déclenché au Congrès par la question des colonies interstellaires. »
Extrait de : F. Pohl. « Dialogue avec l’extraterrestre. »
Casse-tête chinois par F. Pohl

Fiche de Casse-tête chinois
Titre : Casse-tête chinois
Auteur : F. Pohl
Date de parution : 1985
Traduction : G. Lebec
Editeur : J’ai lu
Première page de Casse-tête chinois
« Part intégrante du long rang de travailleurs agricoles, Castor avait atteint le milieu de la rizière lorsqu’il marcha sur la tête du mort. Ses pensées n’avaient alors rien à voir avec les morts. Elles n’avaient guère plus de rapport avec les plants de riz qu’il repiquait dans les sillons fangeux, ni avec la pluie tiède qui ruisselait sur ses épaules courbées, ni avec la douleur qui lui cisaillait les reins. Non, il pensait à Maria et au problème qu’elle avait, à retourner nager dans la mer, à la question de savoir si oui ou non les gens de l’observatoire le laisseraient postuler un emploi chez eux et, surtout, à ce que Maria et lui allaient faire au lit ce soir, puis, tout d’un coup, ce fut là. Au début, il ne sut pas qu’il s’agissait de la tête d’un mort. Il ne pouvait la voir car, si la rizière »
Extrait de : F. Pohl. « Casse-tête chinois. »
A travers la grande porte par F. Pohl

Fiche de A travers la grande porte
Titre : A travers la grande porte (Tome 5 sur 5 – La grande porte)
Auteur : F. Pohl
Date de parution : 1990
Traduction : B. Emerich
Editeur : J’ai lu
Première page de A travers la grande porte
« LA VISITE
Jadis, il y a environ un demi-million d’années, de nouveaux voisins arrivèrent dans les parages du système solaire de la Terre. Ils voulaient à tout prix se montrer amicaux. Du moins, c’était dans leur intention si jamais ils découvraient dans ce coin quelqu’un avec qui nouer amitié. Aussi débarquèrent-ils un beau jour sur la troisième planète de ce système, celle-là même que nous nommons aujourd’hui la Terre, pour voir s’il y avait du monde dans cette contrée.
Seulement, l’époque était mal choisie pour rendre visite. Oh ! la vie ne manquait pas sur la Terre. Cette planète grouillait de monde. Il y avait l’ours des cavernes et les tigres à dents de sabre, les pachydermes et les cerfs. Il y avait aussi des serpents, des poissons, des oiseaux ainsi que des crocodiles. »
Extrait de : F. Pohl. « La grande porte – A travers la grande porte. »
Les annales des Heechees par F. Pohl

Fiche de Les annales des Heechees
Titre : Les annales des Heechees (Tome 4 sur 5 – La grande porte)
Auteur : F. Pohl
Date de parution : 1987
Traduction : B. Emerich
Editeur : J’ai lu
Première page de Les annales des Heechees
« SUR LE ROCHER RIDÉ
Commencer n’est pas facile. J’ai envisagé toutes sortes de préludes. Comme cette ruse :
Si vous n’avez lu aucun des livres écrits par Mr Fred Pohl, vous ne me connaissez pas. Grosso modo, il a dit la vérité. Parfois, il a exagéré, mais dans l’ensemble, il a dit la vérité.
Toutefois, mon programme d’ordinateur, mon ami Albert Einstein, m’a fait remarquer que je suis de toute façon trop orgueilleux pour masquer mes références littéraires. Si bien que j’ai rejeté le gambit Huckleberry Finn. Alors j’ai songé à l’une de ces formules surannées exprimant l’angoisse cosmique et la quête de l’âme qui, toujours (comme Albert me l’a rappelé), imprègnent ma conversation. »
Extrait de : F. Pohl. « La grande porte – Les annales des Heechees. »
Rendez-vous à la grande porte par F. Pohl

Fiche de Rendez-vous à la grande porte
Titre : Rendez-vous à la grande porte (Tome 3 sur 5 – La grande porte)
Auteur : F. Pohl
Date de parution : 1984
Traduction : M. Darroux, B. Emerich
Editeur : J’ai lu
Première page de Rendez-vous à la grande porte
« Un brin de causette avec un simulacre
Je ne suis pas Hamlet. Mais je suis tout de même un grand serviteur ; ou du moins c’est ce que je serais si j’étais humain. Mais je ne le suis pas. Je suis un programme d’ordinateur ; une condition honorable dont je ne rougis nullement, surtout dans la mesure où (comme vous pouvez le constater) je suis un programme très sophistiqué, capable non seulement d’établir une progression ou de dresser un ou deux décors, mais également de citer les obscurs poètes du vingtième siècle.
C’est pour planter un décor que je vous parle en ce moment. Je m’appelle Albert et j’adore faire des présentations. Aussi vais-je commencer par me présenter.
Je suis un ami de Robinette Broadhead. Enfin, ce n’est pas tout à fait exact ; je ne suis pas certain de pouvoir affirmer que je suis son ami, encore que je m’efforce d’être un ami pour lui. »
Extrait de : F. Pohl. « Rendez-vous à la Grande Porte. »
Les pilotes de la grande porte par F. Pohl

Fiche de Les pilotes de la grande porte
Titre : Les pilotes de la grande porte (Tome 2 sur 5 – La grande porte)
Auteur : F. Pohl
Date de parution : 1980
Traduction : M. Demuth
Editeur : J’ai lu
Première page de Les pilotes de la grande porte
« Wan
Ça n’était pas facile de vivre, si jeune, si totalement seul.
« Va dans les dorés, Wan, vole ce que tu veux, apprends. N’aie pas peur », lui disaient les Hommes Morts. Mais comment pouvait-il ne pas avoir peur ? Les Anciens circulaient dans les passages dorés. Ils étaient stupides mais inquiétants. On pouvait les rencontrer partout, et plus particulièrement tout au bout des passages, là où les écheveaux de symboles tournaient sans fin au centre des choses. C’est-à-dire très exactement là où les Hommes Morts l’incitaient à se rendre. Après tout, il devrait certainement y aller, mais il ne pouvait s’empêcher d’avoir peur.
Wan ignorait ce qui pourrait lui arriver si jamais les Anciens l’attrapaient. Les Hommes Morts le savaient probablement mais, pour lui, leurs divagations n’avaient pas le moindre sens. »
Extrait de : F. Pohl. « La grande porte – Les pilotes de la Grande Porte. »
La grande porte par F. Pohl

Fiche de La grande porte
Titre : La grande porte (Tome 1 sur 5 – La grande porte)
Auteur : F. Pohl
Date de parution : 1977
Traduction : C. et L. Meistermann
Editeur : J’ai lu
Première page de La grande porte
« Je m’appelle Robinette Broadhead, mais je n’en suis pas moins du sexe masculin. Mon analyste (que j’appelle Sigfrid von Shrink, quoique ce ne soit point son nom ; il ne possède aucun nom, car c’est une machine) tire un grand plaisir électronique de ce fait :
— Pourquoi te tourmentes-tu si certaines personnes croient que c’est un nom de fille, Bob ?
— Je ne me tourmente pas.
— Alors pourquoi n’arrêtes-tu pas d’en parler ?
Il m’énerve, à parler de ce dont je n’arrête pas de parler. Je regarde le plafond décoré de mobiles et de poteries mexicaines, puis je regarde par la fenêtre. Ce n’est pas vraiment une fenêtre. C’est un holo du ressac se brisant à Kaena Point ; la programmation de Sigfrid est terriblement éclectique. Au bout d’un moment, je réponds :
— Je ne peux rien changer au nom que m’ont donné mes parents. »
Extrait de : F. Pohl. « La grande porte – La Grande Porte. »
La légion de l’espace par J. Williamson

Fiche de La légion de l’espace
Titre : La légion de l’espace (Tome 1 sur 3 – Ceux de la légion)
Auteur : J. Williamson
Date de parution : 1934
Traduction : C. Grégoire
Editeur : J’ai lu
Première page de La légion de l’espace
« L’homme qui se souvenait de l’avenir
— Eh bien, docteur, quel est votre verdict ?
Il s’assit sur la table d’examen, le drap enroulé autour de sa silhouette maigre et voûtée, et ordonna à l’infirmière de lui rapporter ses vêtements. Il me regardait de ses yeux d’un bleu vif, avec une expression de curiosité tranquille — bien qu’il s’attendît, je le savais, à une sentence de mort.
— L’acquittement, John, lui dis-je, en toute franchise. Vous êtes vraiment indestructible et en parfait état pour un homme de votre âge, sauf en ce qui concerne votre genou. Mais vous resterez mon malade et mon partenaire aux échecs pendant vingt ans encore.
Le vieux John Delmar secoua la tête d’un air grave. »
Extrait de : J. Williamson. « Ceux de la légion – La légion de l’espace »
La planète des dinosaures par S. Leigh

Fiche de La planète des dinosaures
Titre : La planète des dinosaures (Tome 2 sur 2 – Dinosaures)
Auteur : R. Bradbury et S. Leigh
Date de parution : 1993
Traduction : P.-F. Reignier
Editeur : J’ai lu
Première page de La planète des dinosaures
« Un visage familier
— Hé ! s’écria Aaron. Grand-père ! Tu ne me croiras jamais. L’homme se retourna et lui fit un signe. Aaron, hilare, se précipita à sa rencontre. Mais son rire ne dura qu’un instant… le temps d’un souffle, d’un soupir. Aaron ralentit brusquement son allure. Là, devant lui, quelque chose clochait. La maison… La peinture se décollait à l’arrière du bâtiment en grandes écailles lépreuses, et les parties intactes étaient d’un gris ardoise qu’Aaron n’avait jamais vu auparavant. Les volets que son père avait fixés avec tant de soin en mai, à peine trois mois plus tôt, pendaient maintenant de guingois comme des hommes désespérément agrippés au bord d’une falaise. Le grillage de la porte extérieure était rouillé, tordu et rafistolé avec des morceaux plus récents aux reflets argentés. Les marches de la véranda, »
Extrait de : S. Leigh. « Dinosaures – La planète des dinosaures. »
Le cri du tyrannosaure par S. Leigh

Fiche de Le cri du tyrannosaure
Titre : Le cri du tyrannosaure (Tome 1 sur 2 – Dinosaures)
Auteur : R. Bradbury et S. Leigh
Date de parution : 1992
Traduction : C. Marchand-Kiss
Editeur : J’ai lu
Première page de Le cri du tyrannosaure
« Un ours pondeur
Green Town étouffait sous la canicule.
Le soleil d’août, tel un haut-fourneau accroché à l’azur, déversait sur la ville une lumière en fusion. La peinture s’écaillait comme de la boue séchée sur les bardeaux de cèdre et des démons brûlants entamaient des valses folles à travers les rues où la poussière régnait en maître. L’atmosphère miroitait et oscillait sur les toits sombres. Le revêtement d’aluminium faisait songer à la cire d’une vieille bougie allant s’effondrer dans les flaques argentées des trottoirs.
Dans le Middle West, c’était un jour d’été comme les autres, éblouissant, humide et languide, attendant le soir que des nuages d’orage s’épanouissent comme des fleurs ombrageuses. Au début, ils étaient massifs, signes avant-coureurs du tonnerre formant de vastes tours noires à l’horizon. Mais, alors qu’ils s’étiraient et viraient du noir au vert pâle, presque grisâtre, le soleil couchant plongeait »
Extrait de : S. Leigh. « Dinosaures – Le cri du tyrannosaure. »