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Le chemin de l’éternité par C. D. Simak

Fiche de Le chemin de l’éternité
Titre : Le chemin de l’éternité
Auteur : C. D. Simak
Date de parution : 1986
Traduction : I. Tate
Editeur : J’ai lu
Première page de Le chemin de l’éternité
« New York
Le câble atteignit son destinataire à Singapour. Il me faut un type capable de passer au travers. Il était signé Jay Corcoran. Boone sauta dans le premier avion.
À Kennedy, sitôt franchie la douane, il trouva le chauffeur de Corcoran qui l’attendait. L’homme prit son sac et le précéda vers une fastueuse conduite intérieure.
Il avait plu, le ciel semblait s’éclaircir. Installé comme un pacha sur la luxueuse banquette, Boone regardait de tous ses yeux. À quand remontait son dernier séjour à Manhattan ? Dix ans, plus de dix ans.
Ils n’avaient pas atteint l’immeuble de Corcoran qu’une nouvelle averse s’abattait. Le chauffeur alla chercher son sac dans le coffre et ouvrit un grand parapluie. »
Extrait de : C. D. Simak. « Le chemin de l’éternité. »
Demain les chiens par C. D. Simak

Fiche de Demain les chiens
Titre : Demain les chiens
Auteur : C. D. Simak
Date de parution : 1952
Traduction : J. Rosenthal
Editeur : J’ai lu
Première page de Demain les chiens
« LA CITE
Grand-père Stevens, assis dans un fauteuil de jardin, regardait travailler la tondeuse, tout en laissant la douce tiédeur du soleil pénétrer jusque dans ses os. La tondeuse parvint au bord de la pelouse, eut un petit gloussement de poule satisfaite, prit un virage impeccable et repartit tondre une nouvelle bande de gazon. Le sac où s’amassaient les brins coupés se gonflait.
Soudain, la tondeuse s’arrêta avec un cliquetis excité. Un panneau s’ouvrit sur son flanc et un bras en forme de grue en émergea. Des doigts d’acier raclèrent l’herbe, remontèrent en brandissant triomphalement une pierre qu’ils abandonnèrent dans un petit réceptacle, puis disparurent à nouveau dans le panneau. »
Extrait de : C. D. Simak. « Demain les chiens. »
Dans le torrent des siècles par C. D. Simak

Fiche de Dans le torrent des siècles
Titre : Dans le torrent des siècles
Auteur : C. D. Simak
Date de parution : 1951
Traduction : G. H. Gallet
Editeur : J’ai lu
Première page de Dans le torrent des siècles
« L’homme surgit du crépuscule alors que la dernière lueur jaune-vert du soleil s’attardait encore à l’ouest. Il s’arrêta au bord du patio et appela :
— Monsieur Adams, vous êtes là ?
Le fauteuil craqua quand Christopher Adams sursauta, surpris par la voix. Puis il se souvint. Un nouveau voisin était venu s’installer de l’autre côté de la prairie, depuis un jour ou deux. Jonathon le lui avait dit… et Jonathon était au courant de tout à cent cinquante kilomètres à la ronde. De tout ce que disaient les hommes, les androïdes et les robots.
— Entrez donc, dit Adams. Vous êtes le bienvenu.
Il espéra que sa voix était aussi cordiale et aussi aimable qu’il le souhaitait. »
Extrait de : C. D. Simak. « Dans le torrent des siècles. »
Chaîne autour du soleil par C. D. Simak

Fiche de Chaîne autour du soleil
Titre : Chaîne autour du soleil
Auteur : C. D. Simak
Date de parution : 1952
Traduction : M. Sciama
Editeur : J’ai lu
Première page de Chaîne autour du soleil
« Vickers se leva scandaleusement tôt parce que Ann l’avait appelé au téléphone la veille au soir pour lui parler de quelqu’un qui, à New York, désirait le voir.
Il avait essayé de se dérober.
— Je sais que cela va te déranger, avait-elle dit, mais je ne pense pas que tu puisses négliger ça.
— Je ne peux pas y aller, Ann. Je suis en plein travail et ne puis pas tout lâcher.
— Mais c’est une grosse affaire, la plus grosse qui se soit jamais présentée. C’est toi qu’ils ont choisi de voir en premier, avant tous les autres auteurs. Ils pensent que tu es le type qu’il leur faut.
— Publicité ? »
Extrait de : C. D. Simak. « Chaine autour du soleil. »
Au pays du mal par C. D. Simak

Fiche d’Au pays du mal
Titre : Au pays du mal
Auteur : C. D. Simak
Date de parution : 1982
Traduction : M. Demuth
Editeur : J’ai lu
Première page d’Au pays du mal
« Harcourt revenait de la chasse du matin quand il vit le dragon. Il suivait le cours du fleuve, ses ailes battant comme deux grands chiffons, le cou tendu comme si sa tête seule portait ce grand corps à travers les airs. Sa longue queue fouettait le ciel.
Harcourt le désigna au Noueux qui chevauchait à son côté, tenant par la bride leur troisième monture sur laquelle ils avaient chargé le sanglier et le cerf abattus au début de la journée.
— Le premier dragon de l’année, dit Harcourt.
— On en voit rarement de nos jours, remarqua le Noueux. Il n’en reste plus guère.
« Il a raison », songea Harcourt. Sur cette rive du fleuve, les dragons n’étaient plus très nombreux. Au fil des ans, la plupart étaient remontés vers le nord. On pensait généralement qu’ils travaillaient pour le Mal en tant qu’éclaireurs chargés d’espionner les mouvements des nuages de barbares affamés qui volaient sans cesse à la lisière du Pays Vide. »
Extrait de : C. D. Simak. « Au pays du Mal. »
Au carrefour des étoiles par C. D. Simak

Fiche d’Au carrefour des étoiles
Titre : Au carrefour des étoiles
Auteur : C. D. Simak
Date de parution : 1963
Traduction : M. Deutsch
Editeur : J’ai lu
Première page d’Au carrefour des étoiles
« Le vacarme avait maintenant pris fin.
Des volutes de fumée grise, semblables à de minces écharpes de brume, s’élevant de la terre torturée, planaient au-dessus des palissades déchiquetées, des pêchers que l’artillerie avait réduits à l’état de cure-dents. Le silence, sinon la paix, était retombé sur ces quelques kilomètres carrés de terre où les hommes s’étaient battus.
Là, pendant un temps interminable, d’un horizon à l’autre, le tonnerre avait régné en maître. Des geysers de poussière avaient jailli vers le ciel. Aux hennissements des chevaux se mêlaient les cris gutturaux des hommes, le sifflement des projectiles ponctué de sourdes conflagrations quand ils arrivaient au terme de leur trajectoire. L’éclat meurtrier des rafales se mariait au scintillement de l’acier tandis que, dans le vent, claquaient les bannières multicolores. »
Extrait de : C. D. Simak. « Au carrefour des étoiles. »
Escarmouche par C. D. Simak

Fiche d’Escarmouche
Titre : Escarmouche
Auteur : C. D. Simak
Date de parution : 1979
Traduction : F.-M. Watkins
Editeur : J’ai lu
Sommaire d’Escarmouche
- Escarmouche
- La chose dans la pierre
- La terre d’automne
- Les coccinelles d’or
- Secours galactique
- Le gros coup
- Le fantôme d’une ford modèle T
Première page d’Escarmouche
« C’était une bonne montre. Il y avait plus de trente ans qu’elle était une bonne montre. D’abord, elle avait appartenu à son père et sa mère l’avait gardée pour lui à la mort du père et la lui avait donnée pour son dix-huitième anniversaire. Depuis lors et pendant de nombreuses années, elle l’avait fidèlement servi.
Mais à présent, en la comparant avec la pendule au mur de la salle de rédaction, son regard allant de son poignet au grand cadran au-dessus de la porte du vestiaire, Joe Crane devait admettre que sa montre ne marchait plus. Elle avançait d’une heure. Elle disait qu’il était 7 heures alors que la pendule murale affirmait qu’il n’en était que 6.
D’ailleurs, tout bien réfléchi, il avait fait anormalement sombre quand il était venu en voiture à son travail, les rues avaient paru singulièrement vides.
Il s’arrêta sur le seuil de la rédaction déserte, écoutant le murmure de la rangée de téléscripteurs. »
Extrait de : C. D. Simak. « Escarmouche. »
Le peuple du talisman par L. Brackett

Fiche de Le peuple du talisman
Titre : Le peuple du talisman (Tome 3 sur 4 – Le livre de Mars)
Auteur : L. Brackett
Date de parution : 1964
Traduction : P. Aubignan
Editeur : J’ai lu
Première page de Le peuple du talisman
« Tout au long des heures sans fin, des heures glaciales de la nuit du Pays Arctique, le Martien n’avait pas fait un geste, n’avait pas ouvert la bouche une seule fois. La veille, à la tombée du crépuscule, Éric John Stark l’avait porté dans la tour en ruine et l’avait déposé, enveloppé dans des couvertures, à même la neige. Il avait fait un feu de lichens secs et, ensuite, les deux hommes avaient attendu, tout seuls, perdus dans l’immensité désertique qui ceinture la calotte polaire de Mars.
Et Camar le Martien parla juste avant l’aube :
— Stark !
— Oui ?
— Je vais mourir.
— Oui.
— Je n’arriverai pas à Kushat.
— Non. »
Extrait de : L. Brackett. « Le livre de Mars – Le peuple du talisman. »
Le secret de Sinharat par L. Brackett

Fiche de Le secret de Sinharat
Titre : Le secret de Sinharat (Tome 2 sur 4 – Le livre de Mars)
Auteur : L. Brackett
Date de parution : 1964
Traduction : P. Aubignan
Editeur : J’ai lu
Première page de Le secret de Sinharat
« Cela faisait des heures et des heures que, implacablement éperonné par son noir cavalier, l’animal fuyait à travers le désert martien et il était maintenant exténué. Il chancela, sa cadence se rompit et, quand l’homme enfonça en jurant les talons dans ses flancs écailleux, la bête ne fit que se tourner vers lui avec un sifflement chuintant. Elle avança encore un peu en titubant avant de s’arrêter du côté sous le vent d’une dune. Alors, elle s’écroula dans la poussière.
L’homme descendit. Les yeux de la créature, où se reflétait la lueur des petites lunes, étaient semblables à deux ardents luminaires verts. Le cavalier comprit qu’il était vain d’essayer d’obliger sa monture à repartir. Il se retourna et regarda dans la direction d’où il était venu. »
Extrait de : L. Brackett. « Le livre de Mars – Le secret de Sinharat. »
Renaissance par R. F. Jones

Fiche de Renaissance
Titre : Renaissance
Auteur : R. F. Jones
Date de parution : 1951
Traduction : F.-M. Watkins
Editeur : J’ai lu
Première page de Renaissance
« Le premier globe s’était couché et les ombres plus allongées du deuxième soleil assombrissaient la grande salle du Karildex.
La puissante machine semblait tapie dans la pénombre comme une gigantesque créature s’installant pour la nuit. L’éclat violet de ses mille facettes métalliques reflétait les éclairs flamboyants de la Terre-de-Feu qui illuminaient le ciel.
Une seule position de la machine était occupée par un homme d’un certain âge, effacé, qui appuyait sur les touches l’une après l’autre avec une indécision laborieuse.
Deux fois Ketan avait proposé de l’aider mais avait été repoussé d’un geste. Ce crétin ne partirait donc jamais ?
Ketan regarda vers le fond de la salle où une silhouette immobile se profilait sur le crépuscule filtrant par la large fenêtre multicolore. »
Extrait de : R. F. Jones. « Renaissance. »