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Station du cauchemar par P. J. Farmer

Fiche de Station du cauchemar

Titre : Station du cauchemar
Auteur : Philip José Farmer
Date de parution : 1982
Traduction : J. Guiod, J. Martinache
Editeur : Presses de la cité

Première page de Station du cauchemar

« Paul Eyre abattit une soucoupe volante. Ce matin-là, il traversait un champ en direction de la lisière d’un bois qu’un petit cours d’eau partageait en deux lorsque Riley, son setter, se mit à l’arrêt. Le corps tendu à en vibrer, l’animal pointait le museau vers l’aimant qui l’attirait, la caille invisible. Le cœur battant, Eyre regarda le buisson distant de quelques mètres derrière lequel devait se trouver la compagnie.

Les oiseaux s’envolèrent avec ce boucan qui avait coutume de le faire sursauter quand il n’était qu’un novice. On eût dit que la terre venait d’engendrer avec violence plusieurs petites planètes. Ils n’étaient pas une douzaine, comme il s’y attendait, mais seulement deux. Le premier était beaucoup plus gros que l’autre – si gros même que Paul, cette fois, sursauta. Au moment même où son fusil grondait et lui frappait l’épaule, Eyre savait déjà que ce n’était pas une caille. »

Extrait de : P. J. Farmer. « Station du cauchemar. »

Mon nom est Titan par R. Silverberg

Fiche de Mon nom est Titan

Titre : Mon nom est Titan 1987-1996 (Tome 4 sur 4 – Nouvelles au fil du temps)
Auteur : R. Silverberg
Date de parution : 2006
Traduction : J. et J.-M. Chambon, F. Lasaygues, L. Le Maire, J. Martinache, H. Collon, L. Evrard, J.-P. Pugi, T. Bauduret, P.-P. Durastanti
Editeur : J’ai lu

Sommaire de Mon nom est Titan

  • La maison en os
  • Le regard du mort
  • Chip runner
  • Vers la terre promise
  • La solution d’Asenion
  • Le sommeil et l’oubli
  • Entre un soldat, puis un autre
  • Voués aux ténèbres
  • Tombouctou à l’heure du lion
  • Rien ne sert de courir
  • La zone des clones
  • Chasseurs en forêt
  • Longue nuit de veille au temple
  • Va et vient
  • Jouvence
  • La route de Spectre City
  • Ce rouge éclat est le matin
  • Jusqu’à ce que la mort nous sépare
  • Carnets d’Henry James, récit de l’invasion martienne
  • La venue de l’empire
  • Le deuxième bouclier
  • Diane aux cent seins
  • Mon nom est Titant

Première page de La maison en os

« Après le repas du soir Paul se met à frapper sur son tambour et à psalmodier entre ses dents, bientôt accompagné par Marty qui a aussitôt pris le rythme. Et tous deux se lancent dans l’épisode de l’épopée tribale auquel nous allons avoir droit ce soir, comme c’est le cas tous les soirs, tôt ou tard.
Tout cela a l’air très dramatique mais je n’y comprends strictement rien. Ils chantent leur épopée dans cette langue religieuse que je n’ai jamais été autorisé à apprendre. Elle présente avec la langue de tous les jours le même rapport que celui qui existe, je suppose, entre le latin et le français ou l’espagnol. Mais c’est un langage privé, sacré, à usage interne. Pas pour les gens comme moi.
« Allez, raconte, mec ! braille B.J.
— Envoie la sauce ! » crie Danny.
Paul et Marty commencent à s’échauffer. Puis un souffle d’air glacé siffle à travers la maison tandis que le rabat en peau de renne qui masque l’entrée se soulève, livrant passage à Zeus. »

Extrait de : R. Silverberg. « Nouvelles au fil du temps – Mon nom est Titan. »

Les avaleurs de vide par N. Spinrad

Fiche de Les avaleurs de vide

Titre : Les avaleurs de vide
Auteur : N. Spinrad
Date de parution : 1979
Traduction : J. Martinache
Editeur : Presses de la cité

Première page de Les avaleurs de vide

« Depuis des siècles qu’ils errent dans l’espace en quête d’une planète habitable, les vagabonds du Trek se sont presque accoutumés à vivre suspendus dans l’immensité interstellaire.
Presque. Car l’espoir ne les a pas quittés de découvrir un jour dans cet univers vide et sans vie le nouvel Éden qui remplacera le monde que leurs ancêtres ont assassiné : la Terre.
À bord des vaisseaux-torche, la Grande Migration sillonne l’abîme infini, précédée par des éclaireurs, les AVALEURS DE VIDE, qui, eux connaissent l’insupportable vérité… »

Extrait de : N. Spinrad. « Les avaleurs de vide. »

L’autre côté du réel par N. Spinrad

Fiche de L’autre côté du réel

Titre : L’autre côté du réel
Auteur : N. Spinrad
Date de parution : 2015
Traduction : J. Martinache, I. D. Philippe
Editeur : Milady

Sommaire de L’autre côté du réel

  • Les avaleurs de vide
  • Deus ex

Première page de Les avaleurs de vide

« Dans un scintillement d’arcs-en-ciel lancés par la combinaison-miroir qui lui collait à la peau, dans un tourbillon de cape noire, Jofe D’mahl surgit de l’écran-chatoiement formant la paroi intérieure du grand salon à bord de son vaisseau, accompagné des premières mesures de la Cinquième Symphonie de Beethoven. L’écran se rida en passant par toutes les couleurs du spectre tandis que la chair de D’mahl le traversait, annonçant visuellement sa présence par des lumières stroboscopiques aux reflets mercuriels et aux effets Doppler. Des têtes se tournèrent, des corps se figèrent et la réception s’interrompit le temps d’un long battement de cœur cependant qu’il saluait ses invités d’une légère inclinaison du buste teintée d’ironie. Puis la soirée reprit son rythme lorsqu’il s’avança sur le sol couvert de brouillard et se dirigea vers un plateau flottant chargé de flambois. Il avait fait son entrée.
D’mahl choisit une sphère violette, fourra le flambois dans sa bouche et mordit dans une spongiosité friable, exquise, qui l’emporta, irrésistible lame de velours, vers un orgasme gustatif. Un assortiment inédit, création d’une certaine Lina Wolder, recommandé par Jiz, et, comme d’habitude, elle avait déniché une perle. Il incorpora le  »

Extrait de : N. Spinrad. « L’autre côté du réel. »

Les fils de Fondation par I. Asimov

Fiche de Les fils de Fondation

Titre : Les fils de Fondation (Tome HS sur 7 – Fondation)
Auteur : I. Asimov et M. H. Greenberg
Date de parution : 1989
Traduction : J. Martinache
Editeur : Pocket

Sommaire de Les fils de Fondation :

  • La reine des pistes par P. Sargent
  • La solution d’Asenion par R. Silverberg
  • Meurtre au urthième degré par E. Wellen
  • La chute de Trantor par H. Turtledove
  • Dilemme par C. Willis
  • Quand la nuit tombe par B. Spiegelman Fein
  • Equilibre par M. Resnick
  • Le présent éternel par B. N. Malzberg
  • Pappa par S. Finch
  • Réunion au sommet du Mile-High par F. Pohl
  • La caverne de Platon par P. Anderson
  • La conscience de Fondation par G. Zebrowski
  • Chasseurs de voitures dans la prairie de béton par R. Sheckley
  • La plupart des électeurs … par E. D. Hoch
  • Tache par H. Clement
  • La quatrième loi de la robotique par H. Harrison
  • L’originiste par O. Scott Card

Première page de La reine des pistes

« Les trois garçons rejoignirent Amy au moment où elle parvenait aux pistes roulantes.
— Barone-Stein ! lui cria l’un d’eux.
Elle n’en reconnut aucun alors qu’ils savaient manifestement qui elle était.
— On veut une course, dit le plus petit des trois, d’une voix si douce que les gens passant près d’eux ne purent entendre le défi. Tu pars la première et tu choisis l’arrivée.
— D’accord, acquiesça-t-elle aussitôt. La 254e C, au croisement avec la voie locale de Riverdale.
Les gamins la regardèrent en plissant le front. Peut-être s’attendaient-ils à une course plus longue. Ils avaient l’air jeune : le plus grand ne pouvait avoir plus de onze ans. Amy se pencha en avant, releva le bas de son pantalon. Elle les sèmerait tous avant la destination qu’elle avait fixée. »

Extrait de : I. Asimov. « Fondation – Les fils de Fondation. »

L’abominable ver télépathe par P. Anthony

Fiche de L’abominable ver télépathe

Titre : L’abominable ver télépathe
Auteur : P. Anthony et R. E. Margroff
Date de parution : 1970
Traduction : J. Martinache
Editeur : Presses de la cité

Première page de L’abominable ver télépathe

« Je massacrais les planètes depuis une demi-heure lorsque se présenta un coup qui serait probablement le meilleur de la journée. M’inclinant au-dessus du soleil, je visai soigneusement Vénus et m’apprêtai à la caramboler sur Mars pour toucher trois planétoïdes simultanément.
Une bande brune vint troubler ma concentration : mes cheveux rebelles, incoiffables. D’un geste impatient, je remis en place la mèche fautive et repris position. Retenant ma respiration, j’amorçai mon mouvement…
BRRRRZZZAK ! bourdonna le communiphone. Je sursautai, fis fausse queue, expédiant ma comète sur une nébuleuse qui la renvoya contre la sphère de Jupiter ; elle alla ensuite se perdre dans une tache solaire d’où, bien sûr, je ne pouvais plus la déloger. Ganymède, la lune de Jupiter, quitta son orbite en tourbillonnant, zigzagua comme une guêpe folle puis percuta un plot qui l’expédia dans la trappe de « semi-gravité ». »

Extrait de : R. Margroff et P. Anthony. « L’abominable ver télépathe. »

La bête par A. E. van Vogt

Fiche de La bête

Titre : La bête
Auteur : A. E. van Vogt
Date de parution : 1943
Traduction : J. Martinache
Editeur : Pocket

Première page de La bête

« À demi enfoui, le moteur gris-bleu gisait sur la pente d’une colline verdoyante, objet inanimé de métal recelant des forces presque aussi puissantes que la vie elle-même. La pluie ruisselait sur sa masse insensible, le soleil de l’été 1972(1) y dardait ses rayons ; la nuit, les étoiles accrochaient à sa surface métallique des reflets blafards et insouciants. Le vaisseau dont il avait été le propulseur s’apprêtait à pénétrer dans l’atmosphère de la Terre lorsqu’une météorite avait transpercé le châssis qui le tenait en place. Instantanément, avec une force irrésistible, le moteur avait réduit en lambeaux ce qui restait du bloc et avait amorcé une longue chute.
Depuis, il gisait sur la colline. Apparemment sans vie, il vivait pourtant, à sa manière. La terre qui se trouvait dans son champ de force était si tassée qu’il eût fallu une acuité visuelle exceptionnelle pour remarquer sa rotation rapide, et aucun des jeunes garçons qui s’étaient assis un jour sur un des rebords du moteur n’avait vu les convulsions de la poussière. Si d’aventure l’un d’eux avait glissé une main crasseuse dans l’enfer tourbillonnant du  »

Extrait de : A. E. Van Vogt. « La bête. »