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La reine des épées par M. J. Moorcock

Fiche de La reine des épées

Titre : La reine des épées (Tome 2 sur 6 – Corum)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1971
Traduction : B. Martin
Editeur : Pocket

Première page de La reine des épées

« CE QUE LE DIEU DE LA MER AVAIT REJETÉ

MAINTENANT, le ciel d’été était bleu pâle au-dessus du bleu plus profond de la mer ; au-dessus de la forêt continentale vert et or ; au-dessus des roches et de l’herbe du mont Moidel ainsi que des pierres blanches du château qui se dressait à son sommet. Et le dernier des Vadhaghs, le Prince Corum à la Robe Écarlate, était profondément amoureux d’une femme mabden, la Margravine Rhalina d’Allomglyl.
Corum Jhaelen Irsei, dont l’œil droit était recouvert d’un bandeau incrusté de sombres joyaux qui le faisaient ressembler à celui d’un insecte, dont l’œil gauche (le normal) était grand, en amande, jaune en son centre et violet au pourtour, était sans méprise possible un Vadhagh. Il avait le crâne étroit et long, le visage ovale, aminci au menton ; ses oreilles  »

Extrait de : M. J. Moorcock. « Corum – La reine des épées. »

Le chevalier des épées par M. J. Moorcock

Fiche de Le chevalier des épées

Titre : Le chevalier des épées (Tome 1 sur 6 – Corum)
Auteur : M. J. Moorcock
Date de parution : 1971
Traduction : B. Martin
Editeur : Pocket

Première page de Le chevalier des épées

« AU CHÂTEAU D’ÉRORN

AU château d’Erorn vivait la famille du Prince vadhagh Khlonskey. Il y avait bien des siècles que cette même famille occupait le château. Elle avait un amour excessif de la mer à l’humeur changeante qui venait lécher les murailles nord d’Erorn ainsi que de l’agréable forêt qui venait tout près du flanc sud.
Le château d’Erorn était si ancien qu’il paraissait s’être fondu entièrement dans la roche de la vaste éminence qui dominait la mer. De l’extérieur, c’était une splendeur de tourelles patinées par le temps et de pierres lissées par le sel marin. À l’intérieur, il y avait des parois mouvantes qui changeaient de forme pour s’accommoder aux éléments et de couleur quand le vent changeait de direction. Il y avait des salles remplies de dispositifs de cristaux et de jets d’eau qui jouaient à la perfection les fugues  »

Extrait de : M. J. Moorcock. « Corum – Le Chevalier des Épées. »

Michael J. Moorcock

Présentation de Michael Moorcock :

Michael Moorcock est un écrivain britannique né le 18 décembre 1939 à Londres. Il est considéré comme l’une des figures majeures de la science-fiction et du fantastique, et a remporté de nombreux prix littéraires tout au long de sa carrière.

Moorcock a commencé à écrire de la science-fiction dès son adolescence et a publié sa première nouvelle à l’âge de 17 ans. Au cours des années 1960, il a été rédacteur en chef du magazine de science-fiction britannique « New Worlds », où il a encouragé l’écriture de nouveaux auteurs de science-fiction, tels que J. G. Ballard et Brian Aldiss.

Parmi les œuvres les plus célèbres de Moorcock figurent la série des « Chroniques de Corum », la série des « Chroniques d’Elric » et la série des « Chroniques de Hawkmoon ». Ces séries sont situées dans un multivers complexe, où les personnages se déplacent entre des mondes différents.

En plus de son travail en tant qu’écrivain, Moorcock a également été musicien de rock, éditeur et producteur de disques. Il a notamment collaboré avec le groupe de rock progressif Hawkwind.

Au cours de sa carrière, Moorcock a remporté de nombreux prix, dont le prix Hugo, le prix Nebula et le prix Bram Stoker. En 2008, il a été nommé Grand Maître de la science-fiction par l’Association des écrivains de science-fiction et de fantasy d’Amérique.

Livres de Michael J. Moorcock :

Corum :

Danseurs de la fin des temps :

Elric :

Erekosë :

Hawkmoon :

Jerry Cornelius :

Karl Glogauer :

Le guerrier de Mars :

Pacte de Von Bek :

Intégrale :

Gloriana 1 (1978)
Gloriana 2 (1978)
Le chaland d’or (1979)
Le jeu du sang (1975)
Le livre d’or (1981)
Le navire des glaces (1969)
Les rives du crépuscule (1966)
Mother London (1988)
Souvenirs de la troisième guerre mondiale (1995)

Pour en savoir plus sur Michael J. Moorcock :

La page Wikipédia sur M. J. Moorcock
La page Noosfere sur M. J. Moorcock
La page isfdb de M. J. Moorcock