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L’amulette tibétaine par A. Derleth

Fiche de L’amulette tibétaine

Titre : L’amulette tibétaine
Auteur : A. Derleth
Date de parution : 1985
Traduction : J. Papy, P. Goffin, M. Deutsch, D. Mols, R. Lathière, M. Roth, M.-B. Endrèbe
Editeur : NEO

Sommaire de L’amulette tibétaine

  • Le tertre du gibet
  • Vignes sauvages
  • Ils ressusciteront
  • Le retour de Sarah
  • La main de gloire
  • Le vent de la rivière
  • L’obsession de McGovern
  • Trois messieurs vêtus de noir
  • Tourbillons de neige
  • L’amulette tibétaine
  • Le petit garçon perdu
  • La chambre aux volets clos
  • Mademoiselle Esperson
  • La couverture à damier
  • Dîner de têtes

Première page de Le tertre du gibet

« Sir Hilary James vit l’apparition pour la première fois au crépuscule, à son retour d’une promenade à travers les marais.
« Je dois être fatigué », dit-il à mi-voix en se passant une main sur les yeux.
Comme l’apparition ne s’évanouissait pas, il la regarda attentivement pendant quelques secondes, puis décida que c’était une illusion d’optique, un de ces mirages qui leurrent tant de voyageurs épuisés par une marche trop longue. Bien qu’il ne fût pas fatigué le moins du monde, cette explication suffit à dissiper le vague malaise qu’il venait de ressentir. Une fois rentré chez lui, il n’accorda plus la moindre pensée à l’incident.
Au milieu de la nuit, il s’éveilla soudain, en proie à une terreur inexplicable. Étouffant de chaleur, il rejeta les couvertures, puis se leva et alla soulever le châssis de la fenêtre. Alors, il vit l’apparition pour la deuxième fois : une grande ombre noire se »

Extrait de : A. Derleth. « L’amulette tibétaine. »

Une étoile m’a dit par F. Brown

Fiche de Une étoile m’a dit

Titre : Une étoile m’a dit
Auteur : F. Brown
Date de parution : 1951
Traduction : J. Papy
Editeur : Gallimard

Sommaire de Une étoile m’a dit

  • Quelque chose de vert …
  • Anarchie dans le ciel
  • Tu n’as point tué
  • Les Myeups
  • Un coup à la porte
  • Cauchemar
  • Mitkey
  • Tu seras fou

Première page de Quelque chose de vert …

« L’énorme soleil cramoisi flamboyait dans un ciel violet. À la lisière de la plaine brune, parsemée de buissons bruns, s’étendait la jungle rouge.

Mac Garry se dirigeait vers elle à grandes enjambées. Fouiller ces jungles rouges était un travail pénible et dangereux, mais absolument nécessaire. Mac Garry en avait déjà exploré plusieurs centaines : ça n’en ferait qu’une de plus…

— On y va, Dorothy, dit-il. Est-ce que tu es prête ?

La petite créature à cinq membres placée sur son épaule ne répondit pas, selon son habitude. Elle était incapable de parler, mais c’était un être à qui parler, une agréable compagnie. Par sa taille et son poids, elle donnait à Mac Garry l’étrange impression d’une main appuyée sur son épaule.

Dorothy était avec lui depuis… Au fait, depuis combien de temps ? Au moins quatre ans. Il y avait bien cinq ans qu’il était là, dans la mesure où il pouvait s’en rendre compte, et il avait trouvé Dorothy quatre ans auparavant. »

Extrait de : F. Brown. « Une étoile m’a dit. »

Le tertre maudit par R. E. Howard

Fiche de Le tertre maudit

Titre : Le tertre maudit
Auteur : R. E. Howard
Date de parution : 1985
Traduction : F. Truchaud, J. Papy, J. Marigny, M. Deutsch, R. Lathière
Editeur : Fleuve noir

Sommaire de Le tertre maudit

  • Lance et croc
  • La malédiction de la mer
  • Du fond des abîmes
  • En replis tortueux
  • Coup double
  • Le coeur de Jim Garfield
  • Pour l’amour de Barbara Allen
  • Le tertre maudit
  • Le monolithe noir
  • Une sonnerie de trompettes
  • Le cavalier-tonnerre
  • La vallée perdue

Première page de Lance et croc

« A-aea était tapie près de l’entrée de la caverne et observait Ga-nor avec des yeux émerveillés. L’occupation de Ga-nor l’intéressait autant que Ga-nor lui-même. Quant à celui-ci, il était trop accaparé par son travail pour remarquer la présence d’A-aea. Une torche fichée dans une niche de la paroi éclairait parcimonieusement la vaste caverne ; à sa lumière, Ga-nor était en train de tracer péniblement des silhouettes sur le mur. Avec un morceau de silex, il grattait la pierre et dégageait les contours ; puis, avec un bout de bois trempé dans de l’ocre, il complétait la silhouette. Le résultat était grossier, mais témoignait d’un réel génie artistique qui cherchait à s’exprimer de toutes ses forces.
C’était un mammouth qu’il s’efforçait de représenter ; les yeux de la petite A-aea s’écarquillèrent d’étonnement et d’admiration. C’était stupéfiant ! Même si l’animal ne reposait que sur trois pattes et  »

Extrait de : R. E. Howard. « Le tertre maudit. »

Les yeux de la momie par R. Bloch

Fiche de Les yeux de la momie

Titre : Les yeux de la momie (Tome 1 sur 4 – Nouvelles fantastiques)
Auteur : R. Bloch
Date de parution : 1984
Traduction : C. Boland-Maskens, J. Papy, F. Straschitz, D. Mois, M. Deutsch, A. Rosenblum, R. Lathière, J. Finné
Editeur : NEO

Sommaire de Les yeux de la momie

  • Le visiteur venu des étoiles
  • Les yeux de la momie
  • Scarabées
  • L’étrange voyage de Richard Clayton
  • La cape
  • La maison du crime
  • Presque humain
  • « Irma la douce »
  • L’ombre du clocher
  • Manuscrit trouvé dans une maison déserte
  • Le phare

Première page de Le visiteur venu des étoiles

« Je suis ce que je prétends être, un écrivain fantastique. Tout enfant déjà, je fus captivé et fasciné par ce pouvoir occulte de l’inconnu, de l’irréel. Depuis toujours, craintes indicibles, rêves absurdes, chimères étranges et semi-intuitives qui hantent nos esprits ont exercé sur ma personne un charme puissant et inexplicable.
En littérature, j’ai accompagné Poe le long des sombres chemins de la nuit et je me suis faufilé avec Machen aux Enfers. Baudelaire m’a conduit au domaine des astres horrifiants et je me suis repu de la démence interne de la terre en compagnie des contes ancestraux. Mon maigre talent pour le croquis et le dessin me poussa à visualiser grossièrement les hôtes insolites de mes rêveries. Cette même tendance triste qui me poussait à dessiner provoqua en moi un grand intérêt pour les royaumes obscurs de la composition musicale ; ma préférence allait aux accords passionnés de la Planets Suite et autres œuvres de la même veine. Ma vie intérieure devint alors une fête étrange aux horreurs surnaturelles et torturantes. »

Extrait de : R. Bloch. « Nouvelles fantastiques – Les yeux de la momie. »

Morthylla par C. A. Smith

Fiche de Morthylla

Titre : Morthylla
Auteur : C. A. Smith
Date de parution : 1964
Traduction : Y. Le Brun, F. Levie, D. Mols, J. Papy, F.-M. Watkins
Editeur : NEO

Sommaire de Morthylla

  • Le maître de l’astéroïde
  • Semences de la mort
  • La racine d’Ampoï
  • Les immortels de Mercure
  • Meurtre dans la quatrième dimension
  • La semence de mars
  • Le sculpteur de gargouilles
  • Le grand dieu Awto
  • Mère des crapauds
  • Le frai de la tombe
  • Quand le diable y serait …
  • Le festin de la gorgone
  • Le vol des trente-neuf ceintures
  • Morthylla

Première page de Le maître de l’astéroïde

« La conquête par l’homme des gouffres interplanétaires a été émaillée d’innombrables tragédies. Bien des vaisseaux, tels des grains de poussière errants, disparurent dans l’infini – pour ne jamais revenir. Il va sans dire que la plupart de ces explorateurs égarés n’ont jamais légué à la postérité la moindre relation de leurs mésaventures. Tels des météores inconnus, leurs vaisseaux se sont embrasés dans l’atmosphère des plus lointaines planètes, avant de s’éparpiller comme des cendres de métal informes sur des rives ignorées de l’homme ; d’autres ont poursuivi leur orbite funèbre et glacée autour des satellites et des mondes les plus divers. Parmi ces expéditions qui ne sont jamais revenues, certaines, peut-être, réussirent à se poser quelque part : leurs équipages périrent sans doute immédiatement, à moins qu’ils ne soient parvenu à survivre quelque temps dans l’environnement incroyablement hostile d’un cosmos à jamais étranger aux hommes. »

Extrait de : C. A. Smith. « Morthylla. »

Par-delà le mur du sommeil par H. P. Lovecraft

Fiche de Par-delà le mur du sommeil

Titre : Par-delà le mur du sommeil
Auteur : H. P. Lovecraft
Date de traduction : 1956
Traduction : J. Papy
Editeur : Denoël

Sommaire de Par-delà le mur du sommeil

  • Par-delà le mur du sommeil
  • Les rats dans les murs
  • Le monstre sur le seuil
  • Celui qui hantait les ténèbres
  • L’affaire Charles Dexter Ward

Première page de Par-delà le mur du sommeil

« Je me suis souvent demandé si la majorité des hommes prend jamais le temps de réfléchir à la signification formidable de certains rêves et du monde obscur auquel ils appartiennent. Sans doute nos visions nocturnes ne sont-elles, pour la plupart, qu’un faible et imaginaire reflet de ce qui nous est arrivé à l’état de veille (n’en déplaise à Freud avec son symbolisme puéril) ; néanmoins, il en est d’autres dont le caractère irréel ne permet aucune interprétation banale, dont l’effet impressionnant et un peu inquiétant suggère la possibilité de brefs aperçus d’une sphère d’existence mentale tout aussi importante que la vie physique, et pourtant séparée d’elle par une barrière presque infranchissable. D’a- »

Extrait de : H. P. Lovecraft. « Par-Delà Le Mur Du Sommeil. »

L’abomination de Dunwich par H. P. Lovecraft

Fiche de L’abomination de Dunwich

Titre : L’abomination de Dunwich
Auteur : H. P. Lovecraft
Date de parution : 1997
Traduction : Y. Rivière, J. Papy et S. Lamblin
Editeur : J’ai lu

Sommaire de L’abomination de Dunwich

  • L’abomination de Dunwich
  • Je suis d’ailleurs
  • Les rats dans les murs
  • Le modèle de Pickman
  • La musique d’Erich Zann
  • Arthur Jermyn
  • Le molosse
  • La cité sans nom
  • La maison maudite

Première page de L’abomination de Dunwich

« Lorsqu’un voyageur qui parcourt le centre nord du Massachusetts se trompe de direction à l’embranchement de la barrière de péage d’Aylesbury, au-delà de Dean’s Corner, il se trouve dans une région étrange et désolée. Le terrain s’élève peu à peu, les murs de pierre bordés de broussailles se pressent de plus en plus vers les ornières de la route sinueuse et poussiéreuse. Les arbres des forêts semblent trop grands ; les herbes et les ronces manifestent une luxuriance qu’on leur voit rarement dans les pays défrichés. Par contre, les champs cultivés sont particulièrement rares et improductifs, tandis que les vieilles maisons éparses ont toutes le même aspect sordide et délabré. Sans savoir pourquoi, on hésite à demander son chemin aux figures noueuses et solitaires que l’on aperçoit de temps à autre sur une marche de seuil croulante ou dans une prairie déclive jonchée de rocs. Elles sont tellement silencieuses et furtives que l’on a l’impression de se trouver devant des êtres maudits avec lesquels mieux vaut n’avoir point de commerce. Parvenu en haut d’une côte, notre voyageur découvre les collines qui s’érigent au-dessus des bois profonds : alors son malaise indéfinissable s’accroît. Les sommets sont trop arrondis, trop symétriques, pour  »

Extrait de : H. P. Lovecraft. « L’abomination de Dunwich. »

Terminus les étoiles par A. Bester

Fiche de Terminus les étoiles

Titre : Terminus les étoiles
Auteur : A. Bester
Date de parution : 1955
Traduction : J. Papy
Editeur : Denoël

Première page de Terminus les étoiles

« C’était un Âge d’Or, une époque d’intense aventure, de vie large, de mort pénible…, mais personne ne le pensait. C’était une époque de fortune et de vol, de pillage et de rapine, de culture et de vice…, mais personne ne l’admettait. C’était une époque d’extrêmes, un siècle fascinant de monstres…, mais personne ne l’aimait.
Tous les mondes habitables du système solaire étaient occupés. Sur trois planètes et huit satellites, onze mille milliards de créatures humaines fourmillaient, dans un des siècles les plus passionnants qui eussent jamais existé. Et malgré tout, certains esprits aspiraient à d’autres temps, comme toujours. L’univers bouillonnait d’activité… combattait, se nourrissait, se reproduisait, apprenait les nouvelles technologies qui surgissaient en masse avant même  »

Extrait de : A. Bester. « Terminus les étoiles. »

L’homme démoli par A. Bester

Fiche de L’homme démoli

Titre : L’homme démoli
Auteur : A. Bester
Date de parution : 1955
Traduction : J. Papy
Editeur : Denoël

Première page de L’homme démoli

« Explosion ! Fracas ! Ébranlement ! La porte de la chambre forte de la banque s’ouvre sous l’effet de la déflagration. Et, tout au fond, l’argent est entassé, prêt pour la rapine, le pillage, le butin… Qui est là ? Qui est dans la chambre forte ? Oh, Seigneur ! L’Homme Sans Visage ! Le regard fixe. Immense. Muet. Horrible… Cours… Mais cours donc !
Cours, ou tu vas rater le pneumatique pour Paris, et cette fille exquise au visage de fleur, au corps empreint de sensualité brûlante. Tu as le temps de te tirer d’affaire si tu cours… Mais ce n’est pas le gardien qui se trouve devant la porte. Oh, grand Dieu ! L’Homme Sans Visage. Le regard fixe. Immense. Muet. Ne crie pas. Cesse de crier…
Je ne crie pas. Je chante sur une scène de marbre étincelant, pendant que la musique monte et que les lumières brûlent. Mais il n’y a personne dans les galeries. Le parterre est un puits d’ombre vide…  »

Extrait de : A. Bester. « L’homme démoli. »