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Mars la rouge par K. S. Robinson

Fiche de Mars la rouge

Titre : Mars la rouge (Tome 1 sur 3 – Trilogie martienne)
Auteur : Kim Stanley Robinson
Date de parution : 1992
Traduction : M. Demuth
Editeur : Pocket

Première page de Mars la rouge

« Mars était vide avant notre arrivée. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne s’y était jamais rien passé. La planète avait connu des accrétions, des fusions, des tourbillons qui s’étaient refroidis, pour laisser une surface marquée par d’immenses cicatrices géologiques : cratères, canyons, volcans. Mais tout cela était survenu dans l’inconscient minéral, sans être observé, sans témoins – sauf nous, qui avions tout vu depuis la planète d’à côté, et seulement durant le tout dernier instant de sa longue histoire. Nous sommes la seule conscience que Mars ait jamais possédée.

À présent, chacun connaît l’histoire de Mars dans la culture humaine : comment, au cours de la préhistoire, durant des générations, elle était l’un des astres les plus lumineux du ciel, à cause de sa rougeur et des fluctuations de son intensité, et de la façon qu’elle avait de ralentir sa course entre les étoiles et, parfois, de l’inverser. Elle semblait lancer un message. Il n’est peut-être donc pas surprenant que les noms les plus anciens que les hommes lui aient donnés pèsent particulièrement sur la langue – Nirgal, Mangala, Auqakuh, Harmakhis – ils sonnent comme s’ils étaient plus anciens encore que les langages dont ils sont issus, comme des mots fossiles venus de l’ère glaciaire et de plus loin encore. »

Extrait de : K. S. Robinson. « Mars la rouge – Trilogie martienne. »

Les martiens par K. S. Robinson

Fiche de Les martiens

Titre : Les martiens (Tome 0 sur 3 – Trilogie martienne)
Auteur : Kim Stanley Robinson
Date de parution : 1999
Traduction : D. Haas
Editeur : Pocket

Première page de Les martiens

« Au début, c’était formidable. Les gens étaient bien. La Vallée de Wright était un endroit terrible. Tous les jours, Michel se réveillait dans son box et regardait par le hublot (chacun avait le sien) la surface plane du lac Vanda, un ovale de glace bleue craquelée qui occupait le fond de la vallée. Une vallée immense et profonde encaissée entre des parois de roche marron, striée horizontalement. En voyant tout cela, il éprouvait un petit sursaut, et la journée commençait bien.

Ils avaient toujours beaucoup à faire. On les avait largués dans la plus vaste des vallées sèches de l’Antarctique, avec tout un tas de baraquements préfabriqués et, pour leur installation dans l’immédiat, des tentes Scott. Leur tâche, pendant l’éternelle journée qu’était l’été dans l’Antarctique, consistait à assembler leur habitat hivernal, lequel s’était révélé, au cours du montage, être un ensemble assez important, et confortable, de cubes rouges reliés entre eux. »

Extrait de : K. S. Robinson. « Les Martiens – Trilogie martienne. »

Les tambours de Pern par A. McCaffrey

Fiche de Les tambours de Pern

Titre : Les tambours de Pern (Tome 16 sur 17 – Pern)
Auteur : Anne McCaffrey
Date de parution : 1979
Traduction : E. Rondeaux
Editeur : Pocket

Première page de Les tambours de Pern

« Le grondement des gros tambours qui répondaient à un message en provenance de l’est réveilla Piemur. Au cours de ses cinq cycles à l’atelier de harpe, il n’avait jamais pu s’habituer à ce bruit qui résonnait jusque dans les os. Peut-être, pensa-t-il en se tournant encore à demi endormi, que si l’on battait le tambour tous les matins, ou d’une manière régulière, il s’y ferait assez pour ne pas se réveiller. Mais il en doutait. Il avait naturellement le sommeil léger, particularité qu’il devait au temps où il avait été gardien de troupeau et devait avoir une oreille à l’affût des alertes nocturnes au sein des animaux. Ce talent lui avait souvent rendu service en empêchant les autres apprentis du dortoir de se glisser jusqu’à lui avec des idées de vengeance en tête. »

Extrait de : A. McCaffrey. « Les tambours de Pern – Pern. »

Tous les Weyrs de Pern par A. McCaffrey

Fiche de Tous les Weyrs de Pern

Titre : Tous les Weyrs de Pern (Tome 12 sur 17 – Pern)
Auteur : Anne McCaffrey
Date de parution : 1991
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket

Première page de Tous les Weyrs de Pern

« Le Siav sentit ses capteurs réagir à une reprise du courant émanant des panneaux solaires du toit. Le vent avait dû souffler assez fort pour entraîner la poussière et les cendres volcaniques qui les recouvraient. Au cours des derniers 2 525 ans, cela s’était produit assez souvent pour que le Siav reste fonctionnel.

Passant en revue ses principaux circuits, Siav n’y repéra aucun mauvais fonctionnement. Les instruments d’optique extérieurs étaient encore obstrués, mais, de nouveau, le Siav perçut de l’activité dans son voisinage.

Se pouvait-il que des humains fussent revenus au Terminus ?

Il n’avait pas encore fini sa mission prioritaire : découvrir un moyen de détruire l’organisme que les capitaines avaient baptisé « Fils ». Il n’avait pas reçu de données suffisantes pour terminer cette tâche, mais la priorité n’avait pas été annulée.

Les humains étant de retour, peut-être pourrait-il mener à bien cette mission. »

Extrait de : A. McCaffrey. « Tous les Weyrs de Pern – Pern. »

La quête du dragon par A. McCaffrey

Fiche de La quête du dragon

Titre : La quête du dragon (Tome 10 sur 17 – Pern)
Auteur : Anne McCaffrey
Date de parution : 1971
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket

Première page de La quête du dragon

«  Comment commencer? » songeait Robinton, le Maître Harpiste de Pern.
Il fronça les sourcils, considérant d’un air pensif le sable lisse et humide contenu dans les plateaux de son pupitre de travail. Son long visage se creusa de rides profondes. Ses yeux, habituellement d’un bleu vif, obscurcis par une gravité inusitée, prenaient un reflet gris.
Il imagina que le sable attendait d’être violé par rythmes et paroles tandis que lui, conservateur et dispensateur éloquent de toutes ballades, chansons et sagas,.gardait le silence. Et pourtant, il lui fallait composer une ballade pour le mariage prochain du Seigneur Asgenar du Fort de Lemos avec la demi-soeur du Seigneur Larad du Fort de Telgar. »

Extrait de : A. McCaffrey. « La quête du dragon – Pern. »

Le vol du dragon par A. McCaffrey

Fiche de Le vol du dragon

Titre : Le vol du dragon (Tome 9 sur 17 – Pern)
Auteur : Anne McCaffrey
Date de parution : 1968
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket

Première page de Le vol du dragon

« PENDANT des millénaires, les magnifiques dragons de Pern s’étaient fièrement dépensés au service de l’humanité. Et les hommes qui les montaient étaient, au plein sens du terme, une race à part, douée de pouvoirs télépathiques spéciaux, développée au long des siècles pour être unie aux dragons dans la lutte qu’ils menaient pour défendre la planète contre l’horreur des Fils d’argent qui, périodiquement, pleuvaient doucement de l’espace. Les chevaliers-dragons, non moins que les nobles bêtes qu’ils chevauchaient, constituaient l’élite de Pern, les fiers héritiers du droit de défendre leur planète.

Mais il y avait bien longtemps que Pern n’avait plus besoin d’être défendue, et les traditionalistes aussi bien que les payeurs de la dîme avaient la mémoire courte. Le Weyr des Dragons était en pleine décadence, ses ressources misérables et, surtout, les dragons de combat ne constituaient plus qu’une poignée d’escadrilles, pitoyablement insuffisantes pour défendre une planète entière quand viendraient à nouveau les Fils. »

Extrait de : A. McCaffrey. « Le vol du dragon – Pern. »

Les renégats de Pern par A. McCaffrey

Fiche de Les renégats de Pern

Titre : Les renégats de Pern (Tome 8 sur 17 – Pern)
Auteur : Anne McCaffrey
Date de parution : 1989
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket

Première page de Les renégats de Pern

« Quand les humains découvrirent Pern, troisième planète du système de Rukbat, dans le Secteur du Sagittaire, personne n’accorda beaucoup d’attention à l’orbite excentrique de l’Etoile Rouge, qui n’était qu’un satellite parmi d’autres.
Les Terriens s’installèrent d’abord sur le Continent Méridional, plus hospitalier, mettant le pays en valeur et s’adaptant à ses caractéristiques. Puis le désastre frappa, sous forme d’une pluie d’organismes mycorhizoïdiens, qui dévoraient tout avec voracité, sauf la pierre, le métal et l’eau. Les pertes initiales furent vertigineuses. Mais, heureusement pour la jeune colonie, les « Fils », ainsi que les colons baptisèrent ces pluies dévastatrices, n’étaient pas totalement invincibles. L’eau et le feu les détruisaient par simple contact.
Faisant appel à l’ingéniosité du vieux monde et à l’ingénierie génétique, les colons modifièrent une forme de vie indigène présentant une certaine ressemblance avec les dragons légendaires. »

Extrait de : A. McCaffrey. « Les renégats de Pern – Pern. »

L’oeil du dragon par A. McCaffrey

Fiche de L’oeil du dragon

Titre : L’oeil du dragon (Tome 4 sur 17 – Pern)
Auteur : Anne McCaffrey
Date de parution : 1996
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket

Première page de L’oeil du dragon

« Rukbat, dans le secteur du Sagittaire, était une étoile jaune de type G. Elle avait cinq planètes, deux ceintures d’astéroïdes, et une planète errante qu’elle avait capturée et retenue depuis des millénaires. Quand les hommes s’étaient installés sur la troisième planète de Rukbat et l’avaient appelée Pern, ils n’avaient d’abord guère prêté attention à la planète étrangère, qui tournait autour de son primaire selon une orbite follement erratique – jusqu’au jour où la course désespérée de l’errante l’avait rapprochée de sa sœur d’adoption à son périhélie.

Quand de tels aspects étaient harmonieux et n’étaient pas perturbés par des conjonctions avec d’autres planètes du système, l’errante apportait avec elle une forme de vie qui cherchait à franchir l’abîme de l’espace pour atteindre la planète plus tempérée et hospitalière. Les pertes initiales que ce vorace organisme mycorhizoïde infligea aux premiers colons furent stupéfiantes. »

Extrait de : A. McCaffrey. « L’œil du dragon – Pern. »

Les dauphins de Pern par A. McCaffrey

Fiche de Les dauphins de Pern

Titre : Les dauphins de Pern (Tome 3 sur 17 – Pern)
Auteur : Anne McCaffrey
Date de parution : 1994
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket

Première page de Les dauphins de Pern

« Kibbe tira une dernière fois la corde de la cloche. Il s’était relayé avec Corey toute la matinée, mais maintenant, le soleil déclinait, et on ne leur répondait toujours pas. Généralement, quelqu’un, ne fût-ce qu’un pêcheur, sortait du lieu de l’Homme sur la jetée. Mais les bateaux se balançaient sur leurs ancres, et, à l’évidence, ils n’étaient pas sortis depuis un certain temps.

Corey cliqua, écœuré. Les autres dauphins de leur bande étaient partis pêcher depuis longtemps, se lassant d’attendre que les humains viennent les nourrir, alors qu’il y avait tant de poissons à glaner dans les eaux du Nord en cette saison de l’année.

 Elle « souffla » sa faim, si contrariée par ce manque d’attention humaine qu’elle refusa de parler. »

Extrait de : A. McCaffrey. « Les Dauphins de Pern – Pern. »

La chute des fils par A. McCaffrey

Fiche de La chute des fils

Titre : La chute des fils (Tome 2 sur 17 – Pern)
Auteur : Anne McCaffrey
Date de parution : 1993
Traduction : S. Hilling
Editeur : Pocket

Première page de La chute des fils

« — C’est la troisième planète de ce maudit système qui nous intéresse, dit Ben avec humeur. Que disent tes calculs, Shavva ?

Levant les yeux de son terminal, Shavva fit la grimace avant de répondre.

— J’ai le plaisir de t’annoncer que tout va pour le mieux. Dommage qu’on ne puisse pas jeter un coup d’œil aux confins du système, ajouta-t-elle. J’aimerais bien voir ces planètes lourdes et le nuage d’Oort, mais c’est impossible avec une trajectoire d’entrée à la normale de l’écliptique.

Elle le regarda avec espoir. Il répondit d’un grognement. »

Extrait de : A. McCaffrey. « La chute des fils – Pern. »