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La princesse de Qirib par L. Sprague de Camp
Fiche de La princesse de Qirib
Titre : La princesse de Qirib (Tome 1 sur 3 – Zeï)
Auteur : L. Sprague de Camp
Date de parution : 2009
Traduction : M. Rivelin, C. Delavaud, C. Mamier, J. Fuentealba
Editeur : Bragelonne
Première page de La princesse de Qirib
« Dirk Barnevelt enleva la housse de son clavier et se mit au travail.
« À quelque 25° au nord de l’équateur de Krishna s’étend la mer Banjao, la plus grande étendue d’eau de la planète. Là se cache le Sunqar, empire de légendes et de mystère. Sous les rayons torrides de Roqir pourrissent lentement les galères pointues de Dour et les trirèmes ventrues de Jazmurian, prises dans l’étreinte impitoyable de ce vaste continent flottant mi-aquatique, mi-végétal.
Même les violents orages qui sévissent dans cette partie de la planète arrivent à peine à rider la surface de cet immense marécage glauque. Pourtant, parfois, apparaît un bouillonnement sinistre qui révèle la présence des monstres qui règnent en maîtres incontestés des profondeurs, le plus redoutable étant le gvàm, autrement appelé “le harponneur”. »
Barnevelt s’adossa confortablement contre son siège et laissa errer son imagination. Il y avait déjà deux ans qu’il décrivait laborieusement les endroits explorés par Igor Shtain. Les verrait-il un jour ? »
Extrait de : L. Sprague De Camp. « La saga de Zei – La princesse de Qirib. »
Les monades urbaines par R. Silverberg
Fiche de Les monades urbaines
Titre : Les monades urbaines
Auteur : R. Silverberg
Date de parution : 1971
Traduction : M. Rivelin
Editeur : Le livre de poche
Première page de Les monades urbaines
« Une radieuse journée de 2381 commence. Le soleil matinal est déjà assez haut pour illuminer les cinquante derniers étages de Monade Urbaine 116. Bientôt, toute la façade orientale étincellera comme la surface de la mer au point du jour.
Activée par les photons des premiers rayons, la fenêtre de Charles Mattern se déopacifie. Il se tourne. Dieu soit loué, pense-t-il. Son épouse bâille et s’étire. Ses quatre enfants, qui sont réveillés depuis des heures, peuvent enfin commencer officiellement leur journée.
Dieu soit loué, dieu soit loué, dieu soit loué !
Dieu bénisse chacun de nous !
Dieu bénisse Papo, dieu bénisse Mamo,
[ dieu bénisse toi et moi !
Dieu nous bénisse tous, grands et petits,
Et nous donne la fer-til-i-té ! »
Extrait de : R. Silverberg. « Les monades urbaines. »
Les masques du temps par R. Silverberg
Fiche de Les masques du temps
Titre : Les masques du temps
Auteur : R. Silverberg
Date de parution : 1969
Traduction : M. Rivelin
Editeur : Le livre de poche
Première page de Les masques du temps
« JE pense qu’un mémoire de ce genre devrait débuter par une notice autobiographique expliquant comment l’auteur s’est trouvé mêlé à l’histoire relatée dans ce récit. Quelque chose comme : « C’était moi ; je me trouvais là ; c’est moi qui ai souffert. »
La vérité est que j’ai bel et bien vécu les événements invraisemblables survenus pendant ces douze derniers mois. J’ai connu l’homme du futur. J’ai suivi avec lui son orbite de cauchemar autour de notre planète. Jusqu’à la fin, je suis resté avec lui.
Pas au début. C’est pourquoi si je veux parler vraiment de lui je dois d’abord me raconter entièrement. Quand Vornan-19 arriva dans notre monde, j’étais tellement étranger aux problèmes de l’actualité que je n’appris son existence que quelques semaines plus tard. Par la suite, je fus entraîné dans le tourbillon qu’il avait créé… comme vous tous, comme chacun de nous… partout dans le monde. »
Extrait de : R. Silverberg. « Les masques du temps. »
L’homme dans le labyrinthe par R. Silverberg
Fiche de L’homme dans le labyrinthe
Titre : L’homme dans le labyrinthe
Auteur : R. Silverberg
Date de parution : 1968
Traduction : M. Rivelin
Editeur : ??
Première page de L’homme dans le labyrinthe
« Muller vivait depuis neuf ans dans le labyrinthe. Maintenant il le connaissait bien. Il savait ses pièges, ses méandres, ses embranchements trompeurs, ses trappes mortelles. Depuis le temps, il avait fini par se familiariser avec cet édifice de la dimension d’une ville, sinon avec la situation qui l’avait conduit à y chercher refuge.
Il continuait néanmoins à se déplacer prudemment. À trois ou quatre occasions déjà, il s’était rendu compte que sa connaissance des lieux, quoique pratique et relativement exacte, était encore incomplète. Plus d’une fois il s’était trouvé au point d’extrême limite, se reculant juste à temps, grâce à un réflexe heureux, pour éviter le jet d’énergie brute barrant soudainement son chemin. Il avait noté ce piège, ainsi qu’une cinquantaine d’autres ; mais dans ses errements à travers le labyrinthe il savait que rien ne pouvait lui certifier qu’il n’en rencontrerait pas un autre jusqu’alors caché et inconnu. »
Extrait de : R. Silverberg. « L’Homme dans le labyrinthe. »
Collector par J. Finney
Fiche de Collector
Titre : Collector
Auteur : J. Finney
Date de parution :
Traduction : M. Roth, M. B. Endrèbe, J. Verain, M. Rivelin, H. Collon, G. Ibéry
Editeur :
Sommaire de Collector :
- La boîte à mots du cousin Len
- Hé ! Regardez-moi !
- J’ai peur
- Un printemps à Galesburg
- Les disparus
- Cesse donc de faire l’avion avec tes mains
- Des voisins originaux
- La photo
- La lettre d’amour
- Le troisième sous-sol
- Le fantôme à la fenêtre
Première page de La boîte à mots du cousin Len
« Le cousin Len avait découvert son étonnante boîte à mots chez un prêteur sur gages. Car il hantait volontiers ces boutiques poussiéreuses qui, pour la plupart, se trouvent dans la Deuxième Avenue ; cela le changeait et le soulageait, affirma-t-il, des horreurs de la Nature, qui n’avait pour lui que fort peu d’attraits. Il devait en effet, professionnellement, passer la majeure partie de ses journées au grand air, à réunir le matériel pour Attraits et Mystères des Bois, la rubrique hebdomadaire qu’il publiait dans le journal local – ce qui, à l’entendre, était le dernier des métiers même celui de plombier, déclarait-il encore, lui aurait donné plus de satisfactions !
C’est pourquoi il profitait de ses loisirs pour faire le tour des prêteurs sur gages, rapportant de ses recherches tantôt un jeu de vues stéréoscopiques (toute l’Exposition Internationale de Chicago, 1893), »
Extrait de : J. Finney. « Collector. »
Orbite hallucination par I. Asimov
Fiche d’Orbite hallucination
Titre : Orbite hallucination
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1983
Traduction : F. Valorbe, P. Billon, M. Bocard, M. Fichkine, C. Grégoire, M. Rivelin, J. J. M. & C. M. Bailly
Editeur : Londreys
Sommaire d’Orbite hallucination :
- C’est vraiment une bonne vie par J. Bixby
- La machine à capter les sons par R. Dahl
- Orbite hallucination par J. T. McIntosh
- Le vainqueur par D. E. Westlake
- Un autre nom pour la rose par C. Anvil
- L’homme qui n’oubliait jamais par R. Silverberg
- Cycle fermé par I. Asimov
- Absalon par H. Kuttner
- Les ailes de l’ombre par F. Saberhagen
- En cas d’incendie par R. Garrett
- Du bon usage des amis par J. Brunner
- Les conducteurs par E. W. Ludwig
Première page de C’est vraiment une bonne vie
« Sur la véranda, tante Amy se balançait dans le fauteuil à bascule à haut dossier et s’éventait, quand Bill Soames atteignit à bicyclette le haut de la route et s’arrêta devant la maison.
Tout transpirant sous le « soleil » de l’après-midi, Bill souleva la caisse de produits d’épicerie, la retira du grand panier posé sur la roue avant de la bicyclette et se dirigea vers le perron.
Le petit Anthony était assis sur la pelouse et jouait avec un rat. Il avait attrapé le rat dans la cave – il lui avait fait croire qu’il sentait du fromage, le fromage à l’odeur la plus riche, le fromage le plus délicieusement crémeux qu’un rat eût jamais cru sentir, et il était sorti de son trou, et maintenant Anthony le tenait par la pensée et lui faisait faire des tours.
Quand le rat vit venir Bill Soames, il essaya de s’enfuir, mais Anthony dirigea sa pensée sur lui, et le rat culbuta sur l’herbe et resta couché là tout tremblant, ses petits yeux noirs brillants de terreur. »
Extrait de : I. Asimov. « Orbite hallucination : nouvelles de science-fiction. »