Étiquette : Rosenblum
Le livre d’or par P. J. Farmer
Fiche de Le livre d’or
Titre : Le livre d’or de la science-fiction
Auteur : Philip José Farmer
Date de parution : 1980
Traduction : R. Lathière, P. Billon, A. Rosenblum, J.-P. Pugi, B. Martin, J. Chambon
Editeur : Pocket
Sommaire de Le livre d’or
- Totem et tabou
- L’homme des allées
- Prométhée
- L’ombre de l’espace
- Du fond de la chauffe
- La voix du sonar dans mon appendice vermiforme
- Chassé-croisé dans le monde du mardi
- Papa travaille …
- Après la chute de King Kong
- Fragments sauvés des ruines de mon esprit
Première page de Totem et tabou
« Ce jour-là, Minou Phelynn en vint à l’ultimatum. « Tu as le choix, Jay, » dit-elle à son fiancé. « Ce sera l’alcool ou moi. »
Jay Martiney comprit tout de suite qu’elle parlait sérieusement. Il n’y avait qu’à voir l’expression durcie de son visage triangulaire et l’éclat de ses yeux verts fendus en amandes. Il tenta pourtant une dernière justification. « Voyons, ma chatte, je ne suis tout de même pas un alcoolique ! Un buveur poids léger, tout au plus. Poids moyen, si tu veux. »
Minou eut un rictus ironique qui découvrit de petites dents très pointues et deux canines extraordinairement longues. »
Extrait de : P. J. Farmer. « Le livre d’or de la science-fiction. »
Sauvage Pellucidar par E. R. Burroughs
Fiche de Sauvage Pellucidar
Titre : Sauvage Pellucidar (Tome 7 sur 7 – Cycle de Pellucidar)
Auteur : E. R. Burroughs
Date de parution : 1963
Traduction : A. Rosenblum
Editeur : Temps futurs
Sommaire de Sauvage Pellucidar
- Le retour de Pellucidar
- Les hommes de l’âge de bronze
- La jeune femme aux tigres
- Sauvage Pellucidar
Première page de Le retour de Pellucidar
« David Innes revint à Sari. Son absence avait duré peut-être une semaine, peut-être des années. Car rien ne marque le passage du temps dans ce monde où le soleil reste toujours au zénith. Mais quand il revint, Abner Perry avait terminé son aéroplane. Il en était très fier et brûlait d’impatience de le montrer à son ami.
— Vole-t-il ? demanda celui-ci.
— Bien sûr ! rétorqua Perry. À quoi servirait un aéroplane qui ne volerait pas ?
— À rien, convint Innes. L’avez-vous déjà essayé ?
— Non, évidemment. Le premier vol fera date dans les annales de Pellucidar. Croyez-vous que j’aurais pris l’air dans cet appareil sans que vous soyez là ?
— Très aimable à vous, Abner. J’apprécie votre attention. Quand allez-vous le tester ?
— Maintenant, à l’instant même. Venez le voir.
— À quoi donc comptez-vous utiliser un aéroplane ? s’enquit Innes. »
Extrait de : E. R. Burroughs. « Sauvage Pellucidar – Cycle de Pellucidar. »
La vierge du soleil par H. Rider Haggard
Fiche de La vierge du soleil
Titre : La vierge du soleil
Auteur : H. Rider Haggard
Date de parution : 1922
Traduction : A. Rosenblum
Editeur : Néo
Première page de La vierge du soleil
« Il en est qui trouvent un grand intérêt, et même une consolation, en contrepartie des tracas et des angoisses de la vie, à collectionner les reliques du passé, trésors à la dérive ou longtemps immergés que l’océan du temps rejette sur nos modernes rivages.
Les grands collectionneurs ne sont pas de cette catégorie : disposant de sommes importantes, ils achètent tout objet rare qui se présente sur le marché et l’ajoutent à leur collection vouée à être mise en vente un jour (peut-être même aussitôt après leur mort) et à passer entre les mains d’autres connaisseurs. Ne sont pas non plus de cette classe les négociants qui achètent pour revendre et s’enrichir ou les représentants des musées de nombreux pays, acquéreurs pour le compte de la nation de choses inestimables rassemblées ensuite dans certains grands édifices publics qui seront peut-être – bien que cette idée fasse frémir – mis à sac ou incendiés par des ennemis ou par des pillards déchaînés. »
Extrait de : H. Rider Haggard. « La vierge du soleil. »
La fleur sacrée par H. Rider Haggard
Fiche de La fleur sacrée
Titre : La fleur sacrée (Tome 5 sur 14 – Allan Quatermain)
Auteur : H. Rider Haggard
Date de parution : 1915
Traduction : A. Rosenblum
Editeur : NEO
Première page de La fleur sacrée
« FRÈRE JEAN
Je doute que, pour ceux qui le connaissent, le nom d’Allan Quatermain ait le moindre rapport avec des fleurs et en particulier des orchidées. Cependant le hasard m’a fait participer à une chasse à l’orchidée si extraordinaire que je ne veux pas en voir les péripéties rester ignorées. Du moins vais-je les relater et si, par la suite, quelqu’un est tenté de les publier, ma foi… libre à lui.
Cela se passait en… oh ! peu importe l’année, c’était il y a fort longtemps, quand j’étais beaucoup plus jeune. J’avais organisé une expédition de chasse au nord du fleuve Limporo qui borde le Transvaal. J’avais pour compagnon un gentleman appelé Scroope, Charles Scroope. Il avait quitté l’Angleterre pour Durban par goût du sport. C’était seulement une de ses raisons : l’autre était une demoiselle que je nommerai Miss Margaret Manners pour la commodité du récit.
Ces deux jeunes gens étaient fiancés et avaient un profond attachement l’un pour l’autre. Malheureusement, ils s’étaient querellés à propos d’un autre gentleman avec qui Miss Manners avait dansé quatre danses consécutives, dont deux avaient été promises à son fiancé, à un bal organisé pendant la saison de la chasse en Essex, où ils demeuraient. »
Extrait de : H. Rider Haggard. « La fleur sacrée – Allan Quatermain. »
Le pays d’esprit par R. F. Young
Fiche de Le pays d’esprit
Titre : Le pays d’esprit
Auteur : Robert F. Young
Date de parution : 1982
Traduction : M. Deutsch, R. Lathière, W. O. Desmond, M. Demuth, A. Rosenblum, N. Balfet, A. Zribi, D. Hersant
Editeur : Néo
Sommaire de Le pays d’esprit
- La petite école rouge
- L’ascension de l’arbre
- Les robots aiment aussi
- Quand la Miséricorde
- Aux premiers âges
- Les années
- Spectres
- Saint-George et la dragonmotive
- La main
- Sur le fleuve
- Le pays d’esprit
Première page de La petite école rouge
« Ronnie évitait les villes. Chaque fois qu’il parvenait à l’une d’elles, il faisait un long détour, revenait sur ses pas et, des milles au-delà, reprenait la voie du chemin de fer. Aucune de ces cités n’était celle qu’il cherchait. Brillantes et toute neuves, leurs avenues étaient larges, sillonnées de voitures rapides ; et, partout, de gigantesques usines. Tandis que le village de la vallée n’était que paix, avec ses maisons rustiques, ses rues baignées d’ombre, sa petite école toute rouge. Juste à l’entrée, un petit bois d’érables dont chaque arbre était un ami. Et ce petit ruisseau qui serpentait parmi eux ! Ronnie le voyait comme s’il y était. Aux beaux jours, que de fois il y avait pataugé ! L’hiver, il y patinait. En automne, assis sur la berge, pendant des heures, il regardait les feuilles mortes dériver lentement vers la mer, comme autant de bateaux lilliputiens.
Ronnie était sûr de pouvoir reconnaître la vallée. Mais la voie de chemin de fer continuait à l’infini, franchissant des champs, des collines et des forêts, et jamais n’apparaissait la vallée familière. »
Extrait de : Robert F. Young. « Le Pays d’Esprit. »
La promenade de l’ivrogne par F. Pohl
Fiche de La promenade de l’ivrogne
Titre : La promenade de l’ivrogne
Auteur : F. Pohl
Date de parution : 1960
Traduction : A. Rosenblum
Editeur : Pocket
Première page de La promenade de l’ivrogne
« CET homme se nomme Cornut, il est né en 2166 et a maintenant trente ans. Il est professeur.
Les mathématiques sont sa discipline. La Théorie des Nombres est sa spécialité. Il enseigne la Mnémotechnie des Nombres, occupation qui absorbe toutes ses facultés créatrices. Mais il pense aussi beaucoup aux femmes ; d’une façon quelque peu distante, détachée.
Il n’est pas marié. Il couche seul et cela n’est pas très bon.
Si vous allez faire un tour dans sa chambre (elle a des murs lilas et un plafond crème, ce sont les couleurs de la Tour des Maths), vous entendrez un chuchotement et un faible ronronnement. Ce ne sont pas les bruits de la respiration de Cornut, bien qu’il dorme paisiblement. Le chuchotement est le ouip-ouip tout juste audible d’une pendulette électrique. »
Extrait de : F. Pohl. « La promenade de l’ivrogne. »
La tribu des loups par F. Pohl et C. M. Kornbluth
Fiche de La tribu des loups
Titre : La tribu des loups
Auteur : F. Pohl et C. M. Kornbluth
Date de parution : 1976
Traduction : A. Rosenblum
Editeur : Opta
Sommaire de La tribu des loups
- La tribu des loups
- Le promenade de l’ivrogne par F. Pohl
Première page de La tribu des loups
« Roget Germyn, banquier de Wheeling (Virginie Occidentale), un Citoyen, s’éveilla en douceur d’un sommeil sans rêve de Citoyen. La troisième heure avait sonné, l’heure convenable pour se lever le jour où il y a quelque chose d’exceptionnel à apprécier.
Le Citoyen Germyn revêtit le costume adéquat pour apprécier un spectacle grandiose – contempler, par exemple, les ruines de l’Empire State sur fond de ciel d’orage depuis une barque ou traverser silencieusement à pied en file indienne l’unique voie restante du Golden Gâte Bridge. Ou encore – comme aujourd’hui (espérons que ce sera aujourd’hui) – assister à la Re-Création du Soleil.
Germyn conservait avec peine le calme nécessaire à un Citoyen – la tentation était forte de méditer sur des sujets malséants : le Soleil sera-t-il »
Extrait de : C. M. Kornbluth et F. Pohl. « La tribu des loups – La promenade de l’ivrogne. »
Des mondes à profusion par M. St. Clair
Fiche de Des mondes à profusion
Titre : Des mondes à profusion
Auteur : M. St. Clair
Date de parution : 1974
Traduction : F. Straschitz, B. Martin, P. Billon, P. J. Izabelle, A. Dorémieux, R. Durand, C. Grégoire, A. Merlin, A. Rosenblum
Editeur : Opta
Sommaire de Des mondes à profusion
- Beaulieu
- Manuel de mariage
- Le temps des prophètes
- Adieu la terre
- La croisade des ténèbres
- Son et lumières
- Le dieu a soif
- Les altruistes
- Escale
- Les vins de la Terre
- Les questions
- Le bazar bizarre
- Quel ennemi ?
- La déesse au coin de la rue
- L’oeuf du mois
- La mort de chaque jour
- Lazare
Première page de Beaulieu
« LA couleur des cheveux de la jeune femme, pensa Denton, méritait un seul qualificatif : celui d’« éhonté » – un or éhonté ; et même l’or qui parait son cou et ses poignets avait des reflets éhontés lorsqu’elle se pencha pour lui ouvrir la porte de la voiture de sport verte au volant de laquelle elle était assise.
« Montez, » lui dit-elle, et elle ne souriait pas.
Denton obéit. Était-ce le début du mythe favori de tous les hommes, la blonde passionnée dans la décapotable verte ? Bien que le docteur eût prévu une opération exploratoire pour le lundi suivant, Denton était, il le savait, jeune et de bonne apparence. Les signes extérieurs de sa maladie – une certaine pâleur cireuse de la peau – n’étaient perceptibles qu’à la vue exercée d’un médecin. Les randonnées dans les vallées et les collines qu’il avait faites durant l’été lui avaient donné un hâle sportif. Le mythe était donc possible. »
Extrait de : M. St Clair. « Des mondes à profusion. »
Revivre encore par R. Silverberg
Fiche de Revivre encore
Titre : Revivre encore
Auteur : R. Silverberg
Date de parution : 1969
Traduction : A. Rosenblum
Editeur : Pocket
Première page de Revivre encore
« LA lamaserie se dressait à pic en haut de la falaise, au bout de la Porte d’Or[2] donnant vers Marin County. Pris d’une légère crampe dans le mollet gauche, John Roditis descendit de voiture près de l’aire du péage et, tout en s’étirant et se dégourdissant les jambes, il regarda de l’autre côté de l’eau le bâtiment d’un jaune lumineux, sans fenêtres, aux proportions élégantes, d’une ineffable sainteté comme une source de bon karma. La journée était extraordinairement torride. Une vague de chaleur inhabituelle s’était abattue sur San Francisco pendant les quatre jours de la visite de Roditis. Les périodes brûlantes au sens psychologique du terme ne le gênaient pas ; c’était le climat idéal pour lui, en fait. Par contre, quand la chaleur se présentait non comme un élément de métaphore mais comme un œil d’or ardent qui flamboyait du haut du ciel, il rêvait de pouvoir mettre en marche le conditionneur d’air. »
Extrait de : R. Silverberg. « Revivre encore. »
Les guetteurs des étoiles par R. Silverberg
Fiche de Les guetteurs des étoiles
Titre : Les guetteurs des étoiles
Auteur : R. Silverberg
Date de parution : 1968
Traduction : A. Rosenblum
Editeur : Pocket
Première page de Les guetteurs des étoiles
« L’explosion projeta un éclat d’une intensité difficilement soutenable sur le fond noir du ciel sans lune du Nouveau-Mexique. Ceux qui regardèrent en l’air à cet instant précis – et ils furent nombreux à le faire – eurent l’impression qu’une nouvelle étoile s’était momentanément épanouie en une incandescence bleu blanc.
Cet éclat brillant se déplaça selon un cours nord-est-sud-ouest. Il avait pris naissance au sein d’une gerbe crépitante dans les montagnes sacrées à l’est de Taos et crût en violence tandis qu’il taillait une route passant grosso modo à la verticale de la vallée du Rio Grande[1], survolant les petits pueblos[2] poussiéreux et la cité grouillante de Santa Fe. Juste au sud de Santa Fe, l’éclat devint insupportable et, quand la radiation subite frappa les rétines, les yeux se détournèrent. Mais, à présent, le sommet actinique était dépassé[3]. Le flamboiement furieux était-il épuisé – ou sa brillance simplement affaiblie par l’éclairage de l’énorme ville d’Albuquerque ? »
Extrait de : R. Silverberg. « Les guetteurs des étoiles. »