Étiquette : Rosenblum
Les chroniques de Durdane – l’intégrale par J. Vance
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Fiche de Les chroniques de Durdane – l’intégrale
Titre : Les chronique de Durdane – l’intégrale
Auteur : J. Vance
Date de parution : 2007
Traduction : P. Dusoulier, A. Rosenblum
Editeur : Denoël
Sommaire de Les chroniques de Durdane – l’intégrale
- L’homme sans visage
- Les paladins de la liberté
- Asutra!
Première page de L’homme sans visage
« Mur avait neuf ans lorsqu’il entendit dans le cottage de sa mère un homme pousser un juron facétieux en invoquant le nom de l’Homme Sans Visage. Un peu plus tard, alors que l’homme avait repris sa route, Mur posa une question à sa mère : « Est-ce que l’Homme Sans Visage existe vraiment ?
— Oh oui, il existe bien », répondit Eathre.
Mur réfléchit un moment, puis il demanda : « Comment fait-il pour manger, ou pour sentir, ou pour parler ? »
De sa voix posée, Eathre répondit : « J’imagine qu’il doit se débrouiller, d’une façon ou d’une autre.
— Ce serait intéressant à voir, dit Mur.
— Sans nul doute.
— Est-ce que tu l’as déjà vu ? »
Eathre secoua la tête. « L’Homme Sans Visage ne vient jamais importuner les Chilites, tu n’as donc nul besoin de te soucier de lui. » Elle ajouta, comme si c’était sans importance : « Pour le meilleur ou pour le pire, les choses sont ainsi. »
Extrait de : J. Vance. « Les chroniques de Durdane – intégrale. »
La vie éternelle par J. Vance
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Fiche de La vie éternelle
Titre : La vie éternelle
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1978
Traduction : F. Maillet, A. Rosenblum
Editeur : Presses Pocket
Première page de La vie éternelle
« Clarges, la dernière métropole du monde, s’étendait sur cinquante kilomètres le long de la rive nord du Chant, légèrement en amont de l’endroit où le fleuve s’élargissait pour former un estuaire.
Clarges était une cité antique ; bâtiments, monuments, manoirs, vieilles tavernes, docks et entrepôts datant de deux ou même trois mille ans étaient courants. Les citoyens de l’Aire chérissaient ces liens avec le passé, car ils en tiraient un réconfort inconscient, un sentiment mystique d’identification avec la continuité de la cité. Toutefois, la variante particulière du système de libre entreprise dans lequel ils vivaient les incitait à l’innovation ; en conséquence, Clarges était un curieux mélange du vénérable et du récent, et les citoyens – en cela comme en d’autres points – étaient tiraillés entre des sentiments opposés.
Jamais aucune cité n’avait égalé Clarges dans sa splendeur, dans sa sombre beauté. Sur la Mercerie »
Extrait de : J. Vance. « La vie eternelle. »
La planète géante – intégrale par J. Vance
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Fiche de La planète géante – intégrale
Titre : La planète géante – intégrale
Auteur : J. Vance
Date de parution : P.-P. Durastanti, A. Rosenblum, F. Serph
Traduction : 2003
Editeur : Bélial
Sommaire de La planète géante – intégrale
- La planète géante
- Les baladins de la planète géante
Première page de La planète géante
« Arthur Hidders, avait-il dit se nommer. Il était vêtu à la mode de la Terre et, à part ses cheveux longs et sa moustache en croc, il avait l’apparence d’un vrai Terrien – ce qu’il était, dans un sens. On avait du mal à lui donner un âge ; quant à l’éventail de races qui le composait, il s’agissait d’un secret perdu depuis six cents ans. Il mesurait un mètre soixante-cinq au bas mot ; il était svelte, avec des traits délicats un peu trop rapprochés dans une grosse tête ronde, qui abritait de toute évidence un cerveau supérieur.
Abandonnant sa contemplation de l’espace, il se détourna du hublot pour fixer sur le vieux Pianza un regard d’une ingénuité presque enfantine. « Tout cela est très intéressant… mais n’est-ce pas… futile, ma foi ? »
— Futile ? répliqua Pianza avec une grande dignité. Je ne comprends pas ce que vous voulez dire. »
Extrait de : J. Vance. « La planète géante – intégrale. »
La mémoire des étoiles par J. Vance
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Fiche de La mémoire des étoiles
Titre : La mémoire des étoiles
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1996
Traduction : A. Rosenblum
Editeur : Payot et Rivages
Première page de La mémoire des étoiles
« Vers le bord extrême de la constellation d’Ophiucus, dans le secteur dit Cornu, l’étoile de Robert Palmer, ceinte d’une couronne aux flamboiements vaporeux bleus, rouges et verts, brillait d’un blanc éclatant. Une douzaine de planètes gravitaient dans son orbite comme des enfants lancés dans une ronde échevelée autour d’un Arbre de Mai ; toutefois, une seule, appelée Camberwell, possédait cette gamme restreinte de conditions qui sont favorables à la vie humaine. Cette région de l’espace était retirée : les premiers à l’explorer avaient été des pirates, des fugitifs et des marginaux1 auxquels succédèrent des colons d’origines variées, tant et si bien que Camberwell était peuplée depuis de nombreux milliers d’années. »
Extrait de : J. Vance. « La Memoire Des Etoiles. »
La Geste des Princes-Démons – l’intégrale par J. Vance
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Fiche de La Geste des Princes-Démons – l’intégrale
Titre : La Geste des Princes-Démons – l’intégrale
Auteur : J. Vance
Date de parution : 2016
Traduction : P. Billon, A. Garsault, G. Abadia, F. Straschitz, J.-P. Pugi, A. Rosenblum
Editeur : Le livre de poche
Sommaire de La Geste des Princes-Démons – l’intégrale
- Le prince des étoiles
- La machine à tuer
- Le palais de l’amour
- Le visage du démon
- Le livre des rêves
Première page de Le prince des étoiles
« Extrait de Smade, de la planète Smade, article phare du Cosmopolis d’octobre 1523 :
Question : Vous sentez-vous parfois isolé, M. Smade ?
Réponse : Impossible, avec trois femmes et onze enfants.
Q : Qu’est-ce qui vous a conduit à vous installer ici ? Il s’agit d’un monde globalement assez sinistre…
R : C’est dans l’œil de l’observateur que réside la beauté. Et puis, il ne me déplaît pas de diriger un établissement de tourisme.
Q : Quel genre de clientèle fréquente votre taverne ?
R : Des personnes en quête de tranquillité, d’un endroit où se reposer. Parfois un voyageur en provenance de la Limite, ou un explorateur.
Q : J’ai entendu dire que certains de vos clients étaient du genre turbulent. En toute franchise, on voit généralement la taverne de Smade comme un établissement fréquenté par les pirates et les flibustiers les plus notoires de l’Au-Delà.
R : Je suppose qu’eux aussi ont besoin de se reposer de temps en temps.
Q : Ces gens ne vous créent jamais de difficultés ? Vous parvenez toujours à maintenir l’ordre ? »
Extrait de : J. Vance. « La geste des Princes-Démons – l’intégrale. »
Escales dans les étoiles par J. Vance
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Fiche d’Escales dans les étoiles
Titre : Escales dans les étoiles
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1998
Traduction : A. Rosenblum
Editeur : Pocket
Première page d’Escale dans les étoiles
« Jeune garçon, Myron Tany s’était passionné pour ce qui avait trait à l’exploration de l’espace. En imagination, il avait parcouru les régions lointaines de l’Aire Gaïane, vibrant d’enthousiasme pour les exploits des locateurs et découvreurs d’amas d’étoiles, des pirates et marchands d’esclaves, de la C.C.P.I. et de ses agents courageux.
Par contraste, son foyer dans le village bucolique de Lilling sur la plaisante planète Vermazen semblait symboliser l’essence même d’une existence quiète, sereine et soporifique. Sans égard pour les aspirations de Myron, ses parents persistaient à lui prêcher le sens pratique. « L’important, c’est d’avoir une solide formation si tu veux devenir un expert financier comme ton père, s’entendait dire Myron. Quand tu auras terminé tes études, alors il sera »
Extrait de : J. Vance. « Escales dans les étoiles. »
Le livre des rêves par J. Vance
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Fiche de Le livre des rêves
Titre : Le livre des rêves (Tome 5 sur 5 – La Geste des Princes-Démons)
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1981
Traduction : A. Rosenblum
Editeur : Pocket
Première page de Le livre des rêves
« Extrait du Livre des Rêves :
Lève les yeux, étranger, vers ce rempart qui porte la seule marque des assauts du temps car il résiste au reste : là-haut se tiennent les paladins, sévères, graves, sereins. Chacun est un, chacun est tous.
Au centre est Immir aux multiples dons. Il sait pratiquer certains tours de magie ; il est passé maître en ruses, complots et terrifiantes surprises. Il est Immir l’imprévisible et ne réclame pour lui-même aucune couleur particulière.
À la droite d’Immir, il y a Jeha Raïs, remarquable par sa majesté et qui a pour couleur le noir. Il est sagace et toujours le premier à discerner un événement lointain, dont il envisage les conséquences possibles. Puis il tend le doigt pour diriger le regard des autres paladins. Il est sans scrupule et préconise la fermeté. On l’appelle parfois « Jeha l’Inexorable ». Il porte un vêtement noir, souple et collant au corps, »
Extrait de : J. Vance. « La Geste des Princes-Démons – Le Livre des Rêves. »
La perle verte de J. Vance
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Fiche de La perle verte
Titre : La perle verte (Tome 2 sur 3 – Cycle de Lyonesse)
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1986
Traduction : A. Rosenblum
Editeur : Gallimard
Première page de La perle verte
« Peu après la mort d’Hippolito dont il était l’élève, Visbhume sollicita un poste similaire d’apprenti auprès du sorcier Tamurello mais essuya un refus. Il offrit alors de vendre un coffre contenant des objets qu’il avait emportés de chez Hippolito. Tamurello y jeta un coup d’œil et ce qu’il vit éveilla suffisamment son intérêt pour qu’il paie le prix de Visbhume.
Entre autres, le coffre renfermait des fragments de vieux manuscrit. Le hasard ayant propagé la nouvelle de la transaction jusqu’aux oreilles de la sorcière Desmëi, celle-ci voulut savoir si ces fragments ne compléteraient pas les lacunes d’un texte qu’elle essayait de reconstituer depuis longtemps. Elle se rendit aussitôt à Faroli, le manoir qu’habitait Tamu- »
Extrait de : J. Vance. « Cycle de Lyonesse – La perle verte. »
Le jardin de Suldrun par J. Vance
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Fiche de Le jardin de Suldrun
Titre : Le jardin de Suldrun (Tome 1 sur 3 – Cycle de Lyonesse)
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1983
Traduction : A. Rosenblum
Editeur : Gallimard
Première page de Le jardin de Suldrun
« Par un triste jour d’hiver, où la pluie tombait à verse sur la ville de Lyonesse, la reine Sollace ressentit les premières douleurs de l’enfantement. Elle fut conduite à la salle de travail et prise en charge par deux sages-femmes, quatre servantes, le médecin Balhamel et la vieille toute ridée nommée Dyldra, qui possédait une grande science des herbes et que d’aucuns tenaient pour sorcière. Dyldra était là par la volonté de la reine Sollace, qui trouvait plus de réconfort dans la foi que dans la logique.
Le roi Casmir fit son apparition. Les soupirs plaintifs de Sollace devinrent des gémissements et elle planta ses doigts crispés dans son épaisse chevelure blonde. Casmir regardait depuis l’autre bout de la pièce. Il portait un simple bliaud écarlate avec une large ceinture violette ; une couronne d’or ceignait ses cheveux blond-roux. Il s’adressa à Balhamel. « Quels sont les signes ?
— Sire, il n’y en a pas encore.
— Il n’existe pas de moyen de deviner le sexe ?
— À ma connaissance, aucun. »
Extrait de : J. Vance. « Cycle de Lyonesse – Le jardin de Suldrun. »
Araminta 2 par J. Vance
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Fiche d’Araminta 2
Titre : Araminta 2 (Tome 2 sur 4 – Les chroniques de Cadwal)
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1988
Traduction : A. Rosenblum
Editeur : Presses Pocket
Première page d’Araminta 2
« Glawen se rendit en courant sur le pont du Faraz et appela par radio le Bureau B à la station d’Araminta.
– Ici, Glawen Clattuc. J’ai à parler au Chef Wook. Affaire urgente.
Quelques secondes plus tard, une voix rauque résonna dans l’appareil.
– Ici Bodwyn Wook.
Sachant que son appel était sans doute écouté, Glawen choisit avec soin ses paroles :
– Nous sommes actuellement dans une situation ridicule, qui pourrait pourtant devenir grave. Kirdy a été arrêté. Les Oomps prétendent qu’il a volé le manteau d’Arles. »
Extrait de : J. Vance. « Les chroniques de Cadwal – Araminta 2. »