Étiquette : Stableford
Grainger des étoiles – l’intégrale 1 par B. Stableford
Fiche de Grainger des étoiles – l’intégrale 1
Titre : Grainger des étoiles – l’intégrale 1
Auteur : B. Stableford
Date de parution : 2019
Traduction : B. Martin
Editeur : Critic
Sommaire de Grainger des étoiles – l’intégrale 1
- Le courant d’Alcyon
- Rhapsodie noire
- Terre promise
Première page de Le courant d’Alcyon
« Le vent lui parlait.
Il lui disait que cette planète refusait l’homme. C’était peut-être pour cela que leur astronef s’était écrasé dans ce désert de rocs et de sable, loin des routes stellaires.
Le vent lui parlait. Il lui disait qu’il était un être vivant, un naufragé, comme lui, et qu’il serait toujours avec lui, dans sa tête, à jamais. »
Extrait de : B. Stableford. « Grainger des Etoiles – L’intégrale 1. »
Le feu de la salamandre par B. Stableford
Fiche de Le feu de la salamandre
Titre : Le feu de la salamandre (Tome 2 sur 3 – Les livres de la Genèse)
Auteur : B. Stableford
Date de parution : 1996
Traduction : P.-P. Durastanti
Editeur : Rivages
Première page de Le feu de la salamandre
« Il n’existe pas de destinée ; l’avenir est imprévisible, mais le monde regorge de devenirs. Certains naîtront et suceront le lait nourricier. Les plus forts deviendront de nouvelles créatures, pas seulement de ce monde, mais de tout Vunivers. L’avenir reste imprévisible, mais l’imagination sait entrevoir son ombre.
Un jour arriva un Serpent à Idun, portant le présent d’un arbre dont le fruit contenait la connaissance du bien et du mal. Nos pères achetèrent l’arbre avec des promesses qu’ils ne respectèrent pas.
« Je vous ferai don de mon sangf dit le Serpent, et je souhaite que vous en fassiez bon usage. *
Nos pères acceptèrent ce don sans tenir leur promesse. « Nous te le rendrons un millier de fois, répondirent-ils, si seulement nous en faisons bon usage. »
Extrait de : B. Stableford. « Livres de la genèse – Le Feu de la salamandre. »
Le sang du serpent par B. Stableford
Fiche de Le sang du serpent
Titre : Le sang du serpent (Tome 1 sur 3 – Les livres de la Genèse)
Auteur : B. Stableford
Date de parution : 1995
Traduction : N. Mesplède
Editeur : Rivages
Première page de Le sang du serpent
« Les humains furent créés par un monde qui n ‘est pas celui qu ‘ils connaissent; un monde de même nature mais pourtant différent. Aucun homme ne verra le monde originel\ mais il pourra l’apercevoir en rêve. Aucun souvenir du monde qui créa la race humaine ne subsiste ici-bas ni n ‘est mentionné dans la légende sacrée, mais ce qui est écrit dans le sang ne peut jamais être entièrement effacé et la flamme dansante qui illumine les rêves les plus intimes ne s’éteindra jamais complètement.
Aucun homme issu de ce monde ne sait ce qu ‘est une lune ou une montagne et pourtant, certains hommes s’abreuvent d’une précieuse folie et voient la lune les yeux fermés, tandis que d’autres escaladent des montagnes couchés dans leur lit, et connaissent le vertige des hauteurs sublimes.
Notre monde ne connaît pas de saisons, mais les saisons se trouvent dans le rythme de nos êtres. Les marées qui affluent dans notre sang sont infiniment plus intenses que celles, insignifiantes, qui agitent nos mers sans profondeurs. »
Extrait de : B. Stableford. « Livres de la genèse – Le Sang du Serpent. »
L’extase des vampires par B. Stableford
Fiche de L’extase des vampires
Titre : L’extase des vampires (Tome 1 sur 4 – Edward Copplestone)
Auteur : B. Stableford
Date de parution : 1996
Traduction : J.-D. Brèque
Editeur : Denoël
Première page de L’extase des vampires
« Le ciel était étonnamment dégagé au-dessus de la ville et les étoiles brillaient de tout leur éclat. Le réverbère le plus proche se trouvait à cent mètres de là, mais grâce à la pleine lune, la visibilité était parfaite.
Monsieur le Comte avait insisté pour que le duel ait lieu avant l’aube. Lorrain avait désapprouvé ce défi aux convenances, mais il était bien obligé d’admettre que la lumière était amplement suffisante. »
Extrait de : B. Stableford. « Edward Copplestone – L’extase des vampires. »
La troisième mission par B. Stableford
Fiche de La troisième mission
Titre : La troisième mission (Tome 3 sur 6 – Daedalus)
Auteur : B. Stableford
Date de parution : 1977
Traduction : F. Maillet
Editeur : Galaxie / Opta
Première page de La troisième mission
« Je sortis de la maison par la porte de derrière, qui n’était fermée que par un loquet. Je suppose que c’était ce qu’on appelait l’« entrée des fournisseurs ». J’étais content de la trouver. Sortir par la fenêtre manque tellement de dignité ! La porte donnait sur une partie du jardin – le potager – qui avait le bon goût de ne pas être visible de l’allée principale, étant conçu à des fins utilitaires plutôt que décoratives. Je progressai en direction du nord, parmi les choux et les haricots grimpants, jusqu’à ce que je puisse obliquer vers l’est sans ravager les plantations.
Je mis une centaine de mètres entre la maison et moi avant d’allumer ma lampe de poche. Au premier et au deuxième étage, plusieurs fenêtres laissaient encore passer des traits de lumière derrière leurs rideaux tirés. Se coucher tôt n’était pas une habitude universelle par ici… »
Extrait de : B. Stableford. « Daedalus – La Troisième mission. »
Le seul critique par B. Stableford
Fiche de Le seul critique
Titre : Le seul critique (Tome 2 sur 6 – Daedalus)
Auteur : B. Stableford
Date de parution : 1977
Traduction : N. Atchkhan, J. Polanis
Editeur : Galaxie / Opta
Première page de Le seul critique
« Je ramassai les cartes et me mis à les battre sans grande conviction, me demandant si j’allais pouvoir extirper une dernière dose d’enthousiasme compétitif de mon cerveau turgide. Cela semblait improbable.
Karen m’observait. Elle était à l’aise, complètement réveillée. J’étais trop complètement réveillé, et pas tellement à l’aise.
— Vous voulez encore jouer ? demandai-je.
Elle ne voulait pas. Elle secoua la tête.
— Vous feriez bien de dormir un peu, dit-elle. Il faut que je sois ici. J’ai des quarts de huit heures pendant la traversée, et je n’ai besoin de personne pour me tenir compagnie. Savez-vous quelle heure il est ?
Mes yeux se tournèrent vers l’horloge, sur laquelle ils posèrent un regard vide.
— Non, lui dis-je. Honnêtement, je n’en sais rien. Je lis ce que marquent les aiguilles, sans y voir la moindre signification. Comment cela peut-il »
Extrait de : B. Stableford. « Daedalus – Le seuil critique. »
L’énigme de Floria par B. Stableford
Fiche de L’énigme de Floria
Titre : L’énigme de Floria (Tome 1 sur 6 – Daedalus)
Auteur : B. Stableford
Date de parution : 1976
Traduction : D. Lemoine
Editeur : Galaxie / Opta
Première page de L’énigme de Floria
« C’était la fin de septembre, les arbres se débarrassant de leurs feuilles inutiles, se dénudant pour l’hiver avec l’aide d’un vent pressé et nerveux. Un homme et un adolescent marchaient le long de la rivière. L’eau était noire, trouble et, malgré les vagues qui en agitaient la surface, elle semblait lourde et paresseuse. Les deux rives, où les arbres frêles vivaient chichement en dépit des ombres qui les privaient de soleil pendant la plus grande partie de la journée, étaient bordées de hauts murs de béton lisse. La ville, où les immeubles aux nombreuses fenêtres s’épanouissaient sur les toits de labyrinthes de catacombes, se lançait à l’assaut du ciel. Son grondement atteignait la profonde ravine où coulait la rivière, mais il était lointain, étouffé. L’endroit où l’homme et son fils marchaient appartenait à un monde ancien, oublié : un monde où l’intimité demeurait.
L’homme portait un manteau et ses mains étaient enfoncées dans ses poches tandis qu’il rentrait la tête dans les épaules sous l’effet des rafales de vent froid. »
Extrait de : B. Stableford. « Daedalus – L’énigme de Floria. »
Le chiffre de Cthulhu par B. Stableford
Fiche de Le chiffre de Cthulhu
Titre : Le chiffre de Cthulhu (Tome 2 sur 7 – Auguste Dupin)
Auteur : B. Stableford
Date de parution : 2011
Traduction : C. Rabier
Editeur : Les moutons électriques
Première page de Le chiffre de Cthulhu
« Le cryptogramme
Il fut une époque, entre l’automne 1846 et la révolution de 1848, où mes rencontres régulières avec Auguste Dupin – qui avaient presque toujours lieu dans ma demeure, bien plus confortable et plus facile d’accès que son appartement – durent si fréquemment faire place à un troisième élément que je commençai presque à nous voir comme un trio plutôt qu’une paire d’amis. Une image tirée d’un feuilleton1 populaire récent s’imposait à mon esprit et je nous appelais, dans le secret de mon cœur, « les trois mousquetaires ». Je tiens, toutefois, à souligner que nous n’étions absolument pas des individus violents. »
Extrait de : B. Stableford. « Auguste Dupin – Le Chiffre de Cthulhu. »
Les souterrains de l’enfer par B. Stableford
Fiche de Les souterrains de l’enfer
Titre : Les souterrains de l’enfer (Tome 1 sur 3 – Asgard)
Auteur : B. Stableford
Date de parution : 1982
Traduction : E. C. L. Meistermann
Editeur : Galaxie / Opta
Première page de Les souterrains de l’enfer
« Si j’avais possédé une conscience sociale plus développée, les événements qui se déroulèrent sur Asgard auraient pu prendre une tournure très différente. En fait – c’est du moins ce que l’on m’a assuré – l’avenir à long terme de la race humaine a peut-être été affecté (pour le pire) par mon absence de charité. Cette pensée me rassérène beaucoup, et je suis sûr qu’elle contient pour nous tous une certaine morale. Tel n’est pourtant point mon but en racontant cette histoire : je n’ai rien à faire des fables à dessein moral.
Peut-être les choses auraient-elles été différentes si l’appel n’était pas arrivé au beau milieu de la nuit. Personne n’est d’humeur sereine lorsqu’on l’arrache au sommeil aux alentours de 12,87 heures, standard métrique. Je n’ai qu’un téléphone mural, inaccessible de mon lit : il me faut me dépêtrer de mon sac et traverser la pièce en titubant. »
Extrait de : B. Stableford. « Asgard – Les souterrains de l’enfer. »
Brian Stableford
Présentation de Brian Stableford :
Brian Stableford est un auteur de science-fiction britannique, né en 1948. Il est diplômé en biologie, en psychologie et en sociologie. Il a également obtenu un doctorat en sociologie de la science-fiction. Il est l’auteur de plus de 70 romans et de nombreuses nouvelles, ainsi que de plusieurs ouvrages de critique littéraire.
Stableford est surtout connu pour ses travaux sur l’histoire de la science-fiction, notamment ses études sur les écrivains français de science-fiction et leurs œuvres. Il a également écrit des romans dans lesquels il explore des thèmes tels que la biotechnologie, l’immortalité, l’histoire alternative et la religion.
Il a remporté de nombreux prix pour son travail, notamment le Prix Apollo pour son roman « Les Temps incertains » en 1996. Il a également été nominé pour le prix Hugo et le prix Nebula à plusieurs reprises.
Stableford est également connu pour sa traduction de la célèbre œuvre de Jules Verne, « Voyage au centre de la Terre ». En plus de son travail d’écriture, il a également été impliqué dans l’édition de plusieurs anthologies de science-fiction.
Aujourd’hui, Stableford continue d’écrire et de publier de la science-fiction, tout en enseignant la sociologie de la science-fiction à l’Université de Reading, au Royaume-Uni. Son travail est apprécié par les amateurs de science-fiction pour son mélange de science et de fiction, ainsi que pour son exploration de sujets philosophiques et moraux.
Livres de Brian Stableford :
Asgard :
- Les souterrains de l’enfer (1982)
- non traduit
Auguste Dupin :
- Le testament d’Erich Zann
- Le chiffre de Cthulhu (2011)
- non traduit
Daedalus :
- L’énigme de Floria (1976)
- Le seuil critique (1977)
- La troisième mission (1977)
- non traduit
Edward Copplestone :
- L’extase des vampires (1996)
- non traduit
Grainger des étoiles :
- Le courant d’Alcyon (1972)
- Rhapsodie noire (1973)
- Terre promise (1974)
- Un petit coin de paradis (1974)
- Le fenris (1974)
- Le chant du cygne (1975)
Les livres de la Genèse :
- Le sang du serpent (1995)
- Le feu de la salamandre (1996)
- non traduit
Intégrales :
- Grainger des étoiles 1 (2019)
- Grainger des étoiles 2 (2019)
Le bord du monde (1978)
Les portes de l’Eden (1983)
Les royaumes de Tartare (1977)
Pour en savoir plus sur Brian Stableford :
La page Wikipédia sur B. Stableford
La page Noosfere sur B. Stableford
La page isfdb de B. Stableford