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Le dernier château par J. Vance

Fiche de Le dernier château

Titre : Le dernier château et autres crimes
Auteur : J. Vance
Date de parution : 2013
Traduction : P.-P. Durastanti, O. Girard, P. Chwat, J.-P. Pugi, E. C. L. Meistermann, F. Straschitz
Editeur : Bélial

Sommaire de Le dernier château

  • Les maisons d’Iszm
  • Alice et la cité
  • Fils de l’arbre
  • Le dernier château

Première page de Les maisons d’Iszm

« On tenait pour acquis que chaque visiteur débarquait sur Iszm avec une seule idée en tête : voler une maison femelle. Cosmographes, étudiants, nourrissons, canailles notoires, à tous, les Iszmiens cyniques appliquaient le même traitement — fouille approfondie des esprits et des corps, surveillance de tous les instants.
Seul le grand nombre de voleurs de maisons ainsi révélés justifiait ces procédés.
De loin, voler une maison paraissait relativement simple. On pouvait coudre dans un bracelet de montre une graine pas plus grosse qu’un grain d’orge ; mêler une brindille aux fils d’un châle ; coller une jeune pousse sur une fusée et la lancer dans l’espace. Pour dérober une maison iszmienne, il existait des milliers de moyens éprouvés ; on les avait tous essayés, et les voleurs malheureux avaient été conduits à la Maison Folle, escortés par des individus des plus courtois. Réalistes, les Iszmiens savaient fort bien qu’un jour, d’ici un an, un siècle,  »

Extrait de : J. Vance. « Le Dernier Château et autres crimes. »

La vie éternelle par J. Vance

Fiche de La vie éternelle

Titre : La vie éternelle
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1978
Traduction : F. Maillet, A. Rosenblum
Editeur : Presses Pocket

Première page de La vie éternelle

« Clarges, la dernière métropole du monde, s’étendait sur cinquante kilomètres le long de la rive nord du Chant, légèrement en amont de l’endroit où le fleuve s’élargissait pour former un estuaire.
Clarges était une cité antique ; bâtiments, monuments, manoirs, vieilles tavernes, docks et entrepôts datant de deux ou même trois mille ans étaient courants. Les citoyens de l’Aire chérissaient ces liens avec le passé, car ils en tiraient un réconfort inconscient, un sentiment mystique d’identification avec la continuité de la cité. Toutefois, la variante particulière du système de libre entreprise dans lequel ils vivaient les incitait à l’innovation ; en conséquence, Clarges était un curieux mélange du vénérable et du récent, et les citoyens – en cela comme en d’autres points – étaient tiraillés entre des sentiments opposés.
Jamais aucune cité n’avait égalé Clarges dans sa splendeur, dans sa sombre beauté. Sur la Mercerie  »

Extrait de : J. Vance. « La vie eternelle. »

La planète géante – intégrale par J. Vance

Fiche de La planète géante – intégrale

Titre : La planète géante – intégrale
Auteur : J. Vance
Date de parution : P.-P. Durastanti, A. Rosenblum, F. Serph
Traduction : 2003
Editeur : Bélial

Sommaire de La planète géante – intégrale

  • La planète géante
  • Les baladins de la planète géante

Première page de La planète géante

« Arthur Hidders, avait-il dit se nommer. Il était vêtu à la mode de la Terre et, à part ses cheveux longs et sa moustache en croc, il avait l’apparence d’un vrai Terrien – ce qu’il était, dans un sens. On avait du mal à lui donner un âge ; quant à l’éventail de races qui le composait, il s’agissait d’un secret perdu depuis six cents ans. Il mesurait un mètre soixante-cinq au bas mot ; il était svelte, avec des traits délicats un peu trop rapprochés dans une grosse tête ronde, qui abritait de toute évidence un cerveau supérieur.
Abandonnant sa contemplation de l’espace, il se détourna du hublot pour fixer sur le vieux Pianza un regard d’une ingénuité presque enfantine. « Tout cela est très intéressant… mais n’est-ce pas… futile, ma foi ? »
— Futile ? répliqua Pianza avec une grande dignité. Je ne comprends pas ce que vous voulez dire. »

Extrait de : J. Vance. « La planète géante – intégrale. »

La planète des damnés par J. Vance

Fiche de La planète des damnés

Titre : La planète des damnés
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1983
Traduction : I. Delord
Editeur : Presses de la cité

Première page de La planète des damnés

« Markel, le Lekthwan, occupait, sur le plus haut piton du Mont Whitney, une résidence aussi belle qu’étrange, comprenant six dômes, trois minarets et une vaste terrasse. Les dômes étaient formés d’un cristal presque transparent, les minarets d’une espèce de porcelaine blanche, tandis que la galerie circulaire, taillée dans un verre bleu, exhibait une balustrade rococo avec des colonnettes en volute bleues et blanches.
Aux yeux des Terriens, Markel était à l’image de sa demeure : beau, inintelligible, déroutant. Sa peau satinée brillait comme de l’or ; ses traits fins et ciselés avaient quelque chose d’exotique dans leur écartement. Il portait des vêtements sombres et soyeux : un pantalon collant, des sandales reposant à cinq centimètres du sol et une cape qui tombait naturellement en plis romantiques.
Quoiqu’il n’invitât pas d’étranger ni ne prit aucun rendez-vous, Markel s’arrangeait pour gérer un énorme volume d’affaires avec le minimum d’ef- »

Extrait de : J. Vance. « La planète des damnés. »

La mémoire des étoiles par J. Vance

Fiche de La mémoire des étoiles

Titre : La mémoire des étoiles
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1996
Traduction : A. Rosenblum
Editeur : Payot et Rivages

Première page de La mémoire des étoiles

« Vers le bord extrême de la constellation d’Ophiucus, dans le secteur dit Cornu, l’étoile de Robert Palmer, ceinte d’une couronne aux flamboiements vaporeux bleus, rouges et verts, brillait d’un blanc éclatant. Une douzaine de planètes gravitaient dans son orbite comme des enfants lancés dans une ronde échevelée autour d’un Arbre de Mai ; toutefois, une seule, appelée Camberwell, possédait cette gamme restreinte de conditions qui sont favorables à la vie humaine. Cette région de l’espace était retirée : les premiers à l’explorer avaient été des pirates, des fugitifs et des marginaux1 auxquels succédèrent des colons d’origines variées, tant et si bien que Camberwell était peuplée depuis de nombreux milliers d’années. »

Extrait de : J. Vance. « La Memoire Des Etoiles. »

La Geste des Princes-Démons – l’intégrale par J. Vance

Fiche de La Geste des Princes-Démons – l’intégrale

Titre : La Geste des Princes-Démons – l’intégrale
Auteur : J. Vance
Date de parution : 2016
Traduction : P. Billon, A. Garsault, G. Abadia, F. Straschitz, J.-P. Pugi, A. Rosenblum
Editeur : Le livre de poche

Sommaire de La Geste des Princes-Démons – l’intégrale

  • Le prince des étoiles
  • La machine à tuer
  • Le palais de l’amour
  • Le visage du démon
  • Le livre des rêves

Première page de Le prince des étoiles

« Extrait de Smade, de la planète Smade, article phare du Cosmopolis d’octobre 1523 :
Question : Vous sentez-vous parfois isolé, M. Smade ?
Réponse : Impossible, avec trois femmes et onze enfants.
Q : Qu’est-ce qui vous a conduit à vous installer ici ? Il s’agit d’un monde globalement assez sinistre…
R : C’est dans l’œil de l’observateur que réside la beauté. Et puis, il ne me déplaît pas de diriger un établissement de tourisme.
Q : Quel genre de clientèle fréquente votre taverne ?
R : Des personnes en quête de tranquillité, d’un endroit où se reposer. Parfois un voyageur en provenance de la Limite, ou un explorateur.
Q : J’ai entendu dire que certains de vos clients étaient du genre turbulent. En toute franchise, on voit généralement la taverne de Smade comme un établissement fréquenté par les pirates et les flibustiers les plus notoires de l’Au-Delà.
R : Je suppose qu’eux aussi ont besoin de se reposer de temps en temps.
Q : Ces gens ne vous créent jamais de difficultés ? Vous parvenez toujours à maintenir l’ordre ? »

Extrait de : J. Vance. « La geste des Princes-Démons – l’intégrale. »

Nouvelles 1945-1982 par J. Vance

Fiche de Nouvelles 1945-1982

Titre : Nouvelles 1945 – 1982
Auteur : J. Vance
Date de parution : 2019
Traduction : P. Chwat, S. Doke, P.-P. Durastanti, P. Dusoulier, G. Goullet, B. Martin, N. Mège, E. C. L. Meistermann, J.-P. Pugi, R. C. Wagner
Editeur : Bélial

Sommaire de Nouvelles 1945 – 1982

  • Le penseur de mondes
  • La planète de poussière
  • Un destin de Phalid
  • Je bâtirai le château de vos rêves
  • Les potiers de Firsk
  • Château en Hispanie
  • Droit devant
  • Maître de la galaxie
  • Les Maîtres de Maxus
  • Les dix livres
  • Une fille en or
  • Fils de l’arbre
  • Mascarade sur Dicantrope
  • Le robot désinhibé
  • La gaffe monumentale de Dover Spargill
  • Qui perd gagne
  • Télek
  • La station Abercrombie
  • Sabotage sur la planète de soufre
  • Cholwell et ses poules
  • Le bruit
  • Sept façons de quitter Bocz
  • Joe Trois-pattes
  • Personnes déplacées
  • La guerre des écologies
  • La Mytr
  • Quatre cents merles
  • Sjambak
  • Rassemblement
  • Le professeur distrait
  • Quand se lèvent les cinq lunes
  • Les maisons d’Iszm
  • La princesse enchantée
  • Miss Univers
  • Le don du bagout
  • Le diable de la colline du Salut
  • Le laitier fantôme
  • Point de chute
  • Le retour des hommes
  • Guide pratique
  • Les maîtres de maison
  • Les faiseurs de miracles
  • Parapsyché
  • La retraite d’Ullward
  • Les oeuvres de Dodkin
  • Le papillon de lune
  • Le syndrome de l’homme augmenté
  • Les maîtres des dragons
  • Les portes de l’ailleurs
  • Magie verte
  • L’arche d’Alfred
  • Le secret
  • Le dernier château
  • La terre étroite
  • L’homme de la Zodiac
  • La planète de Sulwen, l’élimination des inconnues
  • La grande bamboche
  • Alice et la cité
  • Le château de vos rêves

Première page de Le penseur de mondes

« Par la fenêtre ouverte entraient les bruits de la ville : le souffle de la circulation aérienne, le grincement du trottoir roulant sur la rampe, des voix rauques issues des niveaux inférieurs. Cardale, assis près de la fenêtre, étudiait un feuillet qui comportait une photo et quelques lignes dactylographiées.
 
EN FUITE !
Isabel MAY : 21 ans ; 1,65 m ; structure moyenne.
Chevelure : noire (peut-être teinte).
Yeux : bleus.
Signes particuliers : aucun.
 
Il porta son attention sur le portrait, étudiant le joli visage aux yeux colériques incongrus. Un panonceau sur la poitrine indiquait : 94E-627. Cardale revint au texte.
 »

Extrait de : J. Vance. « Nouvelles. »

Escales dans les étoiles par J. Vance

Fiche d’Escales dans les étoiles

Titre : Escales dans les étoiles
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1998
Traduction : A. Rosenblum
Editeur : Pocket

Première page d’Escale dans les étoiles

« Jeune garçon, Myron Tany s’était passionné pour ce qui avait trait à l’exploration de l’espace. En imagination, il avait parcouru les régions lointaines de l’Aire Gaïane, vibrant d’enthousiasme pour les exploits des locateurs et découvreurs d’amas d’étoiles, des pirates et marchands d’esclaves, de la C.C.P.I. et de ses agents courageux.
Par contraste, son foyer dans le village bucolique de Lilling sur la plaisante planète Vermazen semblait symboliser l’essence même d’une existence quiète, sereine et soporifique. Sans égard pour les aspirations de Myron, ses parents persistaient à lui prêcher le sens pratique. « L’important, c’est d’avoir une solide formation si tu veux devenir un expert financier comme ton père, s’entendait dire Myron. Quand tu auras terminé tes études, alors il sera  »

Extrait de : J. Vance. « Escales dans les étoiles. »

Emphyrio par J. Vance

Fiche d’Emphyrio

Titre : Emphyrio
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1969
Traduction : J.-P. Pugi
Editeur : Opta

Première page d’Emphyrio

« Dans la salle, au sommet de la tour, se trouvaient six personnages : trois de ceux qui avaient choisi de se faire appeler « seigneurs » ou « réparateurs », un homme du peuple – pitoyable – qui était leur prisonnier, et deux Garrions. La salle avait un côté théâtral et étrange, elle était de dimensions irrégulières, tendue de lourds panneaux de velours marron. À une extrémité, une embrasure laissait pénétrer un rai de lumière couleur d’ambre fumé, comme si la vitre était maculée de poussière – ce qui n’était pas le cas ; en fait, la nature de ce verre était très particulière, produisant des effets remarquables. À l’autre bout de la pièce se trouvait une porte basse, d’acier, de forme trapézoïdale.
Le captif, inconscient, était emprisonné dans une structure articulée compliquée. Le sommet de son crâne avait été ôté et, sur le cerveau nu, reposait une gelée jaune couverte de striures. Au-dessus, était suspendue une capsule noire, un objet curieusement laid, simple combinaison de verre et de métal. Sa surface était couverte d’une douzaine de protubérances semblables à des verrues ; chacune d’elles projetait dans la gelée un faisceau tremblant de radiations. »

Extrait de : J. Vance. « Emphyrio. »

Docteur Bizarre par J. Vance

Fiche de Docteur Bizarre

Titre : Docteur Bizarre
Auteur : J. Vance
Date de parution : 1989
Traduction : E. C. L. Meistermann, C. Renard
Editeur : Presses Pocket

Sommaire de Docteur Bizarre

  • Le retour des hommes
  • Magie verte
  • La terre étroite
  • Le penseur de mondes
  • Des sardines douteuses
  • Le temple de Han
  • Le bruit
  • L’arche d’Alfred
  • Fils de l’arbre

Première page de Le retour des hommes

« Le Relicte descendait furtivement de la roche, créature dégingandée, émaciée, les yeux tourmentés. Il se déplaçait en une série d’à-coups rapides et en se dissimulant derrière les panneaux d’air sombre, courant derrière chaque ombre qui passait, rampant parfois à quatre pattes, la tête au sol. En arrivant au dernier affleurement rocheux, il fit halte et scruta la plaine.
Dans le lointain s’élevaient des collines basses, floues dans le ciel, qui était moucheté et brouillé comme de l’opaline de mauvaise qualité. La plaine intermédiaire s’étendait comme du velours décrépit, vert foncé et ridé, rayé d’ocre et de rouille. Une fontaine de roche liquide crachait très haut dans les airs et se ramifiait en corail noir. À mi-distance, une famille d’objets gris évoluait avec un sens bien précis de leur destinée : les sphères se fondaient en pyramides, devenaient dômes, touffes de spirales  »

Extrait de : J. Vance. « Docteur Bizarre. »