Étiquette : Watkins
2061 odyssée trois par A. C. Clarke

Fiche de 2061 odyssée trois
Titre : 2061 odyssée trois (Tome 3 sur 4 – L’odyssée de l’espace)
Auteur : A. C. Clarke
Date de parution : 1988
Traduction : F.-M. Watkins
Editeur : J’ai lu
Première page de 2061 odyssée trois
« Les années gelées
— Pour un homme de soixante-dix ans, vous êtes en pleine forme, observa le Dr Glazounov en levant les yeux de l’imprimante du Medcom. Je ne vous aurais pas donné plus de soixante-cinq ans.
— Ravi de l’entendre, Oleg. D’autant plus que j’en ai cent trois…, comme vous le savez parfaitement.
— Vous voilà repartit ! On croirait que vous n’avez jamais lu le livre du Pr Roudenko.
— Cette chère vieille Katerina ! Nous avions l’intention de faire une petite fête pour ses cent ans. J’ai été navré qu’elle n’arrive pas jusque-là. Voilà ce que c’est que de passer trop de temps sur Terre.
— Une ironie du sort, puisque c’est elle qui a imaginé ce fameux slogan : « La gravité est la cause de la vieillesse. »
Le Pr Heywood Floyd contempla d’un air pensif le panorama éternellement changeant de la belle planète, à six mille kilomètres seulement, sur laquelle il ne pourrait plus jamais marcher. L’ironie était d’autant plus grande que du fait de l’accident le plus stupide de sa vie, il était encore en excellente »
Extrait de : A. C. Clarke. « L’odyssée de l’espace – 2061 : odyssée trois. »
Prométhée en orbite par H. Harrison

Fiche de Prométhée en orbite
Titre : Prométhée en orbite
Auteur : H. Harrison
Date de publication : 1976
Traduction : F.-M. Watkins
Editeur : J’ai lu
Première page de Prométhée en orbite
« BAIKONOUR, URSS
— Bon Dieu… c’est énorme, murmura Harding. Jamais je n’aurais pensé qu’un truc puisse être aussi gros.
Enorme était peu dire. Un gratte-ciel scintillant dans l’immense plaine ; une tour de métal aveugle qui écrasait les bâtiments alentour. Pas de construction ; un vaisseau spatial. 20 000 tonnes qui allaient bientôt cracher le feu en rugissant, frémir et s’élever, d’abord lentement, puis de plus en plus vite, et monter comme une flèche dans l’espace. Le plus grand vaisseau spatial que l’homme avait jamais construit ou même rêvé.
Tout gigantesque que fût leur quadri-réacteur, il avait l’air d’une puce à côté, d’une mouche bourdonnante autour d’un clocher. Six fusées de lancement étincelantes, toutes identiques, toutes plus grandes que le plus grand vaisseau spatial américain jamais construit. En vol, les cinq fusées extérieures tomberaient une fois leur carburant consumé, laissant la plus centrale propulser la charge. Mais charge était un mot trop trivial pour ce Prométhée ; Prométhée le mortel avait volé le feu des dieux et l’avait ramené sur terre. Maintenant Prométhée la machine ferait le tour de la terre à 35 860 kilomètres d’altitude, tendrait ses bras d’argent et s’emparerait de l’énergie solaire pour en faire cadeau aux hommes. La réponse au problème d’énergie de l’humanité, l’ultime solution qui fournirait un courant illimité. A jamais. »
Extrait de : H. Harrison. « Prométhée En Orbite. »
Le masque de Loki par R. Zelazny et T. T. Thomas

Fiche de Le masque de Loki
Titre : Le masque de Loki
Auteur : R. Zelazny et T. T. Thomas
Date de parution : 1990
Traduction : F.-M. Watkins
Editeur : J’ai lu
Première page de Le masque de Loki
« La chaleur intense que dégageait la boîte à feu lui brûla la peau du front et du cou. Elle grimaça, les lèvres retroussées. Son rouge à lèvres s’était brusquement desséché et craquelé.
Alexandra Vaele s’écarta de la porte béante de la fournaise. Ce fut une erreur. La chute brutale de la température obligea son corps à compenser sans délai ; des gouttelettes de sueur perlaient à la racine de ses cheveux, sur sa lèvre supérieure et au creux de sa gorge. La soie raide de son corsage blanc se ramollit et se plaqua sur ses avant-bras et sur ses seins. Dans un instant, elle serait couverte de taches de transpiration.
— M. Thornwald ! appela-t-elle dans un rugissement du gaz embrasé. Ivor Thornwald ? »
Extrait de : R. Zelazny et T. T. Thomas. « Le masque de Loki. »
Collector par W. Tenn

Fiche de Collector
Titre : Collector
Auteur : W. Tenn
Date de parution :
Traduction : B. Martin, A. Rosenblum, P. Billon, F. Straschitz, J. Parsons, M. Rolland, C. Renard, M. Battin, M. Deutsch, E. Gille, F.-M. Watkins
Editeur :
Sommaire de Collector :
- Bernie le Faust
- Paiement d’avance
- Descente au pays des morts
- Comment fut découvert Morniel Mathaway
- Conflits interplanétaires
- Vénus est un monde fait pour l’Homme
- Droit d’asile
- Drôles de locataires
- Jeu d’enfant
- La génération de Noé
- La gloire refusée
- La libération de la terre
- La révolte masculiniste
- La ruée vers l’est
- Le choix d’un monde
- Le déserteur
- Le farceur
- Le monstre aux yeux plats
- Un système non-P
- Le tout et la partie
- Les escargots de Bételgeuse
- Les hommes dans les murs
- Moi, moi et moi
- Un flirgleflipologue de génie
- Un monde en chocolat
- Vénus et les sept sexes
- Votre tout-puissant serviteur
- Winthrop aimait trop le XXVe siècle
Première page de Bernie le Faust
« C’est comme ça que m’appelle Ricardo. Moi, je ne sais ce que je suis au juste.
J’étais assis dans mon petit bureau de deux mètres sur trois. Je lisais les annonces de vente d’excédents de guerre du gouvernement, en essayant de voir où je pourrais me faire un bon petit dollar et où je n’aurais que des emmerdes.
Alors la porte s’est ouverte. Ce petit mec, avec sa gueule sale et son costume tropical dégueulasse et tout fripé, est entré dans le bureau, il a toussoté et il m’a dit :
« Cela vous intéresserait-il d’en acheter un de vingt pour cinq seulement ? »
Et voilà. Rien de plus, rien de moins.
« De quoi ? » j’ai fait en le frimant de la tête aux pieds. »
Extrait de : W. Tenn. « Collector. »
La gloire de Trantor par I. Asimov

Fiche de La gloire de Trantor
Titre : La gloire de Trantor (Tome 2 sur 2 – Le grand livre des robots)
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1991
Traduction : F.-M. Watkins, J.-P. Martin, M. Deutsch, F. Straschitz
Editeur : Omnibus
Sommaire de La gloire de Trantor :
- Les robots de l’aube
- Les robots et l’empire
- Les courants de l’espace
- Poussières d’étoiles
- Cailloux dans le ciel
Première page de Les robots de l’aube
« Baley
Elijah Baley s’était arrêté dans l’ombre d’un arbre et il marmonnait à part lui :
— Je le savais ! Je transpire.
Il se redressa, essuya d’un revers de main son front en sueur et regarda avec dégoût l’humidité qui la recouvrait.
— J’ai horreur de transpirer ! déclara-t-il tout haut, comme s’il émettait une loi cosmique.
Et, une fois de plus, il en voulut à l’Univers d’avoir créé une chose à la fois essentielle et déplaisante. Dans la Cité, où la température et l’humidité étaient parfaitement contrôlées, où le corps n’avait jamais absolument besoin de fonctionner de telle sorte que la production de chaleur était plus importante que le rafraîchissement, on ne transpirait jamais (à moins de le vouloir, bien entendu). »
Extrait de : I. Asimov. « Le grand livre des robots – La gloire de Trantor. »
La cité des robots par M. P. Kube-McDowell et M. McQuay

Fiche de La cité des robots
Titre : La cité des robots (Tome 1 sur 3 – La cité des robots d’Isaac Asimov)
Auteur : I. Asimov, M. P. Kube-McDowell et M. McQuay
Date de parution : 1987
Traduction : F.-M. Watkins
Editeur : J’ai lu
Sommaire de La cité des robots :
- Odyssée par M. P. Kube-McDowell
- Soupçon par M. McQuay
Première page d’Odyssée
« RÉVEIL
Le jeune homme sanglé dans la couchette antichoc au centre de l’espace réduit paraissait dormir paisiblement. Les muscles de son visage étroit étaient détendus et il avait les yeux fermés. Sa tête était penchée en avant et son menton reposait sur le collier métallique de sa combinaison de sauvetage orangée. Avec ses joues lisses et ses cheveux blond cendré coupés en brosse, il avait l’air plus jeune qu’il ne l’était réellement, assez jeune pour faire hausser les sourcils au portier du bar de cosmoport le moins respectueux des lois.
Il reprit conscience lentement, comme si on lui avait volé du sommeil et qu’il ne voulait pas en être privé davantage. Mais quand les brumes se dissipèrent, il eut la subite et terrifiante sensation d’être au bord d’un précipice.
Ses yeux s’ouvrirent brusquement et il s’aperçut qu’il regardait vers le bas. La couchette sur laquelle le maintenait le harnais à cinq points d’ancrage avait basculé en avant. Sans le harnachement, il se serait réveillé en tas désordonné sur le minuscule carré de plancher en pente, coincé contre le petit sabord qui lui faisait face. »
Extrait de : M. P. Kube-McDowell et M. McQuay. « La cité des robots d’Isaac Asimov – La cité des robots. »
Le robot qui rêvait par I. Asimov

Fiche de Le robot qui rêvait
Titre : Le robot qui rêvait (Tome B – Les robots)
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1986
Traduction : F.-M. Watkins
Editeur : J’ai lu
Sommaire de Le robot qui rêvait :
- Le robot qui rêvait
- Gestation
- Les hôtes
- Sally
- Le briseur de grève
- La machine qui gagna la guerre
- Les yeux ne servant pas qu’à voir
- Le votant
- Le plaisantin
- La dernière question
- Est-ce qu’une abeille se soucie … ?
- Artiste de lumière
- La sensation du pouvoir
- Mon nom s’écrit avec un s
- Le petit garçon très laid
- La boule de billard
- L’amour vrai
- La dernière réponse
- De peur de nous souvenir
Première page de Le robot qui rêvait
« — La nuit dernière, j’ai rêvé, dit calmement LVX-1.
Susan Calvin ne fit aucune réflexion mais sa figure ridée, vieillie par la sagesse et l’expérience, se crispa imperceptiblement. »
« — Vous avez entendu ça ? demanda nerveusement Linda Rash. C’est bien ce que je vous ai dit.
Elle était petite, brune et très jeune. Sa main droite se fermait et s’ouvrait continuellement.
Calvin hocha la tête et ordonna d’une voix posée :
— Elvex, tu ne bougeras pas, tu ne parleras pas et tu ne nous entendras pas tant que je n’aurai pas de nouveau prononcé ton nom.
Pas de réponse. Le robot resta assis, comme s’il était fondu d’un seul bloc de métal, et il allait rester ainsi jusqu’à ce qu’il entende son nom. »
Extrait de : I. Asimov. « Les robots – Le robot qui rêvait. »
Les robots de l’aube par I. Asimov

Fiche de Les robots de l’aube
Titre : Les robots de l’aube (Tome 5 sur 6 – Les robots)
Auteur : I. Asimov
Date de parution : 1983
Traduction : F.-M. Watkins
Editeur : J’ai lu
Première page de Les robots de l’aube
« Elijah Baley s’était arrêté dans l’ombre d’un arbre et il marmonnait à part lui :
— Je le savais ! Je transpire.
Il se redressa, essuya d’un revers de main son front en sueur et regarda avec dégoût l’humidité qui la recouvrait.
— J’ai horreur de transpirer ! déclara-t-il tout haut, comme s’il émettait une loi cosmique.
Et, une fois de plus, il en voulut à l’Univers d’avoir créé une chose à la fois essentielle et déplaisante. Dans la Ville, où la température et l’humidité étaient parfaitement contrôlées, où le corps n’avait jamais absolument besoin de fonctionner de telle sorte que la production de chaleur était plus importante que le rafraîchissement, on ne transpirait jamais (à moins de le vouloir, bien entendu).
Ça, au moins, c’était civilisé. »
Extrait de : I. Asimov. « Les robots – Les robots de l’aube. »
Apportez-moi la tête du Prince Charmant par R. Sheckley et R. Zelazny

Fiche d’Apportez-moi la tête du Prince Charmant
Titre : Apportez-moi la tête du Prince Charmant (Tome 1 sur 3 – Concours du millénaire)
Auteur : R. Sheckley et R. Zelazny
Date de parution : 1991
Traduction : F.-M. Watkins
Editeur : J’ai lu
Première page d’Apportez-moi la tête du Prince Charmant
« Ça recommençait, ces salopards tiraient au flanc ! Et Azzie venait juste de s’installer confortablement Il avait trouvé un bon coin, juste à la bonne distance entre la Fosse flamboyante et les parois de fer couvertes de givre qui l’encerclaient.
Ces murs étaient maintenus à une température, proche du zéro absolu par la climatisation personnelle du diable. La Fosse centrale était assez brûlante pour dépouiller les atomes de leurs électrons, avec des bouffées occasionnelles capables de fondre des protons.
Encore que, tout bien pesé, cela ne faisait ni chaud ni froid. C’était du superflu, de la super-tuerie, du super-harcèlement plutôt. Les humains avaient une marge d’endurance très étroite (cosmiquement parlant, bien sûr). Une fois passé le seuil de confort, dans un sens ou dans l’autre, ils perdaient vite leur faculté de faire la différence entre le mauvais et le pire. A quoi bon soumettre les pauvres bougres à un million de degrés Celsius si cela ne leur faisait pas plus d’effet que cinq cents malheureux degrés ? Les extrêmes ne tourmentaient que les démons et autres »
Extrait de : R. Sheckley et R. Zelazny. « Concours du millénaire – Apportez moi la tete du prince charmant. »
La reine des orages par M. Zimmer Bradley

Fiche de La reine des orages
Titre : La reine des orages (Tome 4 sur 33 – Ténébreuse – Les âges du chaos)
Auteur : M. Zimmer Bradley
Date de parution : 1978
Traduction : F.-M. Watkins
Editeur : Pocket
Première page de La reine des orages
« L’ORAGE était en quelque sorte anormal. Donal ne pouvait trouver d’autre définition… en quelque sorte anormal. C’était le plein été dans les montagnes appelées Hellers et il n’aurait pas dû y avoir de tempêtes, à part les incessantes chutes de neige sur les lointaines hauteurs au-dessus des forêts et les rares et violents orages qui tonnaient dans les vallées, se répercutaient de cime en cime, laissant sur leur passage des arbres abattus et parfois les incendies de leur foudre.
Pourtant, bien que le ciel fût bleu et sans nuages, le tonnerre grondait dans le lointain et l’air même semblait frémir de tension orageuse. Donal était tapi au sommet des remparts, caressant d’un doigt le faucon niché au creux de son bras en fredonnant distraitement un air à l’oiseau nerveux. C’était l’orage, la tension électrique qui effrayait le faucon, il le savait. Jamais il n’aurait dû le sortir aujourd’hui »
Extrait de : M. Zimmer Bradley. « Ténébreuse – Les âges du chaos – Reine des orages. »