Étiquette : Williamson
Sang doré par J. Williamson
Fiche de Sang doré
Titre : Sang doré
Auteur : J. Williamson
Date de parution : 1933
Traduction : M. Blond
Editeur : Garancière
Première page de Sang doré
« LA LÉGION SECRÈTE
Le soleil d’Arabie à midi ressemble étrangement au clair de lune. Tout comme la lune, sa brillance aveuglante élimine toutes couleurs, en un impitoyable contraste de noir et de blanc. Les sens se rétractent devant sa flamme pénétrante, et la sieste ou kaylulah arabe est un moment de totale reddition devant la puissance du jour.
Price Durand, affalé sous un auvent décoloré par le soleil sur le pont craquelé par la chaleur de la goélette, reposait dans ce bizarre semi-sommeil où l’on rêve tout en sachant que l’on rêve et où l’on regarde ses visions comme un spectacle. Et Price, ou tout au moins la partie éveillée de son esprit, était étonné par son rêve. »
Extrait de : J. Williamson. « Sang doré. »
Plus noir que vous ne pensez par J. Williamson
Fiche de Plus noir que vous ne pensez
Titre : Plus noir que vous ne pensez
Auteur : J. Williamson
Date de parution : 1940
Traduction : M. Chrestien
Editeur : Le rayon fantastique
Première page de Plus noir que vous ne pensez
« Une mortelle terreur hante l’expédition Mondrick qui revient du désert de Gobi. Le coffre bardé de fer qu’elle ramène contiendrait la preuve d’une lutte qui n’a cessé depuis des siècles sans nombre. Lutte jusque-là profondément enfouie dans le subconscient de la race humaine. Mais qu’est-ce que la race humaine ?
En faisant le reportage de ce retour, Will Barbee rencontre la splendide April Bell qui se dit elle-même reporter pour un journal rival.
Et le voilà entraîné dans un drame étrange.
… Plus noir que vous ne pensez. »
Extrait de : J. Williamson. « Plus noir que vous ne pensez. »
Les humanoïdes par J. Williamson
Fiche de Les humanoïdes
Titre : Les humanoïdes
Auteur : J. Williamson
Date de parution : 1949
Traduction : P. Sterne
Editeur : Le livre de poche
Première page de Les humanoïdes
« Le sergent du corps de garde, celui dont les traits paraissaient taillés dans du granit, la découvrit debout devant la haute grille d’acier, levant vers lui des yeux timides et implorants. Une petite épave crasseuse en robe jaune bon marché. Ses pieds nus et brunis traînassaient, mal à l’aise sur l’asphalte brûlant, et il pensa d’abord qu’elle était venue mendier quelque pitance.
« S’il vous plaît, monsieur, c’est ici l’Observatoire Starmont ? »
Elle semblait essoufflée et effrayée.
« Puis-je voir le directeur, s’il vous plaît ? Le docteur Clay Forester ? »
Ses yeux mouillés brillèrent.
« S’il vous plaît, monsieur ! C’est très, très important ! »
Extrait de : J. Williamson. « Les humanoïdes. »
Les enfants de la Lune par J. Williamson
Fiche de Les enfants de la Lune
Titre : Les enfants de la Lune
Auteur : J. Williamson
Date de parution : 1972
Traduction : R. Latour
Editeur : Albin Michel
Première page de Les enfants de la Lune
« En ce jour épique où l’homme, pour la première fois, posa le pied sur la lune, nous étions étalés, mon frère Tom et moi, sur le plancher de notre deux pièces au-dessus du magasin paternel à Newark, et nous nous grisions du spectacle extraordinaire que nous offrait notre vieille télévision en noir et blanc.
« Pour un homme, un petit pas ; pour l’humanité, un bond de géant… »
Ces mots électrisants d’Armstrong résonnent encore dans ma mémoire. Le tapis usé sentait le tabac turc de notre père et la poudre de lavande dont se parfumait notre mère ; je ne peux pas séparer ces odeurs fortes de l’inoubliable bouffée d’orgueil qui faillit m’étouffer quand sa botte tâtonnante foula le sol lunaire.
« Leur fortune est faite ! s’écria Tom avec un accent d’envie qui me gâcha presque ce moment historique. Et moi, je suis toujours coincé à Hotzenplotz ! »
Extrait de : J. Williamson. « Les enfants de la Lune. »
Les dents du dragon par J. Williamson
Fiche de Les dents du dragon
Titre : Les dents du dragon
Auteur : J. Williamson
Date de parution : 1951
Traduction : A. Glatigny
Editeur : Le rayon fantastique
Première page de Les dents du dragon
« Dane Belfast, généticien en renom, apprend un jour, à New York, l’existence d’une race supérieure de « mutants » créée par un savant au pouvoir prodigieux, Messenger. Celui-ci a donné vie non seulement à des êtres supérieurs, mais à une race inférieure de « mulets », possédant certaines caractéristiques de l’homme, et qui servent d’esclaves à une société capitaliste exploitant la Nouvelle-Guinée. Messenger a fabriqué bien d’autres merveilles, dont un arbre de métal portant comme fruits de petits astronefs.
Messenger est poursuivi par un certain Gellian, qui veut sauver la race humaine dont l’hégémonie sur la planète est menacée par l’existence des surhommes. Dane se rangera-t-il au côté de Gellian, ou bien prendra-t-il le parti du progrès, le parti de Messenger ? »
Extrait de : J. Williamson. « Les dents du dragon. »
Le pouvoir noir par J. Williamson
Fiche de Le pouvoir noir
Titre : Le pouvoir noir
Auteur : J. Williamson
Date de parution : 1976
Traduction : F. Serph, G. H. Gallet
Editeur : Albin Michel
Première page de Le pouvoir noir
« Le guide était un Noir nggonggan desséché par l’âge qui sautillait avec une agilité étourdissante sur son unique jambe, en agitant sa béquille peinte en jaune, pour rallier ses touristes. C’était un groupe bariolé d’étrangers nantis de coups de soleil, de shorts de couleurs vives et de lunettes noires. Nggongga était trop chaude pour eux et beaucoup s’étaient muni de réfrigérants qui les enveloppaient dans de minuscules nuages individuels dus à la condensation.
« Suivez ma béquille ! »
Il descendait en bondissant la rampe qui menait aux sièges réservés du côté de l’ombre, juste au-dessus de la barrière. Son troupeau suivait en haletant, souriant de ses cabrioles, clignant des yeux devant l’embrasement douloureux de l’arène inondée de soleil, contemplant bouche bée les indigènes nggongan qui s’entassaient aux places »
Extrait de : J. Williamson. « Le pouvoir noir. »
Le pont sur les étoiles par J. Williamson et J. E. Gunn
Fiche de Le pont sur les étoiles
Titre : Le pont sur les étoiles
Auteur : J. Williamson et J. E. Gunn
Date de parution : 1955
Traduction : C. Delavaud
Editeur : Le Masque
Première page de Le pont sur les étoiles
« TERRITOIRE INTERDIT
Le disque enflammé du soleil avait dépassé l’apogée de son parcours à travers le ciel. Il était redescendu vers le lieu de son repos, derrière la haute mesa, lorsque le cavalier arrêta son poney alezan fatigué pour le laisser boire à une source sulfureuse. Alezan naguère, il ne le paraissait plus, tant la sueur et la poussière rouge s’étaient mélangées et séchées sur lui en transformant sa robe.
La bête plongea ses naseaux rugueux dans l’eau ; mais, surprise par un goût insolite, elle les en retira aussitôt. La soif les y ramena et elle but avec bruit. »
Extrait de : J. Williamson et J. E. Gunn. « Le pont sur les étoiles. »
Le livre d’or par J. Williamson
Fiche de Le livre d’or
Titre : Millions de soleil – le grand temple de la S.F.
Auteur : J. Williamson
Date de parution : 1988
Traduction : E. Vonarburg
Editeur : Pocket
Sommaire de Le livre d’or
- Brillante étoile
- L’épreuve du pouvoir
- L’égalisateur
- Les bras croisés
- L’oeil vert
- Le nez du colporteur
- Guinevère pour tous
- Le grand plongeon
- Jamboree
Première page de Brillante étoile
« MR Jason Peabody descendit du tram. Avec une grande aspiration soulagée dans l’air libre, il se mit à remonter Bannister Hill. Ses yeux préoccupés virent la première étoile pâle qui se détachait dans le crépuscule au-devant de lui.
Cela le fit plonger avec nostalgie dans les brumes de l’enfance, à la recherche des mots magiques qu’il avait sus autrefois. Il murmura l’incantation puissante :
Brillante étoile, étoile belle,
La première étoile au ciel,
Oh comme je voudrais pouvoir
Exaucer mon vœu ce soir. »
Extrait de : J. Williamson. « Millions de soleil – le grand temple de la S.F. »
La nef d’Antim par J. Williamson
Fiche de La nef d’Antim
Titre : La nef d’Antim
Auteur : J. Williamson
Date de parution : 1942
Traduction : C. Renard
Editeur : NEO
Première page de La nef d’Antim
« Sur cette planète morte qu’était Pallas se trouvait une minuscule parcelle de vie : Pallasport, rude ville de frontière, dressée sur un pic montagneux où la technique des hommes avait adapté des champs paragravitiques et placé une mince couche d’air synthétique. Peuplée d’aventuriers sans patrie, cette ville neuve et exubérante, aux couleurs criardes, n’en était pas moins la capitale de tous les astéroïdes dispersés qui, tous, appartenaient au Mandat du Haut Espace.
C’est là qu’arriva Rick Drake par un matin de mars 2190. Il avait voyagé sur le Planetania et venait de la Terre où il avait obtenu son titre d’ingénieur de l’Espace après avoir passé quatre années à Hélioville. Maintenant, il était de retour, ayant pour tout bagage ses diplômes flambant neufs et ses rêves audacieux, pour construire un berceau d’Antim.
Il lui fallut longtemps pour sortir du vaisseau, sous la surveillance pointilleuse de l’équipe d’abordage. Il dut faire son rapport, vérifier son matériel et son scaphandre mobile, et attendre ensuite que tous les passagers payants soient sortis. »
Extrait de : J. Williamson. « La nef d’Antim. »