Étiquette : Williamson
Frère de démons, frère de dieux par J. Williamson
Fiche de Frère de démons, frère de dieux
Titre : Frère de démons, frère de dieux
Auteur : J. Williamson
Date de parution : 1979
Traduction : G. H. Gallet
Editeur : Albin Michel
Première page de Frère de démons, frère de dieux
« BÂTARD DE LA CRÉATION
Le multivers se crée lui-même.
Il n’a pas eu de commencement ; ni n’aura de fin.
Chaque nouvel univers est engendré sous la forme d’un œuf de feu, hors d’un trou noir en contraction. Il se dilate dans l’espace-temps, produit de nouveaux trous noirs, et ensemence ainsi l’éternel infini de nouveaux œufs de feu. En se refroidissant, chaque nouveau cosmos donne naissance à des galaxies et des soleils, à des mondes de vie et de changement, parfois à l’intelligence.
Venant du chaos, le multivers est aveugle. Le hasard est sa loi. Il n’a ni plan ni volonté. Ses créatures sont des atomes que le destin a lancés ensemble dans le flot de forces indifférentes. Tels »
Extrait de : J. Williamson. « Frère de démon, frère de dieux. »
L’étoile sauvage par J. Williamson et F. Pohl
Fiche de L’étoile sauvage
Titre : L’étoile sauvage (Tome 3 sur 3 – La paix des étoiles)
Auteur : J. Williamson et F. Pohl
Date de parution : 1969
Traduction : F. Serph
Editeur : Pocket
Première page de L’étoile sauvage
« La lumière soudaine lui fit mal aux yeux et le tira brutalement du sommeil alors qu’il était en plein rêve et, naturellement, c’était de Molly Zaldivar qu’il rêvait. Cherchant à tâtons un appui, il ne trouva que douceur et chaleur molle. Il se sentait égaré et nauséeux.
« Opérateur Quamodian ! »
La douce voix synthétique le rendit au sens de sa situation : la station expérimentale d’Exion ; l’habitat humain de la planète Exion Quatre. L’abri cybernétique qu’il avait construit pour vivre avec Molly, avant qu’elle ne s’en aille. Il était tout seul maintenant, flottant en apesanteur dans la capsule de sommeil, fœtus nu dans une matrice de plastique rose.
« Opérateur Andréas Quamodian ! » La voix claire du robot se fit plus insistante. « Le récepteur a un message transfac pour vous. »
Extrait de : F. Pohl et J. Williamson. « La paix des étoiles – L’étoile sauvage. »
L’enfant des étoiles par J. Williamson et F. Pohl
Fiche de L’enfant des étoiles
Titre : L’enfant des étoiles (Tome 2 sur 3 – La paix des étoiles)
Auteur : J. Williamson et F. Pohl
Date de parution : 1966
Traduction : P. Billon
Editeur : Le Masque
Première page de L’enfant des étoiles
« Tout commença le jour où le soleil s’éteignit. Le jour où l’humanité se mit à frémir en entendant prononcer le nom de l’Enfant des Étoiles !
C’était le jour, c’était l’heure, c’était l’instant de l’équinoxe de printemps… et les étoiles proches scintillaient.
Elles étaient une douzaine à clignoter de concert. Sirius l’éclatante et sa dense sœur naine. Les deux sœurs jumelles à l’éblouissante robe jaune d’Alpha du Centaure… les étincelles lointaines d’Eta Eridani et de 70 A d’Ophiuchus… le radieux Soleil lui-même.
Les vastes moteurs du cosmos suspendirent leur fonctionnement : la transmutation des petits atomes en éléments plus grands, la transformation des masses excédentaires en énergie, le filtrage de cette énergie à travers des couches stratifiées de gaz turbulents, la radiation de leur puissance atomique à travers l’espace. »
Extrait de : F. Pohl et J. Williamson. « La paix des étoiles – L’enfant des Étoiles. »
Les récifs de l’espace par J. Williamson et F. Pohl
Fiche de Les récifs de l’espace
Titre : Les récifs de l’espace (Tome 1 sur 3 – La paix des étoiles)
Auteur : J. Williamson et F. Pohl
Date de parution : 1964
Traduction : B. Martin
Editeur : Pocket
Première page de Les récifs de l’espace
« Le major aboya : « Eh bien, les Risques, avancez à l’ordre ! Qu’est-ce qu’il vous prend ? » Les cornes de son radar lui donnaient l’apparence de Satan… un jeune Satan ensommeillé, à la mâchoire surbaissée, mais un être dangereux.
« Oui, monsieur », répondit Steve Ryeland en jetant un coup d’œil circulaire. Ainsi, c’était Reykjavik… un monde nouveau pour Ryeland, qui venait tout juste d’arriver d’un camp de travail à sécurité intégrale à l’intérieur du Cercle Arctique, Ryeland clignait les yeux en regardant les bâtiments, hauts de trois cents mètres, ainsi que les réacteurs et les fusées disséminés sur le terrain d’atterrissage. Le petit homme qui se tenait près de Ryeland éternua, puis le poussa du coude. « C’est bon », fit Ryeland en entrant dans la petite salie de Sécurité, vide de mobilier. Seul un téléscripteur était placé dans un coin – il y en avait un dans toutes les pièces – et Ryeland composa sur le clavier :
Renseignements. Steven Ryeland, Risque, AWC-38440, et O. B. Oporto, Risque, XYZ-99942, arrivés à…
Il nota les lettres-code de la plaque d’identité de la machine :
– Station 3-Rayon 4-261, Reykjavik, Islande. »
Extrait de : F. Pohl et J. Williamson. « La paix des étoiles – Les récifs de l’espace. »
Seul contre la légion par J. Williamson
Fiche de Seul contre la légion
Titre : Seul contre la légion (Tome 3 sur 3 – Ceux de la légion)
Auteur : J. Williamson
Date de parution : 1967
Traduction : G.-H. Gallet
Editeur : Albin Michel
Sommaire de Seul contre la légion
- Seul contre la légion
- Loin de nulle part
Première page de Seul contre la légion
« L’invention fatale
« Insolite. Important. Incontestablement dangereux. »
Imperturbablement calme, la voix grave du commandant Kalam avait mis l’accent sur chaque mot. « Vous avez été désigné pour cette tâche, capitaine Derron, car la légion estime que vous avez mérité toute sa confiance. »
Après quatre années sinistres, cette scène était toujours présente dans l’esprit de Chan Derron, comme si elle y avait été imprimée au fer rouge. Car cette étrange mission avait changé le cours de sa vie, et, alors qu’elle lui ouvrait un avenir plein de promesses, l’avait enserré dans une sombre toile de mystère, de terreur et de désespoir.
« Oui, commandant. »
Extrait de : J. Williamson. « Ceux de la légion – Seul contre la légion »
La légion de l’espace par J. Williamson
Fiche de La légion de l’espace
Titre : La légion de l’espace (Tome 1 sur 3 – Ceux de la légion)
Auteur : J. Williamson
Date de parution : 1934
Traduction : C. Grégoire
Editeur : J’ai lu
Première page de La légion de l’espace
« L’homme qui se souvenait de l’avenir
— Eh bien, docteur, quel est votre verdict ?
Il s’assit sur la table d’examen, le drap enroulé autour de sa silhouette maigre et voûtée, et ordonna à l’infirmière de lui rapporter ses vêtements. Il me regardait de ses yeux d’un bleu vif, avec une expression de curiosité tranquille — bien qu’il s’attendît, je le savais, à une sentence de mort.
— L’acquittement, John, lui dis-je, en toute franchise. Vous êtes vraiment indestructible et en parfait état pour un homme de votre âge, sauf en ce qui concerne votre genou. Mais vous resterez mon malade et mon partenaire aux échecs pendant vingt ans encore.
Le vieux John Delmar secoua la tête d’un air grave. »
Extrait de : J. Williamson. « Ceux de la légion – La légion de l’espace »
Jack Williamson
Présentation de Jack Williamson :
Jack Williamson était un auteur américain de science-fiction né en 1908 à Bisbee, en Arizona, et décédé en 2006. Il a commencé à écrire de la science-fiction à l’âge de 20 ans et a publié sa première nouvelle, « The Metal Man », en 1928.
Williamson a écrit plus de 50 romans et plus de 200 nouvelles, souvent explorant des thèmes tels que la science, la technologie et l’humanité. Il était également connu pour sa série « Ceux de la légion », qui suivait les aventures de la légion de l’espace et de son chef, Jay Kalam.
Au fil des ans, Williamson a été honoré pour son travail avec plusieurs prix de science-fiction, notamment le prix Hugo et le prix Nebula. En 1976, il a été intronisé au Temple de la renommée de la science-fiction.
Williamson a également enseigné l’écriture de science-fiction à l’Université du Nouveau-Mexique, aidant à inspirer une nouvelle génération d’écrivains de science-fiction. Il a continué à écrire et à publier jusqu’à sa mort en 2006 à l’âge de 98 ans.
Williamson a été salué comme l’un des pionniers de la science-fiction moderne et a influencé de nombreux écrivains de science-fiction au fil des ans. Sa contribution à la littérature de science-fiction continue d’être reconnue et appréciée aujourd’hui.
Livres de Jack Williamson :
Ceux de la légion :
- La légion de l’espace (1934)
- Les cométaires (1936)
- Seul contre la légion (1967)
La paix des étoiles :
- Les récifs de l’espace (1964)
- L’enfant des étoiles (1966)
- L’étoile sauvage (1969)
A l’ère de la Lune (1991)
Frère de démon, frère de dieux (1979)
La nef d’Antim (1942)
Le livre d’or / Millions de soleils (1988)
Le pont sur les étoiles (1955)
Le pouvoir noir (1976)
Les dents du dragon (1951)
Les enfants de la lune (1972)
Les humanoïdes (1949)
Les planètes en sursis (1953)
Plus noir que vous ne pensez (1940)
Sang doré (1933)
Pour en savoir plus sur Jack Williamson :
La page Wikipédia de J. Williamson
La page Noosfere de J. Williamson
La page isfdb de J. Williamson