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Frère de démons, frère de dieux par J. Williamson

Fiche de Frère de démons, frère de dieux

Titre : Frère de démons, frère de dieux
Auteur : J. Williamson
Date de parution : 1979
Traduction : G. H. Gallet
Editeur : Albin Michel

Première page de Frère de démons, frère de dieux

« BÂTARD DE LA CRÉATION

Le multivers se crée lui-même.
Il n’a pas eu de commencement ; ni n’aura de fin.
Chaque nouvel univers est engendré sous la forme d’un œuf de feu, hors d’un trou noir en contraction. Il se dilate dans l’espace-temps, produit de nouveaux trous noirs, et ensemence ainsi l’éternel infini de nouveaux œufs de feu. En se refroidissant, chaque nouveau cosmos donne naissance à des galaxies et des soleils, à des mondes de vie et de changement, parfois à l’intelligence.
Venant du chaos, le multivers est aveugle. Le hasard est sa loi. Il n’a ni plan ni volonté. Ses créatures sont des atomes que le destin a lancés ensemble dans le flot de forces indifférentes. Tels »

Extrait de : J. Williamson. « Frère de démon, frère de dieux. »

A l’ère de la Lune par J. Williamson

Fiche de A l’ère de la Lune

Titre : A l’ère de la Lune
Auteur : J. Williamson
Date de parution : 1991
Traduction : G. W. Barlow, J.-P. Moumon
Editeur : Antarès

Sommaire de A l’ère de la Lune

  • A l’ère de la Lune
  • Nées du soleil

Première page de A l’ère de la Lune

« L’oncle Enfield

Nous étions attablés pour le dîner dans la longue salle à manger de la demeure de mon oncle à Long Island. L’argenterie étincelait et le service avait été d’une solennité à laquelle je n’étais pas accoutumé. J’étais mal à l’aise, bien que mon oncle et moi fussions seuls à table. Manger sans commettre quelque énorme impair devant les divers domestiques était une tâche qui requérait toute mon attention.
C’était ma première rencontre avec mon oncle, Enfield Conway. De grande taille, il se tenait droit et raide et portait d’austères habits noirs. Son visage, bien que maigre, n’était pas émacié comme c’est habituellement le cas chez les hommes de son âge, soixante-dix ans. »

Extrait de : J. Williamson. « A l’ère de la Lune. »

L’étoile sauvage par J. Williamson et F. Pohl

Fiche de L’étoile sauvage

Titre : L’étoile sauvage (Tome 3 sur 3 – La paix des étoiles)
Auteur : J. Williamson et F. Pohl
Date de parution : 1969
Traduction : F. Serph
Editeur : Pocket

Première page de L’étoile sauvage

« La lumière soudaine lui fit mal aux yeux et le tira brutalement du sommeil alors qu’il était en plein rêve et, naturellement, c’était de Molly Zaldivar qu’il rêvait. Cherchant à tâtons un appui, il ne trouva que douceur et chaleur molle. Il se sentait égaré et nauséeux.

« Opérateur Quamodian ! »

La douce voix synthétique le rendit au sens de sa situation : la station expérimentale d’Exion ; l’habitat humain de la planète Exion Quatre. L’abri cybernétique qu’il avait construit pour vivre avec Molly, avant qu’elle ne s’en aille. Il était tout seul maintenant, flottant en apesanteur dans la capsule de sommeil, fœtus nu dans une matrice de plastique rose.

« Opérateur Andréas Quamodian ! » La voix claire du robot se fit plus insistante. « Le récepteur a un message transfac pour vous. »

Extrait de : F. Pohl et J. Williamson. « La paix des étoiles – L’étoile sauvage. »

L’enfant des étoiles par J. Williamson et F. Pohl

Fiche de L’enfant des étoiles

Titre : L’enfant des étoiles (Tome 2 sur 3 – La paix des étoiles)
Auteur : J. Williamson et F. Pohl
Date de parution : 1966
Traduction : P. Billon
Editeur : Le Masque

Première page de L’enfant des étoiles

« Tout commença le jour où le soleil s’éteignit. Le jour où l’humanité se mit à frémir en entendant prononcer le nom de l’Enfant des Étoiles !

C’était le jour, c’était l’heure, c’était l’instant de l’équinoxe de printemps… et les étoiles proches scintillaient.

Elles étaient une douzaine à clignoter de concert. Sirius l’éclatante et sa dense sœur naine. Les deux sœurs jumelles à l’éblouissante robe jaune d’Alpha du Centaure… les étincelles lointaines d’Eta Eridani et de 70 A d’Ophiuchus… le radieux Soleil lui-même.

Les vastes moteurs du cosmos suspendirent leur fonctionnement : la transmutation des petits atomes en éléments plus grands, la transformation des masses excédentaires en énergie, le filtrage de cette énergie à travers des couches stratifiées de gaz turbulents, la radiation de leur puissance atomique à travers l’espace. »

Extrait de : F. Pohl et J. Williamson. « La paix des étoiles – L’enfant des Étoiles. »

Les récifs de l’espace par J. Williamson et F. Pohl

Fiche de Les récifs de l’espace

Titre : Les récifs de l’espace (Tome 1 sur 3 – La paix des étoiles)
Auteur : J. Williamson et F. Pohl
Date de parution : 1964
Traduction : B. Martin
Editeur : Pocket

Première page de Les récifs de l’espace

« Le major aboya : « Eh bien, les Risques, avancez à l’ordre ! Qu’est-ce qu’il vous prend ? » Les cornes de son radar lui donnaient l’apparence de Satan… un jeune Satan ensommeillé, à la mâchoire surbaissée, mais un être dangereux.

« Oui, monsieur », répondit Steve Ryeland en jetant un coup d’œil circulaire. Ainsi, c’était Reykjavik… un monde nouveau pour Ryeland, qui venait tout juste d’arriver d’un camp de travail à sécurité intégrale à l’intérieur du Cercle Arctique, Ryeland clignait les yeux en regardant les bâtiments, hauts de trois cents mètres, ainsi que les réacteurs et les fusées disséminés sur le terrain d’atterrissage. Le petit homme qui se tenait près de Ryeland éternua, puis le poussa du coude. « C’est bon », fit Ryeland en entrant dans la petite salie de Sécurité, vide de mobilier. Seul un téléscripteur était placé dans un coin – il y en avait un dans toutes les pièces – et Ryeland composa sur le clavier :

Renseignements. Steven Ryeland, Risque, AWC-38440, et O. B. Oporto, Risque, XYZ-99942, arrivés à…

Il nota les lettres-code de la plaque d’identité de la machine :

– Station 3-Rayon 4-261, Reykjavik, Islande. »

Extrait de : F. Pohl et J. Williamson. « La paix des étoiles – Les récifs de l’espace. »

Seul contre la légion par J. Williamson

Fiche de Seul contre la légion

Titre : Seul contre la légion (Tome 3 sur 3 – Ceux de la légion)
Auteur : J. Williamson
Date de parution : 1967
Traduction : G.-H. Gallet
Editeur : Albin Michel

Sommaire de Seul contre la légion

  • Seul contre la légion
  • Loin de nulle part

Première page de Seul contre la légion

« L’invention fatale

« Insolite. Important. Incontestablement dangereux. »
Imperturbablement calme, la voix grave du commandant Kalam avait mis l’accent sur chaque mot. « Vous avez été désigné pour cette tâche, capitaine Derron, car la légion estime que vous avez mérité toute sa confiance. »

Après quatre années sinistres, cette scène était toujours présente dans l’esprit de Chan Derron, comme si elle y avait été imprimée au fer rouge. Car cette étrange mission avait changé le cours de sa vie, et, alors qu’elle lui ouvrait un avenir plein de promesses, l’avait enserré dans une sombre toile de mystère, de terreur et de désespoir.

« Oui, commandant.  »

Extrait de : J. Williamson. « Ceux de la légion – Seul contre la légion  »

Les cométaires par J. Williamson

Fiche de Les cométaires

Titre : Les cométaires (Tome 2 sur 3 – Ceux de la légion)
Auteur : J. Williamson
Date de parution : 1936
Traduction : A. Tranchant
Editeur : Albin Michel

Première page de Les cométaires

« Prisonnier de Phobos

Phobos tournait au rythme de la Terre – car les anciens conquérants de cette petite lune de Mars avaient réglé son mouvement selon leur impériale convenance. Ils avaient couvert ses roches stériles de verdure, l’avaient enveloppée d’un air artificiel et, de ses palais, ils avaient gouverné les planètes telles des îles captives.

Mais leurs orgueilleuses flottes spatiales avaient été vaincues et étaient tombées dans l’oubli bien avant le milieu de ce trentième siècle. Autour du soleil, les îles humaines étaient de nouveau libres, et dans le Hall Pourpre humilié, le plus jeune héritier de cet empire perdu n’était plus qu’un prisonnier impatient. »

Extrait de : J. Williamson. « Ceux de la légion – Les cométaires »

La légion de l’espace par J. Williamson

Fiche de La légion de l’espace

Titre : La légion de l’espace (Tome 1 sur 3 – Ceux de la légion)
Auteur : J. Williamson
Date de parution : 1934
Traduction : C. Grégoire
Editeur : J’ai lu

Première page de La légion de l’espace

« L’homme qui se souvenait de l’avenir
—    Eh bien, docteur, quel est votre verdict ?
Il s’assit sur la table d’examen, le drap enroulé autour de sa silhouette maigre et voûtée, et ordonna à l’infirmière de lui rapporter ses vêtements. Il me regardait de ses yeux d’un bleu vif, avec une expression de curiosité tranquille — bien qu’il s’attendît, je le savais, à une sentence de mort.
—    L’acquittement, John, lui dis-je, en toute franchise. Vous êtes vraiment indestructible et en parfait état pour un homme de votre âge, sauf en ce qui concerne votre genou. Mais vous resterez mon malade et mon partenaire aux échecs pendant vingt ans encore.
Le vieux John Delmar secoua la tête d’un air grave. »

Extrait de : J. Williamson. « Ceux de la légion – La légion de l’espace »

Jack Williamson

Présentation de Jack Williamson :

Jack Williamson était un auteur américain de science-fiction né en 1908 à Bisbee, en Arizona, et décédé en 2006. Il a commencé à écrire de la science-fiction à l’âge de 20 ans et a publié sa première nouvelle, « The Metal Man », en 1928.

Williamson a écrit plus de 50 romans et plus de 200 nouvelles, souvent explorant des thèmes tels que la science, la technologie et l’humanité. Il était également connu pour sa série « Ceux de la légion », qui suivait les aventures de la légion de l’espace et de son chef, Jay Kalam.

Au fil des ans, Williamson a été honoré pour son travail avec plusieurs prix de science-fiction, notamment le prix Hugo et le prix Nebula. En 1976, il a été intronisé au Temple de la renommée de la science-fiction.

Williamson a également enseigné l’écriture de science-fiction à l’Université du Nouveau-Mexique, aidant à inspirer une nouvelle génération d’écrivains de science-fiction. Il a continué à écrire et à publier jusqu’à sa mort en 2006 à l’âge de 98 ans.

Williamson a été salué comme l’un des pionniers de la science-fiction moderne et a influencé de nombreux écrivains de science-fiction au fil des ans. Sa contribution à la littérature de science-fiction continue d’être reconnue et appréciée aujourd’hui.

Livres de Jack Williamson :

Ceux de la légion :

La paix des étoiles :

A l’ère de la Lune (1991)
Frère de démon, frère de dieux (1979)
La nef d’Antim (1942)
Le livre d’or / Millions de soleils (1988)
Le pont sur les étoiles (1955)
Le pouvoir noir (1976)
Les dents du dragon (1951)
Les enfants de la lune (1972)
Les humanoïdes (1949)
Les planètes en sursis (1953)
Plus noir que vous ne pensez (1940)
Sang doré (1933)

Pour en savoir plus sur Jack Williamson :

La page Wikipédia de J. Williamson
La page Noosfere de J. Williamson
La page isfdb de J. Williamson